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Sur une formule d'approximation pour les nombres de Bernoulli, très grands

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Academic year: 2022

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(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. M ALAISE

Sur une formule d’approximation pour les nombres de Bernoulli, très grands

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 14 (1914), p. 174-179

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1914_4_14__174_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1914, tous droits réservés.

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(2)

[D6e<5]

SUR UNE FORMULE «APPROXIMATION POUR LES NOMBRES DE BERNOULLI, TRÈS GRANDS;

PAR M. J. MALAISE.

Soit

o,

où cp(^) demeure finie pour z = a et est développable dans un cercle de rayon p > R, en appelant R le rayon

du cercle de convergence de f(z) (voir la figure). Soit

Posons

f(z) =2

a

»^-

Remarquons que dans : rr^Zi q11^ s e développe

Voir M. G. DARBOUX, Journal de Liouville, 1878.

(3)

( «75 ) comme suit :

on a, pour coefficient de s7*, ceci :

A / ( h — î ) ( / i + i - i ) , . . ( / « + n — \ — i )

Donc, en identifiant les expressions f (5), on a

z = 0 (h-i)(h-

h onan,

ou, si l'on veut, (1) a„a»=-4(/i

H- - £ z r ( / i M ) ( / i f À 2 ) + H

La série cp(z) est convergente dans un cercle de rayon p > R, donc dans la couronne circulaire.

Prenons K, tel que : o < ^ K < p — R. Alors, à cause du théorème de Gauchy-Hadamard ( ' ) , on a

lim(p — K)»6n = o et

£rt tend vers zéro avec -

( ! ) Ce théorème dit que, pour S aB^ , le rayon du cercle de con- vergence R est donné par R = la plus grande limite de — = .

(4)

( 2 )

( ' 7 6 ) On a donc

On en déduit la partie principale

( £ tend vers zéro avec - )•

\ ^ nj Soit la fonction

tang(a?-+-O=/(O-

Nous supposerons d'abord x réel et positif. Cette fonction admet le pôle t = x sur son cercle de convergence. Comme c'est un pôle du premier ordre, on trouve le résidu de la fonction en cherchant lim h tang ( - — h), ce qui donne i ; et alors

o ( 0 étant développable en série de puissances entières de*' :

«p(<) = 604- 61 f - h . . .-4- bntn-\-,..,

convergente dans un cercle de rayon plus grand que le cercle de convergence de ƒ(*)•

(5)

( ' 7 7 )

La n{ème dérivée de tang# vaut le coefficient de tn, multiplié par ni

Cherchons le coefficient a,, de tn dans le développe- ment

La formule (3) donne

da tang^r 'dôc'1

où x est réel et positif.

Cette formule est valable, en général, si

7t

X 1t X

2

c'est-à-dire lorsque x est imaginaire à partie réelle positive.

Lorsque x est imaginaire à partie réelle négalive, ou en particulier lorsque x est réel et négatif, on a

n\{—i

car, dans ce cas, le cercle de convergence passe par le

Enfin, si

11 X

2

!

c'est-à-dire lorsque x est une imaginaire pure, ou lorsque ^ = o,ona deux pôles sur le cercle de conver-

Ann. de Matkémat., 4e série, t. XIV. (Avril 1914.) 12

(6)

( ' 7 8 ) gence. Alors :

'"

On sait que

- « ( ' « — i ^lX — ^( 4 - n — 3 y i - i 2/1 . s » — B2 2 r t l

où B2, B4, . . . , B27l, . . . représentent les nombres de Bernoulli.

En comparant notre formule avec ce résultat, nous trouvons

Mais on a, d'après la formule de StirJing, (2/1)! = (in)2rie-2n \/^r^n (approximativement).

(x) On sait que

tang a; = L ^ l + i j .

Les coefficients de ce développement ne sont pas égaux à

dxa /0

mais il est curieux qu'ils tendent à Je devenir quand n grandit, car, pour n impair très grand

1 (dn tangaA _ 2n+2

n ! \ lx~» )0 ~ ^ " 1( I "

(7)

( - 7 9 ) II vient

B = j- (i -h e),

(2*«—Oit1""»

où e tend vers zéro, avec - •

Telle est la formule d'approximation que nous voulions établir pour les grands nombres de Bernoulli.

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