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AU-DELÀ DES RÉSULTATS, UN NOUVEAU MODÈLE. l Transition vers une nouvelle gestion l Des réserves sur un scrutin sans accroc

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(1)

GESTION DES APC ET APW

AU-DELÀ DES RÉSULTATS,

UN NOUVEAU MODÈLE

L

’AlgérieLibye ontet la convenu d’ouvrir leurs postes frontaliers en vue de faciliter la circulation des marchandises et des transporteurs de marchandises libyennes, mais aussi algériennes.

L’objectif étant de contribuer à la réduction de la cherté des prix, notamment dans le Sud libyen. Première phase, l’ouverture du poste de Debdeb.

.

PAGE 24

A

ALGÉRIE-LIBYE

Ouverture prochaine du poste frontalier de Debdeb

.

PAGE 11

La magie de la scène

l Transition vers une nouvelle gestion l Des réserves sur un scrutin sans accroc

ABDELMADJID MESKOUD, LE COME-BACK

.

LIRE EN PAGES 2-3-4 LUNDI 29 NOVEMBRE 2021

25 RABIE ETHANI 1443 N° 7501 - PRIX 10 DA

QUOTIDIEN NATIONAL

H orizons l LA NEIGE De nombreuses routes MÉTÉO DE fermées à Tizi Ouzou

.

PAGE 6

Lire Amirouche Lebbal en pages 12-13

Au cœur de nos régions TIPASA

Agriculture et eau n’en font

qu’un

FOOTBALL : COUPE ARABE LES VERTS DANS LE VIF DU SUJET .

PAGE 23

Ph : APS

ÉLECTIONS LOCALES

(2)

ÉLECTIONS LOCALES

« L

esrésultats des élections locales de ce samedi attes- tent du rapprochement de la souveraineté populaire consacrée par le mode électoral de la liste ou- verte, permettant aux élec- teurs de choisir les élus qu’ils considèrent en mesure de les re- présenter aux Assemblée communales», indique le politologue. Selon Bouche- makh, ce rapprochement de la souverai-

neté populaire constitue la transition en œuvre à un nouveau modèle politique de- vant remplacer le traditionnel. Il est ques- tion, explique-t-il, de permettre au ci- toyen de prendre part, de manière directe, à l’émergence des Assemblées très proches du citoyen et au courant de la réalité socioéconomique de chaque loca- lité.C’est d’ailleurs cette logique qui peut expliquer, ajoute-t-il, la légère différence du taux de participation national entre les APC et les APW, à savoir 35,97% et 34,39%, mais aussi le rebond enregistré dans les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira et Bejaïa par rapport aux dernières échéances. Du point de vue sociopoli- tique, ces résultats confirment la thèse selon laquelle le comportement électoral de l’Algérien obéit toujours à l’esprit tri- bal et familial qui prévaut sur «la conscience de masse». Réagissant aux déclarations du président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi, le politologue ne voit pas en ces chiffres «une abstention» du corps électoral, car un postulat nécessite une étude approfondie des statistiques re- cueillies et une analyse du comportement électoral de l’Algérien. Cependant, il af- firme qu’ils reflètent le début de la rup- ture avec les pratiques frauduleuses connues par le passé, laissant un champ politique en ruines.

COUDÉES FRANCHES POUR LES APC Pour Bouchemakh, ces élections constituent un tournant décisif de la vie politique dans la mesure où la relation entre les administrés et leurs responsables locaux devrait connaître un autre schéma à même de restaurer progressivement la confiance. Concernant la marge de ma- nœuvre des futurs élus, l’universitaire prévoit une autre manière de gérer les collectivités locales, devant redéfinir les rapports entre les P/APC et les walis.

Jouissant d’une légitimité populaire, les P/APC auront désormais plus les coudées franches avec une bonne partie issue de l’élite décidée de prendre en main son avenir et celui descommunes. «La donne a complètement changé suite aux signaux émanant du pouvoir politique à même de rassurer les candidats intègres et les jeunes. D’où la sortie de l’élite, cette fois- ci, de sa tour d’ivoire pour conquérir le terrain et être de plain-pied avec la ges- tion des collectivités locales», estime-t-il.

Après l’achèvement de l’édification des institutions, il est question, conclut- il, de «former l’Etat», et ce, à travers la concrétisation des défis relevés et la mo- bilisation de toutes les institutions de la socialisation.

nAziza Mehdid

2

www.horizons.dz HORIZONS • Lundi 29 Novembre 2021

A LGÉRIE ACTUALITÉS

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au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE Saliha AOUÈS

Horizons

Une transition vers un nouveau

modèle

LES RÉSULTATS PROVISOIRES DU SCRUTIN RELATIF AUX ASSEMBLÉES LOCALES, ayant connu une légère hausse par rapport aux dernières législatives, reflètent «le rapprochement de la souveraineté populaire».

C’est du moins l’avis du politologue Oussama Bouchemakh, précisant que ce constat est l’aboutissement du nouveau mode électoral, à savoir

le système de la liste ouverte.

LECTURE POLITIQUE

L

esrésultats provisoires des élec- tions locales, organisées hier, se- ront dévoilés au cours de la semaine, en attendant la publication des ré- sultats définitifs à l’expiration des délais de recours prévus par la loi organique portant régime électoral, a affirmé le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi. Selon l’ar- ticle 185 de l’ordonnance 21-01 du 10 mars 2021 relative au régime électoral, «la commission électorale de wilaya centralise et consolide les résultats enregistrés et transmis par les commissions électorales commu- nales», et procède, par la suite, au dépôt des «procès-verbaux des ré- sultats accompagnés des réclama- tions auprès du secrétariat de la dé- légation de wilaya de l’Anie dans un délai maximal de 96 heures à compter de la date de clôture du scrutin». Conformément à cet ar- ticle, le président de l’Anie peut, le cas échéant, proroger le délai de 48 heures, au maximum.

La loi électorale souligne, dans ce contexte, que les réclamations des électeurs pour les élections des membres des Assemblées populaires communales et de wilaya sont consi- gnées au procès-verbal du bureau de vote où l’électeur a exprimé son suf- frage. «Ces réclamations sont trans- mises avec le procès-verbal à la commission électorale de wilaya», précise encore la loi. La délégation de wilaya de l’Autorité indépendante est appelée à statuer sur les récla- mations, prévoit l’article 186 de la loi électorale qui désigne également le coordinateur de cette instance pour «proclamer les résultats provi- soires des élections des Assemblées

communales et de wilaya dans un délai de 48 heures à compter de la date de réception des procès-verbaux de la commission électorale de wi- laya par la délégation de wilaya de l’Autorité indépendante». Néan- moins, ce délai peut, en cas de be- soin, être prorogé de 24 heures par décision du coordinateur de la délé- gation de wilaya de l’Autorité indé- pendante.

DROIT DE RECOURS A ce titre, la loi accorde à toute liste de candidats de «contester les résultats provisoires devant le tribu- nal administratif territorialement compétent dans un délai de 48 heures qui suit la proclamation des résultats provisoires». Le tribunal administratif doit, dans ce cas, «sta- tuer dans un délai de 5 jours francs à compter de la date de recours».

Détaillant la procédure de recours, l’article 186 de la loi électorale sti- pule que «le jugement du tribunal administratif est susceptible d’appel dans un délai de 3 jours francs de- vant le tribunal administratif d’appel territorialement compétent, à comp-

ter de la date de notification du jugement». Ce tribunal doit, confor- mément à la loi, «statuer dans un délai de 5 jours francs à compter de la date d’introduction de l’appel». A ce titre, la loi souligne que «l’arrêt du tribunal administratif d’appel n’est susceptible d’aucune voie de recours». Selon la loi électorale,

«sont réputés définitifs de plein droit les résultats des élections des As- semblées populaires communales et

de wilaya à l’expiration des délais de recours prévus». En cas de re- cours juridictionnels, «les résultats deviennent définitifs après le pro- noncé du jugement», est-il énoncé dans la loi qui prévoit également que, dans les deux cas, «les résultats définitifs sont publiés par le coordi- nateur de la délégation de la wilaya de l’Autorité indépendante» et que

«les résultats définitifs sont insus- ceptibles de recours».

Un taux de participation de 35,97%

L

etaux de participation national au scrutin de l’élection des membres des Assemblées populaires communales a atteint 35,97% et 34,39% pour l’élection des Assemblées populaires de wilaya (APW) à la clôture des urnes à 20h, a annoncé samedi dernier au soir le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi. Lors d’une conférence de presse sur les résultats préliminaires du déroulement de l’opération de vote, Charfi a indiqué que le nombre d’électeurs pour les APC a atteint 8.517.919 votants, soit un taux de participation de 35,97%. Quant aux Assemblées populaires de wilaya (APW), le nombre de votants s’est élevé à 8.145.226, soit un taux de participation de 34,39%. Le président de l’Anie a tenu à préciser que ces taux de participation restent provisoires en attendant l’examen de toutes les données liées à cette opération électorale et les recours qui y seront introduits. Pour rappel, le taux de participation national à l’élection des APC était de 24,27% à 16h et celui des APW s’est établi à 23,30% à la même heure.

RÉSULTATS DÉFINITIFS

Ce que prévoit la loi

Ph : Slimane S.

(3)

PARTIS POLITIQUES

www.horizons.dz

3

HORIZONS • Lundi 29 Novembre 2021

ACTUALITÉS

A LGÉRIE

S

’ilsestiment que l’opération s’est déroulée relativement dans la calme et le respect des pro- cédures organisationnelles et surtout sans graves dépasse- ments, il n’en demeure pas moins que des partis dénoncent certains agissements. Le chargé de communication du FFS par intérim, Hi- chem Zaânabi, a fait état de certains dépas- sements. «Notre parti, à travers ses structures locales, a relevé de nombreux abus qui ont entaché le processus électoral dès les pre- mières heures», regrette-t-il. Et d’expli- quer : «Nous avons enregistré, entre autres, la fermeture de bureaux de vote, notamment dans la commune de Birkhadem, à Alger alors que l’ouverture d’autres a été retardée dans la commune de Talmin, à Timimoun».

Le responsable fait savoir que les bulletins de vote du parti étaient introuvables dans des centres de la wilaya de Constantine.

«Dans la commune d’Hydra, nous avons constaté que les papiers ne correspondaient pas aux critères du processus électoral»,

poursuit Zaânabi. Le FFS déplore également une mauvaise organisation à l’intérieur des bureaux dans plusieurs centres de vote de la wilaya de Boumerdès. Le parti évoque aussi l’existence d’obstacles administratifs, no- tamment l’empêchement de militants et sym- pathisants du parti de voter dans la wilaya de Bouira. Au-delà de ces dépassements, le chargé de communication rappelle que la participation est de nature politique afin de véhiculer davantage son projet phare de consensus national. Selon lui, le désintérêt du peuple pour la chose politique s’est de nouveau manifesté. A ce propos, il pointe du doigt «le manque de confiance qui sépare le citoyen des dirigeants à cause des politiques défaillantes».

Pour Habib Brahmia, secrétaire national exécutif chargé de la communication de Jil Jadid, «le scrutin s’est bien passé sans désa- grément majeur et avec moins de dysfonc- tionnements que lors des législatives du 12 juin dernier». Cela dit, il a fait savoir que le candidat du parti dans la commune d’Oum El Assel, à El Tarf, ne figurait pas sur nos

propres listes. «C’est un vrai problème», confie-t-il. Le taux de participation n’a pas laissé indifférent le responsable. «Certes, nous avons un meilleur pourcentage que lors des législatives, mais il demeure extrê- mement bas», affirme-t-il. «Il faut vraiment aborder de front la question de la crise de confiance pour trouver une vraie solution au problème de coupure entre électeurs et élus», ajoute-t-il.

«On parle souvent de prérogatives limitées des communes, mais ce sont les élus de ces dernières qui ont besoin davantage de légi- timité», conclut Brahmia. Nacer Hamda- douche, responsable de la communication du Mouvement de la société pour la paix, souligne que le parti a enregistré une nette avancée par rapport aux élections du 2017.

Le responsable s’est félicité aussi du dérou- lement sans accroc du processus électoral.

«Nous n’avons rien enregistré comme dé- passements majeurs. Les quelques agisse- ments survenus n’ont pas influencé sur les résultats», assure-t-il.

nAmokrane H.

Par Rachid Hammoudi

P

eu de pays font désormais exception. Les élections suscitent rarement

l’engouement, y compris dans les démocraties enracinées où, jusque-là, l’urne servait à départager les prétendants à la gestion des affaires publiques dans des batailles qui, parfois, dérapaient sous le poids des passions.

Les campagnes électorales ne sont certes pas de la même intensité et le débat politique de même niveau partout. Toutefois, il apparaît, de plus en plus, qu’hormis les contextes où les positions sont polarisées et les tensions exacerbées, le vote a perdu de son caractère décisif car il devient de plus en plus difficile de faire la différence entre des candidats qui souvent alignent les mêmes promesses. Les taux de participation national au scrutin de l’élection des membres des APC et des APW, respectivement de 35,97% et 34,39%, ne semblent pas déroger à la règle.

Habituellement, peu boudées en raison des enjeux locaux qui suscitent plus d’intérêt chez les citoyens qui connaissent de près les candidats, les élections de samedi dernier semblent, elles aussi, avoir pâti de cette propension à attendre le changement sur d’autres fronts que celui des collectivités locales qui, pour la plupart, peinent encore à apporter des solutions à leurs propres problèmes. De bonne guerre, les partis d’opposition peuvent y voir un désaveu d’une démarche, le refus d’un processus politique. Il y a, sans doute, des électeurs qui partagent une telle perception, au-delà d’étroits cercles militants. Mais peut-on expliquer un phénomène d’abstention qui se confirme, de scrutin en scrutin, par une faiblesse de la participation en réduisant celle-ci à une adhésion aux thèses de l’opposition. Cette dernière se tromperait en reportant la faiblesse de la participation à une position politique quand elle n’est qu’un désengagement qui confine à de l’apolitisme pur et simple. A l’heure où les voix discordantes s’expriment par d’autres canaux, notamment les réseaux sociaux devenus le lieu de ralliement de tous les mécontents, il faut y voir davantage un signe d’une défiance pour le système de représentation au-delà de l’identité politique de ceux qui siègent au sein des assemblées.

Longtemps, l’élu était vu comme le dépositaire de l’autorité de l’Etat qui disposait de presque tous les pouvoirs. Le rétrécissement des prérogatives des élus locaux a conduit les citoyens à se détourner des élections, car, à tort ou à raison, ils estiment qu’hormis la distribution d’aides sociales, le maire ne peut rien faire pour améliorer leur vécu ou celui de la communauté. Ligoté par la hiérarchie et souvent démuni de moyens, celui-ci a cessé d’être une autorité qui s’impose et en impose.

nR. H.

L

etaux de participation aux élec- tions locales est très raisonnable par rapport aux législatives, selon le doyen de la faculté de droit et de sciences politiques de l’Université d’Ouargla. Pour cet universitaire, de nombreux éléments ont concouru à ce que le taux de participation ait si- gnificativement évolué. Outre le nombre de listes de candidats, beau- coup moins important, pas plus de trois à sept listes par commune, la participation des wilayas où le boy- cott des élections précédentes était important a changé la donne. Il relève surtout l’évolution du comportement électoral du citoyen.

«Depuis une vingtaine d’années, il existait une forme de déclin dans l’activité politique mais la situation s’est inversée», fait-il remarquer. Et d’ajouter: «Nous avons eu l’impres- sion de vivre une sorte de remake des législatives, car la majorité des can- didats s’est présentée sur des listes

des indépendants.» Selon lui, cela laisse supposer que nous entrons de plain-pied dans une nouvelle phase politique avec une ambition du chan- gement. Il en veut pour preuve  la grande implication de titulaires de di- plômes universitaires et de jeunes de moins de 40 ans qui représentent 45%

des candidats. «Conséquence, nous sommes au stade de la formation d’un nouveau comportement électoral qui arrivera à maturation d’ici cinq ans», affirme-t-il.

A l’en croire, il deviendra dyna- mique et plus efficace avec l’aban- don progressif de l’utilisation de l’ar- gent sale dans le processus politique.

S’agissant de la capacité de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) à garantir un scrutin libre et transparent, le PrGoui estime que les locales sont une nouvelle expérience pour l’Anie, rappelant que l’instance à été dotée de larges prérogatives avec un rôle de plus en plus important

après l’élargissement du nombre de sièges dans les APC qui dépasse 24.891 et 2.350 sièges pour les APW.

L’opération exige, d’après lui, un en- cadrement rigoureux à travers notam- ment la mobilisation de l’ensemble des agents publics. Tout porte à

croire, note-t-il, que «le bilan de l’Anie est très positif en matière de traitement des listes de partis et des indépendants». «Ce résultat traduit la volonté du législateur d’effacer les ir- régularités qui ont marqué les élec- tions d’avant-Hirak», lance-t-il.

L’IMPACT DU DISCOURS DE TEBBOUNE

La participation de régions habi- tuellement abstentionnistes est, selon le Pr Goui, un indice qui reflète la mobilisation des formations poli- tiques et une prise de conscience sur l’importance du dernier scrutin,  car le citoyen est en contact direct avec le P/APC appelé à répondre aux pré- occupations de la population. «Dans cette perspective, il existe une réelle volonté de la part des autorités à élar- gir les pouvoirs de décision des élus locaux, pour permettre aux com- munes  de promouvoir une nouvelle vision du développement à même de créer des emplois», renchérit l’uni-

versitaire qui évoque l’importance de la consécration de la démocratie par- ticipative par les nouveaux élus. Evo- quant l’impact des élections des APW sur le renouvellement des sièges va- cants du Conseil de la nation, le doyen parle de «vrai challenge».

D’après lui, «ces élections sont cen- sées faire émerger des personnes qua- lifiées avec une expérience qui puisse apporter un plus au développement local. C’est aussi une occasion d’être à la hauteur de leurs promesses et de résister aux tentatives de corruption». 

Cependant, l’avenir des collecti- vités locales dépend davantage de la refonte du code communal. «Les APC devraient s’ouvrir davantage sur la société civile et les comités d’exper- tise», recommande-t-il. Et de conclure sur la prestation du président de la République devant les représen- tants des médias qui a eu un impact direct sur le taux de participation.

n Assia Boucetta

ÉLECTIONS LOCALES

Réserves sur un scrutin sans accroc

AU LENDEMAIN DES ÉLECTIONS

LOCALES anticipées et en attendant

l’annonce des résultats officiels par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), des partis politiques fournissent leurs premières impressions.

BOHANIA GOUI, UNIVERSITAIRE

«Le comportement des électeurs a évolué»

Commentaire

Du modeste taux de participation

Ph : Larbi L.

(4)

BEJAÏA

Sans grande affluence

L

acourse aux communales a mis en ri- valité 108 listes, dont 51 indépen- dantes, mais aucun candidat ne s’est présenté dans 4 communes, à savoir Akbou, Toudja, Feraoun et M’cisna. Si cela n’est guère rassurant pour les ci- toyens de ces territoires, notamment Akbou qui est une importante agglomé- ration, tant sur le plan démographique qu’économique, il faut rappeler que la situation n’est pas inhabituelle. Plu- sieurs communes se sont retrouvées par le passé sans représentation pour des raisons diverses (conflits entre élus, di- vergences profondes avec l’administra- tion centrale, démêlés judiciaires, etc.).

Pour l’Assemblée de wilaya, 6 listes étaient en concurrence, dont trois d’in- dépendants. Contrairement aux précé- dentes joutes électorales où des inci- dents avaient éclaté, c’est dans une ambiance des plus sereines que les élec- tions pour le renouvellement des assem- blées locales et de wilaya se sont dérou- lées dans la wilaya de Bejaïa. La participation est toutefois des plus mo- destes, sans grande surprise au regard de la «tradition» instaurée depuis plus années maintenant. Selon les chiffres de l’Anie, la wilaya de Bejaïa a enregistré un taux de participation de 18,36 % aux communales et 14,77 % au renouvelle- ment de l’Assemblée de wilaya. Le corps électoral dans la wilaya de Bejaïa s’est élevé à 560.544 personnes ins- crites sur les listes. Les bureaux et centres de vote ouverts ont respective- ment été au nombre de 1.705 et 509 sur le territoire de la wilaya. Le taux de participation a atteint 1,90% pour l’As- semblée populaire de wilaya et 2,42%

pour les Assemblées populaires com- munales au niveau de la wilaya de Be- jaïa à 10h, a annoncé l’Autorité natio- nale indépendante des élections. Le nombre de votants s’élevait à 13.574 pour les APC et 10.665 pour l’APW.

nO. M.

BIEN QUE LA CLÔTURE DU SCRUTIN ait été différée d’une heure à Tizi Ouzou, les résultats de la participation n’avaient guère évolué dans la wilaya. D’ailleurs, les chiffres entre les différents sondages apportent justement cette réticence des citoyens à se rendre aux urnes, attestant ainsi que malgré une campagne menée intensément, les candidats ne semblent pas avoir été aussi convaincants qu’ils l’ont prétendu.

I

l est à noter que la culture du vote a été une fois de plus prépondérante au sud de la wilaya, où les taux de participation ont été les plus élevés comme l’attestent ces 24,5% de participation aux APC à Ouadhias ou encore à Aït Ziki, dans la daïra de Bouzeguène, avec un taux re- lativement important par rapport aux autres localités. Il reste que le fait politique n’est plus en vogue dans la wilaya lorsque l’on sait que les courants habituels, excepté le RCD qui a boycotté cette consultation, ont été laminés.

En effet, en dehors des cinq communes où il était seul vainqueur de facto, le FFS a été malmené dans certaines communes même s’il avait été en duo comme ce fut le cas à Aït Khellili où il n’a obtenu que 4 sièges sur les 15 contre 11 à la liste indépendante ou encore au chef-lieu de wilaya, celle de Tizi Ouzou où il n’a obtenu que 3 sièges sur 33. Tout comme le FLN et le RND qui ont été laminés. Seul le PT a réussi à tirer son épingle du jeu à Aïn Zaouïa en remportant la majorité de sièges.A travers les résultats, les indépendants confirment ainsi leur percée déjà enregistrée en 2017. Cette année, ils ont même raflé la mise. A l’instar de la commune de Tizi Ouzou où ils se sont accaparés 30 sièges, ne laissant que trois au FFS, seul parti au passage à s’être présenté au

chef-lieu de wilaya. S’agissant de l’APW, pour l’heure, aucun résultat final encore moins défi- nitif n’a été donné par l’Anie. Selon son délégué local, Rachid Kana, c’est la nouvelle application mise en place qui ne permet pas d’accéder aux données et résultats de ces élections «tant ces derniers sont centralisés», dira-t-il. Mais selon les premières informations, le FFS arriverait en tête avec 22 ou 23 sièges, suivi de listes indé- pendantes qui seraient Tagmats et Nida Echaâb.

D’ailleurs, le retard mis dans la proclamation des résultats de cette APW n’a pas manqué de faire des gorges chaudes auprès des candidats eux-mêmes qui ne comprennent pas cette situa- tion. D’autres dénoncent aussi le fait que le dé- pouillement tant au niveau des centres qu’au ni-

veau des sièges de commune ne soient pas pu- blics comme stipulé par la loi électorale. Il reste que la participation est à une tendance baissière à chaque consultation depuis 2012. En effet, lors du scrutin de 2012, le taux de participation était de 38,5% pour l’APW et 40,56% pour les APC, alors qu’en 2017, il était de 37,63% pour l’APW et 43,75% pour les APC.

Attestant ainsi que la chose électorale n’est plus l’intérêt des citoyens plus préoccupés par leur pouvoir d’achat et leur niveau de vie expri- més d’ailleurs par ce sachet vide de lait pasteurisé ou cette étiquette d’une marque d’huile de table retrouvée dans des enveloppes lors du dépouille- ment dans certains bureaux de vote.

nRachid Hammoutène

L

es spéculations sur l’issue du scrutin relatif aux élections lo- cales 2021 allaient bon train à Oran, et ce, dès les premières heures de la journée d’hier. La tendance générale donnait le front El Moustakbel comme pre- mier parti ayant dominé ces élec- tions, suivi du MSP, alors que le RND compléterait ce trio de tête.

Mais ces tendances ne représen- taient rien d’officiel hier matin auprès de la délégation de wilaya de l’Autorité nationale indépen- dante des élections (Anie). L’is- sue finale du vote au niveau de l’APC d’Oran étant, à cette heure-ci de la journée, toujours méconnue, alors qu’au niveau de la commune de Sidi Chahmi, on attendait encore l’arrivé du PV relatif aux résultats définitifs d’un des centres de vote de cette localité.C’est principalement sur

les réseaux sociaux que ces ten- dances ont été partagées par des cercles proches de l’opération de dépouillement, principalement des candidats eux-mêmes ou des pages de soutien à ces candidats.

A l’APC de Bir El Djir, les pre- miers échos donnaient le RND et le FLN comme les principaux

partis ayant dominé le scrutin au niveau de cette collectivité, tra- ditionnellement acquise à ces deux formations politiques.

Si les informations avancées s’avèrent réelles, cela représen- terait une véritable percée pour un parti comme le Front El Moustakbel et à un degré

moindre pour le MSP. Cela re- présenterait surtout un réel ca- mouflet pour des partis comme le FLN et le RND qui avaient traditionnellement la mainmise sur les principales assemblées communales de la wilaya d’Oran. Même l’Assemblée po- pulaire de la wilaya d’Oran était entre les mains de ces deux partis qui se partageaient à, eux deux, les 55 sièges de l’Assemblée, avec une domination absolue du FLN qui en détenait 46 sièges (83,64%). Mais ces tendances restent tributaires des résultats définitifs qui devaient être com- muniqués officiellement en soi- rée. Pour rappel, le taux de par- ticipation aux élections locales de 2021 à Oran a été, selon l’Anie, de 21,46% pour les APC et 21,45% pour l’APW.

n Yahia Benaïssa

LES TENDANCES LES DONNENT COMME VAINQUEURS À ORAN

El Moustakbel et le MSP contre toute attente

TIZI OUZOU

Les indépendants confirment, le FFS malmené

4

www.horizons.dz

A LGÉRIE ACTUALITÉS

HORIZONS •Lundi 29 Novembre 2021

ÉLECTIONS LOCALES

BLIDA

Le FLN, le MSP et El Bina se neutralisent

L

esrésultats du scrutin dans la ville des Oranges n’arrangent pas le FLN qui n’a obtenu que 8 sièges sur les 23. Les indépendants ont raflé la deuxiè-

me place avec 6 sièges, suivis par les candidats du parti de Louisa Hanoune qui en ont obtenu 5. Le MSP

s’est contenté de 4 sièges. Ce résultat contraint le FLN à rechercher des alliances. Les tractations ont déjà commencé avec le MSP et les indépendants. Tout

porte à croire que le FLN bénéficiera du renfort des indépendants pour disposer des14 sièges et de la majorité, afin de barrer la route à l’ex-président de l’APC qui s’est présenté sous les couleurs du Parti des

travailleurs (PT). Ce dernier, réhabilité par la justice après deux années de prison, avait provoqué un bras de fer avec le FLN quia rejeté sa candidature. L’ex- P/APC s’est lancé dans une campagne en solo, défiant même le PT dont les candidats ont refusé que sa photo

figure sur l’affiche du parti. Il est à rappeler que l’APC de Boufarik a été toujours l’enjeu d’un conflit entre les partis qui veulent s’accaparer de sa gestion.

Mais le dernier mot revenait toujours au «vieux parti»

qui a tout le temps dirigé l’APC. Le FLN s’est retrou- vé également en ballottage à l’APC de Blida après avoir obtenu 9 sièges en égalité avec le MSP. Ils sont

talonnés par le Mouvement El Bina qui a obtenu 8 sièges suivi de la liste des indépendants «Ramz El Assil» avec 7 sièges. Ce ballottage mettra forcément

en difficulté le FLN qui devrait convaincre cinq membres des autres partis ou indépendants à se rallier

à lui, afin de pouvoir obtenir la gestion de l’APC. A Ouled Yaïch, le scrutin était sans surprise. Le MSP a raflé la mise on obtenant 9 sièges sur une totalité de 13, suivi du FLN (4), de la liste indépendante El Forsane (3), de Takatoul Ahrar (3), du Mouvement El

Bina (2) et El Islah (2). Dans la commune de Béni Mered, c’est le Mouvement El Bina qui obtient la pre-

mière place avec 8 sièges sur un total de 13.

nM. B.

L

a wilaya de Constantine a enregistré un taux de participation de 23,76% pour les élections de membres à l’assemblée populaire de wilaya et 24,7% pour les assemblées populaires communales. La tendance globale au sein des APC converge vers les listes indépen- dantes qui auraient raflé 17 sièges, suivies du RND avec 14 sièges selon les premières estimations ayant émané des dépouillements.

«Nous attendons la collecte de tous les PV pour pouvoir annoncer les résultats définitifs», nous dira le chargé de la communication de la délégation locale de l’Autorité nationale indépendante des

élections, Abdelali Largat, justifiant ce retard par «la nouvelle ré- glementation du décompte final, car il s’agit d’élections proportion- nelles». De plus, ajoutera-t-il, la loi accorde un délai de 96 heures avant l’annonce des résultats. Alors que la coloration de l’assemblée populaire de wilaya n’a pas encore été précisée. Constantine a vu l’entrée en lice de 72 listes dont 8 pour l’assemblée populaire de wi- laya et une lite indépendante avec des alliances dans onze communes, à l’exception de la commune de Messaoud-Boudjeriou.

nNasser H.

CONSTANTINE

Indépendants et RND en pole position dans les APC

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5

HORIZONS • Lundi 29 Novembre 2021

ACTUALITÉS

A LGÉRIE

S

elon Mohamed Taïbi, politologue et expert international, «il y a des défis majeurs et des perspectives sur les- quels il y a des attentes de la part des citoyens, et le Président est dans son rôle quand il donne des clarifications sur l’ensemble de ces étapes futures du pays en s’exprimant en sus sur des questions de l’heure». A ses yeux, le Président qui «s’exprime régulièrement sur des dossiers in- téressant le citoyen au premier chef, a fait cette fois-ci une sortie médiatique en rapport avec les situations sectorielles qu’il convient de déblayer pour les prendre en charge».

Dans le même ordre d’idées, cette intervention est considérée, selon lui, comme une «manière d’associer le citoyen aux problématiques qui se posent au pays», précisant que «le président de la République ne peut, à lui seul, venir à bout des

problèmes, y compris des menaces qui pèsent sur le pays». Aussi et tout en notant que «l’Algérie a besoin de l’ensemble de ses composantes pour re- lever les défis futurs», Taïbi appelle «à une impli- cation des citoyens et des acteurs actifs de la scène politique et économique pour la réussite des ré- formes ainsi qu’à la consolidation du front interne».

Amar Rekhila, politologue et enseignant de droit public, estime, de son côté, que l’intervention du chef de l’Etat intervient à «point nommé pour attirer l’attention des concitoyens sur les prochains dossiers», à commencer par la révision des codes communal et de wilaya. De l’avis de Rekhila, «le Président a tenu à s’exprimer pour déblayer le ter- rain aux futures réformes en évoquant les révisions des codes communal et de wilaya et en expliquant que tout développement et croissance au niveau local passe impérativement par une révision de ces codes». Dans ce cadre, Rekhila souligne que «le

chef de l’Etat a voulu expliquer que la révision seule de ces codes ne suffit pas, mais qu’il faut avoir des approches bien définies pour réaliser un véritable développement et croissance locale à même de permettre aux communes de créer des richesses pour ne plus dépendre des aides de l’Etat». Et d’enchaîner qu’«Abdelmadjid Tebboune a tout autant voulu transmettre l’idée qu’il faut en- gager une réflexion sérieuse pour dynamiser réel- lement les APC et APW pour leur donner des mis- sions en adéquation avec les préoccupations locales». Aussi et sur le plan international, Amar Rekhila estime que «le président de la Ré- publique a eu raison d’évoquer le rôle de l’Algérie sur le plan international», précisant que «beaucoup de questions nous intéressent et nous devons oc- cuper la place qu’on mérite sur l’échiquier inter- national».

n Fatma-Zohra Hakem

L

e président de l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et

son environnement (Apoce), Mustapha Zebdi, a affirmé que les

récentes déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune,«ont dissipé toute ambi-

guïté» sur la question de l’aide sociale, se félicitant de la préser-

vation du caractère social de l’Etat. «Les récentes déclarations

du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ont levé

l’ambiguïté sur les informations relayées au sujet de la levée de l’aide sociale dans le cadre de la loi de finances 2022, après avoir affirmé que l’Etat ne renoncera pas à son caractère social à travers

la réorientation de l’aide aux ayants droit au mieux de l’écono- mie nationale et du consommateur algérien», a déclaré Zebdi lors d’une conférence de presse orga-

nisée par l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). «Les dispositions de la loi de finances 2022 sur l’aide sociale nous ont inquiétés en tant

qu’organisation de protection du consommateur, car la version du texte en question n’était pas claire,

mais les propos du président de la République ne laissent aucun doute», a-t-il dit. L’Apoce, qui a de tout temps plaidé pour de nou-

veaux mécanismes garantissant l’orientation de l’aide aux véri- tables bénéficiaires, «clarifiera sa vision et fera ses propositions sur

ce sujet à travers le dialogue national que le président de la République a évoqué avec la par-

ticipation de tous les acteurs», a relevé le président de l’Apoce. Par ailleurs, Zebdi a abordé le sujet de la réouverture des salles des fêtes, une mesure qui mettra fin à la location illégale des maisons pour

organiser les fêtes, qui a pris de l’ampleur depuis la pandémie, appelant à respecter «scrupuleuse- ment» les mesures préventives sur fond d’une éventuelle quatrième

vague de la Covid-19. Le prési- dent de la Fédération nationale

des salles des fêtes, Lahcène Boubrima a, pour sa part, salué la

décision portant reprise de cette activité après une fermeture de

deux ans, «ce qui a induit des pertes considérables pour les pro- priétaires des salles». De son côté, le président de l’UGCAA, Hazab Benchahra, a évoqué la cherté de certains produits de consomma- tion, appelant à réguler les prix du

marché et à trouver des méca- nismes devant déterminer les

besoins nationaux.

L

e salaire net mensuel moyen en Algérie (hors agriculture et administration) a progressé en 2019 de 2%, pour s’établir à 41.800 DA, contre 41.000 DA en 2018, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). En 2019, le salaire net mensuel moyen a été de 58.400 DA dans le secteur public et de 34.100 DA dans le privé, soit une différence de 24.400 DA, selon les résultats de l’enquête annuelle sur les salaires réalisée par l’ONS auprès des entreprises. Le salaire net moyen mensuel est composé du salaire brut diminué des différentes retenues (impôt sur le revenu global, sécurité sociale et retraite). «Les disparités salariales entre le secteur public et privé sont dues, en partie, à l’existence de certaines entreprises publiques importantes en termes d’effectifs avec un système de rémunération avantageux», a indiqué l’Office. Les résultats de cette enquête montrent également que les activités pétrolières (production et services d’hydrocarbures) et financières (banques et assurances) demeuraient les secteurs qui payent le mieux avec des salaires mensuels de, respectivement, 107.600 DA et 61.200 DA, suivis par les secteurs de la production et distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau avec 47.142 DA, et de la santé avec 46.300 DA. Selon l’organisme des statistiques, les salaires sont plus élevés dans les industries extractives et les activités financières «du fait que les entreprises relevant de ces deux secteurs emploient beaucoup de diplômés et qu’ils aient plus de facilités que d’autres pour payer leur personnel (système de rémunération spécifique)». Par contre, les salaires nets moyens mensuels dans les secteurs de la construction, de l’immobilier et services aux entreprises enregistrent les niveaux les plus faibles avec, respectivement, 32.000 DA et 35.000 DA. Cela est dû, selon l’ONS, «à une proportion très importante de la catégorie agents d’exécution dans l’emploi total de ces secteurs

d’activité, d’une part, et à une forte présence de l’emploi informel, d’autre part», deux facteurs qui tirent le salaire moyen de ces secteurs vers le bas. Par qualification, le salaire net moyen en 2019, tous secteurs confondus, est de 81.000 DA pour les cadres, 48.900 DA pour le personnel de maîtrise, et de 30.000 DA pour les agents d’exécution. Par secteur et qualification, les niveaux les plus importants du salaire moyen des cadres sont enregistrés dans les secteurs des industries extractives (131.440 DA) et de la santé (97.900 DA), selon l’ONS, précisant, toutefois, que son enquête concernait uniquement les structures de santé du secteur privé, alors que celles du secteur public (services non marchands) ne sont pas incluses.

Le salaire net moyen des cadres du secteur du commerce et réparation est de 87.300 DA, suivi par celui des transports et communications avec 74.100 DA et des industries manufacturières avec 72.000 DA. L’office relève, par ailleurs, que les salaires moyens les plus faibles des cadres sont enregistrés dans les secteurs des hôtels et restaurants (67.800 DA) et celui de la construction (63.600 DA). Pour les agents de maîtrise, le salaire net moyen dans les activités extractives est de 102.600 DA, contre 37.300 DA dans le secteur de la construction. Quant aux agents d’exécution, le salaire net moyen est de 74.500 DA dans les industries extractives, contre 24.700 DA dans celui de la santé. Selon l’ONS, «la qualification du salarié, le secteur juridique, la taille de l’entreprise ainsi que les spécificités de rémunération sectorielles des entreprises de certains secteurs sont les éléments les plus discriminants du niveau des salaires». Réalisée en mai 2019, cette enquête a été menée auprès de 705 entreprises composées de 484 entreprises publiques et de 221 privées nationales de 20 salariés et plus, représentant toutes les activités hormis l’agriculture et l’administration.

L’INTERVENTION DU PRÉSIDENT DE

LA RÉPUBLIQUE à l’occasion d’une rencontre, vendredi dernier, avec des représentants de la presse nationale, a été qualifiée d’«opportune» par des politologues et observateurs de la scène politique. Et pour cause, le chef de l’Etat a évoqué

«les chantiers à venir et les perspectives» du pays après les élections locales.

LES SPÉCIALISTES COMMENTENT LA SORTIE MÉDIATIQUE DU PRÉSIDENT

SALAIRE NET MOYEN MENSUEL

Légère hausse à 41.800 DA en 2019

AIDE SOCIALE

L’Association consommateurs des

rassurée

GARANTIE DES INVESTISSEMENTS

L’Algérie à la 1

re

position dans le monde arabe

L

’Algérie a occupé la 1replace en termes de contrats et obligations en cours à fin 2020 avec une valeur de 308,9 millions USD, selon un rapport de la Société arabe de garantie des investissements et des crédits à l’exportation (DHAMAN). La société a indiqué dans son 3erapport trimestriel pour l’exercice 2021 que l’Algérie a contracté 22% des contrats et obligations en cours de la société, lesquels se sont élevés à 1,373 milliards USD à fin 2020. L’Algérie est suivie par la Tunisie qui occupe la 2eplace avec une valeur de 171,9 millions USD, soit une part de 13%, puis par le Sultanat d’Oman en 3eplace avec une valeur de 97,9 millions USD et avec une part de 7%. Les données mentionnées dans le rapport montrent que l’Algérie a également occupé la 1re place dans le classement de la valeur des contrats de garantie, en fonction des Etats d’accueil des investissements et importateurs de marchandises durant la période 2008-2020, avec une valeur de 250,7 millions USD, soit un taux de 18% de la valeur globale des contrats, suivie de la Tunisie avec une valeur de 173 millions USD (12%), ensuite de la Jordanie avec une valeur de 149,3 millions USD, (11%).

Ph : Fouad S.

«Une intervention opportune

sur les perspectives du pays»

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A LGÉRIE ACTUALITÉS

HORIZONS •Lundi 29 Novembre 2021

L

a circulation sur les axes routiers reliant dif- férentes communes de la partie sud de la wi- laya de Sidi Bel-Abbès a été rendue difficile suite aux chutes de nei- ge depuis la nuit de sa- medi à hier, a-t-on appris du di- recteur des travaux publics, Mo- hamed Othmani.

La circulation est difficile au niveau des routes nationales en raison de la chute de neige et une baisse de la température ac- compagnée de vents forts au ni- veau de la région sud de la wilaya, à l’instar des hauteurs de Dhaya, Télagh, Ras El Ma, Marhoum et

Sidi Chaib. La circulation est dif- ficile également au niveau de la RN13 reliant Télagh à Ras El Ma et la RN 55 reliant Dhaya à Sidi Chaib, a-t-on indiqué, si- gnalant que la RN 109 reliant Marhoum à Mérine, la RN 95 reliant Moulay Slissene à Ras El Ma enregistrent un trafic normal.

Se référant au dernier bulletin météorologique qui prévoit de la neige dans la partie sud de Sidi Bel-Abbès, Othmani a indiqué qu’un plan d’intervention a été activé où tous les moyens humains et matériels sont mobilisés pour l’ouverture des axes routiers, fa- ciliter la circulation et désenclaver les zones situées sur les hauteurs.

Trois chasse-neige ont été mobi- lisés à Télagh, Ras El Ma et Ma- rhoum, outre la disponibilité des camions pour l’aspersion du sel sur les routes enneigées et ver- glacées afin d’éviter les accidents, surtout au niveau des virages dangereux, a-t-on souligné.

Des équipes de la Direction des travaux publics sont mobili- sées sur place, en collaboration avec des éléments de l’Armée nationale populaire et d’autres institutions dont la Protection ci- vile et la Gendarmerie nationale en vue de faciliter la circulation à travers différents axes routiers, a révélé le directeur des travaux publics.

L

es premières neiges de la saison sont venues recouvrir de leur manteau blanc hier les hauteurs de Sidi Semiane, à l’ouest de Tipasa, après quatre saisons d’absence, à la grande joie de la population de cette région à vocation agricole. Les habitants de la ville montagneuse de Sidi Semiane, située à 16 km au sud-ouest de la ville côtière de Cherchell et à 900 m d’altitude, ont été agréablement surpris, à leur réveil, par les beaux paysages enneigés qu’ils n’ont pu voir depuis quatre ans, a déclaré à l’APS Sofiane B., un habitant de cette localité. «La joie a gagné la population de cette région à vocation agricole avec l’arrivée de la poudreuse, augurant une bonne saison agricole», a-t-il dit, tout en rappelant que les dernières chutes de neige remontent à l’hiver 2016/2017, alors que la diminution de la neige commençait à se faire sentir depuis 2012, année durant laquelle de fortes chutes de neige ont causé la fermeture des axes routiers. De belles photos de la région emmitouflée dans son manteau blanc ont été partagées sur les réseaux sociaux, augurant une «bonne saison agricole», a indiqué à l’APS le secrétaire général de la Chambre d’agriculture, Chokri Benchabane. Pour leur part, les agriculteurs de la wilaya se sont dits particulièrement «optimistes»

quant à ces importantes chutes de neige, mais aussi par les appréciables

précipitations enregistrées ces dernières semaines, rappelant que Tipasa, qui est une wilaya agricole par excellence, a beaucoup souffert ces dernières années d’un déficit sévère en pluie, ce qui a affecté l’activité agricole. Limitée au sud par Arib (wilaya d’Aïn Defla), la commune de Sidi Semiane, à l’instar des localités montagneuses de l’Ouest et du Sud, notamment Menaceur et Beni Mileuk, est particulièrement dépendante des activités agricoles traditionnelles, de l’élevage, l’aviculture et l’arboriculture fruitière, notamment les amandiers. A noter qu’un bulletin spécial de l’Office national de météorologie diffusé, samedi dernier, a annoncé un niveau d’alerte orange pour un nombre de wilayas, dont Tipasa. Un nouveau BMS diffusé, hier, a annoncé la poursuite des chutes de pluie orageuses.

BLIDA

La poudreuse enveloppe Chréa

L

es premiers flocons de neige sont tombésdans la nuit de samedi à hiersur les hauteurs des montagnes de Chréa, à Blida, qui ont revêtu un manteau blanc. Les habitants de la ville des Roses se sont réjouis de découvrir, au réveil,un paysage féerique. Beaucoup de jeunes ont aussitôt pris la direction de Chréa pour redécouvrir la beauté du site. Pour certains,laver son visage avec les premières neiges de la saison porte bonheur.

Toutefois, on craint toujours lesembouteillages sur les routes escarpées. La baisse des températures a forcé les habitantsà ressortir leurs kachabias. 

nM. Benkeddada

TIPASA

Les hauteurs de Sidi Semiane enneigées

INTEMPÉRIES

La neige fait son apparitionn

Plusieurs régions du nord du pays ont connu ces dernières 24 heures d’importantes chutes de neige et de grêle, entraînant une baisse sensible du mercure. Bien qu’elles soient de bon augure pour la saison agricole, ces intempéries ont complètement paralysé

le réseau routier, notamment sur les hauteurs de plus de 800 m

d’altitude. L’amoncellement de la neige a entraîné la fermeture temporaire de plusieurs axes routiers, notamment dans les wilayas

de Sid Bel‐Abbès, Blida, Tizi Ouzou, Bouira, Bejaïa et Bordj Bou‐

Arréridj. La circulation automobile a été considérablement perturbée en début de journée. Point de la situation.

LA CIRCULATION est difficile au niveau des routes nationales en raison de la chute de neige et une baisse de la température accompagnée de vents forts au niveau de la région sud de la wilaya, à l’instar des hauteurs de Dhaya, Télagh, Ras El Ma,

Marhoum et Sidi Chaib

SIDI BEL-ABBÈS

La circulation automobile

perturbée

L

e tremblement de terre qui s’est produit, hier matin, dans la wilaya de Bejaïa n’a pas fait de victimes, ni provoqué de

dégâts matériels, a indiqué la Protection

civile dans un communiqué.

«Après le tremblement de terre, nos secours ont

effectué des opérations de reconnaissance à travers les localités où la

secousse a été ressentie afin d’évaluer la situation ainsi que pour rassurer les citoyens», a précisé le communiqué.

La Protection civile rassure, à ce titre, qu’«aucune perte en vies

humaines ou matérielles n’a été enregistrée». Une secousse tellurique de

magnitude 4 sur l’échelle de Richter a été

enregistrée hier à 9h52 dans la wilaya de Bejaïa,

avait annoncé le Centre de recherche en

astronomie, astrophysique et géophysique, précisant

que l’épicentre de la secousse avait été localisé à 5 km au nord- est de Kherrata. Selon la Protection civile, «cette secousse a été ressentie à travers les localités de Bejaïa et les communes

d’Aïn ElKebira et Babor, dans la wilaya de

Sétif».

SECOUSSE DE 4 DEGRÉS

À BEJAÏA

Pas de victimes

ni de dégâts matériels

TIZI OUZOU

De nombreuses routes fermées

L

es fortes précipitations de pluie etleschutes de neige qui se sont abattues sur la wilaya de TiziOuzou ont conduit, hier, à la fermeture de nombreux axes routiers à la circulation. Dans un communiqué de la Protection civile, il est fait état de la fermeture aux

automobilistes de 5 axes routiers au niveau de routes nationales et de chemins de wilaya. Il s’agit des cols de Tirourda(RN15), de TiziNkouilen (RN30), d’Aswal (RN33) reliant la wilaya de TiziOuzou à

celle de Bouira et de celui de Chellataqui permet de rejoindre Akbou, dans la wilayade Bejaïa. Par ailleurs, les habitants des localités situées sur les hauteurs sont contraints de limiter leurs déplacements. De son

côté, le groupement de la Gendarmerie nationale recommande aux usagers de la route l’extrême prudence, car certains tronçons sont glissants ou difficiles à la circulation. Ils sont invités aussi à appeler le numéro vert 1055 ou à consulter le site «Tariki.dz» avant chaque départ

ou en cas de difficultés sur la route.

nRachid Hammoutène

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HORIZONS • Lundi 29 Novembre 2021

ACTUALITÉS

A LGÉRIE

AGRICULTURE SAHARIENNE-PAROLE D’EXPERT

«On a mis la charrue avant les bœufs»

LE DÉVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE SAHARIENNE

PEINE À SE CONCRÉTISER, car il est toujours conçu selon un ancien modèle agricole, alors que son lancement nécessitait un diagnostic préalable à même de s’assurer de la faisabilité des projets prévus en la matière.  

C

’est du moins l’avis de l’expert

en agriculture, Laâla Boukhalfa, qui souligne l’importance de trois facteurs qui conditionnent, selon lui, l’agriculture saharienne. «Ce sont l’énergie, les ressources hy- driques et l’accès aux exploita- tions agricoles qui font hélas tou- jours défaut», relève-t-il. De ce fait, il estime que ce secteur reste encore dans l’ancien contexte. «Il me semble que nous avons mis la charrue avant les bœufs. Nous avons tendance à s’intéresser beaucoup plus à l’agriculture sa- harienne et à marginaliser les terres fertiles du Nord, alors qu’on aurait pu exploiter toutes les potentialités de ces terres puis élargir le cercle du développement agricole au Sud», fait ob- server notre interlocuteur. Commentant l’an- nonce relative aux 120 projets d’investissement

agricole retenus récemment par l’Office de dé- veloppement de l’agriculture industrielle et des terres sahariennes, l’expert estime que pour réussir, il faut partir d’un ensemble de données en cernant d’abord les points forts, les points faibles, les opportunités et les menaces. «La céréaliculture peut se faire de 0 à 3.000 mètres

d’altitude, pourquoi doit-on la faire spéciale- ment dans le Sud, alors que les conditions préa- lables dans ces zones ne sont pas réunies, no- tamment l’électricité agricole et l’eau  ?», s’interroge-t-il.  Selon l’expert, la spécialisation des zones agricoles comme on le fait dans les zones industrielles s’impose pour une meilleure

exploitation des potentialités. Par ailleurs,  Boukhalfa dit adhérer complètement à la déci- sion du ministère des Ressources en eau concer- nant le placement de compteurs d’eau au niveau des forages exploités par les agriculteurs. «Cette décision appliquée dans le monde entier va per- mettre une utilisation rationnelle de cette res- source vitale. Il n’est nullement question d’une mesure dissuasive à l’encontre des investisseurs agricoles, notamment dans ce contexte si parti- culier marqué par l’instabilité des prix des pro- duits agricoles  qui nécessite l’introduction de l’irrigation intelligente», argue-t-il.

De par cette décision, l’Etat veut recenser, poursuit-il,  le nombre des forages et inculquer  aux agriculteurs de nouvelles  pra- tiques selon les bonnes techniques d’irrigation, et ce, en favorisant le système de goutte-à- goutte qui sera chiffré à 1 DA le mètre cube, tandis que l’irrigation ordinaire va coûter 2 DA.

Cependant, Boukhalfa regrette le fait que les acteurs de la sphère agricole n’aient pas été as- sociés à cette décision, notamment le départe- ment de l’Agriculture et les Conseils et Offices professionnels. Cette situation a, de son point de vue, semé la confusion parmi les agriculteurs qui se voient lésés. A l’en croire, ces derniers considèrent que de telles décisions ne peuvent que s’inscrire en porte-à-faux avec les mesures prônées par le gouvernement au bénéfice des agriculteurs.

nA. Mehdid

FORUM INTERNATIONAL

SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le ministre des Ressources en eau au rendez-vous

L

e ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, pren- dra part, aujourd’hui, à Budapest (Hongrie), à l’ouver- ture officielle du Forum inter- national sur le développement durable, a indiqué hier un communiqué du ministère.

Tenu sous le thème «Planet Budapest 2021», ce forum s’étalera du 29 novembre au 5 décembre prochain, a-t-on pré- cisé de même source. Cet évè- nement, qui verra la participation de nombreux pays, a pour objectif de débattre de la gestion durable dans plu- sieurs domaines, à l’instar de l’eau, l’alimentation, l’énergie et les transports, a conclu le communiqué.

L

a 1re édition du Salon régional Mitidja pour la production et l’exportation aura lieu le 6 décembre prochain à Blida, a in- diqué hier la directrice régionale du com- merce et de la promotion des exportations, Samia Ababsa. MmeAbabsa, qui a signalé l’entame de l’installation des chapiteaux qui accueilleront cet événement au niveau du parking du stade Mustapha-Tchaker de Blida, a indiqué que plus d’une centaine d’opérateurs économiques, issus des wi- layas de Blida, Médéa, Bouira, Tizi Ou- zou, Djelfa et Aïn Defla, sont attendus à cette manifestation. Elle a, à ce titre, sou- ligné à l’APS l’importance conférée par les opérateurs économique des différentes wilayas à participer à cet événement, qui va leur «offrir l’opportunité de faire la promotion de leurs produits, mais, aussi,

d’échanger leurs expériences, et de lier des contacts et relations entre eux, mais aussi de s’informer sur les produits fabri- qués en Algérie que beaucoup d’entre eux ignorent, ce qui les contraint à les impor- ter». Des dispositifs de soutien à l’emploi et des banques prendront, également, part à ce salon, dans le but de faire la promo- tion des différents avantages et facilités mis en place par l’Etat, pour assurer le fi- nancement et la formation des jeunes sou- haitant créer leurs propres entreprises, a ajouté la directrice régionale du com- merce. Des représentants de plusieurs consulats accrédités en Algérie ont été, aussi, invités à cet événement économique, destiné à faire connaître le produit algérien et sa qualité, afin d’offrir l’opportunité aux opérateurs économiques de discuter

avec ces représentants diplomatiques des modalités de partenariat ou d’exportation vers leurs pays respectifs, ceci d’autant plus qu’«ils ont manifesté leur intérêt pour le produit algérien lors de leur participa- tion à de précédentes manifestations simi- laires», a souligné MmeAbabsa.

Cet événement, inscrit dans le cadre de la politique nationale de promotion des exportations, est organisé par la Direction régionale du commerce et de la promotion des exportations, en coordination avec la Confédération algérienne du patronat, le Centre arabo-africain pour l’investisse- ment et le développement, le Club des en- trepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) et les Chambres de commerce et d’industrie des wilayas de Blida, Médéa, Bouira, Tizi Ouzou, Djelfa et Aïn Defla.

L

e groupe énergétique italien ENI a annoncé avoir cédé 49,9% de ses participations dans les gazoducs qui alimentent l’Italie par le gaz algérien à la société italienne spécialisée dans les infrastructures énergétiques Snam. «ENI et Snam ont conclu un accord pour la vente par ENI à Snam d’une participation de 49,9%, détenue directement et indirectement, dans certaines sociétés exploitant deux groupes de gazoducs internationaux reliant l’Algérie à Italie», lit-on dans un communiqué publié samedi dernier sur le site web du groupe italien.

Cette transaction comprend notamment le gazoduc onshore Trans Tunisian Pipeline Company (TTPC) allant des frontières algéro-tunisiennes à la côte tunisienne, et le gazoduc offshore Trans-Mediterranean Pipeline Company (TMPC) reliant la côte tunisienne à l’Italie. En vertu de cet accord, ENI apportera l’intégralité de sa

participation dans les deux gazoducs à une société italienne nouvellement constituée NewCo, dans laquelle ENI continuera à détenir une participation de 50,1%, tandis que les 49,9% restants seront vendus à Snam pour 385 millions d’euros, selon le communiqué. Snam financera cette transaction avec ses propres ressources financières, a-t-on encore précisé. Selon le

communiqué d’ENI, «la transaction permettra de créer des synergies entre les domaines d’expertise respectifs des deux parties dans le transport de gaz sur une voie stratégique pour la sécurité de

l’approvisionnement de gaz naturel en Italie, favorisant les initiatives potentielles de développement dans le secteur de l’hydrogène en provenance d’Afrique du Nord». Le PDG d’ENI, Claudio Descalzi, cité dans le communiqué, a commenté :

«Cette transaction nous permet de libérer de nouvelles ressources à utiliser sur notre parcours de transition énergétique, tout en maintenant la gestion d’une infrastructure

stratégique avec Snam pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel du pays.» Soulignant le «rôle-clé»

du gaz dans la transition énergétique, Descalzi a estimé qu’il était «important de maintenir la disponibilité et la

diversification des voies

d’approvisionnement pour cette ressource».

Pour sa part, le PDG de Snam, Marco Alvera, a indiqué que l’Afrique du Nord représentait une «zone-clé pour le gaz», mais elle pourrait devenir, également à l’avenir, «une plaque tournante pour la production d’énergie solaire et d’hydrogène vert».

L

e président du Conseil national économique, social et environnemental (Cnese), Réda Tir, a reçu une délégation de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica),

conduite par Shinohara Shunei, a indiqué un communiqué du Cnese. La rencontre qui s’est

déroulée au siège du Cnese a porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale en matière de formation, d’apprentissage et de

transfert d’expériences notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, a conclu

le communiqué.

SALON RÉGIONAL POUR LA PRODUCTION ET L’EXPORTATION

Promouvoir le produit algérien

Ph : Horizons

CNESE

Tir reçoit une délégation de l’Agence japonaise

de coopération

GAZODUCS RELIANT L’ALGÉRIE À L’ITALIE

ENI cède une partie de ses participations

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