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Correction du Devoir surveillé commun n

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Texte intégral

(1)

Correction du Devoir surveillé commun n

o

1 - TS - 14/10/17

I Pondichéry avril 2017

On considère deux suites (un) et (vn) :

• la suite (un) définie paru0=1 et pour tout entier natureln: un+1=2unn+3;

• la suite (vn) définie, pour tout entier natureln, parvn=2n. Partie A : Conjectures

1. On considère les trois algorithmes ci-dessous. Un seul d’entre eux calcule et affiche les termesun etvn, la valeur de l’entier naturelnétant saisie par l’utilisateur. Lequel ? Justifier soigneusement.

Algorithme 1 : Variables :

neti: entiers naturels uetv: réels

Entrée :

Saisir la valeur den Traitement : uprend la valeur 1 vprend la valeur 1 Pouriallant de 1 àn:

uprend la valeur 2u−(i−1)+3 vprend la valeur 2i

Fin Pour Sortie : Afficheru Afficherv

Algorithme 2 : Variables :

neti: entiers naturels uetv: réels

Entrée :

Saisir la valeur den Traitement : uprend la valeur 1 vprend la valeur 1 Pouriallant de 1 àn:

uprend la valeur 2u−i+3 vprend la valeur 2i Fin Pour

Sortie : Afficheru Afficherv

Algorithme 3 : Variables :

neti : entiers naturels uetv: réels

Entrée :

Saisir la valeur den Traitement : uprend la valeur 1 vprend la valeur 1 Pouriallant de 0 àn−1 :

uprend la valeur 2u−i+3 vprend la valeur 2i Fin Pour

Sortie : Afficheru Afficherv Choisissonsn=1 et regardons ce que donnent les trois algorithmes :

Pour le premier algorithme :

n i u v

1

1 1 1

1 1 2×1−

0+3

21

1 1 5 2

L’algorithme affiche bien ce qui est de- mandé.

Pour le deuxième algorithme :

n i u v

1

1 1 1

1 1 2×1−

1+3

21

1 1 4 2

L’algorithme affiche les valeursu1=4 et v1=2, ce qui ne convient pas.

Pour le troisième algorithme :

n i u v

1

1 1 1

1 1 2×1−

0+3

20

1 1 5 1

L’algorithme affiche les valeursu1=5 et v1=1, ce qui ne convient pas.

2. Pour que ce premier algorithme affiche tous les termes de ces deux suites jusqu’à l’indicen inclus, il faut mettre l’instruc- tion Afficheru et Afficher v avant la boucle, puis avantFin Pourdans la boucle :

Variables :

neti : entiers naturels uetv: réels

Entrée :

Saisir la valeur den Traitement : uprend la valeur 1 vprend la valeur 1 Afficheru

Afficherv

Pouriallant de 1 àn:

uprend la valeur 2u−(i−1)+3 vprend la valeur 2i

Afficheru Afficherv Fin Pour Sortie : Page 1/3

(2)

3. En entrant les suites dans la calculatrice, on obtient le tableau de valeurs suivant :

n 0 1 2 3 4 . . . 10 11 12 13

un 1 5 12 25 50 . . . 3080 6153 12298 24587

vn 1 2 4 8 16 . . . 1024 2048 4096 8192

un

vn

1 2,5 3 3,125 3,125 . . . 3,0078 3,0043 3,0024 3,0013

Il semble que lim

n→+∞un= +∞ et lim

n→+∞

µun

vn

=3 Partie B : Étude de la suite (un)

1. Démontrons par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a

un=3×2n+n−2.

On effectue une démonstration par récurrence :

initialisation:u0=1 et 3×20+0−2=1 donc l’égalité est vérifiée au rang 0

hérédité: Soitnun naturel quelconque et supposons que : un=3×2n+n−2 pour un entuernquelconque.

D’après la définition : un+1 = 2unn + 3 = 2¡

3×2n+n−2¢

n+3 = 3×2n+1+2n−4−n+3 = 3×2n+1+n−1 soit

un+1=3×2n+1+n+1−1−1= 3×2n+1+(n+1)−2. La relation est vraie au rangn+1.

Conclusion: la relation est vraie au rang 0, et si elle est vraie au rangn, elle est vraie au rangn+1. D’après le prin- cipe de la récurrence on a donc démontré que pour tout natureln,

un=3×2n+n−2.

2. Déterminer la limite de la suite (un).

nlim→+∞2n= +∞donc par somme, lim

n→+∞un= +∞. 3. Déterminer le rang du premier terme de la suite supérieur

à 1 million.

u18=786448<1000000 etu19=1572881>1000000.

19 est donc le rang du premier terme supérieur à un mil- lion.

Partie C : Étude de la suite µun

vn

1. Démontrer que la suite µun

vn

est décroissante à partir du rang 3.

n∈N, un

vn

=3+n−2 2n

n ∈ N , un+1

vn+1

un

vn

= µ

3+n−1 2n+1

− µ

3+n−2 2n

= n−1−2(n−2)

2n+1 = −n+3

2n+1 est du signe de−n+3 Doncun+1

vn+1

un

vn

<0 sin>3 alors µun

vn

estdécroissante à partir du rang 3.

2. On admet que, pour tout entiernsupérieur ou égal à 4, on a : 0< n

2n É1 n.

Déterminer la limite de la suite µun

vn

¶ .

n∈N, un

vn

=3+n−2 2n =3+ n

2n− 1 2n−1

D’après l’encadrement donné, on en déduit que pournÊ 4 , 3− 1

2n1<un

vn

É3+1 n− 1

2n1 Or lim

n→+∞

1

n =0 et lim

n→+∞

1

2n−1=0 alors d’après le théorème des gendarmes on a lim

n→+∞

un

vn

=3

II Amérique du Nord mai 2014

Un volume constant de 2 200 m3d’eau est réparti entre deux bassins A et B.

1. « Un volume constant de 2 200 m3d’eau est réparti entre deux bassins A et B. » donc

Pour toutndeN, an+bn=2200 .

2. Au début dun+1-ième jour, la bassin A contientan, on ajoute 15 % du volume d’eau présent dans le bassin B soit 0,15bnet on enlève 10 % du volume présent dans A au dé- but de la journée :

an+1=an+0,15bn−0,1an=an+0,15(2200−an)−0,1an= 0,75an+330= 3

4an+330

On a bien, pour tout entier natureln, an+1=3

4an+330. 3.

Variables : nest un entier naturel aest un réel

Initialisation : Affecter ànla valeur 0 Affecter àala valeur 800 Traitement : Tant quea<1100, faire : Affecter àala valeur3

4a+330 Affecter ànla valeurn+1 Fin Tant que

Sortie : Affichern

4. (a) Remarque : on peut calculer les premiers termes pour avoir la raison.

Pour tout entier natureln, on a un+1=an+1−1320par définition deun

=3

4an+330−1320 d’après la question 2.

Page 2/3

(3)

=3

4an−990=3

4(an−1320)=3 4un.

On reconnait la définition d’une suitegéométrique de raison 3

4 .

Son premier terme estu0=a0−1320=800−1320= -520

(b) On a donc, pour tout entier natureln,un=u0qn=

−520× µ3

4

n

.

Mais, par définition deun, on a

un = an − 1320 ⇔ an = un +1320 donc an=1320−520×

µ3 4

n

.

5. On cherche à savoir si, un jour donné, les deux bassins

peuvent avoir, au mètre cube près, le même volume d’eau.

Si ce jour arrive, on auraan=bn=2200

2 =1100.

Il faut donc résoudre l’équation 1320−520× µ3

4

n

=1100 d’inconnuen.

1320−520× µ3

4

n

= 1100 ⇔ 520× µ3

4

n

= 220 ⇔ µ3

4

n

=11 26 .

À la calculatrice, on trouve n≈3.

On vérifie :a3=1100,625 etb3=1099,375 donca3b3≈ 1,25>1.

Les deux bassins n’auront doncjamaisle même volume d’eau, à un mètre cube près.

III QCM : France juin 2005 (extrait)

On considère une suite (un), définie sur N dont aucun terme n’est nul. On définit alors la suite (vn) surNparvn=

−2 un

. 1. Si (un) est convergente, alors (vn) est convergente.

Cette proposition est fausse :

Prenons par exemple la suite (un) définie parun = 1 n+1. (un) est convergente, de limite nulle.

On obtient alorsvn= −2(n+1), terme général d’une suite qui tend vers−∞, donc non convergente.

2. Si (un) est minorée par 2, alors (vn) est minorée par−1.

Démontrons que cette proposition est vraie : Par hypothèse, (un) est minorée par 2.

Alors : ∀n ∈ N, 2≤un ⇒ 0≤ 1 un

≤ 1 2 ⇒ − 2

un

≥ −1⇒

vn≥ −1.

3. Si (un) est décroissante, alors (vn) est croissante.

Cette proposition est fausse :

Reprenons comme exemple un = 1

n+1 qui est bien le terme général d’une suite décroissante. On obtient vn =

−2(n+1), donc une suite (vn)décroissante.

4. Si (un) est divergente, alors (vn) converge vers zéro.

Cette proposition est fausse.

Prenonsun =(−1)n. Alors,vn = − 2

(−1)n = ±2. Cette suite vaut alternativement 2 ou -2, donc ne converge pas.

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