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Décembre 1895.

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(1)

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Neuvième Année. — N

0

97.

Prix du numéro 10 centimes

Dimanche 1

er

Décembre 1895.

Bureaux: Rue du Parc, 65.

ABONNEMENTS

Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union poslale » 12»— » 6»—

On s'abonne ;i tous les Imreanx de |iosl Paraissant Is Jeirêi aï le Eimansbe à la Ctax-is-Fonûs.

ANNON6ES

Provenant (Je la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce ô'O cent.

Los annonces se paient d'avance.

<>)"«r»uie «le S** Société iiitei-cautoiiale tien Biicliittti-icM niu Jui-st. «3«·« Cliamlu'CM d e c o m m e r c e , «le»* Itiii-catix- d e c o n t r ô l e e t «les» NyndlcatA :>i*oi*eMMi<>iiiie!H.

Sociaustes ?

On lil dans Io Genevois:

L'accusation de "socialisme», la qua- lification de «socialiste« peuvent-elles effrayer quelqu'un aujourd'hui?

Telle est Ia question que pose un de nos grands confrères de Paris, le Jour.

Et ce n'est pas sans intérêt que nous avons lu la réponse qu'il l'ail lui-môme à celle question. Nos lecteurs verront s'il n'y a pas quelque analogie à tirer de ces réllexions si sensées, si humaines, avec ce que nous avons écrit ici à di- verses reprises el, comme nous, applau- diront certainement à ces déclarations si termes el si sages.

«Si l'on entend par socialisme le l'ail de croire qu'il existe une question so- ciale, c'est-à-dire (pie la société est dé- fectueuse el même 1res souvent mau- vaise, pleine d'iniquités el de vices criants, et (pie, dans une démocratie di- gne de ce nom, le pouvoir doit désor- mais être seulement l'instrument de Ira- vail appliqué au redressement des griefs éternels de la misère et du malheur, nous le disons bien haut, oui, nous sommes socialistes !

Si le socialisme, c'est le devoir de l'é- lude et de la sollicitude devant Unis les maux ([ni accablent l'humanité, si c'esl l'amélioration du sort de ceux qui sout- irent injustement considérée comme une obligation sacrée, si c'est l'idée supé- rieure de la transformai ion pacitique et inévitable des rapports entre les hom- mes accomplie sous les auspices de la raison el pour la gloriliealion suprême de l'intelligence el de la dignité humaine, nous sommes socialistes de tout cœur, passionnément socialistes.

Nous sommes franchement socialistes, si le socialisme consiste dans celle pen- sée fondamentale qu'il faut augmenter pour tous la somme de la liberté réelle.

ellêclive, par l'augmcntal'ion de la somme respective de bien-être : si le socialisme est considéré comme l'auxiliaire régu- lier, indispensable, dont la collaboration est rigoureusement imposée à la poli- tique pour la réalisation de l'ordre dans le progrès.

Nous sommes socialistes pour assurer la paix sociale el la mise en œuvre, l'utilisation de toutes les forces natio- nales.

Mais si l'on entend par socialisme une doctrine qui comporte l'absorption de l'individualité, le sacrifice de la liberté, l'acceptation d'une contrainte sans li- mites, une vie qui serait quelque chose comme l'embrigadement de la caserne à perpétuité, aggravé par l'internement d'un cloître éternel : si le socialisme, c'est le collectivisme, si s'est le renon- cement à l'indépendance personnelle et à la patrie, si c'est le nivellement paï- en bas, le déplacement de la violence el l'interversion des iniquités, si c'est la spoliation arbitraire de quelques-uns, si' c'est le désordre fatal à tous, si c'est Ia révolution brutale el homicide, nous le disons non moins franchemeut, nous ne sommes pas socialistes.

Aucun homme de bonne foi ne peut d'ailleurs s'abuser à cet égard, el la tac- tique des modérés, qui voient un pas vers le collectivisme dans la moindre réforme sociale, est heureusement jugée à sa juste valeur, comme la manœuvre désespérée de l'égoïsme des privilégiés modernes en faveur des abus.

Que les malveillants en prennent leur par Ii.

Le temps des paniques créées par les mots est bien passé. Le progrès ne l'ail plus peur. »

Enseignement professionnel et industriel L'assemblée du comité central du Geverbe- verein suisse, tenue à Zurich, à laquelle as-

sistait comme représentant de la Confédéra- tion le D

1

' Riescr, secrétaire du département fédéral de l'industrie, a adopté un règlement pour renseignement professionnel et spéciale- ment pour les conférences, en vue desquelles une liste de conférenciers a été établie.

En ce qui concerne les soumissions, la souscummission qui a été nommée doit for- muler des propositions de façon que la ques- tion puisse être traitée dans la prochaine as- semblée cli-s délégués qui aura lieu à Genève.

Le préavis qui doit être adressé au dépar- tement fédéral de l'industrie relativement à l'assurance contre le chômage et aux bureaux de placement sera discuté en deuxième lec- ture dans la prochaine séance.

t'n appel sera publié dans la presse en faveur de la protection du travail national.

M. Meyer-Zs'chokke, directeur de l'école

professionnelle d'Aarau, a été nommé membre de la commission-centrale des examens.

La messagerie avec les Etats-Unis d'Amérique

A partir du {<"' décembre prochain, les ar- ticles de messagerie à destination des Etats- Unis d'Amérique acheminés par la voie du Havre et l'intermédiaire des Messageries anglo- suisses, aux conditions du tarif de messagerie n" 12, seront remis directement, à New-York, à la Compagnie des chemins de 1er «Ameri- can Express Compagny» pour traitement douanier et réexpédition aux destinataires.

De cette manière, le transport des envois de- puis New-York sera accéléré et les droits d'accomplissement des formalités de domine seront réduits.

La hausse des spiraux

La Société des fabriques de spiraux

réunies, ensuite d'entrevues qui ont eu

lieu avec les fabricants d'horlogerie,

marchands de fournitures et régleurs,

et tenant compte des demandes qui lui

ont été adressées de divers côtés, a d é -

cidé l'élaboration d'un tarif plus complet,

modifié sur quelques points et c o m p r e -

nant les qualités nouvelles dont la n é -

cessité parait se faire sentir sur le marché.

(2)

:

538

1 ·

LA FÉDÉRATION HORLOuERE SUISSE

La Verrerie aux verriers» de Carmaux

.Un économiste français écrit, dans une revue parisienne, l'article suivant qui intéres- sera nos lecteurs.

Les journaux socialistes sont aujourd'hui d a n s la jubilation et nous reconnaissons franchement, qu'ils ont sujet de se réjouir.

Une généreuse donatrice, enthousiaste du projet de créer une verrerie qui sera fondée et administrée par les ouvriers eux-mêmes, a envoyé une somme de cent mille francs au comité des grévistes de C a r m a u x , et un autre donataire non moins généreux y a ajouté cinq mille francs. Cent cinq mille francs d'un seul coup, c'est un beau chiffre. On conçoit qu'un tel cadeau ait excité un vif sentiment de joie el de reconnaissance chez ceux à qui il est adressé. L'annonce de cetlo libéralité s'est étalée en gros caractères en télé de toutes les feuilles du parti, qui n'ont pas tari d'éloges à l'égard des auteurs de ce bienfait inattendu.

Elles ont parfaitement raison, et cela avan- ce incontestablement les affaires des fonda- teurs de la verrerie ouvrière de C a r m a u x . On aurait eu, sans doute, quelque peine à réunir, par les modestes souscriptions d'associés eoopérutcurs, tous les fonds nécessaires à une telle entreprise. Le don important qui lui esl fait parait devoir en assurer la réalisation plus ou moins prochaine. On annonce, d'autre ρ irt, que les organisations coopératives et les organisations syndicales étudieront à bref (Liai les moyens de concourir au succès de l'œuvre en lui procurant les capitaux dont elle a besoin. Peut-être verrons-nous s'ouvrir, dans ce but, des souscriptions publiques, comme il se pratique, pour la formation de tant d'autres sociétés: peut-être ira-l-on j u s - qu'à émettre des actions dans le terme de la loi de 18157 qui a voulu essentiellement favo- riser le développement de la coopération.

Si, en manifestant leur joie de ce premier résultat et en s'en glorifiant avec bruit, les j o u r n a u x socialistes s'imaginent que nous pouvons, en revanche, en éprouver quelque regret, ils se trompent absolument. Nous se- rons, au contraire, enchantés si la nouvelle expérience qu'ils tentent peut réussir. Lors- 'qu'au milieu de la grève de C a r m a u x , M.

Chauvin a parlé de la création d'une verrerie ouvrière, nombre d'économistes ont applaudi à cette idée : ce sont ceux qui onl dit et répété a u x ouvriers que la solution féconde de ce qu'ils appellent la question sociale n'est pas dans la lutte acharnée du travail contre le capital, du salariat contre le patronal, mais dans l'application aussi large que possible du système de la coopération. 11 y a cent a n s déjà que la Révolution a résolu le problème du socialisme par le principe de l'association des forces individuelles dans toute la liberté des efforts et des intérêts privés. C'est là qu'est l'avenir el c'est là qu'est le bien-être

<ies travailleurs.

Malheureusement, les applications qui ont été faites de ce système n'ont abouti qu'à de cruels mécomptes, par suite de l'inaptitude à peu prés générale des ouvriers à diriger de g r a n d e s exploitations.

Kn 1848, la question était à l'ordre du jour : Louis Blanc en avait fait la base de son utopique ((Organisation du T r a v a i l » et la commission qui siégeait au L u x e m b o u r g , sous sa présidence avec Albert pour vice- président, en vertu du décret du "28 février, n'avait pas d'autre objet que ce que M. ,laclard, appelle, dans la convocation des organisations ouvrières qui s'est étalée Ia semaine dernière dans tous les j o u r n a u x quotidiens, « les voies et m o y e n s » . Après l'insurrection de juin, le gouvernement du général Cavaignac voulut, pour donner satisfaction aux plaintes de la population ouvrière, s'associer à une propo- sition tendant à ouvrir un crédit de 3 millions destinés à être répartis entre les associations

librement contractées, soit entre ouvriers, soit entre patrons el ouvriers. Ce fut M. Corbon, vice-présidenl de l'Assemblée nationale, sculp- teur en bois, mort questeur au Sénat, qui fit le rapport. « Le moment est venu, citoyens représentants, disait-il, d'aborder franchement cette question de l'association dans le travail.

Question séduisante pour les u n s , irritante pour beaucoup d'autres, grosse d'espérances fondées et en même temps d'espérances illu- soires... Pour notre part, nous avons l'intime conviction qu'un jour viendra où la plupart des travailleurs auront passé de l'état de salariés, à celui d'associés volontaires, comme autrefois ils ont passé de l'état d'esclaves à celui de serfs, comme de serfs ils sont devenus salariés. .Mais celte transformation sera l'œu- vre du temps et des efforts particuliers des travailleurs. » Le baron Charles Dupin, qui représentait à la fois l'économie politique de l'école classique el la philanthropie officielle, s'exprima de son colé en ces t e r m e s : ((Cette première et grande expérience, nous souhai- tons tous qu'elle obtienne un heureux résul- tat... Ce n'esl pas à toutes les induslries in- distinctement qu'il faut l'appliquer : c'est a u x induslries où le travail individuel isolé ne produit pas des résultats satisfaisants. »

Malgré son brillant parrainage et la bonne volonté que tout le monde y mit, la tentative échoua. Le crédit de 3 millions ne fut pas complètement épuisé, car on ne tarda pas à reconnaître, au ministère du Commerce, que c'était de l'argent à la fois perdu et mal em- ployé. Paris se couvrit d'associations de tout genre qui s'arrêtèrent, les unes avant tout fonctionnement et les autres après avoir fabriqué, faute de trouver des débouchés, car ce n'est pas tout que de produire, il faut en- core placer. Les métiers ou il fallait le moins de préparation et de teehnicisme furent les plus courus, et à chaque pas on rencontrait des restaurants dits « d e s cuisiniers réunis»

où on découpait les, beqfsleacUscn triangle en l'honneur de ce signe égalilaire et maçon- nique, et des boutiques χ de coiffeurs associés»

où les citoyens clients étaient à la fois rasés el salures de la lecture des j o u r n a u x démo- cratiques-socialistes.

Ce fut un désastre général. La seule asso- ciation qui donna de bons résultats fut celle des ébénistes, mais c'était simplement un patron qui avait donné cette qualification à sa maison de commerce, comme il y en au- jourd'hui qui prennent le titre de société coopérative bien qu'il n'y ait aucune coopé- ration dans l'affaire. Il y eut aussi quelques associations de fait entre terrassiers, maçons et paveurs, dans lesquelles les participants, servis par des aides à gages, arrivaient à se répartir des journées doubles du taux courant des chantiers.

Sans#aucun doute, le principe de l'associa- tion coopérative de production est très fécond ; mais pour que les divers rouages puissent en- grener, il faut qu'il se trouve parmi les asso- ciés un homme a y a n t les qualités et capacités nécessaires pour exercer le patronat, et il faut surtout que ses camarades se soumettent à sa direction supérieure sans le traiter de ο feignant » ou de « propre à rien ». Tout cela s'est rencontré, il y a soixante-dix ans, dans l'organisation de fa célèbre typographie La- crampe, fondée à Paris par de vrais typogra- phes associés, qui s'enrichirent réellement en quelques années', comme il arrive souvent dans le commerce à des commis qui réunis- sent leurs aptitudes et leurs économies pour prendre la suite des affaires du patron.

La « verrerie aux v e r r i e r s » de Carmaux sera une affaire si les ouvriers trouvent pré- cisément un Rességuier qui soit digne de la dictature et auquel ils délèguent les pouvoirs nécessaires. Or, les hommes trempés de façon à réussir aiment à travailler pour leur compte et ne poussent pas l'abnégation jusqu'à sacri- fier leur avenir au bonheur des autres. C'est

là l'écueil et c'est là ce qui tait que les projets coopératifs finissent le plus souvent comme ceux de la laitière Pcrrette.

.Mais ce qu'il y a de plus significatif dans l'événement qui favorise aujourd'hui la cons- titution de la Société ouvrière des verriers de Carmaux et qui les met. tant en liesse, ce qui surtout devrait, une fois pour toutes, corriger leurs erreurs fondamentales et leurs a b s u r d e s préjugés contre l'infâme capital, c'est la dé- monstration décisive du rôle que joue et que jouera toujo.urs le capital dans le mouvement des choses humaines. Il n'y a pas, il n'y a u r a j a m a i s de commerce, d'industrie, d'entreprise, de travail, de production, de consommation, sans les ressources indispensables que seul le capital peut procurer pour la création, l'é- change (H la circulation des produits. S'il ne s'élait pas trouvé un capitaliste généreux pour venir en aide aux verriers de C a r m a u x , leur projet serait vraisemblablement mort dans l'œuf comme tant d'autres essais infructueux où l'on a eu la preuve irrécusable que l'asso- ciation du travail ne saurait suftiire si elle n'est pas fécondée par celle des capitaux.

En définitive, pour faire aboutir ses con- ceptions, le socialisme est obligé de recourir aux même moyens auxquels toutes les asso- ciations les plus puissantes comme les plus humbles, doivenl se soumettre pour pouvoir vivre, fonctionner et prospérer. Ses adeptes peuvent aussi se convaincre que l'abolition et la suppression du capital, qui forme le fond de leur programme révolutionnaire, n'esl qu'une colossale ulopie. ALEXIS AUDOUARIK

Protection du travail indigène

Le Comité central de l'Union suisse des Arts et Métiers nous demande l'insertion de Y Appel suivant :

((La nécessité de dimine'r les h e u r e s de travail tout en augmentant les salaires, rend tous les jours plus âpre et plus difficile la lutte qu'ont à soutenir nos a r t i s a n s contre l'importation et la g r a n d e industrie. Les bas prix affichés, d'une part par les étalagistes, les bazars et les maisons «liquidations» dans les villes, et d'autre part, par les colporteurs qui parcourent nos campagnes, ont réussi à attirer bon nombre de consommateurs, séduits par leurs réclames trompeuses. En sorte que des millions de francs prennent le chemin de l'étranger, au grand détriment de nos indus- tries nationales.

Chers compatriotes !

En faisant vos achats el vos c o m m a n d e s exclusivement chez nos industriels sédentai- res, non seulement vous remplirez un devoir de solidarité envers des compatriotes qui, comme vous, supportent courageusement les charges et impôts de l'Etat et des.Communes.

mais encore vous servirez vos propres inté- rêts, en vous procurant des produits d'une solidité et d'une qualité hors ligne. A l'occa- sion des prochaines fêtes, fuyez ceux qui, choisissant pour devise « m a u v a i s mais bon m a r c h é , » promènent à travers les foires leurs marchandises de provenance el de qualité douteuses, et faites acte de solidarité natio- nale, tout en sauvegardant et vos intérêts el votre santé. »

Ecoles d'horlogerie

Les 20.000 fr. pour subventions a u x écoles d'horlogerie, seront répartis de la manière suivante :

,, - Nombre Subrpiilion Subv. d'a]ir. SnIx.

'''("'('* (1'(HHVOS lixc Ic n. d'Rlpve» lolale

F r . Xeuchàtel . . . 21 3000 Fleurier . . . 2 3000 Le Locle . . . 40 3000 La Ch.-de-Fonds 40 3000

Fr.

1423 137 3118 3322

Fr.

4423 3137 (»118 0322

(3)

, • - Ι . . . · '

LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE 539

Envois de valeur à destination de la Russie

Dés le Ier décembre la limite supérieure de IM déclaration de valeur pour les articles de messagerie à destination de la Russie sera fixée à -20,000 roubles.

Colis postaux pour la Grande-Bretagne et l'Irlande

Les colis postaux à destination de la Grande- Bretagne et de l'Irlande mesurant jusqu'à 85 cm. en longueur et.(iO cm. en largeur peuvent -aussi être expédiés par la voie d"Allemagne.

Nouvelles diverses

La j o u r n é e d e n e u f h e u r e s va être in- troduite dans toutes les imprimeries d'Autri- che. Une conférence entre patrons et ouvriers

« accepté un projet de tarif contenant cette -clause.

P a r t i s o c i a l i s t e . — Le parti socialiste suisse aura son P a r t e i t a g , son assemblée générale, les samedi et dimanche. 21 et 22

•décembre, à Berne. Outre les affaires admi- nistratives, l'ordre du jour comprendra les points s u i v a n t s : initiative demandant la na- tionalisation des chemins de fer: démocrati- sation des institutions militaires (proposition de lu section d'Oberwynenthal : égalité de la solde des officiers, sous-officiers et soldats):

a s s u r a n c e contre la maladie et les accidents:

•élection des conseillers nationaux d'après le

système de la représentation proportionnelle:

réorganisation du parti, transformation : élec- tion du Yorort, du président et des membres du comité: choix du lieu du prochain Partei- t a g : élection d e l à commission chargée d'exa- miner la gestion du comité.

Variétés

I m p o s s i b l e c o n c u r r e n c e ! C'est le krach universel du journalisme, et il n'y a plus, vieux et jeunes confrères, qu'à mettre la clef sous la porte.

Un journal, en effet, vient d'être fondé, qui s'est assuré le concours de tels collaborateurs, qu'on ne peut, sans folie, songer à lutter contre lui.

Voici la carte de visite de son directeur :

VICOMTE ROBERT TORTKRA DK LAFARE

Louvclier de Catalogne

Directeur de Y Evocation, journal politique, littéraire, industriel et mystique.

Avec la collaboration de plusieurs esprits : Dante. Spinosa, Gérard de Nerval, Théroi- gne de Mericourt, Auguste Comte, J e a n n e Hachette. H y p a t h i e , Marc-Aurèle, sainte Cécile et plusieurs lions androgynes.

Non, dites! comment rivaliser avec ces illustres ombres? Quels a r g u m e n t s opposer à ceux de J e a n n e Hachette ?

Le « G o u b e t » . — Le bateau sous-marin le « G o u b e t » , mis mardi soir, boulevard de Gharonne, sur un fort chariot, a quitté mer- credi matin l'usine où il a été construit pour être transporté nu bassin d'Argenteuil, ou doivent avoir lieu, pondant six jours, les essais de réglage.

Le «Goubet)) à la forme d'un cigare long de huit mètres, tout en bronze ; la coque a, au milieu, une épaisseur de 25 millimètres et 10 aux e x t r é m i t é s ; la pointe effilée est ren- forcée et semble très puissante. Une hélice-à l'arriére du bateau sous-marin donne le mou- vement de progression.

Le poids total du « G o u b e t » est de 8,000 kilos, qui se réparlissement de la façon suir v a n t e : coque seule, 6 tonnes 2 0 0 ; batterie électrique, 800 k i l o s ; mécanisme, 000; poids de sûreté, 9 0 0 : son volume enfin est de 9 mètres cubes 750.

Son aspect extérieur ne permet d e v o i r que quelques petits serpentins collés au flanc de la coque, au centre se trouve un plan hori- zontal qui empoche le navire de se retourner.

De chaque côté du petit axe horizontal, se trouve un hublot de cinquante centimètres de d i a m è t r e : l'entrée du « G o u b e t » est placée au sommet du bateau vers l'hélice et permet à deux hommes de s'y glisser simultanément.

Du reste, les deux ouvriers qui doivent aider l'inventeur dans ses expériences, se sont tenus tout le temps du parcours, assis sur le bord de cette entrée. M. Goubet suivait à pied.

Le « Goubet» ne sera mis à l'eau que jeudi.

Après ses expérieuces faites dans la Seine, il se rendra à Toulon, où des démonstrations importantes seront faites sur l'escadre de la Méditerranée.

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Mllc M a t t l i e y , p a p e t e r i e : au B u r e a u d e l a C h a m b r e c a n t o n a l e d u C o m m e r c e , n i e du P a i r , ti.'i:

el chez l'auteur. :i'iO!>

Lc soussigné Richard Grumbach. fabricanl d'horlogerie à Pforzheim, Grand-Duché de Bade, Allemagne,

déclare el reconnail

(pie e'esl dans un bnl de concurrence déloyale qu'il a déposé en Allemagne, en 1893, au Bureau Impérial pour la protection des marques île fabrique, deux marques portant, sans droit, les mots « Roskopf Patent »,

q u ' e n agissant ainsi . il a usurpé le nom commercial

« R o s k o p f » auquel il n'a aucun droit, el la marque de fabrique « R o s k o p f P a t e n t » . propriétés exclusives des maisons d'horlogerie WiIIe Frères, successeurs de Roskopf, et Veuve Ch" Léon Schmid & C'°, à la Chaux-de-Fonds, Suisse,

qu'en apposant les diles marques sur ses produits hor- logers, et en les exposant en venle, revêtus de ces marques, il a commis les délits de contrefaçon el usurpation de nom el de marque de fabrique, délits prévus et punis par l'art. i't al·1* a, b' et c de la loi suisse s u r les marques de fabrique.

Voulant éviter qu'il soit d o n n é suite à l'action pénale ouverte contre lui, le soussigné a délivré la présente décla- ration publique et s'est interdit', p o u r l'avenir, l'usage ou l'emploi quelconque d u nom commercial « R o s k o p f » et de toute marque portant contrefaçon ou imitation de la véri- table marque « R o s k o p f Patent », propriété des deux mai- sons d'horlogerie WiIIe Frères, Successeurs de Roskopf, et Vvu Chs Léon Schmid <S: O .

Donné pour trois insertions à une semaine d'intervalle dans le journal La Fédération horlogère paraissant à La Chaux-

d e - F o n d s . UU La Chaux-de-Fonds (Suisse), le i'i Novembre 189.').

Richard Grumbach,

Fabricant d'horlogerie à Pforzheim. in Baden. Allemagne.

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