Exercice 1
Décomposition du second membre de (1) : (ch t) 2 = 1
4 e 2t + 1 2 + 1
4 e −2t
Conformément aux indications de l'énoncé, seuls les résultats des calculs intermédiaires sont présentés dans un tableau.
second membre solution coecient
e 2t 1 4 e 2t 1 4
1 1 2 1 2
e −2t te −2t 1 4
On en déduit :
y solution de (1) ⇔ ∃ λ ∈ R tel que ∀ t ∈ R : y(t) = 1
16 e 2t + 1 4 + t
4 e −2t + λe −2t Décomposition du second membre de (2) :
(ch t) sin t = Im ch te it
= 1 2 Im
e (1+i)t + 1
2 Im
e (−1+i)t
second membre solution coecient e (1+i)t 3−i 10 e (1+i)t
Im e (1+i)t e
t10 (3 sin t − cos t) 1 2 e (−1+i)t 1−i 2 e (−1+i)t
Im e (−1+i)t e
−t2 (sin t − cos t) 1 2 On en déduit :
y solution de (2) ⇔ ∃ λ ∈ R tel que ∀ t ∈ R : y(t) = e t
20 (3 sin t − cos t) + e −t
4 (sin t − cos t) + λe −2t
Exercice 2
1. Il est bien connu que
n p
= n!
p! (n − p)!
2. Comme T est l'union des D p et que
(i, j) ∈ D p ⇔ i ∈ { 0, · · · , p } avec j = p − i on peut écrire
S =
n
X
p=0
X
(i,j)∈D
px i i!
y j j!
=
n
X
p=0 p
X
i=0
x i i!
y p−i (p − i)!
!
=
n
X
p=0
1 p!
p
X
i=0
p i
x i y p−i
!
=
n
X
p=0
(x + y) p p!
d'après la formule du binôme.
Exercice 3
1. La fonction est dénie dans R car 1−x 1+x
22et 1+x 2x
2sont dans [ − 1, 1] . En eet : 1 − x 2
1 + x 2 − 1 = − 2x 2
1 + x 2 ≤ 0 1 − x 2
1 + x 2 + 1 = 2 1 + x 2 ≥ 0 2x
1 + x 2 − 1 = − (1 − x) 2
1 + x 2 ≤ 0 (1 + x) 2
1 + x 2 + 1 ≥ 0 2. a. On utilise les formules de cours
arccos( − u) = π − arccos u arcsin( − u) = − arcsin u b. En combinant les relations précédentes, on obtient
f ( 1
x ) = arccos
− 1 − x 2 1 + x 2
+ arcsin 2x 1 + x 2 f ( − x) = arccos 1 − x 2
1 + x 2 + arcsin
− 2x 1 + x 2
⇒ f ( 1
x ) + f ( − x) = π
3. On reconnait les formules donnant le sin et le cos en fonction des tan de la moitié. On a donc, pour x = tan θ :
1 − x 2
1 + x 2 = cos(2θ) 2x
1 + x 2 = sin(2θ)
4. On pose θ = arctan x et on exprime f(x) dans quatre cas selon le tableau suivant :
x ] − ∞ , − 1] [ − 1, 0] [0, 1] [1, + ∞ [ θ ] − π 2 , − π 4 ] [ − π 4 , 0] [0, π 4 ] [ π 4 , π 2 [ 2θ ] − π, − π 2 ] [ − π 2 , 0] [0, π 2 ] [ π 2 , π[
arccos(cos(2θ)) − 2θ − 2θ 2θ 2θ
arcsin(sin(2θ)) − π − 2θ 2θ 2θ π − 2θ
f (x) − π − 4 arctan x 0 4 arctan x π
On en déduit le graphe de f (gure 1). On aurait pu se limiter aux deux intervalles dans R + et obtenir les autres expressions avec le résultat de 2.b.
−1 3
Fig. 1: Graphe de arccos
1−x
21+x
2+ arcsin
2x 1+x
2Exercice 4
Notons S la somme à majorer (elle contient n termes) et utilisons l'inégalité de Cauchy- Schwarz puis une sommation en dominos :
S = 1 × 1
√ 1 × 2 + 1 × 1
√ 2 × 3 + · · · + 1 × 1 p n × (n + 1)
≤ √
1 + 1 + · · · + 1 s 1
1 × 2 + 1
2 × 3 + · · · + 1 n × (n + 1)
≤ √ n
s 1 − 1
2
+ 1
2 − 1 3
+ · · · + 1
n − 1
(n + 1)
≤ √ n
r 1 − 1
n + 1 = n
√ n + 1
Comme 1 < 2, 2 < 3, · · · , n < n + 1 : S > 1
√ 2 2 + 1
√ 3 2 + · · · + 1
p (n + 1) 2 = 1 2 + 1
3 + · · · + 1 n + 1 D'autre part : √
n + 1 > √
n donc √ n+1 n < √
n . On en déduit : 1
2 + 1
3 + · · · + 1
n + 1 < S < n
√ n + 1 < √ n
Problème.
PARTIE I : développement binaire
Question préliminaire.
L'écriture proposée n'est pas un développement binaire au sens de l'énoncé car r n = 2 1
nalors que r n devrait être strictement plus petit que 2 1
n. En eet : 1
2 + 1
2 2 + · · · + 1 2 n = 1
2 1 − 2 1
n1 − 1 2 = 1 − 1 2 n
Si a admet un développement binaire à l'ordre n , comme chaque d i est inférieur ou égal à 1 et r n < 2 1
n, on peut écrire
a ≤ 1 + 1 2 + 1
2 2 + · · · + 1
2 n + r n ≤ 1 − 2
n+11
1 − 1 2 + r n = 2 − 1
2 n + r n < 2
1. Si a ∈ [0, 1[ , a = 0 + a , donc d 0 = 0 , r 0 = a .
Si a ∈ [1, 2[ , a = 1 + (a − 1) , avec a − 1 ∈ [0, 1[ donc d 0 = 1 , r 0 = a − 1 .
2. On modie le diagramme de l'énoncé en introduisant un compteur i. On remplace la condition r>0 par une condition sur le compteur. On divise la variable r par 2 n pour obtenir r n à la n de l'exécution :
Fig. 2: reste et développement binaire à l'ordre n
PARTIE II : itération d'une fonction
1. En étudiant une équation du second degré, on trouve rapidement que les points xes de f sont 1 et − 1
2 .
2. La fonction est décroissante dans ] − ∞ , 0] et croissante dans [0, + ∞ [ . Son graphe est une parabole.
(0, −1)
(−1,1) (1,1)
(−
12
,−
i2
)
Fig. 3: graphe de 2x 2 − 1
3. a. L'étude de la fonction montre clairement que [ − 1, 1] est stable par f c'est à dire que x ∈ [ − 1, 1] entraine f (x) ∈ [ − 1, 1] . On en déduit que si v 0 est dans cet intervalle, tous les itérés v n y restent.
b. Démonstration par récurrence. Pour n = 0 , on a bien v 0 = cos θ . Le passage de n à n + 1 vient de la formule pour cos(2x) .
v n = cos(2 n θ) ⇒ v n+1 = 2 cos 2 (2 n θ) − 1 = cos(2 n+1 θ)
PARTIE III : suite de signes et développement binaire
1. a. Multiplions par 2 n le développement de a à l'ordre n+1 : 2 n a = 2 n
d 0 + d 1
2 + · · · + d n−1 2 n−1
| {z }
un nombre pair =2m
+ d n + 1
2 d n+1 + 2 n r n+1
| {z }
=h
avec 0 ≤ h < 1 2 . On obtient bien la forme annoncée.
b. D'après la valeur de v 0 et l'expression de v n avec des cos , on obtient : v n+1 = cos(2 n+1 aπ
2 ) = cos(2 n aπ) = cos(2mπ + d n π + d n+1
π 2 + hπ)
= ( − 1) d
ncos(d n+1
π 2 + hπ) On peut alors former un tableau des expressions de v n+1
d n \ d n+1 0 1
0 cos(hπ) − sin(hπ) 1 − cos(hπ) sin(hπ)
c. Dans cette question, h est compris strictement entre 0 et 1 2 donc les sin et cos intervenant dans le tableau précédent sont strictement positifs ce qui entraine
( − 1) d
n+d
n+1v n+1 > 0
2. À partir de a , on peut trouver d 0 . On forme alors v 0 puis la suite des v n . On dénit une suite s n en posant :
s n =
( 1 si v n < 0 0 si v n > 0
On exclut ici le cas où v n = 0 1 . La question c. se traduit par s n+1 = d n + d n+1
On peut donc déduire d 1 de s 1 et d 0 puis d 2 de s 2 et d − 1 et ainsi de suite. On remarque en particulier que si v n+1 > 0 , d n = d n+1 et qu'ils sont de valeur distinctes dans le cas négatif. On présente cet algorithme dans le schéma suivant :
3. Si a = 2 3 < 1 , alors d 0 = 0
v 0 = cos π 3 = 1
2 > 0 v 1 = − 1
2 < 0 ⇒ 1 = d 0 + d 1 ⇒ d 1 = 1 v 2 = − 1
2 < 0 ⇒ 1 = d 1 + d 2 ⇒ d 1 = 0
1