A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
O. A. L ADYZHENSKAYA
A. M. V ERSHIK
Sur l’évolution des mesures déterminées par les équations de Navier-Stokes et la résolution du problème de Cauchy pour l’équation statistique de E. Hopf
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 4
esérie, tome 4, n
o2 (1977), p. 209-230
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équations
de Navier-Stokes
etla résolution du problème de Cauchy
pour l’équation statistique de E. Hopf (*).
O. A. LADYZHENSKAYA - A. M. VERSHIK
(**)
dédié à Je an
Leray
Introduction.
Le but de notre travail est de construire les solutions de
l’équation
deHopf, correspondant
auxéquations
de Navier-Stokes avec conditions ini- tiales et aux limites dans un domaine borné tridimensionel12CE3
y lechamps egtérieur f (x)
étant arbitrairement fixé. Pour ceproblème
laquestion
«
générale »
de l’existence d’une solutionunique
resteouverte ;
d’autrepart
le théorème d’unicité des solutions faibles
(qui existent)
n’est pas vrai dans toutes les situations(voir
lecontre-exemple
construit par l’un des auteurs[1], [2]
pour leséquations
de Navier-Stokes avec des conditions auxlimites
légèrement
différentes des conditionsd’adhérence).
Vu ces consi-dérations il semble
plus
naturel de ne pasattaquer
ceproblème
« directe-ment »,
en construisant ses solutions àpartir
des conditions initiales con-crètes,
y mais de le faire de manière «statistique »,
en étudiant l’évolution des mesures deprobabilité
données sur l’ensemble des conditions initiales.C’est cette
approche
que E.Hopf
a utilisé dans son travail[3]. L’équation
de
Hopf
estl’équation
aux dérivéespartielles qui exprime
l’évolution deces mesures de
probabilité.
C’est sur ces mesures que reposel’espoir
deconstruire une théorie de la turbulence
([3], [4], [5]).
Les
principaux
résultats de notre travail sont les suivants : nous démon- tronsqu’à
l’aide des solutions faibles onpeut
construire uneapplication univoque l~Pt, e[0,T]y
définie sur l’ensembleYn
des données initiales et(*)
Ce travail a étéprésenté
dans le cadre de l’école d’étéd’Azerbaidj an
(19-31 mai 1975). Un résumé est
publié
dansDoklady
Akad. Nauk, 226, 1976, 1.Traduit du russe par Madame Doina Cioranescu.
(**) Leningradskoie
Otdeleine - Mat. Inst. AN SSSR,Leningrad.
Pervenuto alla Redazione il 21
Maggio
1976.ayant
lapropriété
de décrire l’évolution d’une mesure deprobabilité
z donnée sur laa-algèbre
minimaleZ(Y.,,) qui
contient tous les ensembles ana-lytiques
deY~;
cettedescription
est faite par la formule habituelle = pour tout(théorème
1 est sesconséquences).
Ensuite nous montrons que la fonction
caractéristique
de la mesure /~ est solution duproblème
deCauchy
pourl’équation
deHopf
et coïncide pour t = 0 avec la fonctioncaractéristique
de la mesure p(théorème 2).
Pour démontrer ces théorèmes on utilise diverses
propriétés
des solu-tions faibles des
équations
deNavier-Stokes,
un théorème de section mesu-rable
qui permet
d’extraire de l’ensemble des solutions faibles un ensemble de solutionsdépendant
continuement des donnéesinitiales,
ainsi queplu-
sieurs résultats connus de la théorie de
l’intégrale
deLebesgue.
Dans
le §
3 nous obtenonsl’expression
del’équation
deHopf
dans unrepère
de coordonées lié aux valeurs propres d’unproblème spectral
in-troduit
auparavant.
1. - Préliminaries.
On considère un fluide
visqueux incompressible remplissant
unrécipient
Q-domaine borné de
l’espace
euclidien tridimensionel E3. Ladynamique
de ce fluide est
régie
par lesystème d’équations:
où
f = ( f 1(x), f 2(x), f 2(x),
est la force extérieure donnée. Les inconnues sont v =(vl(xl t), V2(XI t), t))
le vecteur vitesse ett)
lapression.
On sait
(voir [1])
quel’espace
de HilbertL2(D)
des fonctions vecteuriellesM(.r) = (Ul(X), u2(x), UI(X»
telles queuk, k
est la somme or-thogonale
des expaces Y =J(Q)
et où Y est la fermeture de ==et où
Le
produit
scalaire et la norme dansL2(Q)
et Y sont définis par(*)
Ici etpartout
ailleurs lesymbole
().,, signifie
la dérivation parrapport
à Xi.On utilisera
également (cf. [1]) l’espace
de HilbertH(Q)
lecomplété
deJ°°(S2)
pour la norme:On
désignera
par(’,’)~
leproduit
scalaire de H:Les espaces
L~(S~),
Y et sontcomplets
etséparables.
On considére maintenant le
problème spectral
suivant:Dans
[1]
on a démontré que lespèctre
de ceproblème
est constitué desnombres
positifs ~,10 ~~ c ... ,
1~,k
- oo pour k - oo et que les fonctions pro- prescorrespondantes ~cpk( ~ )} peuvent
être choisies de manière à définir unebase orthonormale dans Y. Alors est une base orthonormale dans
H(SZ)
etDonc tout élément u E Y
peut
être écrit comme une série:convergente
vers u dans Y et l’on a:Si
u c- H(.Q),
cette série converge vers u dans la norme deH(Q)
etOn
peut,
parconséquent,
identifier u E Y avec lasuite
numérique
telle que et tout élé-ment u
e jB’(.Q)
avec la suitenumérique
vérifiantdans les deux situations on écrira:
Si
f
E onpeut considérer,
sansperte
degénéralité,
quefE¥ (on ajoute
lapartie gradient
àVe).
Par la suite on considèrera
donc f
fixé dans Y.On
appelle
solutionfaible (solution
deHopf)
duproblème (1)
une fonctionvectorielle
v(x, t)
EL2([0, T]; appartenant
pour Vt E[0, T]
àl’espace Y,
continue en t dans la
topologie
faible deY,
vérifiant pour t/t E[0, T] l’inégalité :
et pour
l’équation intégrale:
E.
Hopf
a démontré que pour tout a E Y lesystème (1)
a au moins unetelle
solution, égale
à a pour t = 0(voir [1]).
Deplus,
la solution faiblev(x, t)
construite par E.Hopf (par
la méthode deFaedo-Galerkin)
vérifiela
propriété
suivante:si
appartient
à la bouleavec alors pour tout
e[0,T].
Eneffet,
cette solution est obtenue comme limite des solutions
approchées t)) ~_ ~
qui
vérifient la « relation del’énergie »
Puisque
pour tout il résulte:et ensuite:
d’où on obtient facilement que
La solution de
Hopf v( ·, t)
pour Vt E[0, T]
est la limite dans latopologie
faible de Y d’une sous-suite
t)~k 1
telle queVNk(., 0)
converge vers la donnée initialev ( · , 0)
dans la norme de Y. Lapropriété (5)
est conservéepar le passage à la limite.
2. - Construction de l’ensemble mesurable des solutions.
Soit
V(a)
l’ensemble de toutes les solutions faiblesv(-, -)
dusystème (1), égales
àa E YR
pour t = 0 et contenues dans la boule~’R (une
telle solu-tion
v( · , t)
converge fortement vers a pourt ~ -~- 0
et pour Vt E[0, T]).
On introduit dans la bouleY~
lamétrique
suivante:où
~hk~x-x, 2, ..., ~
? est un ensembledénombrable,
dense dansY~.
La
topologie
définie par cettemétrique (la e-topologie
deY~), équivalente
à la
topologie
faible deY,
est bornée surY~.
Ondésignera
para(x)
- la(y-algèbre
des ensembles boreliens del’espace métrique X
et parr(X) -
sonextension i.e. la
(y-algèbre minimale
contenant tous les ensemblesanaly- tiques
de l’ensemble X(pour
des détailsvoir § 39 [6]).*
On introduit un autre espace
métrique ZR,
défini de la manière suivante:continue sur
[0, T]
dans lao-topologie
deYRI.
Sur
ZR
on définit unedistance Q,,
parL’espace ZR,
comme d’ailleursYR,
estmétrique complet
etséparable.
Toutesolution faible de
V(a)
est un élement deZR
sia E YR .
On a le résultat:LEMME 1. La
famille
des solutionsfaibles appartenant
àV(a)
où a estun élement
quelconque fixé
deYR,
est un ensemblef ermé
del’espace ZR .
.Lafamille
desfonctions
est
uni f ormément
continue en t E[0, T]
dans la(¿-topologie
deYR..
(*)
Onrappelle
que les ensemblesanalytiques
sont lesimages
continues des ensem-bles boreliens.
DÉMONSTRATION. On sait que pour tout Alors par
(2)
on a:De
(6)
et del’inégalité
suivante:vérifiée pour tout
u(x) (voir l’inégalité (3) §
1 de[1])
il résulte :où est la norme de
l’espace
de BanachPour démontrer là continuité uniforme de
v( ~, t)
parrapport
à t on faitla différence des
équations (3)
écrites aupoint
t et aupoint
t+ 4t :
d’où,
parl’inégalité
de Hôlder et desinégalités (6)
etet
Vv EV(a):
On estime maintenant en
considerant,
sans que cela entraîne uneperte
degénéralité,
quechaque hk appartient
àH(Q) :
Cette
inégalité
prouve la continuité uniforme en t de tous les v deV(a)
et même de tous les v de tout espace
V(a),
a EYR puisque
les constantes c, clet C2 dépendent uniquement de R,
T et sont les mêmes pour toutes les solutions faibles que nous avons introduites ici.Nous allons maintenant démontrer que l’ensemble
V(a)
est fermé dansZR.
Soit
~v~m~( ~, ~ )~m 1
une suite deV(a), convergente
dans la9-topologie
deZR
vers un élément
x(-) e Z~, .
Grâce à(6)
onpeut
extraire deune sous-suite dont les dérivées
t))§É_ ~ ,
1 =1, 2, 3 con-
vergent
faiblement dansL2(QT)
verst), 1
=1, 2,
3 resp.(*)
On vaprouver que
~v~m~~m=1
converge fortement dans Dans ce but onutilisera une variante d’un lemme de Friedrichs
(voir [7]
pag.529) :
pourtout E > 0 il existe un nombre
.N~
tel que pour u on ait:où est une base
quelconque
fixée de Cetteinégalité
est vraieaussi pour les fonctions u de
H(Q);
deplus
onpeut prendre
comme base(dans Y)
parexemple,
les fonctions(~pi(ce))£~ .
Il resultealors, puisque
i~(’,’)eZ2([C, T];H(Q))
que pour tout m et pour tout ~O on a:Grâce à la ez-convergence de
~v~~>~m-1
le membre de droite del’inégalité
devient
suffisamment petit
pour m et r suffisammentgrands et,
par consé-quent ~?i~m’~~m=1
converge fortement vers z dansL2(QT).
Tout élément devérifie
l’inégalité (3)
avecv( ~, 0)
= a. Enpassant
à la limité danscette
inégalité
on voit que la fonction limitez(x, t)
la vérifié aussi avecv( ~ , 0)
= a. Le seul termequi
pose unproblème
dans ce passage à la limite Or on a, enemployant (7):
(*)
On voit facilement que toute la suite{~~}~=i
converge faiblement dansL?,(Qr)
vers zxi
On a successivement utilisé
(6), (7)
etl’inégalité
de Hôlder.On a donc démontré que la fonction
z(x, t)
vérifie(3)
avecv( ·, 0)
= a.Il est evident que
l’inégalité (2)
est aussi vérifiée. Il résulte alors quezEV(a)
et doncV(a)
est fermé dansZR. c.q.f.d.
Considerons maintenant
l’application
V:qui
associe à touta E YR
l’ensemble ferméV(a)
del’espace ZR (V
est uneapplication
multi-voque de
Y,
dansZR).
On a le résultat suivant:
LEMME 2. L’ensemble
appartient
àpour quelconque fermé
deZR..
DÉMONSTRATION. On observe d’abord que l’ensemble
Z§§
de tousa E YR
est fermé dansZn.
La démonstration est la même que celle du lemme 1( Y(a)
est fermé pour afixé).
En effet toutes lesconstants c,
c1, C2 dans lesinégalités
établies au cours de la démonstration du lemme1,
nedépendaient
pas de a(si
La seule différence intervient dans la démonstration del’inégalité (2)
pour la fonctionz( · , ) qui
est laQ,-Ii-
mite de
v(-)(-, -)
avecvm ( , 0 ) = a.
Cetteinégalité
est vraiegrâce
à ladéfinition même de la @,-convergence
qui
assure la convergence forte de a~~~vers
z(-, 0)
dansYR, et,
parconséquent
la convergence de versllz(-, 0) )jy.
Les convergences faibles dev~m~( · , t)
vers~( ’ t)
dansYR
et de(x, t) (ou bien t))
versz,,(x, t)
dansL2(Qp)
donnentrespectivement:
et
On a donc
prouvé
queZ£
est fermé dansZR.
Considérons maintenant
l’application .F’o : Z~ - YR
associant àz( ’ )
EZ,
sa « trace»
z(O).
Il est clair que c’est uneapplication
continue dans lesO-topologies
deZ,
et L’ensemblequi
nousinteresse, Â,
est évidem-ment =
A),
donc est uneimage
continue de l’ensembleZR
O.A.On en déduit que
Â
cZ(YR) c.q.f.d.
Les lemmes 1 et 2
prouvent qu’on
se trouve dans les conditionsd’ap- plication
des théorèmes de section mesurable pourl’application multivoque
Vde
YR
dansZR (*).
En utilisant parexemple,
le théorème de CASTAING[10]
(voir
aussi[8]
et[10])
on obtient le théorème suivant:THÉORÈME 1. Il existe au
plus
unefamille
dénombrable de sections mesu-rables
(n = 1, 2, ...) (**)
del’application V;
tout W~n~ est uneapplica-
tion
univoque
mesurable de(YB, E(YR))
dans(ZR, Wn(a) EV(a)
etDe cette
manière,
à tout a deYR
on associe unetrajectoire unique W~n~(a) (pour n fixe) qui
est solution faible dusystème (1)
et coincide avec apour t = 0. Soit
F-r l’application
deZR
dansYR qui
faitcorrespondre
àtout élément sa trace
z(-c). ~
est uneapplication
continue. Il enrésulte que
l’application
est mesurable pour tout t c-
[0, T],
commeproduit
de deuxapplications
mesurables par
rapport
à laor-algèbre (on
observequ’en remplaçant
par
on nepeut
pas avoir des conclusionssemblables;
eneffet,
on ne sait pas si
l’image
d’un ensemble fermé par.F’t
est borelienne. Ceciexplique
l’introduction desa-algèbres
Dire que la famille
{«W(n),
n=1, 2, ... 1
est densesignifie
que l’ensemble destrajectoires {W(a); n = 1, 2, ... }
avec afixé,
est dense dans l’ensembleV(a).
Il en découle la densité de l’ensemble
~~Pt’~’(a), n =1, ...~
d’élémentsde
YR
dans_ .Ft o Y(a)
pourT].
3. - Evolution des mesures et obtention de
l’équation
deHopf.
Soit Wn> un espace
quelconque
de la famille construiteau § 2 ;
nousallons le
désigner
par la suite par W. On se donne surYR
une mesureborelienne de
probabilité
,uc i.e.
une mesure sur(YR,
etÀ(YR) = 1).
(*) L’origine
des théorèmes de section mesurable est le théorème bien connu de Lusin-Iankov. Dans certaines situations ce théorème n’est pas suffisant. Une de ses variantes concerne les espaces mesurés [8](pour
une formeplus
concise voir le travail récent[9]).
Nous utilisons un théorème
s’appliquant
à des espaces mesurables.(**)
Le cas écheant npeut prendre
un nombre fini de valeurs ou même une seule(si
la solution faible estunique).
On sait que p s’étend d’une manière
unique
à une mesure deprobabilité
sur
E(¥R) (voir,
parexemple, [6]).
Lesapplications Wt
définissent l’evolu- tion des mesures:où m est un ensemble arbitraire de
E(YR)
et estl’image reciproque
de co par
l’application
continue mesurableWt .
Cette famille de mesures vérifie une certaine
équation
différentielle d’évolution. Cetteéquation,
linéaire dansl’espace
des mesures, est obtenue formellement àpartir
deséquations
de Navier-Stokes. Un tel passage d’unsystème dynamique
à unsystème dynamique
pour les mesures est une chosebienconnue dans la théorie des
systèmes
de dimension finie(*). Cependant
dans la théorie des
systèmes dynamiques
de dimension infiniesurgissent
de nouvelles difficultés et de nouveaux
problèmes. N’ayant
pas l’intention de les détailler(voir
S. V. Fomin[12])
nous allons seulementrappeler
que leséquations
pour les mesures sont intéressantes surtout dans le cas où onconnaît certaines estimations à
priori
de larégularité
dessystèmes dynamiques
initiaux. En gros, les mesures ne
peuvent
être dérivées que dans certaines directions «régulières
».Il est commode de passer des mesures à leurs transformées de
Fourier,
i.e. d’écrire
l’équation conjuguée
del’équation
en mesures. C’est cetteéqua-
tion
qui s’appelle équation
deHopf.
Les mêmes difficultés dont on aparlé
ci-dessus
apparaissent
et conduisent en fait à unproblème
concret :quel
sens faut-il donner aux
opérateurs
différentielscomprenant
des dérivéespartielles?
C’est à cettequestion qu’on
varepondre
par la suite en montrant que la transformation de Fourier de la famille de mesures construites dansce
chapitre
vérifie defaçon
correctel’équation
deHopf.
Considérons maintenant la fonction
caractéristique
de la mesure ,u :où
6 E Y; (-, -)
est leproduit
scalaire dans Y. On s’intéresse à son évo- lution entemps, correspondant
à l’évolution(12)
de la mesure p, i.e. à la fonction:(*) Comparer
avec la théorie des distributions de Gibbs, avec leséquations
descaractéristiques
etc. Pour lessystèmes
de dimension infinie un tel passage est utilisé souvent enphysique statistique.
E.
Hopf
a démontré(formellement,
sanshypothèses supplémentaires)
que
~(8, t)
vérifie une certaineéquation
linéaire aux dérivéespartielles.
Nous allons l’écrire dans un
repère
de coordonées. Pour cela on utilisera l’écriture des éléments 8 del’espace Y==J(D)
et sous la formedes suites
numériques:
8= (el, 82, ... )
où(8( ~ ), cpk( ~ )) .
Précedemment
(voir § 1)
nous avons énoncé lespropriétés
de cette iden-tification. La solution faible sera par la suite
représentée
par:LEMME 3. La
fonction a)
admet une dérivéegénéralisée
parrapport
à
t, appartenant
àT])
etvérifiant
p ~ p en t E[0, T] :
(les
séries du membre de droite de(16) convergent
en cespoints t).
Si lafron-
tière de Q est une
surface
de classeC2,
lesegalités (16)
sont vraies sur un en-semble
‘~â
c[0, T]
de mesureT;
cet ensemblepeut dépendre
de a, deplus
ilest la somme d’une
f amille
dénombrable d’intervallesdisjoints. Les fonctions dwm(t, a)/dt
sont bornées sur’6.’ - a
DÉMONSTRATION. Pour m fixé la famille de fonctions
~wm (t, a)} a E YR
est uniformément continue en t E
[0, T].
Grâce auxpropriétés
deyVt(a)
et
{cpm(.)}
la suite(15)
converge(vers
pour Vt E[0, T)
dans la normede Y et pour t
appartenant
à un ensemble[0, T]
de mesureT,
dans lanorme
H;
deplus :
L’ensemble
13a
est constitué par tous les t pourlesquels IIWt(a) Il,,, 00;
il
dépend,
engénéral,
de a. Enplus,
la suite(15)
converge(vers
dans les normes de
~([0, T] ; Y)
etL2([0, T] ; H), d’où,
en utilisant aussi(7),
résulte la convergence de
(15)
dans la norme de Il en découle que pour etm > 1
on a:où
donc la serie infinie double converge vers
l’expression
du membre degauche
de
(17).
Deplus,
la convergence de la série(15)
dans assure la con-vergence de la serie
(17)
dans la norme del’espace L4/s([O, T]).
Tous ces faitsainsi que l’identité
(3) (où
on aremplacé 1)( . )
parcpm( . )) permettent
d’écrirele
système d’équations intégrales
vérifié par{wm(t, a)~m=1 ~
où
fm = (f,CPm).
De ceséquations
on déduit quewm(t, a)
sont des fonctions absolument continues en t etqu’elles vérifient
p en t E[0, T]
lesystème (16).
Si la frontière de Q est une surface de classe
C2,
alors lesystème (1)
a lespropriétés
suivantes:i)
si la donnée initiale a dusystème (1) appartient
à
H(Q),
alors il existe une solutionv(-, -)
sur un intervalle[0, r,,), qui
ap-partient
à pour tout t G[0, T.).
Cette solutiondépend
continument de t dans la normeH(S2) ;
deplus
v, etE L2 ( [~, L2 (Q))
pourtout
ce(0) Ta) (voir
th.9, § 4, Chap. VI, [1]). ii)
si la norme decette solution
r(’,’)
nedépasse
pas une constantequelconque
pour alorsv(-,-) peut
êtreprolongée (en gardant
les mêmespropriétés
derégu- larité)
à un intervalleplus grand [0,
Ta+ E].
Autrementdit, [0, Ta)
est unintervalle propre d’existence pour cette solution
v(-, -)
sipour une sous-suite
quelconque iii)
toute solution faibleWt(a)
dusystème (1)
coïncide avec la solutionv( ~, ~ ),
décritedans § 1 (voir (13)).
Dans la suite on supposera que 8Q est de classe C2. Alors il résulte des
propriétés i-iii)
que l’ensemblel3a
est une somme dénombrable d’intervalles dutype
auxpoints yYt(a)
est continue en t dansla norme de aux
points
t = T(les
extrémités degauche
des inter-valles) Wt(a)
est continue à droite dans la norme de Parcontre,
enfaisant tendre à
gauche t
vers rIIWt(a) Il
n’estplus
bornées. Ondésignera
par
13[
l’ensemble ouvert despoints t,
obtenu àpartir
deba
en enlevant lesextrémités
degauche
des intervalles[i,
i+ s).
Il est évident que leséga-
lités
(16)
sont vraies auxpoints
t(puisque
les membres de droite dessystèmes (16)
sont des fonctions continues ent).
La dérivée à droite2w. (t, a) / at
existe auxpoints
t E = et elle estégale
au membrede droite de
(16).
On adéjà
démontré(voir [17]
et sesconséquences)
queles membres de droite de
(16)
sont des fonctions deL#((0, T)).
Dans le casoù 8Q est de classe C2 ces fonctions sont bornées sur
[0, T].
Eneffet,
si Da une telle
frontière,
les fonctions proprescpm(x)
ECi(Q) (voir
th.6, § 5, Chap. III, [1]).
On a parconséquent:
et le module de la
partie
droite de(16)
nedépasse
pasEcrivons
l’égalité (14)
sous la forme:En calculant formellement les dérivées
et en utilisant le
système (16)
on obtientl’équation
suivante pour Y:Cette
équation
estl’équation statistique
deHopf
écrite dans unrepère
de coordonées.
On étudiera par la suite le
problème
deCauchy
pour cetteéquation
avecune donnée initiale du
type:
où a =
(al,
a2,...)
est un élément deYR.
La solution naturelle de cetteéquation parait
être la fonction(14)I.
Cette fonction est définie pour tout 0 eY.Pourtant,
nous allonsprendre
0 seulement dansH,
dont les éléments sont identifiés à des suitesnumériques (01, 82, ...)
telles queDonc,
par la suite on considèret)
uni-quement
pour(8, t) E .bT X [0, T].
On a le résultat suivant:
THÉORÈME 2. La
fonction ~’( ~ , ~ ) déf inie
par(14),
est continue en(8, t)
dans H X
[0, T]
etvérifie :
Elle admet des dérivées
partielles
parrapport
à k== 1,,2,
... continues en(8, t) ;
ces sont desfonctions
bornées dans H X[0, T].
Deplus,
pour tout 8 EH laf onction ~(9, · )
est absolument continue en t E[0, T]
etvérifie
la condition
(21).
La dérivéeô$"(8, t)12t
existe sur un c[0, T]
tel que mes b = T pour tout 8
E H,
et elle estégale
à lapartie
droite de(20)
où toutes les séries
convergent (pour
t E13). Enfin,
pour tout 8 E H la dérivéeappartient
àL..i([O, T]). m
DÉMONSTRATION. Nous allons faire la démonstration en
plusieurs étapes.
Dans ce
qui
suit parintégrabilité
et mésurabilité d’une fonction(ou
d’unensemble)
on entendra la mésurabilité parrapport
aux mesures !1xp,
dans[0, T’]
XYR
où A est la mesure deLebesgue
sur[0, T].
A cetégard
on con-sidèrera que la
a-algèbre
initiale est étendue à laa-algèbre
contenant tousles ensembles de mesure nulle. Sans le
rappeler
àchaque fois,
on utiliserale théorème de passage à la limite sous le
signe intégrale
pour les suites mono- tonesconvergentes
defonctions,
le théorème de Fubini etc.1. - Les fonctions
wm( ·, · )
sontintégrables puisqu’elles
sont bornées etcontinues en t pour da E
YR
et mesurables pour Vt E[0, T] (il
est connuque de ces deux dernières
propriétés
découle la mesurabilité dewm(.,.)
parrapport
à AXp).
Parconséquent, w,,,(t, a)
vérifie le théorème de Fubini.2. - Les fonctions 1p:
y(t,
et0: 0(t, a) =
sont mesurables parrapport
à ~1. car elles sont les limites des suites mono- tones croissantes des fonctions et resp.La fonction
1jJ( ., . )
est bornée sur[0, T]
XYR.
En cequi
concerne la fonc-tion 0, grâce
à(6) l’integrale
est finie. Enconséquence, 1p( . , .)
et~( ~ , ~ ) sont A intégrables
et onpeut
leurappliquer
le théorèmede Fubini.
3. - Les fonctions sont bornées sur
et sont mésurables. En
effet,
ces fonctions(*)
Ici on autorise la àprendre
des valeurs infinies. Plus tardon demontrera que la mesure de l’ensemble où cette fonction est infinie, est nulle.
sont les limites des sommes uniformément bornées
4. - L’ensemble ~.
L’égalité (16),
comme on a vuauparavant,
a lieu entous les
points (t, a)
E(13[
XYR).
L’ensemble est mesurable et est de masse
totale. Cela découle du fait que est l’ensemble de tous les
points
de[0,
où la fonction mesurable~(t, a) = I¡Wt(a)
est finie. L’ensemble estégalement
mesurable et saA x
IÀ-mesure est nulle. En effet:et les ensembles situés entre les accolades sont mesurables. Il en résulte que
8M,
est mesurable. D’autrepart,
pourchaque
a,8M,
est un ensembledénombrable de
points
de[0, T].
Parconséquent
sa Axlà-mesure
est nulle.On a aussi une autre
conséquence:
l’ensemble-9~ 1 =
est mesurable et a une
A Xp-masse
totaleégale
à T. Il résulte
qu’on peut
extraire de[0, T]
un ensemble 13 de masse totale T dont lespoints
sont caractérisés par lespropriétés
suivantes:I)
pour TEl3,
l’ensembleM~(1’) = {a: (T, a)
EM~~
a une p,-mesuretotale dans
YR .
III)
cespoints
sontpoints
deLebesque
de la fonction~(.).
On demontrera
plus
tard que la fonctiont)
a une dérivéeque toutes les sommes du membre de droite de
l’égalité (20) convergent
etque
l’égalité (20)
est vérifiée.5. - L’existence des dérivées
partielles
deY(0, t)
parrapport
à6k,
leurcontinuité. Demonstration du fait que ces dérivées sont bornées sur tout l’ensemble
H X [0, T].
Dans la démonstration de 5. il faut se
rappeler l’inégalité (9)
oubien,
ce
qui
est la mêmechose, l’inégalité:
où c, ne
dépend
que de a, t et 0. On a aussiCes relations assurent la continuité de
:F(.,.)
en(0, t)
et il est evidentqu’on
a~(6, t) 1 1
ett)
= 1. L’existence des dérivéespartielles
deY(0, t)
de0,
en découle d’une manière élémentaire. Par
exemple:
où
r(t,
a,J0i)
vérifieIl en résulte que existe et est
égale
à:De la même
façon
on obtientet
La continuité de ...
30x-
est uneconséquence
directe de sonexpression (24)
et desinégalités (22)
et(23).
Pour les différentes séries dumembre droite de
(20)
on a lesmajorations
suivantes:pour N~ oo et On a aussi :
Ici
On sait que la fonction
0(t, a) = Il
est sommable parrapport
àla mesure p dans
YR
pour tout t E 13. D’autrepart
converge pour M- oo versW t(a)
dans la norme de H pour les a vérifiant0(t, a)
oo. Ilen résulte que pour ces t et a on a pour N- oo uniformé- ment en
M ~ 1
et De même8l,M(.)
converge vers8(’)
pour M -> oo dans la norme deH,
donc o0uniformément en Grâce à ces faits la somme
à une limite pour
N~, N~, N~ -~
oo pour et va E H(i.e.
la sérietriple
converge).
Aux mêmes t et 0 la sérieconverge
également.
Deplus,
desinégalités
ci-dessus et del’inégalité (7)
il résulte que la
partie
de droite de(20), qu’on t),
vérifie l’esti-mation :
le dernier terme
appartenant
àZ4~3 ( [0, T]).
6. - Il nous reste à demontrer que
Y(0, t)
a une dérivée parrapport
à tpour t G 13 et que cette dérivée est
égale à j (0, t).
Nous allons prouver que pour tout 0 E H la fonction Y a une dérivéegénéralisée
en tappartenant
àZ/~g([C~ T]
et coïncidantavec j(9, t)
auxpoints
deLebesgue
de~( ~ ).
Onse souvient que les
points
de 13 sont lespoints
deLebesgue
de~( ’ )
ET]).
Desmajorations (26)
et(27)
et de la continuité de eten t on déduit facilement que sont
points
deLebesgue de j(8y t).
Parexemple
Par
(26)
on apour N- oo, uniformément par
rapport
à si t E l3.L’intégrale
pour 0. Il en résulte alors que les
points
t E bsont des
points
deLebesgue
pour De même ilssont
points
deLebesgue
pour, Pour le démontreron
procède
de manièreanalogue
en utilisant(27)
Commençons
par étudier Y auxpoints 8m(.)
= La continuitéabsolue de
t)
ent,
l’existence de la limiteaux
points
etl’égalité
de cette limite avecdécoulent facilement des faits établis ci-dessus et des observations suivantes :
a) l’égalité (16)
est vraie auxpoints
deLebesgue
de lapartie
de droitede
(16)
et parconséquent
pour tout et p ~ p en a(par rapport
à lamesure
p)
dansYR. b)
En cespoints
on a:c)
En utilisant(16)
et(19)
on voit queCette
majoration
nedépend
pas de a.Les mêmes affirmations sont vraies aux
points
8 dutype
et pour les demontrer on
procède
comme pour 8 = 9m. Soit 8 =(81, 8~, ...)
arbitraire dans g et
8~
=(0,,
...,0~ 0, ... ) ; {6~’~}
converge vers 0 dans lanorme de H. On sait que
t)
-~(8y t)
pour N- ce uniformémentT].
Deplus, puisque
vérifie
(20) (pour
lamajoration (28)
montre que ces fonctions sont uniformément bornées dans la norme del’espace L4,.,([O, T]).
Il en résulteque la fonction y(’y’)
a une dérivéegénéralisée appartenant àL,,/s ([0, T])
et que la suite converge faiblement dans
L,j~ ( [0, T]~
verst)lat.
D’autrepart,
les fonctionsIN(t),
N= 1, 2,
...égales
à lapartie
de droite de
(20)
calculée pour la fonction~(8l,N, t) respectivement,
ontcomme
limite, I°°(t) = j(8, t),
lapartie
de droite de(20)
calculée pour la fonctiont)
si t E 13. Eneffet,
les termes des séries IN ont comme limite les termescorrespondants
dans la sérieI°°(t) (puisque ~(8y t)
et ses dérivéespartielles
enOk
sont continues en8).
Les restes de ces séries sont uniformé- mentpetits (en N), puisque 8~
converge vers 8 dans la norme de .lq et t E t.De cette
façon,
nous avons démontré quet)
a une dérivéegénéralisée t) J8t
dansL4/s([0, T]) (et,
en mêmetemps, qu’elle
s’obtient par la for- mule deNewton-Leibnitz)
et vérifiel’équation (20)
en t c-[0, T].
Il en résulte quel’équation (20)
doit évidemment avoir lieu auxpoints
tqui sont
points
deLebesgue
de lapartie
de droite de(20) (en
cespoints
la limitelim (y (6, ~-}-/))2013-~(6,~))//) existe).
Mais on aprécedemment
démontréque tous les
points
E 13 ont cettepropriété.
Doncl’équation (20)
a lieu pour$"’(8, t)
pour et tout 8 E H.c.q.f.d.
4. - Conclusion.
Tous les résultats obtenus ici pour le cas tridimensionel sont vrais aussi dans le cas
plan x E
E2. Dans cette situation lesystème (1)
a une solutionfaible
unique V(a)
pour tout a EY et iln’y
aplus
à faire de choix deW(a).
Grâce à
cela,
on a, pour leproblème (20), (21),
unicité dans la classe des fonctionscaractéristiques
des mesures deprobabilité
vérifiant les mêmespropriétés
que notre solutionY(8, t).
Du reste cerésultat,
dans toute sagénéralité,
découle du travail[5]
de C. Foias.L’équation
deHopf
a été écrite d’une manière differente de(20)
(voir [3], [4], [5]
etautres).
Dans le travail de Foias[5], (20)
estremplacé
par certaines
équations intégrales (*) (voir (9.6) de § 9
de[5]).
Il estnaturel
d’appeler
les fonctions vérifiant(*)
solutionsgénéralisées
du pro- blème(20), (21).
C. Foias a démontré l’existence d’au moins une telle solution
généralisée,
en utilisant ses résultats sur l’existence d’une famille de mesures
~,ct,
t E[0, T]},
vérifiant une autre
équation intégrale (**), qu’on
obtient formellement entransformant l’identité
et en utilisant le
système (1)
pour v =Wt(a)
etl’egalité
Nous ne citons pas ici toutes les
propriétés
des fonctions « admissibles »0(t, u);
observons seulementqu’elles
sont différentiables eto(T, u)
= 0.C.
Foias,
différemment de nous, ne construit pasl’opérateur
d’évolutionyYt
(et
donc n’utilise pas leségalités (30)
et(31)),
y mais travaille avec l’iden-tité
(**).
Il nous semble que notre méthode d’étude estplus simple
etplus
courte que celle utilisé dans
[5].
Elle nous donneplus
d’informations surla mesure
d’évolution p
et sur les solutions del’équation
deHopf.
Pour-tant,
même cette information a besoin d’autrescompléments
et constitueseulement une
première étape
dans l’étude deséquations
dutype (20).
Ilfaut attirer l’attention sur le fait que notre méthode d’étude statisti- que des
équations
de Navier-Stokess’applique également
dans le cas oùnon seulement la donnée initiale mais aussi la force
egtérieure f ou
bien lavaleur v sur la frontière du domaine S2 sont aléatoires.
Dans l’article
[14]
A. A. Arsenev obtient des résultats(dans l’esprit
dutravail
[5]) quand
la donnée aléatoire estf. Après
avoir écrit notre travailnous avons eu connaissance de l’article de A. Bensoussan et R. Temam
[15]
où les données aléatoires sont la force extérieure et la donnée initiale. Ils établissent l’existence d’au moins une famille de mesures
{y,},
définies p’pen t c-
[0, T]
et vérifiant une identitéintégrale
dutype (**)
de Foias. La dif- férence avec Foias est que les resultats sont obtenus à l’aide d’un théorème de sectionmesurable,
comme nous l’avons fait pour choisir la section mesurableW(a)
del’application multivoque V(a).
Parcontre,
dans le tra- vail[15]
on n’extrait pas ensuite la famille mesurabled’applications Wt,
pour
laquelle
serait vraiel’égalité (31).
Il
n’y
a, pas nonplus
de démonstration du fait que la fonction caracté-ristique t)
de la mesurep est
différentiable etqu’elle
vérifiel’équation
de
Hopf correspondante.
Citons, enfin,
le travail[16]
de M. I. Visik. Il y étudiel’équation
stati-stique
deHopf, correspondant
à une certaine classed’équations paraboli-
ques
quasi-linéaires
pourlequel
leproblème
avec conditions initiales etaux limites a une solution
unique qui dépend
defaçon
continue des données initiales. L’écriture del’équation
deHopf
dans ce travail est différente de celle donnée par(20).
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