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1 1. Conservation du moment cinétique :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

1 1. Conservation du moment cinétique :

a) Le point M est astreint à évoluer sur le plan. La distance r = OM va graduellement diminuer, à mesure de l’enroulement du fil sur le tambour. Le poids de M(m) est compensé par la réaction du support ; le mobile n’est donc finalement soumis qu’à la tension du fil, de direction (OM). Avec un peu d’intuition, on peut prévoir que la vitesse du mobile va augmenter durant ce processus (voir (b)).

Ecrivons le TMC pour M(m), au niveau du point fixe O. La résultante des forces étant constamment dirigée selon (OM), son moment en O est nul.

Donc :

𝑑 𝜎

𝑑𝑡 = 𝑂𝑀 ⎯

∧ 𝑇 → + 𝑂𝑀 ⎯

∧ (𝑚 𝑔 → + 𝑅→) = 0→

le mouvement a lieu avec un moment cinétique constant.

Remarque : La conservation du moment cinétique confirme un mouvement plan : le vecteur position 𝑂𝑀 ⎯

est à tout instant orthogonal au vecteur moment cinétique → = 𝑂𝑀 𝜎 ⎯

∧ 𝑚 𝑣 → . Donc M évolue dans le plan orthogonal à ce vecteur de direction fixe, passant par O.

En écrivant ce moment cinétique sur la base polaire située dans le plan du mouvement :

, en explicitant le moment cinétique en coordonnées polaires : → = 𝑚𝑟 𝜃 𝜎

𝑒 Il vient :

𝜃

= 𝜎

. A mesure que r va décroître, la vitesse angulaire va donc augmenter, de façon à maintenir σ 𝑚𝑟

O

= cste.

a) b) Le treuil enroulant le fil à vitesse constante, la valeur de r évolue selon : r(t) = L

o

– R.Ω.t = L

o

– A.t D'après ce qui précède, on aura donc :

𝜃

= 𝜎 𝑚(𝑟 − 𝐴. 𝑡) où σ

O

= mr

o

.v

o

soit :

𝑑𝜃

𝑑𝑡 = 𝑟 𝑣 (𝑟 − 𝐴. 𝑡) qui s'intègre par rapport au temps en donnant la loi horaire sur (t) :

𝜃(𝑡) = 1 𝐴

𝑟 𝑣

𝑟 − 𝐴. 𝑡 + 𝑐𝑠𝑡𝑒 La vitesse du mobile sera : 𝑣 → = 𝑟

𝑒 + 𝑟𝜃

𝑒 = −𝐴 𝑒 +

.

𝑒

b) On explicite l'équation polaire r() en éliminant le temps dans le système d'équations paramétrées :

r(t) = r

o

– A.t ;

(2)

2 𝜃(𝑡) = 1

𝐴 𝑟 𝑣 𝑟 − 𝐴. 𝑡 A une constante près. Posons (0) = 0, et donc cste = -v

o

/A.

Il vient :

𝜃(𝑟) = 1 𝐴

𝑟 𝑣 𝑟 − 𝑣 et donc l’équation polaire : 𝐴

𝑟(𝜃) = 𝑟 𝑣 𝐴. 𝜃 + 𝑣

2. Pendule avec frottement :

Ecrivons le TMC au point O : = ∑ 𝑀 ⃗

Les actions extérieures correspondent aux poids des deux masses, à la réaction du support et au frottement (au niveau de la liaison, et dans l’air).

La réaction du support peut être vue comme une force dont la droite

d’action passe par O, donc de moment nul. Les frottements se traduisent par un couple de frottement de moment : 𝐶 →

= −ℎ𝜃 𝑒 . Enfin, les moments des poids sont :

𝑂𝐴⃗ ∧ 2𝑚𝑔⃗ = 4𝑚𝑔𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑒⃗ et 𝑂𝐵⃗ ∧ 𝑚𝑔⃗ = −𝑚𝑔𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑒⃗

Le système va tourner autour de l’axe (Ox) avec une vitesse angulaire  = 𝜃 . Son moment cinétique sera :

𝐿 ⃗ = 𝑂𝐴⃗ ∧ 2𝑚𝑉⃗ + 𝑂𝐵⃗ ∧ 𝑚𝑉⃗ = 2𝑎. 2𝑚. 2𝑎𝜃 𝑒⃗ + 𝑎. 𝑚. 𝑎𝜃 𝑒⃗ = 9𝑚𝑎²𝜃 𝑒⃗

Le TMC s’écrit donc :

𝑑

𝑑𝑡 9𝑚𝑎²𝜃 𝑒⃗ = 3𝑚𝑔𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑒⃗ − ℎ𝜃 𝑒⃗

soit :

𝜃

••

+ ℎ

9𝑚𝑎² 𝜃 − 𝑔

3𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝜃 = 0 .

Si θ reste proche de , on peut envisager un DL1 de sinθ au voisinage de  ; par la formule Taylor : 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ≃ 𝑠𝑖𝑛 𝜋 + (𝜃 − 𝜋). 𝑐𝑜𝑠 𝜋 soit 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ≃ −(𝜃 − 𝜋)

Dans ces conditions, il vient pour équation du mouvement : 𝜃

••

+ ℎ

9𝑚𝑎² 𝜃 + 𝑔

3𝑎 (𝜃 − 𝜋) = 0 soit en posant 𝜀 = 𝜃 − 𝜋 :

•• 𝜀 + ℎ

9𝑚𝑎² 𝜀 + 𝑔 3𝑎 𝜀 = 0

 g

2a 2mg

mg

a y

z

O A

B

(3)

3 Cela mène, dans le cas d’un frottement faible, à des oscillations amorties autour de la position θ = .

A titre de révision, on peut donner la résolution complète : EC : 𝑟² + ² 𝑟 + = 0 de discriminant : Δ =

² − 4 < 0 dans l’hypothèse où h est faible.

On aura des oscillations de pseudo pulsation : ω = 𝑔

3𝑎 − 1 4

9𝑚𝑎² ≃ 𝑔 3𝑎 Dans les conditions initiales envisagées :

𝜃(𝑡) ≃ 𝜃 𝑒𝑥𝑝 −ℎ

18𝑚𝑎² 𝑡 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) 3. Mouvement d'un cylindre :

Un cylindre peut tourner librement autour de son axe horizontal  qui est fixe par rapport au référentiel du laboratoire considéré comme galiléen. Le moment d'inertie du cylindre par rapport à  est J ; son rayon est R.

Le mouvement du cylindre sera décrit par le TMC écrit sur l’axe de rotation ∆. Le moment du poids du cylindre est nul (son centre d’inertie est situé sur l’axe),la liaison pivot étant parfaite, il n’y a pas de moment de la réaction de liaison. Seul s’applique le moment de la tension du fil ; Il vient : 𝐽𝜃̈ = R.T

Le fil, inextensible et de masse négligeable est enroulé autour du cylindre, les mouvements du cylindre et de la masse m suspendue au fil sont liés : z = R.θ en plaçant l’origine de z et de l’angle θ de façon à ce que la longueur initiale de fil pendant verticalement L

o

corresponde à z = 0 et θ = 0.

En dérivant deux fois la relation entre z et θ, il vient : 𝑧̈ = 𝑅𝜃̈

Le corps de masse m est attaché à l'extrémité libre de ce fil. Son mouvement est décrit par la RFD, en projection sur l’axe vertical (Oz) :

𝑚𝑧̈ = 𝑚𝑔 − 𝑇 (attention, la tension du fil n’est pas égale au poids de la masse m !).

On tire : 𝑇 = 𝑚𝑔 − 𝑚𝑧̈ = 𝑚𝑔 − 𝑚𝑅𝜃̈

donc :

𝐽𝜃̈ = 𝑚𝑔𝑅 − 𝑚𝑅²𝜃̈

d’où finalement : 𝜃̈ = 𝑚𝑔𝑅/(𝐽 + 𝑚𝑅 )

(4)

4 4. Mise en route d'une machine tournante. Intérêt du volant.

4.1) Régime transitoire :

Initialement immobile ( (0) = 0), une machine tournante de moment d'inertie J par rapport à son axe est soumise à partir de l'instant t = 0 à l'action d'un couple moteur de moment  =  0 constant.

Etudier le mouvement de la machine en supposant que l'ensemble des forces de frottement a un moment de la forme - k.

Analyser ce mouvement en identifiant d'abord la vitesse angulaire en régime permanent ainsi que le temps de relaxation  du système. Donner l'expression de  /  0 en fonction de t /  et décrire l'évolution.

Le TMC sur l’axe de la machine donne : J.dω/dt = Γ

o

– k.ω (1)

Lorsque le régime permanent est atteint, dω/dt = 0 et donc : ω =ω

o

= Γ

o

/ k.

L’équation (1) se met sous la forme canonique : dω/dt + (k/J).ω = Γ

o

/J ;

l’analyse dimensionnelle montre que le facteur k/J est l’inverse d’un temps, faisant ainsi apparaître le temps de relaxation τ comme : τ = J/k.

La résolution de l’équation différentielle, compte tenu de la condition initiale ω(t = 0) = 0 donne : ω(t)/ω

o

= 1 – exp(-t/τ).

La vitesse angulaire ω va croître progressivement vers sa valeur limite ω

o

, qui sera pratiquement atteinte au bout d’une durée de l’ordre de quelques τ (ω = 0,99.ω

o

pour t = 5.τ)

4.2) Influence d'une vibration :

Le TMC appliqué à la machine donne cette fois : 𝐽 𝑑𝜔

𝑑𝑡 = 𝛤 . (1 + 𝜂. cos(𝛺𝑡)) − 𝑘. 𝜔 On injecte une solution ω(t) de forme : 𝜔(𝑡) = 𝜔 . (1 + Є(𝑡))

soit :

𝐽𝜔 𝑑Є

𝑑𝑡 = 𝛤 + 𝛤 . 𝜂. cos(𝛺𝑡) − 𝑘. 𝜔 − 𝑘. 𝜔 . Є(𝑡) soit, vu le résultat de la question précédente :

𝐽𝜔 𝑑Є

𝑑𝑡 = 𝛤 . 𝜂. cos(𝛺𝑡) − 𝑘. 𝜔 . Є(𝑡) ou

𝐽𝜔 𝑑Є

𝑑𝑡 + 𝑘. 𝜔 . Є(𝑡) = 𝛤 . 𝜂. cos(𝛺𝑡) (2)

Cette équation différentielle linéaire sur Є(t) admet une solution qui apparaît comme la somme d’une solution particulière de l’équation avec second membre, dont on va vérifier qu’elle est de forme Є(t) = α.cos(Ωt – φ),et de la solution de l’équation homogène :

𝐽 𝑑Є

𝑑𝑡 + 𝑘. Є(𝑡) = 0

Cette solution s’écrit : Є(t) = λ.exp(-k/J) et décroît de façon monotone vers 0. Au bout de quelques durées τ = J/k, ce terme sera négligeable.

La détermination des paramètres α et φ de la solution sinusoïdale se fera aisément en employant la notation complexe.

Posons : Є = α.exp(i.Ωt). exp(i.φ) et écrivons le second membre de l’équation (2) sous forme d’une grandeur complexe associée 𝛤 . 𝜂. exp(𝑖𝛺𝑡)

Il vient :

𝑖. 𝐽𝛺Є + 𝑘. . Є = 𝛤 . ( 𝜂

𝜔 ). exp(𝑖𝛺𝑡) (2′) dont on tire :

Є = 𝛤 . ( 𝜂

𝜔 )

𝑖. 𝐽𝛺 + 𝑘 exp (𝑖𝛺𝑡)

(5)

5 𝛼. exp (𝑖𝜑) =

𝛤 . ( 𝜂 𝜔 ) 𝑖. 𝐽𝛺 + 𝑘 donc finalement :

𝛼 =

𝛤 . ( 𝜂 𝜔 )

(𝐽𝛺)² + (𝑘)² 𝑒𝑡 𝜑 = −𝑎𝑡𝑎𝑛 𝐽𝛺 𝑘

3) Rôle d'un volant d’inertie :

On adjoint aux parties tournantes d’une machine un anneau massif et de grand rayon appelé volant d’inertie, car ainsi on augmente son moment d’inertie J. Ceci a pour effet de stabiliser sa vitesse de rotation ω : les variations qu’elle pourrait subir, représentées par le terme en Є, seront d’autant plus faibles. Remarquons, que la vitesse de fonctionnement permanent ω

o

n’est pas affectée par la grandeur d’inertie J.

En contrepartie, l’accès au régime permanent sera plus long (phase d’accélération) d’après la première question.

5. Chute d’un arbre.

5.1 Etablissons l’équation du mouvement de la chute de l’arbre. Pour ce, on écrit le TMC en projection sur l’axe de rotation

∆, axe horizontal passant par le point O situé à la base de l’arbre. En fait, on traite le problème de façon analogue au cas d’une barre homogène qui tournerait selon une liaison pivot parfait située à son extrémité.

Il vient :

𝐽𝜃̈ = 𝑚𝑔 𝐿 2 . 𝑠𝑖𝑛𝜃

en considérant que le poids s’applique au centre de gravité de l’arbre, situé à mi-hauteur.

En multipliant par le facteur intégrant 𝜃̇ :

𝐽𝜃̇𝜃̈ = 𝑚𝑔 𝐿

2 . 𝑠𝑖𝑛𝜃𝜃̇

soit :

𝑑

𝑑𝑡 𝐽𝜃̇²/2 = 𝑑

𝑑𝑡 −𝑚𝑔 𝐿 2 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 En intégrant entre (t = 0, θ = θ

o

, θ̇ = 0) et (t, θ, θ̇) :

𝐽𝜃̇²/2 = −𝑚𝑔 𝐿

2 . (𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃 ) 5.2 Comme J = mL²/3, sa vitesse angulaire s’écrit finalement :

𝜃̇ = 3𝑔

𝐿 (𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) 5.3 En réécrivant cette relation sous la forme :

𝑑𝑡 = 1 3𝑔

𝐿

𝑑𝜃 (𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃)

On détermine le temps de chute de l’arbre par intégration.

(6)

6 avec l’intégrale définie :

𝑑𝜃

(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) = 5,1

/

°

∆𝑡 = 1 3𝑔

𝐿

. 5,1

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