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Article pp.5-16 du Vol.40 n°238 (2014)

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Texte intégral

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É

lu, donc. Pour un mandat de trois ans, officiellement débuté le 1er septembre 2013, renouvelable une fois.

Grand merci, par-delà les membres du Conseil de Rédac- tion, au-delà de l’éditeur, à l’ensemble de la communauté des enseignants-chercheurs de gestion pour cette marque de grande confiance.

« Of strategies, deliberate and emergent… » diraient Mintzberg et Waters (1986). Oui, bien vu… Parmi les actions envisagées, rappelées ci-dessous, certaines ont produit des effets au-delà des espérances. D’autres ont été – momentanément ? – abandonnées.

Parce que des « émergences » – que vous n’allez pas tarder à constater – les ont rendues moins nécessaires.

Dans tous les cas, chaque premier numéro de l’année sera, d’ici 2016, l’occasion d’un tel exercice de reddition de comptes, au sens (désormais) du « Pras et Zarlowski » (2013). Pour faire savoir comment la revue poursuit sa mission : par-delà les modes, par-delà les pressions, par-delà les injonctions, rester elle-même, être exemplaire sans jamais chercher à (trop) l’être.

En termes de production, sincères remerciements aux collègues membres du comité de lecture pour leur concours sans faille ces dernières années. L’accélération des processus, la mise en place de l’évaluation « à quatre semaines », la juste reconnaissance du travail fourni par désormais plus de 400 évaluateurs nécessitaient JEAN-PHILIPPE DENIS

AVA N T - P R O P O S

La RFG à l’heure

de la métamorphose

« Que nul ne soit (plus) censé

ignorer la recherche en management… »

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cette évolution : un comité de lecture dynamique, affiché sur le site internet de la RFG (http://rfg.revuesonline.com), mis à jour trimestre après trimestre. Avec remerciements nominatifs, dans ce premier numéro de l’année.

En termes de réception, le bruit court que la RFG existerait désormais différemment, en ligne. On le confirme. Et on remercie notre partenaire XERFI Canal, d’avoir cru en cette audace : que la recherche en gestion méritait une tribune permanente pour faire connaître les travaux menés par la communauté fran- cophone des enseignants-chercheurs en ges- tion depuis – déjà ! – 39 ans. Et rendez-vous donc sur le « plateau » RFG-XERFI ! 1975, c’était l’année de la création de la Revue française de gestion. Une revue conçue pour être d’abord au service de tous, auteurs comme lecteurs. S’adres-

sant à l’ensemble de la société. 40 ans donc, bientôt. L’âge de la maturité. Parfois de la renaissance. Aujourd’hui de la métamorphose (Morin, 2010).

Alors puisque la RFG a pris en ce domaine un petit temps d’avance, « à bon droit », plus d’excuses pour ne pas réserver aux travaux qui y sont publiés quelques cm2 sur les bureaux (présidentiels ou non, ovales ou non) et écrans des tablettes et smart- phones… En attendant nos prochaines (r)évolutions.

Des écrans multiples, plutôt qu’un écran unique. Avec de la RFG potentiellement dedans, partout, à tout moment, en tous lieux. Alors, produisez et consommez de la RFG ! Sans modération aucune. Vous verrez, votre jeunesse vous le rendra. Au centuple. Garanti ou remboursé (Doublet, 2008) !

BIBLIOGRAPHIE

Doublet J.-M. (2008). « À quoi sert la gestion ? », Revue française de gestion, vol. 34, n° 180, octobre, p. 7-8.

Mintzberg H., Waters J.A. (1985). “Of strategies, deliberate and emergent”, Strategic Management Journal, vol. 6, n° 3, jullet-septembre, p. 257-272.

Morin E. (2010). « Éloge de la métamorphose », Le Monde, 9 janvier 2010. Consultable à l’adresse : http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/01/09/eloge-de-la-metamorphose- par-edgar-morin_1289625_3232.html

Pras B., Zarlowski P. (coord.) (2013). « L’accountability ou l’obligation de rendre des comptes », Revue française de gestion, vol. 39, n° 237, novembre-décembre.

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Avant-propos 7

À l’attention des membres du Conseil de Rédaction Revue française de gestion

Déclaration de candidature au poste de rédacteur en chef de la RFG

Chers collègues et membres du Conseil de Rédaction,

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance mon souhait d’être candidat au poste de rédacteur en chef de la Revue française de gestion.

La Revue française de gestion a toujours occupé une place à part dans le paysage académique de la recherche francophone en gestion : délibérément transdisciplinaire, soucieuse de toujours donner voix à la diversité des approches et des méthodes, souhaitant porter la rigueur de l’intention scientifique auprès d’une audience qui ne s’arrête pas aux seuls publics académiques.

Ce positionnement, unique, a longtemps fait de la RFG une revue originale, qui occupait une place symbolique très forte dans la communauté francophone des cher- cheurs en gestion.

Les critères « d’excellence » portés par les classements internationaux ont cepen- dant de facto récompensé ces dernières années un alignement des revues sur une certaine conception de la production de « connaissances scientifiques », d’abord destinée à un public académique relativement restreint, pour l’essentiel constitué des chercheurs du champ concerné.

Cette logique est quelque peu entrée en contradiction avec l’ambition initiale de la RFG, mais aussi et surtout avec son identité et l’héritage qu’elle porte depuis sa création : parler certes « robuste » mais aussi « large ». Ceci a conduit à suspecter la RFG d’être moins « rigoureuse » que les revues centrées sur leur « core business » académique ; se présenter comme une revue d’audience d’abord francophone, pensée aussi comme un espace de dialogues et d’agora où pouvaient s’exprimer des disci- plines aux identités singulières, c’était de fait encourir un risque : un positionnement trop peu affirmé, des procédures trop lâches, voire un refus contre-productif de l’uti- lisation de l’anglais...

C’est ce qui a conduit à « déclasser » progressivement, d’abord symboliquement, puis de manière officielle, la RFG, avec des arguments qui n’étaient pas d’ailleurs sans évoquer ceux opposés, dans le même temps, aux entreprises qui privilégiaient une stratégie de diversification plutôt que de (re)centrage sur leurs activités dites

« cœur »...

Le travail accompli, durant sa mandature, par l’actuel rédacteur en chef de la revue, Jérôme Barthélemy, a incontestablement permis de réinscrire la RFG à

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l’agenda des revues qui comptent. Ceci est d’autant plus remarquable que cette reconquête de légitimité institutionnelle de la RFG ne s’est pas faite au prix d’un quelconque renoncement ni à l’identité, ni à l’héritage dont est porteuse la revue. Au contraire, l’amélioration des pratiques d’évaluation, la capacité à maintenir un flux constant de soumissions de qualité en dépit des « vents contraires » par le choix des thèmes, la gestion des auteurs et le maintien vaille que vaille des partenariats, ont renforcé le crédit de la RFG sans que ne se tarisse jamais l’attention dont elle fait historiquement l’objet.

Dans un contexte où le risque était avéré que la revue, déclassée, ne finisse purement et simplement par disparaître faute de soumissions en nombre suffisant de papiers de qualité, être ainsi parvenu à conjuguer crédibilité et singularité représente indéniablement une performance.

C’est dans la droite ligne de cette trajectoire de reconquête d’influence de la RFG que s’inscrit aujourd’hui ma candidature à la succession de Jérôme Barthélemy. Avec une ambition forte, déclinée autour de deux priorités.

La RFG peut légitimement ambitionner un positionnement dans l’esprit de celui du British Journal of Management, lequel la situerait symboliquement comme LA revue de référence du domaine dans l’espace francophone. Si elle doit évidemment continuer d’évoluer en vue de continuer à mieux répondre aux critères des clas- sements, son positionnement à destination d’un public large doit être maintenu et assumé comme consubstantiel à notre discipline, laquelle ne peut se comprendre que comme en étroite relation avec la diversité des situations pratiques de gestion.

En vue d’atteindre cet objectif, deux priorités relatives aux productions de la revue mais aussi à sa réception, mises en œuvre à court terme, gouverneraient mon action en qualité de Rédacteur en chef dès lors que le Conseil de Rédaction honorerait ma candidature de sa confiance :

– Au plan de la production, l’important travail de normalisation des pratiques d’évaluation réalisé ces dernières années serait poursuivi, notamment par une anima- tion de la communauté des évaluateurs en vue d’accélérer le processus conduisant à l’acceptation ou au refus d’un manuscrit.

– Au plan de la réception des travaux publiés, outre ses publics traditionnels (enseignants-chercheurs et responsables d’entreprise) la RFG peut se donner l’objec- tif d’être un vecteur d’influence auprès de publics qui ignorent largement encore son existence, comme celle d’ailleurs des autres revues du champ. On peut en effet penser que l’omniprésence des problématiques managériales dans nos sociétés appelle une meilleure compréhension des travaux de recherche dans nos domaines par les leaders d’opinion.

J’ai mené à titre personnel un important « lobbying » depuis trois ans sur cette nécessaire synergie théories/pratiques, sous diverses formes (blog, fil Twitter, réseau

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Avant-propos 9

professionnel LinkedIn, etc.) et auprès d’acteurs désormais précisément identifiés (décideurs politiques, monde des médias, etc.). L’objectif serait de les mobiliser désormais au nom de la RFG et au profit de sa visibilité et de l’influence des travaux qui y sont publiés.

Je suis intimement convaincu que sur ces deux dimensions de production et de réception, les outils numériques doivent pouvoir être utilisés pour porter la voix et l’identité singulières des productions de la RFG. Ils peuvent être des vecteurs d’inno- vations stratégiques majeures.

– En termes de production, une réflexion mériterait d’être engagée sur les dyna- miques émergentes d’« open-review » qui permettent, en parallèle des évaluations traditionnelles, d’alimenter les débats en soumettant les manuscrits à des publics plus larges et de donner une existence à des textes qui n’auront pas nécessairement voca- tion in fine à être publiés sous format papier.

– En termes de réception, si l’on retient souvent d’abord le risque d’une tyrannie de l’instant que porte indéniablement les outils numériques, on mentionne moins fréquemment que ceux-ci abolissent également les frontières, et peuvent permettre de parler très large pour des investissements de transaction minimes. La production de « short papers » en langue anglaise, sous format numérique, permettant de faire connaître à une audience internationale les articles publiés en français dans la RFG serait assurément susceptible de contribuer au développement, à l’influence et au rayonnement des productions en langue française de recherche en management.

Ce point paraît d’autant plus important que les critères de classement des revues françaises intègrent explicitement les efforts effectués en termes de visibilité « à l’international ».

Naturellement intimement liées aux problématiques de l’immatériel et aux contraintes et opportunités de nos économies qui sont aujourd’hui, plus que jamais, d’abord de l’attention et de l’accès, ces innovations mériteraient d’être débattues en Conseil de Rédaction de la Revue.

Ce dernier gagnerait aussi sans doute à s’élargir en s’ouvrant à un (ou plusieurs) collègue(s) étranger(s), sensibles aux problématiques du monde francophone, et qui pourraient apporter des regards différents sur l’ensemble de ces questions.

Prises dans leur ensemble, ces évolutions participeraient de l’objectif clairement affiché de poursuivre dans la voie d’une reconnaissance encore accrue de la RFG dans les classements de référence, sans renoncer ni à son identité, ni à son héritage.

Jean-Philippe Denis Versailles, le 25 mars 2012

(6)

Aïtel HAdj SmAïl

AkokA jAcky

Alter Norbert

Arrègle jeAN-luc

bArbier mArc

bArreAu jocelyNe

beNAveNt cHriStopHe

berNArd AlAiN

berNAScoNi micHel

beSSoN domiNique

blANcHot FAbieN

boirAl olivier

boudèS tHierry

bouNFour AHmed

bourgeoN lAureNt

boyer luc

burlAud AlAiN

cAby jérôme

cAlvi ricHArd

cAStro jeAN-luc

cHANAl vAlérie

cHArreAux gérArd

cHevAlier FrANçoiSe

clArk epHrAim

clAverANNe jeAN-pierre

covA berNArd

cumeNAl didier

degoS jeAN-guy

degot viNceNt

demeeStère reNé

deSbrièreS pHilippe

deSreumAux AlAiN

detcHeSSAHAr mAtHieu

doNAdA cArole

dupuy yveS

durANd rodolpHe

durANd tHomAS

el ouArdigHi FouAd

FAlcoz cHriStopHe

FAyolle AlAiN

FilSer mArc

Fiol micHel

Fréry Frédéric

gervAiS micHel

giNgliNger éditH

goFFiN robert

greNier coriNNe

guilHoN Alice

HelFer jeAN-pierre

HerNANdez émile-micHel

jAllAt Frédéric

jolly domiNique

lA bruSlerie Hubert (de) lAcoSte deNiS

lAmArque éric

lAuFer jAcqueliNe

le roy Frédéric

leScA Humbert

liouville jAcqueS

loilier tHomAS

loriNo pHilippe

mAHéde boiSlANdelle H.

mAlo jeAN-louiS

mArcHeSNAy micHel

mArioN AlAiN

mAtHe Hervé

mAurer FrANtz

mAyère ANNe

mAyrHoFer ulrike

mAzouz bAcHir

mercier SAmuel

métAiS emmANuel

midler cHriStopHe

moNiN pHilippe

moreAu FrANck

motHe cAroliNe

mottiS NicolAS

muNier bertrANd

NAvAtte pAtrick

orSoNi jAcqueS

pAcHé gilleS

pAriS tHomAS

pAturel robert

peNAN Hervé

peretti jeAN-mArie

pérez rolANd

peSqueux yvoN

piNSoN cHriStiAN

piquet Sylvère

plucHArt jeAN-jAcqueS

reyNAud emmANuelle

roger AlAiN

romelAer pierre

SAlerNo FrANçiS

SAportA bertrANd

SAuSSoiS jeAN-micHel

ScHmied Helwig

Solé ANdreu

SpAlANzANi AlAiN

tAroNdeAu jeAN-clAude

tiSSier-deSbordeS éliSAbetH

urbAN SAbiNe

vAujANy FrANçoiS-xAvier

vérAN lucieN

vieNS gérArd

viNot didier

zArdet véroNique

zArlowSki pHilippe

La Revue française de gestion et son conseil de rédaction remercient les membres du comité de lecture pour leur implication au développement et à la qualité de la revue durant toutes ces années.

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5 Avant-propos – Jean-Philippe Denis 13 Ont contribué à ce numéro

17 Point de vue – Character, governance and conduct.

A reminder from family business Danny Miller

19 Point de vue – A rumination on managerial judgment J.C. Spender

28 Commentaires

par Thomas Durand

33 L’identification à l’organisation en contexte de changement.

Le cas de la SNCF

Mélia Djabi, Jean-François Chanlat

59 Innovation organisationnelle et pratiques de mobilisation des RH.

Une combinaison gagnante Sandra Dubouloz

87 Capital intellectuel, capacités stratégiques et innovation de produit.

Étude des configurations de PMI

Richard Lacoursière, Louis Raymond, Bruno Fabi, Josée St-Pierre 101 Télétravail et « travail à distance équipé ».

Quelles compétences, tactiques et pratiques professionnelles ? Valérie Fernandez, Caroline Guillot, Laurie Marrauld

119 Gestion de la relation client et internet. Les impératifs stratégiques pour la mise en place d’un projet e-GRC par les PME

Moez Bellaaj

S O M M A I R E

numéro 238 janvier-février 2014

ORGANISATIONS, GÉRER LA MÉTAMORPHOSE

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139 L’influence des réseaux interorganisationnels sur l’activité des entreprises

Matthieu Mandard

153 Diversité du genre et gouvernance des entreprises.

Les déterminants endogènes Mamadou Toé

179 Note de lecture – Sabine Urban 185 Summary

189 Note aux auteurs

191 Remerciements aux relecteurs 2012-2013

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Moez BELLAAJ est titulaire d’un doc- torat de l’université Montpellier 1. Il enseigne actuellement à la faculté d’admi- nistration des affaires à l’université de Tabouk en Arabie Saoudite. Il est éga- lement maître assistant à l’Institut supé- rieur d’administration des affaires de Sfax (ISAAS) en Tunisie. Ses recherches portent principalement sur la performance du commerce électronique et les stratégies Internet en milieu PME. Il a publié dans différentes revues anglophones et franco- phones et a présenté plusieurs communi- cations dans des colloques internationaux.

Jean-François CHANLAT, après avoir fait une partie de sa carrière à HEC- Montréal, est désormais profes- seur à l’université Paris-Dauphine et membre de Dauphine recherche en management (DRM, UMR CNRS 7088).

Il y dirige l’Executive MBA et est co-res- ponsable scientifique de la chaire manage- ment et diversité. Il est l’auteur et coauteur de nombreux ouvrages et articles autour de ses principaux champs d’intérêts : la théo- rie des organisations, l’anthropologie des organisations, la sociologie des entreprises et du management, le stress professionnel, le management interculturel et la gestion de la diversité. Membre de plusieurs associa- tions scientifiques en gestion et en sociolo- gie, il a notamment présidé de 1994 à 2006, le comité de recherche « Sociologie des

organisations » de l’Association internatio- nale de sociologie. Il est rédacteur-en-chef adjoint de Management international.

Mélia DJABI est doctorante à l’univer- sité Paris-Dauphine, au sein du laboratoire Dauphine recherche en management (DRM, UMR CNRS 7088). Dans le champ de la théorie des organisations et de la ges- tion des ressources humaines, ses domaines de recherche concernent essentiellement la socialisation organisationnelle, les phénomènes identitaires et les questions générationnelles, notions étudiées en contexte de changement organisationnel.

Elle est également membre de la chaire management et diversité de la fondation Paris-Dauphine.

Sandra DUBOULOZ est docteur en sciences de gestion et ATER au sein de l’université de Savoie, IUT d’Annecy (départements techniques de commercia- lisation et gestion des entreprises et admi- nistrations). Elle est membre de l’équipe de recherche « Innovation et développement des organisations » du laboratoire IREGE.

Sa thématique de recherche principale porte sur l’innovation organisationnelle et managériale, ses antécédents (déterminants et obstacles), ses potentielles relations de complémentarité avec d’autres types d’in- novations et son impact sur la performance des entreprises.

O N T C O N T R I B U É À C E N U M É R O

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Thomas DURAND est professeur du Cnam, chaire de management stratégique, et dirige le département management-inno- vation-prospective après avoir été profes- seur à Centrale Paris pendant 30 ans. Ses travaux portent sur la stratégie d’entreprise, l’apprentissage et la compétence organi- sationnels, les stratégies technologiques et le management de l’innovation. Fellow d’Euram, il a été président de la SFM et de l’AIMS. Il est l’auteur et le co-auteur de plusieurs ouvrages et de dizaines d’articles de recherche. Il est par ailleurs le partenaire fondateur de CMI, cabinet de conseil en stratégie basé à Paris (cmi-stratégies.com).

Bruno FABI, professeur titulaire, il enseigne la gestion des ressources humaines et le changement organisationnel au département des sciences de la gestion de l’université du Québec à Trois-Rivières après en avoir assumé, quelques années, la direction. Il a œuvré, à titre de cher- cheur associé, à la chaire de recherche du Canada sur la performance des entre- prises, au Centre de recherche interdiscipli- naire sur les PME et l’entrepreneuriat ainsi qu’à l’Institut de recherche sur les PME.

Ses intérêts de recherche et d’intervention portent sur l’implantation et les impacts organisationnels des pratiques stratégiques de GRH. Il dirige actuellement une équipe de recherche-action sur l’attraction et la fidélisation des ressources humaines en contexte de vieillissement et de raréfaction de la main-d’œuvre. Ses travaux ont mené à la publication de nombreux ouvrages et article académiques et professionnels dans des périodiques à diffusion nationale et internationale.

Valérie FERNANDEZ est professeur en sciences de gestion à l’Institut Mines-Tele- com ParisTech, laboratoire de recherche du CNRS. Elle s’intéresse à la question de la conception, dynamiques d’adoption et transformations opérées par les techno- logies d’information et de communication tant dans les entreprises que dans l’espace public. Ses recherches s’inscrivent dans le cadre de programmes de recherche inter- nationaux (Commission européenne) et nationaux (contrats ANR, ISCC, etc.). Elle est actuellement vice-présidente de l’Asso- ciation information et management (AIM) (www.aim.asso.fr/).

Caroline GUILLOT est docteur en socio- logie. Dans le cadre d’un post-doctorat au sein de Télécom ParisTech, elle a travaillé sur le projet FUI « Wite 2.0 » et sur les questions portant sur le travail à distance équipé. Elle travaille actuellement au sein du Laboratoire d’excellence futurs urbain et du Laboratoire techniques, territoires, sociétés, à l’université Paris-Est Marne- la-Vallée. Son projet de recherche actuel, en partenariat avec le conseil général de Seine-et-Marne, porte sur l’expérimenta- tion de l’usage des outils numériques de communication pour rendre les services sociaux et médico-sociaux plus accessibles (lever le handicap de la distance physique).

Ses thèmes de recherche sont les suivants : sociologie des temps sociaux, de l’usage des techniques d’information et de commu- nication et des agendas, des modes de vie et de l’urbain.

Richard LACOURSIÈRE, M.Sc., est chargé d’enseignement en gestion des

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Ont contribué à ce numéro 15

ressources humaines au département des sciences de la gestion de l’université du Québec à Trois-Rivières et collabore régu- lièrement à différents travaux menés au sein de l’Institut de recherche sur les PME.

Les résultats de ces travaux ont été publiés notamment dans des revues francophones et anglophones. Ses intérêts de recherche portent principalement sur le rôle que jouent les pratiques de GRH à l’égard de la performance des entreprises, notamment en ce qui touche à la satisfaction au travail, à l’engagement organisationnel et à la fidéli- sation des salariés.

Matthieu MANDARD est maître de conférences en sciences de gestion à l’uni- versité Rennes 1. Il est également cher- cheur au Centre de recherche en économie et management (CREM – UMR CNRS 6211). Ses travaux portent sur le fonction- nement des réseaux inter-organisationnels, la protection des innovations et l’historio- graphie du management.

Laurie MARRAULD est docteur en sciences de gestion. Précédemment en post- doctorat au sein de l’Institut Mines-Telecom ParisTech, sous la direction de V. Fernandez, elle s’intéresse à la « mobilité équipée » et aux réalités émergentes des interactions médiatées par les TIC mobiles. Sa thèse de doctorat avait pour terrain de réflexions un projet de recherche portant sur la conception d’une plateforme virtualisée de télétravail (Wite 2.0) et sur les conséquences du déve- loppement des fonctionnalités d’usage de ce type d’outil en entreprise. Actuellement en post-doctorat au Laboratoire de génie industriel de l’École centrale Paris son travail porte sur l’étude des interactions

onshore/offshore au sein de certaines acti- vités de pilotage de la banque BNP Paribas.

Danny MILLER received his Ph.D. from McGill University. He has held professor- ships at McGill University, HEC Montreal, Columbia University and the University of Alberta. He is currently Research Pro- fessor of Strategic Management at HEC Montreal, and Chair in Strategy and Family Enterprise at the University of Alberta. His areas of research interest are strategy, organization design and change, and family business. He has published over 120 articles in academic and practitioner journals, and has served on the edito- rial boards of SMJ, Organization Science, ASQ and other journals and is an Associate Editor of Academy of Management Annals.

He has won best paper awards from Acad- emy of Management Journal and Strategic Management Journal, is a Fellow of the Academy of Management and is an ISI Highly Cited Scholar. He has published 6 books, the most recent of which is Managing for the Long Run (with Isabelle Le Breton-Miller). He consults with major international corporations and family busi- nesses in the areas of strategy and organi- zational design.

Louis RAYMOND, Ph.D., est professeur émérite, associé au département des sciences de gestion de l’université du Québec à Trois-Rivières. Il vient de compléter dix années en tant que titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la performance des entreprises. Ses recherches ont été publiés dans différentes revues anglophones de même que dans les actes de conférences internationales. Il fut rédacteur en chef

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de la Revue internationale PME et l’un des membres fondateurs de l’Institut de recherche sur les PME. Ses intérêts de recherche portent principalement sur les défis de gestion de la performance des PME face à la mondialisation.

JC SPENDER is Research Professor at Kozminski University, Warsaw. His PhD thesis, published as Industry Recipes: the Nature and Sources of Managerial Judge- ment (Blackwell, 1989), examined manag- ers’ uncertainty handling in three different industries and won the US Academy of Management’s 1980 AT Kearney Prize.

He has been on the faculty at City Univer- sity (London), York University (Toronto), UCLA, Glasgow University, and Rutgers as Professor and Chair of Small Business and Enterprise. He retired in 2003 as the Dean of the School of Business & Tech- nology at FIT/SUNY in New York. He has published widely; 8 books, and over 100 journal articles and book chapters. His most recent books Business Strategy: Manag- ing Uncertainty, Opportunity, and Enter- prise (Oxford UP 2014) and, with Bruce Strong, Strategic Conversations: Creating and Directing the Entrepreneurial Workforce (Cambridge UP 2014) deal with managing a business’s creative responses to uncertainty, completing the project begun in his PhD. He continues to research, write and speak about management as the creative art form most essential to sustaining the health and vital- ity of a democratic capitalist socio-economy.

He was awarded, jointly with Rob Grant (Bocconi U), the 2006 Strategic Manage ment Society’s Best SMJ Paper prize (renamed Dan

and Mary Lou Schendel Prize) for the 1996 Special Issue on Know ledge Management.

Josée ST-PIERRE détient un doctorat en finance de l’université Laval et est pro- fesseure titulaire en finance à l’université du Québec à Trois-Rivières, directrice du centre de recherche interdisciplinaire sur les PME et l’entrepreneuriat (CRIPMEE) et titulaire de la chaire de recherche du Canada en gestion de la performance et des risques des PME. Elle a cofondé l’Institut de recherche sur les PME et est actuel- lement rédactrice en chef de la Revue internationale PME. Elle est membre du CA du Fonds de recherche du Québec sur la société et la culture et conseille les pouvoirs publics sur les politiques à l’inten- tion des PME. Ses recherches tentent de mieux comprendre les déterminants de la performance et de l’échec des PME, dans des contextes d’innovation, de croissance et d’internationalisation, ainsi que sur la finance entrepreneuriale. Ses travaux ont été publiés notamment dans différentes revues anglophones.

Mamadou TOÉ est titulaire d’un docto- rat en sciences de gestion obtenu en 2012 à l’université Paris-Est. Lauréat du prix de thèse 2012 de l’université Paris-Est, il poursuit actuellement sa carrière en tant qu’enseignant-chercheur assistant de l’uni- versité de Ouagadougou (Burkina Faso) et chercheur associé à l’Institut de recherche en gestion (France). Ses travaux portent sur la contribution de la gouvernance d’entre- prise au processus de création de la valeur ainsi que sur le management de la diversité.

Références

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