• Aucun résultat trouvé

CLIN ET SES MISSIONS

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "CLIN ET SES MISSIONS"

Copied!
37
0
0

Texte intégral

(1)

Professeur Catherine Neuwirth

Laboratoire de Bactériologie (93260 ou 93673) catherine.neuwirth@chu-dijon.fr

CLIN ET SES MISSIONS

(2)

Organisation de la lutte contre les

infections nosocomiales

(3)

Lutte contre les infections nosocomiales

Laboratoire bactériologie

SEHH

CLIN

(4)

Historique

1972 : Résolution du Conseil de l’Europe évoquant pour la première fois le "risque infectieux nosocomial"

1973 : Première circulaire relative à la prévention des infections hospitalières : création des "CLI". Elle sera peu suivie d'effets

1988 : Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales dans chaque établissement public

1992 : 1 instance nationale (CTIN) et 5 inter-régionales (C.CLIN)

1994 : 1er Plan gouvernemental de LIN 1995-2000

1995 : correspondants en hygiène inclus dans l’organisation de la lutte

1999 : 1 CLIN dans chaque établissement, public ou privé

(5)

Historique

2001 : Création du dispositif national (CCLIN/DDASS/InVS) du signalement des épisodes inhabituels ou phénomènes émergents concernant les infections nosocomiales

• Création du RAISIN issu de la coopération entre les 5 CCLIN et l'InVS

2004 : création du CTINILS (comité technique des

infections nosocomiales et des infections liés aux soins)

• Programme National de Lutte contre les IN 2005-2008

2006 : CLIN sous commission de la CME

• Création de la MIDIS (mission nationale d’information et de développement de la médiation sur les infections

nosocomiales)

2007 : CTINILS intégré au Haut conseil de la santé publique

(6)

Les acteurs

(7)

Les structures actuelles

Établissement InterrégionalNational CTINILS

C CLIN CLIN EOHH

SERVICES : les correspondants

Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales

Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales

Comité Technique des Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux Soins

Équipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière

(8)

CTINILS

• Remplace le CTIN depuis novembre 2004

• Missions :

– Définition du programme national de lutte contre les IN – Promotion du système national de surveillance

– Émission des recommandations techniques

(9)

C.CLIN

• Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales

• Missions :

Coordination des actions de prévention et de surveillance des infections nosocomiales.

Mise en œuvre la politique définie au niveau du CTINILS Animation de la coopération inter-hospitalière

Expertise et soutien des CLIN et EOH.

(10)

C.CLIN

(11)

Le CLIN

• Comité de lutte contre les infections nosocomiales

• Sous commission de la CME

• Missions:

Prévention des IN et du risque infectieux lié aux soins, notamment par l'élaboration et la mise en oeuvre de recommandations de bonnes pratiques d'hygiène ; – Surveillance des IN et de leur signalement ;

– Définition d'actions d'information et de formation de l'ensemble des professionnels de l'établissement en matière d'hygiène hospitalière et de LIN ;

– Évaluation périodique des actions de LIN, dont les résultats sont utilisés pour l'élaboration des

programmes ultérieurs d'actions ; – Bon usage des antibiotiques.

(12)

Le CLIN

• Composition (non obligatoire):

– vingt-deux membres au maximum

– Le président de la commission médicale d'établissement

– Le représentant légal de l'établissement de santé

– Le médecin responsable de la médecine du travail dans l'établissement

– Le directeur du service de soins infirmiers

– Un pharmacien de la ou des pharmacies à usage intérieur

– Un biologiste de l'établissement

– Deux membres proposés par la CME ou la conférence médicale parmi les médecins et chirurgiens de

l'établissement ;

(13)

Le CLIN

• Composition:

– Le responsable de l'équipe opérationnelle d'hygiène ; – Le médecin responsable de l'information médicale – Un membre de l'équipe opérationnelle d'hygiène

désigné par celle-ci en son sein ;

– Un infirmier exerçant une activité de soins ; – Au plus cinq professionnels paramédicaux ou

médicotechniques ;

– Au plus cinq membres choisis parmi les médecins, pharmaciens, sages-femmes, odontologistes, dont un médecin spécialiste de l'épidémiologie, un médecin spécialiste des maladies infectieuses et une sage- femme lorsqu'ils existent

(14)

Le CLIN

coordonne l'action des professionnels de l'établissement de santé dans les domaines mentionnés à l'art.R6111-1

• prépare, chaque année, avec l'EOH le programme d'actions de LIN

• élabore le rapport annuel d'activité de la LIN

• peut être consulté sur place, sur simple demande

• comporte le bilan des activités et un tableau de bord composé d'indicateurs (transmis annuellement, par le

représentant légal à la DDASS ; établis selon un modèle défini par arrêté du ministre chargé de la santé)

(15)

Le CLIN

• définit, en relation avec les professionnels de soins, les méthodes et les indicateurs adaptés aux activités de

l'établissement de santé permettant l'analyse et le suivi des risques infectieux liés aux soins ;

• Participe à l'évaluation des pratiques dans les domaines visés à l'article R. 6111-1

• est consulté lors de la programmation de travaux,

l'aménagement de locaux ou l'acquisition d'équipements susceptibles d'avoir une répercussion sur la prévention et la transmission des IN dans l'établissement.

(16)

Le CLIN

• doit disposer des moyens, notamment des informations et données, nécessaires à l'exercice de ses missions. Il se

réunit au moins trois fois par an.

• Une présentation synthétique du programme annuel de LIN de l'établissement de santé est remise à chaque

patient avec le livret d'accueil.

(17)

Le président du CLIN

• Met en œuvre le recueil d’informations

• Coordonne :

actions de prévention actions de formation

enquêtes (surveillance, audit ...)

Il est aidé par EOH

Il est bénévole sans ligne budgétaire supplémentaire

(18)

Les difficultés

Le cumul des mandats

• La formation des personnels

• La complexité de la vie hospitalière

• La motivation

(19)

EOH

Missions :

• Mise en œuvre du programme d’action défini par le CLIN

• Rôle transversal et indépendant d’expertise auprès

des services

(20)

EOH

• Composition (au minimum):

– un médecin ou un pharmacien – un personnel infirmier

– autres professionnels (techniciens bio-hygiénistes, techniciens d'études cliniques)

– un secrétariat (éventuellement commun avec celui du CLIN)

• Un ETP infirmier pour 400 lits et un ETP

médecin/pharmacien pour 800 lits

(21)

Laboratoire de Bactériologie à Dijon

• Recherche et identification des germes pathogènes

• Surveillance environnementale (eau, air, surfaces)

• Surveillance des BMR

• Alerte

• Participation à la surveillance des infections nosocomiales

• Participation à l’investigation d’épidémie

(comparaison des souches)

• Transmission journalière par la bactériologie au SEHH de

la liste des examens positifs à bactérie résistante aux ATB

selon consensus national

(22)

Le SEHH à Dijon

Le SEHH propose l’isolement des patients qui est décidé (ou non) par le médecin en charge du patient

Formation

Évaluation des procédures

Expertise

Participation aux choix des produits utilisés

(23)

Laboratoire de Bactériologie et SEHH à Dijon

• Le laboratoire de bactériologie peut alerter le SEHH en cas de suspicion d’épidémie

• Les deux services décident ensemble des prélèvements à réaliser (patients, environnement) en cas de suspicion d’épidémie

• Le laboratoire de bactériologie alerte l’INVS en cas d’isolement d’une bactérie avec un mécanisme de résistance exceptionnel

(24)

Correspondants en hygiène hospitalière

• Un correspondant médical et un correspondant paramédical

• Mission :

– relayer la mise en oeuvre du programme de LIN – Faciliter la mise en oeuvre des actions de

prévention et de surveillance des infections

nosocomiales

(25)

Correspondants en hygiène hospitalière

• Participent:

– à la prévention des infections nosocomiales – à la diffusion des informations

– à la surveillance et au signalement

d'événements inhabituels ou sévères

– à l'évaluation des pratiques et des moyens

(26)

L’alerte

Correspondant et service

Service d’Hygiène Hospitalière

CLIN

Repère une situation potentiellement épidémique

Transmet les informations

(27)

Évaluation des pratiques

Correspondant et service

Service d’Hygiène Hospitalière

DSSI CLIN

Aide à l’évaluation Relais dans le service

Conseil et analyse Actions correctrices

Formation \ Information Transmet les résultats

Transmet les informations Rapport d’activité

Politique de soins et de formation

(28)

Dépistage de portage de BMR chez les patients

rapatriés sanitaires et ceux ayant été hospitalisés à l’ étranger dans l’année Gorge, aisselles, anus: carbapénémases, SARM, VRE.

(29)

La surveillance

• Principes :

– Mesure le niveau de risque infectieux

– Évalue l’impact d’une politique de prévention – Détecte les épidémies

– S’inscrit dans une démarche qualité

(30)

Critères de qualité d’un système de surveillance

• Ciblé sur des infections fréquentes et/ou graves et/ou évitables

Sensible = capable de détecter les infections nosocomiales

Spécifique = ne pas détecter à tort des IN

Simple d’accès et de réalisation pour les équipes soignantes

Rétro informatif

(31)

Stratégies de mesure de la fréquence des infections

• Prévalence :

– Ponctuelle : « photographie »

• Incidence :

– Continue, sur une période donnée – INCISO, REA-CAT,…

(32)

Signalement

• Objectifs du signalement :

– Mettre en place un système d'alerte au sein de l'établissement de santé

– Alerter les autorités sanitaires et les C.CLIN – Fournir des informations à l‘InVS chargé du

"suivi épidémiologique"

(33)

Signalement

Critères de signalement :

Les infections nosocomiales ayant un caractère rare ou particulier, par rapport aux données épidémiologiques locales, régionales et nationales, du fait :

a) soit de la nature ou des caractéristiques de l'agent pathogène en cause, ou de son profil de résistance aux anti-infectieux ;

b) soit de la localisation de l'infection chez la (ou les) personne(s) atteinte(s)

c) soit de l'utilisation d'un dispositif médical

d) soit de procédures ou pratiques pouvant exposer ou avoir exposé, lors d'un acte invasif, d'autres personnes au même risque infectieux

Tout décès lié à une infection nosocomiale ;

Les infections nosocomiales suspectes d'être causées par un germe présent dans l'eau ou dans l'air environnant ;

Les maladies devant faire l'objet d'une transmission obligatoire de données individuelles à l'autorité sanitaire en application de l'article R.

11-2 et dont l'origine nosocomiale peut être suspectée.

(34)
(35)

Les expériences

(36)

Les expériences

(37)

Les expériences

Contamination endoscope bronchique Médecin présentant une tuberculose

Références

Documents relatifs

L’e´quipe pluridisciplinaire de sante´ au travail doit promouvoir la mise en place par l’entreprise de strate´gies de pre´vention de la de´sinsertion profes- sionnelle, chez

L’établissement peut avoir développé d’autres réponses pour atteindre l’objectif ; il lui ap- partient d’en faire état.. SPI -

Contrôler l’exposition des personnes susceptibles Qualité requise pour chaque usage. Eau à

- Effet cumulatif et effet rémanent à 2h démontrés pour chirurgical Pr Anne-Marie Rogues Hygiène Hospitalière Bordeaux Mars 2020.. L ’ hygiène des mains est réalisée sur le

- Effet cumulatif et effet rémanent à 2h démontrés pour chirurgical Pr Anne-Marie Rogues Hygiène Hospitalière Bordeaux Mars 2020. L’hygiène des mains est réalisée sur le

The 128kb memory architecture based on RRAM technology and 28nm FDSOI CMOS core process is presented with a bottom-up approach, starting from the bit-cell definition up to

Les guides de bonnes pratiques d’hygiène sont des outils de travail à destination des professionnels de l’alimentation qui leur permettent de maîtriser tous les risques pour

– Prévention des IN et du risque infectieux lié aux soins, – Surveillance des IN et de leur signalement ;. – Définition d'actions d'information et de formation de l'ensemble