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Rapport de situation sur le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles, 2019

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Rapport de situation sur le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement

transmissibles, 2019

Responsabilisation pour les stratégies du

secteur mondial de la santé, 2016–2021

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Rapport de situation sur le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement

transmissibles, 2019

Responsabilisation pour les stratégies du

secteur mondial de la santé, 2016–2021

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non commerciales, pour autant que l’oeuvre soit citée de manière appropriée, comme il est indiqué ci dessous. Dans l’utilisation qui sera faite de l’oeuvre, quelle qu’elle soit, il ne devra pas être suggéré que l’OMS approuve une organisation, des produits ou des services particuliers. L’utilisation de l’emblème de l’OMS est interdite. Si vous adaptez cette oeuvre, vous êtes tenu de diffuser toute nouvelle oeuvre sous la même licence Creative Commons ou sous une licence équivalente. Si vous traduisez cette oeuvre, il vous est demandé d’ajouter la clause de non responsabilité suivante à la citation suggérée : « La présente traduction n’a pas été établie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’OMS ne saurait être tenue pour responsable du contenu ou de l’exactitude de la présente traduction. L’édition originale anglaise est l’édition authentique qui fait foi ».

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Citation suggérée. Rapport de situation sur le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles, 2019. Responsabilisation pour les stratégies du secteur mondial de la santé, 2016-2021 [Progress report on HIV, viral hepatitis and sexually transmitted infections 2019. Accountability for the global health sector strategies, 2016–

2021]. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2019 (WHO/CDS/HIV/19.7). Licence : CC BY-NC-SA 3.0 IGO.

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Imprimé en Suisse

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Table des matières

Principaux messages 2 Progrès en vue d’obtenir un impact 4 Progrès accomplis et lacunes constatées par

orientation stratégique 6

1 Des données pour cibler les actions 12

2 Des interventions à fort impact 14

3 Des services dispensés dans une optique d’équité 16

4 Des solutions financières viables 18

5 Des innovations pour accélérer les progrès 20

Action au niveau de l’ensemble des programmes de lutte

contre les maladies 22 Fiche de résultat en matière de responsabilisation 24 Mise en œuvre dans les Régions et dans les pays 26 Perspectives : instaurer plus rapidement la couverture

sanitaire universelle 36

Liste d’annexes pour le Web 38

Remerciements 38

Références bibliographiques 39

(6)

Principaux messages

1. Accélération en vue de l’élimination

Le temps presse, et pour atteindre les cibles de 2020, nous devons accélérer les progrès, combler les lacunes spécifiques dans la mise en œuvre et procéder à une mise à l’échelle de l’innovation dans le cadre de la lutte contre ces trois maladies.

• À l’échelle mondiale, le nombre de personnes qui contractent le VIH diminue, mais pas suffisamment rapidement. L’accent mis sur la prévention du VIH est insuffisant, et il faudrait que le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH diminue considérablement pour atteindre les cibles mondiales de 2020 (1). Si la mortalité imputable au VIH a diminué elle demeure toutefois trop élevée.

• Les cibles mondiales de réduction de la mortalité due à l’hépatite virale ne seront pas atteintes si l’on ne procède pas à une accélération massive de l’accès universel au dépistage, au traitement contre l’hépatite B et au traitement curatif contre l’hépatite C. L’incidence mondiale de l’infection par le virus de l’hépatite B diminue globalement vers la réalisation des cibles de la stratégie, on constate en effet des progrès en matière de vaccination et de prévention, cependant les consommateurs de drogues injectables ne sont pas concernés.

• Le taux d’infections sexuellement transmissibles ne baisse pas à l’échelle mondiale, à l’exception de la syphilis congénitale, qui diminue lentement.

Dans de nombreux pays, on observe une augmentation du nombre d’infections sexuellement transmissibles.

Le présent rapport avertit qu’une inversion totale de la tendance serait nécessaire pour atteindre les cibles d’ici à 2020.

3. Possibilités de combler les lacunes dans la mise en œuvre pour atteindre les cibles

Le rapport de situation à mi-parcours des stratégies du secteur de la santé mondiale souligne les principales lacunes et la nécessité de mettre en place des mesures programmatiques concrètes par maladie.

• Les activités relatives au dépistage de l’hépatite B et de l’hépatite C ainsi qu’au traitement contre ces maladies vont démarrer. Une approche globale de santé publique face aux épidémies d’hépatite est relativement nouvelle. Les médicaments antiviraux à action directe – qui sont disponibles seulement depuis 2013, permettent d’obtenir des taux de guérison > 90 % et n’ont que peu d’effets secondaires – ont révolutionné le traitement de l’infection par le virus de l’hépatite C. La riposte mondiale à l’hépatite virale doit tirer parti de la dynamique récente, s’appuyer sur les succès obtenus dans la prévention de l’infection par le virus de l’hépatite B grâce à la vaccination, intensifier le dépistage et le traitement et tirer parti des synergies avec les programmes de santé connexes. Le nouveau calcul des coûts de la

2. Empêcher que 1,6 million de personnes ne décèdent et prévenir le développement d’un cancer chez 1,2 million de personnes par an

• Le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles provoquent un nombre saisissant de décès, à savoir 2,7 millions de décès par an (2-5), et 1,6 million de vies peuvent être sauvées chaque année si les cibles mondiales visant à mettre fin à ces trois épidémies d’ici 2030 sont atteintes.

• La mortalité imputable à ces maladies demeure trop élevée. En 2016, environ 1,4 million de décès dus à l’hépatite virale ont été dénombrés (2), et 770 000 décès liés au VIH ont été enregistrés en 2018 (3). La syphilis gravidique est à l’origine de 204 000 cas de mort fœtale et de décès néonatals chaque année (4).

• Le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles sont liés aux maladies non

transmissibles. Chaque année, on enregistre 1,2 million nouveaux cas de cancer, principalement le cancer du foie et le cancer du col de l’utérus (6), qui sont causés par ces maladies infectieuses évitables

©John Rae

(7)

stratégie mondiale de lutte contre l’hépatite prévoit un financement supplémentaire de US $6 milliards par an nécessaire pour atteindre les cibles en matière de lutte contre l’hépatite, toutefois les dépenses actuelles représentent US $0,5 milliard depuis 2016 (7).

• Combler les lacunes par population et par lieu, et maintenir les personnes sous traitement, dans le cadre de la riposte au VIH. La riposte mondiale au VIH progresse après des années d’action ciblée pour mobiliser des ressources et étendre progressivement la prestation de services en vue d’atteindre la cible

« 90-90-90 » pour le dépistage et le traitement du VIH. Néanmoins, les données font état de lacunes persistantes dans la riposte au VIH ainsi que la nécessité urgente de renforcer la prévention combinée et

d’améliorer la rétention dans la filière de soins anti-VIH, en accordant une attention particulière aux populations clés, aux hommes et aux jeunes femmes dans les milieux où la charge de l’infection à VIH est élevée.

• Donner un nouvel élan à la riposte aux infections sexuellement transmissibles. La riposte mondiale aux infections sexuellement transmissibles est en crise après des années de négligence. Il faut saisir les occasions d’établir des liens entre les services de lutte contre le VIH et la santé sexuelle et reproductive dans son ensemble pour relancer les progrès.

4. Unir nos forces en faveur de la santé

Le rapport de situation met en lumière huit exemples démontrant de quelle manière les programmes de lutte contre les maladies peuvent mieux collaborer en vue d’accélérer la réalisation de la couverture sanitaire universelle :

• tirer parti d’une plateforme commune de données ventilées permettant réunir ces trois maladies sous la plateforme de données relative à la couverture sanitaire universelle ;

• intensifier le diagnostic sur le lieu des soins et de l’autodépistage dans le but d’améliorer l’efficacité et la portée des tests de dépistage du VIH, de l’hépatite virale et des infections sexuellement transmissibles ;

• atteindre la triple élimination de la transmission mère- enfant du VIH, de la syphilis et du virus de l’hépatite B ;

• améliorer l’accès aux médicaments et aux produits de diagnostic, notamment au moyen de stratégies visant à réduire les prix de manière globale (élément clé de l’initiative phare de l’OMS visant à éliminer les épidémies d’hépatite C) ;

• protéger les populations contre la menace que représente la résistance aux antimicrobiens, afin de minimiser les risques pour la santé et d’améliorer les résultats en termes de traitement ;

• renforcer les ripostes conjointes face au VIH et à la tuberculose afin de réduire le nombre de cas de tuberculose en tant que principale cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH ;

• intégrer la santé sexuelle et reproductive et les droits y relatifs aux mesures de riposte contre le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles, y compris les liens pour éliminer le cancer du col de l’utérus (qui est également une initiative phare de l’OMS) ; et

• s’attaquer aux déterminants sociaux et structurels, en regardant au-delà du secteur de la santé pour stimuler les efforts de prévention, l’accès au traitement et aux soins ainsi que l’impact.

5. Ne laisser personne de côté

Il est nécessaire de parvenir à la couverture sanitaire universelle en matière de prévention, de diagnostic, de traitement et de soins destinés aux populations clés, mal desservies et négligées en vue d’éliminer le VIH, l’hépatite virale et les épidémies d’infections sexuellement transmissibles.

• Plus de la moitié des personnes nouvellement infectées par le VIH, ou leurs partenaires sexuels, appartiennent aux populations clés suivantes : les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les prostitué(e) s, les consommateurs de drogues injectables, les personnes transgenres, les migrants et les détenus.

À l’échelle mondiale, près d’un quart des personnes nouvellement infectées par le virus de l’hépatite C sont des consommateurs de drogues dans le monde (8) et plus de la moitié de ces consommateurs souffrent d’une hépatite C chronique (9). L’incidence des infections sexuellement transmissibles (IST) chez les adolescents est la plus élevée par rapport aux autres tranches d’âge.

Néanmoins, ces tranches d’âge sont celles bénéficiant d’un accès plus limité aux services de santé.

3

(8)

Progrès en vue d’obtenir un impact

En 2016, lors de la Soixante-Neuvième Assemblée mondiale de la Santé, les États Membres de l’OMS ont approuvé trois stratégies mondiales alignées du secteur de la santé contre le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles, respectivement, pour mobiliser l’action au cours de la période 2016-2021 en vue

d’éliminer ces maladies d’ici 2030. Les stratégies ont été élaborées conjointement en utilisant comme cadre commun la couverture sanitaire universelle.

Ces maladies présentent des points communs, notamment leurs modes de transmission ainsi que les déterminants sociaux, et leur charge de morbidité se chevauche chez plusieurs groupes de populations.

L’OMS est tenue de rendre compte à l’Assemblée mondiale de la Santé des progrès réalisés dans la mise en œuvre des stratégies sur la base des données reçues des pays. Le présent rapport évalue les progrès accomplis à mi-parcours en 2019 dans la mise en œuvre de ces stratégies mondiales pour le secteur de la santé de 2016 à 2021. Pour 2016 ou 2017 l’actualité et la disponibilité des données sur les trois maladies sont limitées dans la plupart des cas. Les données importantes, notamment les données sur les effets de 2018 relatives à

JUIN 2016

STRATÉGIE MONDIALE DU SECTEUR DE LA SANTÉ CONTRE

L’HÉPATITE VIRALE 2016–2021

VERS L’ÉLIMINATION DE L’HÉPATITE VIRALE

JUIN 2016

STRATÉGIE MONDIALE DU SECTEUR DE LA SANTÉ CONTRE LE

VIH 2016–2021

VERS L’ÉLIMINATION DU SIDA

STRATÉGIE MONDIALE DU SECTEUR DE LA SANTÉ CONTRE

LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES 2016-2021

VERS L’ÉLIMINATION DES IST

JUIN 2016

l’incidence et la mortalité, n’étaient pas disponibles pour l’hépatite et les infections sexuellement transmissibles, ce qui rend difficile l’évaluation et la validation des tendances globales depuis le lancement des stratégies en 2016. Concernant le VIH, les données mondiales pour 2018 sont incluses. Les données relatives à la mise en œuvre des mesures et des politiques de la stratégie concernent également l’année 2018. Le rapport à mi-parcours souligne la nécessité de renforcer les données, en particulier l’actualisation plus régulière des données relatives aux infections sexuellement transmissibles et l’hépatite et le renforcement de la ventilation des données en vue d’améliorer la mise en œuvre. Les données importantes disponibles pour les trois maladies sont présentées l’annexe Web 1.

(9)

Les stratégies mondiales du secteur de la santé 2016-2021 : un cadre commun dans la lutte contre le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles

Vision, objectifs et cibles

Des données pour cibler les actions

Des services dispensés dans une optique d’équité Des interventions à

fort impact

Des solutions financières viables

Des innovations pour accélérer les progrès

« Qui ? » et

« Où ? » « Quoi » « Comment » « Financement » « L’avenir »

Trois dimensions de la couverture sanitaire universelle

Cadres de référence

Mise en œuvre de la stratégie

La couverture sanitaire universelle, la chaîne de services et une approche de santé publique

Leadership, partenariat, responsabilisation, suivi et évaluation

O rie n ta ti on s tr at ég iqu e

1 2 3 4 5

5

Source: OMS, 2019.

Progrès en vue d’obtenir un impact

(10)

Chacune des stratégies mondiales du secteur de la santé s’articule autour de cinq orientations stratégiques. Dans le cadre de ces dernières, les stratégies définissent des actions prioritaires accélérées à l’intention des pays ainsi que des mesures à prendre par l’OMS pour accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs.

Le cadre de responsabilisation ci-après présente un aperçu visuel des progrès à mi-parcours par orientation stratégique au moyen d’un système de notation inspiré des feux de circulation pour représenter la situation actuelle, les réalisations et les lacunes. L’annexe Web 2 fournit un tableau complet comportant des notations individuelles ainsi que des détails techniques sur les mesures à prendre pour s’attaquer à chaque secteur enregistrant des résultats inférieurs aux attentes.

Action de l’OMS

Méthodes utilisées pour calculer les notations du rapport de situation

Les mesures prioritaires accélérées à l’intention des pays et de l’OMS visant à suivre les progrès accomplis ont été reprises des stratégies de lutte contre le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles, respectivement. Lorsque des cibles quantifiables existaient, les données les plus récentes ont été comparées à ces cibles. Les notations ont été revues à la baisse en l’absence de données clés. L’actualité des données disponibles pour les trois maladies est limitée, et les données relatives aux infections sexuellement transmissibles et à l’hépatite en particulier doivent être mises à jour plus régulièrement. En ce qui concerne le VIH, les données doivent être davantage ventilées, par exemple pour les populations clés, afin de combler les lacunes en matière de mise en œuvre.

Les équipes techniques de l’OMS ont examiné et illustré les progrès réalisés dans la mise en œuvre de chacune de ces mesures prioritaires, en utilisant les données disponibles jusqu’en décembre 2018, puis en procédant à un examen externe.

Les progrès réalisés ont été évalués à l’aide d’un barème à cinq degrés de couleurs de type « feu de signalisation » :

• vert foncé : en bonne voie, avec des lacunes mineures ;

• vert clair : en bonne voie, avec peu de lacunes majeures, par exemple pour des populations, des lieux ou des interventions spécifiques ;

• jaune : progrès partiels, mais des efforts importants sont en cours ;

• orange : progrès partiels, avec seulement des efforts mineurs en cours ; et

• rouge : aucun progrès.

Les notations attribuées par les équipes techniques de l’OMS et les données factuelles sous-jacentes ont fait l’objet d’un examen externe pour l’ensemble des maladies, avec des ajustements indépendants si nécessaire. Pour chaque action jugée peu performante, une action de rattrapage correspondante a été proposée, qui a également fait l’objet d’un examen et d’une approbation externes.

Vert foncé Vert clair Jaune Orange Rouge

En bonne voie En bonne voie avec des lacunes Progrès partiels, mais importants Progrès partiels et mineurs Aucun progrès

Progrès accomplis et

lacunes constatées par

orientation stratégique

(11)

Le cadre de responsabilisation présente un aperçu

visuel des progrès, des réalisations et

des lacunes à mi-parcours

©John Rae 7 Progrès accomplis et lacunes constatées par orientation stratégique

(12)

La réduction de l’incidence du VIH est encore loin des cibles attendues. La mortalité imputable au VIH a baissé, mais demeure trop élevée.

Cibles : (d’ici 2020) (1) Situation

Impact

• Ramener à moins de 500 000 le nombre annuel de décès liés

au VIH dans le monde d’ici 2020 • 770 000 [570 000-1 100 000] personnes sont décédées d’une ou des causes liées au VIH dans le monde en 2018 (3)

• Réduire de 75 % le nombre de décès dus à la tuberculose chez

les personnes vivant avec le VIH d’ici 2020 • 300 000 personnes vivant avec le VIH sont décédées d’une ou des causes liées à la tuberculose en 2017 (10)

• Réduire de 10 % le nombre de décès dus aux hépatites B et C chez les personnes co-infectées par le VIH, conformément aux objectifs en matière de mortalité pour toutes les personnes atteintes d’une hépatite B ou C chronique

• Aucune donnée

• Ramener à moins de 500 000 le nombre de nouvelles

infections à VIH d’ici 2020 • 1,7 million [1,4 million-2,3 millions] de personnes ont contracté le VIH en 2018 (3)

• Aucune nouvelle infection chez les nourrissons d’ici 2020 • 160 000 [110 000-260 000] nourrissons ont contracté le VIH en 2018 (11)

Progrès notables vers la réalisation des cibles 90-90-90 : lacunes dans les principaux programmes destinés aux populations clés, dans certains pays et régions, notamment en Afrique centrale et de l’Ouest, en Europe orientale et dans certains pays d’Asie, et dans la rétention dans les soins.

Couverture des services

• Veiller à ce que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique vis-à-vis du VIH

• Veiller à ce que 90 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH reçoivent un traitement antirétroviral

• Veiller à ce que 90 % des personnes vivant avec le VIH et sous traitement antirétroviral voient leur charge virale supprimée

• 79 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur sérologique vis-à-vis du VIH dans le monde en 2018

• 78 % des personnes connaissant leur séropositivité au VIH avaient accès à un traitement en 2018

• 86 % des personnes recevant un traitement dont la charge virale était supprimée en 2018 (11)

©John Rae

(13)

Impact

• Réduction de 30 % du nombre de nouveaux cas d’hépatites virales B et C chroniques d’ici 2020, réduction de 90 % d’ici 2030.

• Réduction de 10 % du nombre de décès dus aux hépatites virales B et C d’ici 2020, réduction de 65 % d’ici 2030.

• 1,1 million de personnes ont été nouvellement infectées par l’hépatite B chronique en 2017 (13)

• Seules les données de référence sont disponibles : 1,75 million de personnes ont été nouvellement infectées par l’hépatite C chronique en 2015 (14)

• Seules les données de référence sont disponibles : 1,4 million de personnes sont décédées d’une infection par tous les virus de l’hépatite, y compris l’hépatite virale A et E, en 2016 (2) La couverture des services de dépistage et de traitement est faible et doit s’accélérer massivement pour atteindre les cibles de 2030 ; si la couverture vaccinale est forte, la couverture de la vaccination à la naissance est trop faible ; il existe des lacunes importantes dans la réduction des risques.

Couverture des services (13)

• Couverture de 90 % par le vaccin contre le virus de l’hépatite B

(troisième dose) d’ici 2020 • Couverture vaccinale antihépatite B de 84 % (troisième dose) en 2017 (15)

• Couverture de 50 % des services de prévention de la transmission mère-enfant du virus de l’hépatite B d’ici 2020, couverture de 90 % d’ici 2030

• 43 % de couverture mondiale pour la vaccination contre l’hépatite B en 2017 (15)

• 95 % des dons sont soumis à un dépistage de qualité garantie

d’ici 2020 et 100 % d’ici 2030 • Seules les données de référence sont disponibles : 97 % des dons sont soumis à un dépistage de qualité garantie en 2015 (8)

• 50 % des injections sont pratiquées avec du matériel sécurisé dans les établissements de santé et à l’extérieur d’ici 2020, 90 % d’ici 2030

• 3,9 % de réutilisation des dispositifs d’injection en 2017 (16)

• 200 aiguilles et seringues stériles fournies par an et par

personne s’injectant des drogues d’ici 2020, 300 d’ici 2030 • 33 seringues ou ensembles d’aiguilles par an et par personne s’injectant des drogues en 2017 (17)

• 30 % des personnes atteintes d’hépatites virales chroniques B

et C diagnostiquées d’ici 2020, 90 % d’ici 2030 • Seules les données de référence disponibles : 27 millions (10 %) de personnes vivant avec l’hépatite B connaissaient leur statut vis-à-vis de l’hépatite B en 2016 (18)

• 13,1 millions (19 %) de personnes vivant avec l’hépatite C connaissaient leur statut vis-à-vis de l’hépatite C en 2017 (14)

• 80 % des personnes atteintes d’hépatite B ou C chronique et remplissant les conditions bénéficient d’un traitement d’ici 2030, respectivement

• Seules les données de référence sont disponibles : 4,5 millions (17 %) de personnes atteintes d’hépatite B ont reçu un traitement en 2016 (18)

• 5 millions de personnes atteintes d’hépatite C avaient été traitées au moyen d’antiviraux à action directe (AAD) à la fin de 2017 (14) Réduire l’incidence, en particulier de l’hépatite B, grâce à la vaccination et à la prévention, mais la réduction de la mortalité nécessite une intensification importante du dépistage et de l’accès aux traitements jusqu’en 2030.

Cibles (d’ici 2020 et 2030) (12) Situation

Hépatite virale

9 Progrès accomplis et lacunes constatées par orientation stratégique

(14)

Infections sexuellement transmissibles

Les infections sexuellement transmissibles ne diminuent pas à l’échelle mondiale, à l’exception de la syphilis congénitale, dont le taux diminue lentement. Dans plusieurs pays, les infections augmentent.

Cibles (d’ici 2020 et 2030) (19) Situation

Impact, d’ici 2030

• Réduction de 90 % de l’incidence mondiale de T. pallidum

(année de référence : 2018) • 6,3 millions de nouveaux cas d’infection par T. pallidum en 2016 (20)

• Réduction de 90 % de l’incidence mondiale de N. gonorrhoeae

(année de référence : 2018) • 86,9 millions de de nouveaux cas d’infection par N. gonorrhoeae en 2016 (20)

• 50 cas de syphilis congénitale pour 100 000 naissances

vivantes au maximum dans 80 % des pays • 473 [385-561] cas de syphilis congénitale pour 100 000

naissances vivantes en 2016 (4), soit une baisse de 12 % en 4 ans

• Maintien d’un taux de couverture de 90 % à l’échelle nationale et d’au moins 80 % dans chaque district (ou toute unité administrative équivalente) dans les pays où le vaccin du papillomavirus humain est inscrit dans le programme national de vaccination

• Sur 51 pays ayant fait l’objet d’une enquête, 14 (27 %) ont déclaré un taux de couverture de plus de 80 % par le vaccin contre le papillomavirus humain

Lacunes majeures dans la disponibilité du diagnostic et du traitement des quatre infections sexuellement transmissibles curables.

Couverture des services, d’ici 2020

• 70 % des pays ont mis en place des systèmes de surveillance des infections sexuellement transmissibles capables de suivre l’évolution vers les cibles pertinentes

• 132 pays (sur 185) ont signalé une prévalence de la syphilis chez les femmes adultes, ce qui a permis d’obtenir une estimation nationale de la prévalence de la syphilis chez les femmes et une estimation mondiale de la syphilis congénitale pour suivre les progrès vers l’élimination de la transmission mère-enfant en 2016 (4,21)

• 70 % des pays administrent des tests de dépistage du VIH et/ou de la syphilis à au moins 95 % des femmes enceintes

; des tests de dépistage du VIH et/ou de la syphilis à 95 % des femmes enceintes – moyennant un consentement libre, préalable et éclairé dans chaque cas ; 90 % des femmes enceintes et VIH positives reçoivent un traitement efficace ; et 95 % des femmes enceintes positives pour la syphilis ont reçu au moins une dose de benzathine pénicilline par voie intramusculaire ou ont bénéficié d’un autre schéma thérapeutique efficace

• La totalité des pays à revenu faible ou intermédiaire ont inclus le dépistage de la syphilis aux soins prénatals en 2017

• 18 pays (9 %) ont effectué des tests de dépistage de la syphilis chez au moins 95 % des femmes enceintes et ont administré un traitement à 95 % des femmes enceintes atteintes de syphilis en 2016-2017 (22)

• 70 % des groupes clés ont accès à un éventail complet de services de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH, notamment à des préservatifs

• Aucune donnée

• 70 % des pays proposent des services de lutte contre les infections sexuellement transmissibles ou orientent vers ces services dans toutes les structures de soins de santé primaire, de prise en charge du VIH, de santé reproductive, de planification familiale et de soins prénatals et postnatals

• Aucune donnée

• 70 % des pays administrent le vaccin anti-PVH dans le cadre

de leur programme de vaccination national • 85 pays (46 %) ont déclaré avoir intégré le vaccin anti-PVH dans leurs programmes nationaux de vaccination en 2018

• 70 % des pays rendent compte de la résistance de N.

gonorrhoeae aux antimicrobiens • 60 pays (31 %) ont surveillé la résistance de N. gonorrhoeae aux antimicrobiens en 2017 (22)

(15)

©John Rae

(16)

Des systèmes d’information sanitaire solides sont nécessaires pour éclairer les politiques et la mise en œuvre des programmes en vue d’obtenir un impact durable. Des données solides permettent aux programmes

d’identifier les besoins, d’élaborer une riposte à fort impact, d’allouer les ressources de manière efficace, de guider la mise en œuvre et de

renforcer la responsabilisation.

1 Des données

pour cibler les

actions

(17)

1 Tirer parti d’une plateforme commune de données ventilées

2 Simplifier et investir dans les données sur les populations clés

3 Surveiller la toxicité des médicaments et la résistance aux médicaments

4 Rationaliser les examens de la gouvernance des données

Améliorer l’utilisation de données détaillées et systématique pour améliorer les programmes

Des efforts ont été consentis pour renforcer les mécanismes mondiaux de communication de l’information, les estimations de la charge de morbidité et, récemment, l’outil de modélisation Spectrum.

Défis : Les capacités nationales en matière de surveillance et de suivi restent insuffisantes et n’ont pas bénéficié des investissements dans les systèmes de données sur le VIH.

Les mécanismes mondiaux d’établissement de rapports sont bien établis et d’importants investissements ont été réalisés dans des systèmes de données détaillées et systématiques.

Défis : Renforcer les données sur les populations clés et améliorer la gouvernance de l’utilisation des données pour améliorer les programmes.

Un système mondial de notification a été mis en place en 2018 et les premières estimations de base de la charge de morbidité ont été établies pour l’année 2015.

Défis : Améliorer l’exhaustivité des rapports et l’examen régulier des cibles et des progrès nationaux ; et renforcer les synergies pour inclure l’hépatite dans les systèmes nationaux d’information sanitaire et les estimations de la population sous-desservie.

• Les processus d’établissement de rapports à l’échelle mondiale sont bien établis. Des mécanismes de

responsabilisation mondiale sur les indicateurs de base sont en place pour le VIH, et des rapports sont régulièrement établis. Ils ont été mis au point plus récemment pour l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles, et l’exhaustivité des rapports s’améliore.

• Les estimations de la charge de morbidité s’améliorent.

Les méthodes utilisées pour estimer la prévalence, l’incidence et la mortalité de la maladie sont bien établies pour le VIH et sont en cours d’élaboration pour l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles. L’absence d’enquêtes sur la prévalence des infections sexuellement transmissibles chez les hommes est particulièrement préoccupante, ce qui limite la capacité de produire des estimations fiables.

• Des efforts accrus sont nécessaires afin de produire des données pour des populations spécifiques. On observe une absence persistante de données de qualité sur la taille de la population, la couverture des services et les obstacles à l’accès des populations clés et ce pour l’ensemble des maladies. En l’absence de telles données, les services ne peuvent être conçus et fournis efficacement à ceux qui en ont le plus besoin.

• Améliorer l’utilisation de données détaillées et systématiques pour améliorer les programmes. Des efforts importants ont été consentis pour ventiler les données par population et par lieu, ainsi que pour utiliser ces données au niveau local afin d’identifier les lacunes et d’améliorer les programmes.

VIH Hépatite virale Infections sexuellement

transmissibles

62 % 90 %

des pays disposaient de systèmes d’information sanitaire opérationnels en 2017

des pays avaient communiqué des données dans le cadre du Global

AIDS Monitoring en 2018

MESURES VISANT À COMBLER LES LACUNES

13 Progrès accomplis et lacunes constatées par orientation stratégique

(18)

Le paquet essentiel d’interventions à fort impact concernant le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles est bien identifié. Le défi consiste à fournir ces interventions en maintenant une forte couverture, à retenir les populations qui en bénéficient et à ne laisser personne de côté.

En précisant quels services sont nécessaires dans la chaîne de services de prévention, de diagnostic, de traitement et de soins, cette orientation

stratégique aborde la première dimension de la couverture sanitaire universelle.

2 Des interventions à fort impact

Le défi consiste à fournir ces interventions en maintenant une forte couverture, à retenir les populations qui en bénéficient et à ne laisser personne de côté.

VIH et les infections sexuellement transmissibles. La couverture efficace de la circoncision masculine médicale volontaire chez les adultes est limitée, cependant elle permet d’atteindre les hommes et de leur fournir de multiples services de prévention. Le renforcement de la prophylaxie préexposition (PrEP) a été lent et l’absence de programmes efficaces de promotion des préservatifs a conduit à une faible utilisation par les adolescents et les jeunes hommes exposés au plus grand risque de contracter le VIH. La vaccination en temps opportun des nourrissons contre l’hépatite B permet de prévenir la transmission mère-enfant dans de nombreuses régions, toutefois l’Afrique subsaharienne accuse un retard avec un taux de couverture de 10 % seulement. Les infections sexuellement transmissibles stagnent ou diminuent lentement, avec quelques signes d’augmentation. Des progrès importants ont été réalisés dans la réduction de la transmission verticale de la syphilis pendant la grossesse grâce à des programmes de soins prénatals.

• Un nombre insuffisant de personnes effectuent un test de dépistage ou bénéficient d’un traitement. Trois personnes sur quatre vivant avec le VIH connaissent leur statut vis-à-vis du VIH, mais les jeunes et les hommes vivant dans des milieux où la charge de l’infection à VIH est élevée ainsi que les populations clés à l’échelle mondiale sont moins susceptibles d’effectuer un test de dépistage. Seules 10 % des personnes atteintes de l’hépatite B et 19 % de celles atteintes de l’hépatite C connaissaient leur statut en 2016.

(19)

• Les besoins des enfants et des adolescents ne sont pas suffisamment satisfaits. Seuls 50 % environ des nourrissons exposés au VIH subissent un test au cours des deux premiers mois de leur vie (25). Parmi ceux qui ont été identifiés, seule la moitié d’entre eux reçoivent actuellement un traitement, et bon nombre d’entre eux reçoivent des schémas thérapeutiques et des formulations sous-optimaux. Les options thérapeutiques contre l’hépatite B et l’hépatite C pour les nourrissons et les jeunes enfants font défaut. Le risque de contracter des infections sexuellement transmissibles est élevé chez les adolescents, mais les services et les données ne sont pas largement disponibles pour cette population.

• Les services de laboratoire doivent être renforcés.

D’importants investissements et des efforts ont été consentis pour introduire et étendre le test de charge virale afin de mieux surveiller le traitement du VIH, en effet plus de 14 millions de tests ont été effectués en 2017 ; cependant, les taux de couverture restent inférieurs à 60 %. Concernant le VIH et les hépatites B et C, des plateformes intégrées peuvent être utilisées pour effectuer le dépistage de la charge virale. Les infrastructures de laboratoire font également défaut concernant les infections sexuellement transmissibles. La qualité des tests peut également être améliorée, notamment en adoptant les algorithmes et les stratégies de dépistage de l’OMS.

1 Renforcer le dépistage et le traitement de ces trois maladies et maintenir les patients dans des établissements de soins lorsqu’un traitement à long terme est nécessaire en cas de maladie chronique 2 Renouveler les efforts de prévention du VIH et des

infections sexuellement transmissibles

3 Établir des plateformes de diagnostic communes

4 Mettre en œuvre des soins différenciés et retenir les patients recevant des soins

5 Simplifier le dépistage

6 Accélérer les efforts visant à réduire les effets nocifs 7 Améliorer les capacités de laboratoire

VIH Hépatite virale Infections sexuellement

transmissibles

MESURES VISANT À COMBLER LES LACUNES

Des progrès importants ont été accomplis vers la réalisation de la cible 90-90-90 et l’amélioration de l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH dans les pays où la charge de morbidité de l’infection à VIH est élevée. La prestation des services a été diversifiée grâce à de nouvelles approches de dépistage et à des soins différenciés.

Défis : Mettre en œuvre une prévention efficace du VIH pour réduire l’incidence et améliorer le ciblage et la qualité du dépistage. Il existe des lacunes dans l’accès aux populations clés et aux zones mal desservies et des lacunes critiques dans la réduction des effets nocifs.

Des mesures stratégiques visant à mettre à jour les lignes directrices thérapeutiques achevées ainsi que la surveillance mondiale de la résistance aux antimicrobiens sont en place.

La lutte contre le papillomavirus humain et le cancer du col de l’utérus s’amplifie.

Défis : La mise en œuvre des diagnostics et des traitements disponibles ne s’est pas poursuivie, et la synergie avec le VIH a été faible, y compris la lutte contre le VIH en tant qu’infection sexuellement transmissible.

Des progrès importants ont été réalisés dans la mise en œuvre d’interventions de prévention comme le vaccin contre l’hépatite B et l’accès précoce, mais élargi, au dépistage et au traitement, y compris un traitement contre l’hépatite C.

Défis : Administrer en temps opportun la vaccination antihépatite B à la naissance en Afrique et la nécessité d’élargir massivement l’accès au diagnostic, au traitement et au traitement curatif.

Dans la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire, où la charge de ces maladies est importante, le dépistage complet incluant les infections sexuellement transmissibles curables n’est pas incorporé au dépistage du VIH. Des approches communes pour les populations clés sont nécessaires pour élargir le diagnostic et faire participer les patients aux soins (23). En ce qui concerne le VIH, le principal défi consiste à maintenir le grand nombre de personnes sous traitement tout au long de leur vie.

• La réduction des effets nocifs présente des lacunes critiques en termes de couverture et de qualité. Dans le monde, environ 10,6 millions de personnes s’injectent des drogues, dont 1,3 million vivent avec le VIH, 5,5 millions vivent avec le virus de l’hépatite C et 1 million vivent avec le VIH et l’hépatite C (9).

La consommation de drogues injectables représente environ 10 % des infections à VIH dans le monde et 30 % en dehors de l’Afrique subsaharienne. En 2018, moins de 1 % des personnes qui s’injectent des drogues vivaient dans des pays où la couverture des services de réduction des effets nocifs atteignait un niveau suffisant (24). On constate des lacunes dans les services liés au dépistage et au traitement du VIH, les infections transmissibles sexuellement et l’hépatite virale à l’intention des consommateurs de drogues injectables et des détenus.

Progrès accomplis et lacunes constatées par orientation stratégique 15

(20)

L’équité est un principe fondamental de la couverture sanitaire universelle et signifie que chacun reçoit les services dont il a besoin, sans être confronté à des difficultés financières.

La troisième orientation stratégique porte sur la façon dont les services devraient être dispensés pour que l’ensemble essentiel de services soit accessible à tous, quelles que soient leur situation et en garantissant la qualité de ces services.

3 Des services

dispensés dans une optique

d’équité

(21)

• Les inégalités en matière d’accès persistent. Les progrès accomplis pour atteindre les populations clés, négligées et mal desservies et leur fournir des services équitables restent inégaux et insuffisants pour les trois maladies, y compris parmi les prostitué(e)s et leurs partenaires, les consommateurs de drogues injectables, les personnes transgenres, les détenus, les homosexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les migrants, les personnes déplacées et les personnes et adolescents à faible revenu et défavorisés. En particulier, il est souvent plus difficile d’atteindre les consommateurs de drogues injectables et les personnes considérées comme hors la loi et ceux-ci ont le moins accès aux services. Une action fondée sur les droits humains – y compris un accès non discriminatoire aux services de santé et des priorités fixées, le cas échéant, en fonction de la charge de la maladie et de la participation des populations touchées aux processus décisionnels – est essentielle pour parvenir à une véritable couverture universelle. La couverture des services parmi les populations clés, mal desservies et négligées est un indicateur important de suivi de la réalisation de la couverture sanitaire universelle.

• La discrimination dans les établissements de soins de santé demeure un obstacle majeur. Les populations clés, négligées et mal desservies continuent de rencontrer de nombreux obstacles à l’accès aux services dans les établissements de soins de santé, y compris la stigmatisation, les mauvais traitements, le refus de services, la qualité inférieure des soins ou le refus de consentement, ce qui compromet davantage leur capacité à avoir accès aux services dont elles ont besoin.

Les agents de santé vivant avec le VIH sont souvent eux- mêmes victimes de discrimination sur leur lieu de travail.

• La prestation de services différenciés peut améliorer et simplifier l’accès. Une approche unique de la prestation des services ne suffit pas pour réaliser l’accès universel. Les modèles de prestation axés sur le client qui sont adaptés à la population et au lieu – tels que les services de dépistage proposés dans le cadre d’une combinaison de tests en établissement (autonomes ou intégrés), de tests de dépistage dans les structures de proximité (à domicile ou dans le cadre d’activités de sensibilisation), de services de dépistage proposés aux partenaires, de tests hors établissements de santé (comme les lieux de travail ou les milieux fermés) et d’autodépistage – sont essentiels pour faire en sorte que personne ne soit laissé de côté. On tente de mettre en œuvre des approches novatrices pour les lacunes de couverture de la circoncision masculine médicale volontaire chez les adultes.

Il est également indispensable de simplifier le diagnostic et le traitement de l’hépatite.

1 Améliorer la couverture sanitaire universelle des populations clés et mal desservies 2 Renforcer les services communautaires 3 Intégrer la triple élimination

4 Réformes juridiques et droits

5 Investir dans les ressources humaines transversales

VIH Hépatite virale Infections sexuellement

transmissibles

MESURES VISANT À COMBLER LES LACUNES

Des modèles de prestation de services différenciés et centrés sur le client permettent d’améliorer la sensibilisation ; les prix des produits de lutte contre le VIH ont baissé et la société civile a soutenu l’accès dans le monde entier.

Défis : Veiller à ce que la couverture sanitaire universelle fonctionne pour les populations clés, négligées et mal desservies et intégrer le VIH aux plans d’urgence, milieux et politiques de fidélisation des ressources humaines.

Des progrès ont été réalisés chez les femmes enceintes en matière de dépistage, de traitement de la syphilis et de double élimination du VIH.

Progrès importants dans la réduction de la transmission verticale de la syphilis. On observe une stagnation concernant de nombreuses infections sexuellement transmissibles et chez plusieurs populations.

Défis : Les populations marginalisées sont confrontées à des difficultés pour avoir accès aux services, et la prestation des services par la communauté doit être accélérée.

Les progrès réalisés en matière de réduction des prix et les initiatives visant à élargir l’accès permettent d’intensifier rapidement le diagnostic, le traitement et le traitement curatif de 2020 à 2030.

Défis : Les services de réduction des effets nocifs et l’accès aux traitements pour les consommateurs de drogues injectables font

particulièrement défaut. Un transfert des tâches sera nécessaire pour soutenir l’expansion massive prévue des services.

Les progrès réalisés pour les

populations clés mal desservies sont un indicateur clé de la réalisation véritable de la couverture sanitaire universelle

Progrès accomplis et lacunes constatées par orientation stratégique 17

(22)

La troisième dimension de la couverture sanitaire universelle vise à faire en sorte que chacun

puisse recevoir les services dont il a besoin sans s’exposer à des difficultés financières. La mise en œuvre de solutions financières viables nécessite des actions dans trois domaines : l’augmentation des recettes, la protection financière pour tous et l’efficacité dans l’utilisation des ressources du système de santé.

4 Des solutions

financières

viables

(23)

• Tous les programmes continuent de faire face à des déficits de financement. Les programmes de lutte contre le VIH ont bénéficié d’une augmentation du financement national et l’ont complété par des sources de financement par l’intermédiaire de partenaires internationaux tels que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida, mais il y a toujours un manque de financement et les nouveaux engagements sont en baisse. La lutte contre l’hépatite a été peu financée par des sources nationales ou externes, et la lutte contre les infections sexuellement transmissibles est gravement sous-financée.

• Les frais d’utilisation élevés et les coûts d’opportunité créent des obstacles financiers. Les programmes de lutte contre le VIH ont été en mesure de fournir gratuitement des services de base dans des contextes où les ressources sont limitées, toutefois des lacunes subsistent dans de nombreux pays et régions, par exemple en Afrique de l’Ouest et centrale. Les coûts du traitement contre l’hépatite B chronique et l’hépatite C ont également diminué. Cependant, les coûts des soins chroniques du VIH restent élevés, et les coûts du traitement de l’infection par le virus de l’hépatite C sont prohibitifs dans de nombreux pays à revenu intermédiaire ou élevé qui n’ont pas accès aux médicaments génériques.

6 0.5

US $6 milliards par an de financement supplémentaire

sont nécessaires pour atteindre les cibles en matière

de lutte contre l’hépatite

US $0,5 milliard sont disponibles en 2016

Mesures visant à augmenter les recettes, à assurer une protection financière et à parvenir à l’efficacité

1 Plaider en faveur de l’investissement national 2 Tirer parti de l’accès et des réductions de prix 3 Améliorer les données sur l’analyse des coûts

4 Investissement dans la couverture sanitaire universelle en termes de partage des coûts, par exemple les ressources humaines

VIH Hépatite virale Infections sexuellement

transmissibles

MESURES VISANT À COMBLER LES LACUNES

Le financement dédié à la lutte contre le VIH a bénéficié d’importants efforts de mobilisation des

ressources, soutenus par des cadres d’investissement et des estimations des ressources nécessaires solides.

L’accès aux services de base de prise en charge du VIH est gratuit dans la plupart des pays dans lesquels la charge de morbidité de l’infection à VIH est élevée.

Défis : Maintenir le financement et le soutien de la société civile et suivre les dépenses de santé et les coûts au sein des programmes.

Le financement international et les ressources nationales alloués à la lutte contre les infections sexuellement transmissibles ont été limités, ce qui a entraîné d’importants déficits de financement malgré les niveaux élevés de morbidité et de mortalité causés par ces maladies.

Défis : Malgré l’accessibilité économique relative de nombreuses interventions, le financement de la lutte contre les infections sexuellement transmissibles est en crise et n’a pas bénéficié d’une synergie avec les activités de riposte au VIH.

La première analyse mondiale des coûts liés à l’hépatite a été réalisée. Les prix des médicaments ont considérablement baissé au cours des trois dernières années, notamment du fait de la fabrication de génériques.

Défis : Manque chronique de financement pour les programmes de lutte contre l’hépatite et nécessité d’un plaidoyer supplémentaire de la société civile, notamment pour inclure l’hépatite dans le financement national de la santé.

Progrès accomplis et lacunes constatées par orientation stratégique 19

(24)

Il faut continuer d’investir dans la recherche et l’innovation pour surmonter les obstacles et inverser la tendance afin de se rapprocher des cibles de la stratégie. Il ne sera pas

suffisant de laisser les choses en l’état au niveau des technologies et des modèles de prestation de services existants, par

conséquent les trois stratégies reconnaissent qu’il importe d’améliorer la chaîne des

services pour accroître l’efficacité, la qualité et l’impact de la riposte.

5 Des innovations pour accélérer

les progrès

Laisser les choses

en l’état ne sera pas

suffisant

(25)

• Des investissements continus dans la recherche et l’innovation sont nécessaires pour trouver de nouveaux moyens

d’accélérer la riposte. La recherche sur le VIH se concentre sur l’amélioration des formulations pharmaceutiques concernant la prophylaxie préexposition, pour le traitement de première, deuxième et troisième intentions et la recherche visant à mettre au point un traitement curatif fonctionnel contre le VIH.

Les programmes de lutte contre l’hépatite sont axés sur la recherche d’un traitement curatif fonctionnel contre l’infection par le virus de l’hépatite B et de tests abordables et réalisables sur le lieu des soins pour le diagnostic de l’infection. La recherche sur les infections transmissibles sexuellement porte sur des tests de dépistage utilisables sur les lieux des soins, des algorithmes de dépistage et de traitement, des vaccins et des schémas thérapeutiques plus robustes permettant de réduire le risque de résistance aux médicaments.

• Les vaccins, technologie de prévention importante pour l’ensemble des programmes, sont à différents stades de développement. La recherche d’un vaccin efficace contre le VIH continue d’occuper une place importante dans le programme de recherche sur le VIH. Le vaccin contre l’hépatite B a été le pilier de la prévention de l’hépatite B jusqu’à présent, et la recherche pour développer un vaccin contre l’hépatite C est en cours. Un vaccin contre l’infection par le virus de l’hépatite C permettrait de réduire l’incidence chez les groupes de population exposés à un risque élevé, notamment les consommateurs de drogues injectables.

Des vaccins polyvalents contre les types oncogènes du papillomavirus humain ont été introduits en 2006 et sont en cours de lancement auprès des adolescentes afin de prévenir le cancer du col de l’utérus et d’autres types de cancer liés au papillomavirus humain. Les vaccins contre l’herpès génital et la gonorrhée entrent dans la phase des essais cliniques.

• Répondre aux besoins des enfants et des adolescents exige davantage d’innovation. Des formulations de médicament plus simples au goût agréable sont encore nécessaires, comme les médicaments antirétroviraux pédiatriques. De nouvelles approches, notamment celles utilisant les plateformes des médias sociaux et des modèles de prestation de services adaptés aux besoins des adolescents, doivent être mises en œuvre pour s’attaquer aux comportements en matière de recherche de soins des adolescents exposés à un risque élevé d’infection et fournir les incitations nécessaires à la prévention et aux soins des infections liées à la désirabilité sociale.

Les vaccins en sont à des stades de développement

différents pour toutes les maladies

1 Progrès grâce à un traitement curatif (contre l’hépatite B) et des vaccins (contre le VIH, l’hépatite C, l’herpès et la gonorrhée)

2 Tests abordables et réalisables sur le lieu des soins 3 Formulations destinées aux enfants

VIH Hépatite virale Infections sexuellement

transmissibles

MESURES VISANT À COMBLER LES LACUNES

L’accent a été mis sur l’innovation, en particulier en matière de traitement, de dépistage et d’outils de diagnostic.

Défis : Mise en œuvre d’innovations à l’échelle pour le dépistage et d’autres innovations en matière de prévention du VIH et de vaccins, notamment en ce qui concerne l’action sur les déterminants sociaux de la santé.

Plusieurs innovations sont en cours ou en développement pour améliorer la riposte face aux infections sexuellement transmissibles,

notamment de nouveaux tests rapides et sur le lieu des soins, ainsi que de nouveaux traitements et vaccins.

Défis : Proposer d’autres innovations dans le domaine des nouveaux tests rapides, abordables et réalisables sur le lieu des soins et de nouvelles approches pour agir sur les déterminants sociaux et comportementaux des infections sexuellement transmissibles et du VIH, adaptées à chaque génération.

Les principales approches et les principaux outils visant à éliminer l’hépatite virale sont déjà disponibles, toutefois leur niveau de mise en œuvre varie.

Défis : Mener des recherches supplémentaires pour trouver un traitement curatif fonctionnel contre le virus de l’hépatite B, des tests abordables et réalisables sur le lieu des soins, et un vaccin contre l’hépatite C.

Progrès accomplis et lacunes constatées par orientation stratégique 21

(26)

Une évaluation plus détaillée des progrès accomplis par orientation stratégique des trois stratégies du secteur de la santé a mis en évidence les possibilités d’unir les forces en faveur de la santé dans l’ensemble des programmes de lutte contre les maladies.

En s’appuyant sur ces possibilités, on renforcera les mesures de rattrapage pour combler les

lacunes des stratégies et accélérer les progrès vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle.

51 %

80 %

du nombre estimé de personnes vivant avec le VIH qui contractent

la tuberculose connaissent leur statut

sérologique au VIH

des cas de cancer du col de l’utérus peuvent être évités par la vaccination

contre le virus du papillomavirus humain

Action au niveau de l’ensemble des programmes

de lutte contre les

maladies

(27)

1 Tirer parti des plateformes communes de données ventilées

regroupant les trois maladies sous la plateforme de données de la couverture sanitaire universelle. L’accélération de l’action conjointe visant à renforcer les systèmes d’information sanitaire de district au niveau national, infranational et des établissements est l’occasion de combler les lacunes en matière de données dans plusieurs programmes de lutte contre les maladies. L’OMS a publié en 2018 des lignes directrices conjointes sur la santé et les maladies transmissibles (26), comportant un ensemble d’indicateurs, de tableaux d’analyse et d’applications pour les traduire en systèmes de données des pays, au niveau national, du district et des établissements de santé. L’OMS fournit désormais un soutien aux pays pour produire des données détaillées et ventilées.

2 Étendre l’accès au diagnostic sur le lieu des soins et à l’autotest pour

améliorer l’efficacité et la portée des tests de dépistage du VIH, de l’hépatite virale et des infections sexuellement transmissibles. Les services axés sur le client, y compris l’autotest et les plateformes de prestation intégrée, offrent d’importantes possibilités de faciliter l’accès aux services. En 2017, l’OMS a publié des lignes directrices à l’intention des pays pour qu’ils adoptent des plateformes de diagnostic à usage multiple telles que les appareils GeneXpert®, capables d’utiliser sur le même dispositif plusieurs tests de dépistage de maladies spécifiques, notamment le VIH, l’hépatite virale, la chlamydiose, la gonorrhée et la tuberculose (27). Un autre exemple est le double test de dépistage rapide du VIH et de la syphilis. La difficulté consiste à aligner le diagnostic pour appuyer la prestation de services intégrés sur le lieu des soins. L’expérience croissante de l’autotest du VIH, avec 2 millions de kits distribuées dans six pays, a montré qu’il est acceptable et efficace pour atteindre les personnes exposées à un risque élevé qui n’ont pas eu recours aux services cliniques.

3 Parvenir à la triple élimination de la transmission mère-enfant

du VIH, de la syphilis et du virus de l’hépatite B en harmonisant les politiques et en utilisant des plateformes communes de prestation de services destinés aux mères et aux nouveau-nés.

Reconnaissant l’excellente occasion d’atteindre ces objectifs grâce à des approches intégrées, de nombreux pays ont progressé vers l’intégration du dépistage du VIH et de la syphilis aux services de santé de la mère et de l’enfant, conformément aux lignes directrices de l’OMS. Les Régions de l’Asie du Sud- Est et du Pacifique occidental sont allées plus loin en 2017 en intégrant la lutte contre l’infection par le virus de l’hépatite B aux efforts et ont été les premières à adopter un cadre régional pour la triple élimination de la transmission mère-enfant (28).

La Chine a lancé un programme pilote de triple élimination dans trois provinces.

4 Améliorer l’accès aux médicaments et aux produits de diagnostic,

notamment au moyen de stratégies complètes de réduction des prix, élément clé de l’initiative phare de l’OMS visant à éliminer l’épidémie d’hépatite C. Les fortes réductions des prix des produits de lutte contre le VIH au cours des 10 dernières années et des produits de lutte contre l’hépatite B et l’hépatite C au cours des quatre dernières années, soutenues par l’homologation et la fabrication de génériques, ont joué un rôle majeur dans la promotion d’un accès équitable aux traitements.

Les programmes pourront davantage étendre la disponibilité des médicaments par le renforcement des processus d’achat dans les pays à revenu faible pour avoir accès aux médicaments génériques, la négociation avec les laboratoires de princeps afin de faire baisser le prix/volume dans les pays à revenu intermédiaire ou élevé, le règlement des problèmes communs en matière de brevets, la concurrence et la promotion de la transparence du marché (18).

5 Protection contre la menace de la résistance aux antimicrobiens afin

de minimiser les risques pour la santé et d’améliorer les résultats du traitement. Des efforts conjoints pour lutter contre la

résistance émergente aux médicaments permettant de traiter les maladies virales, parasitaires et bactériennes sont essentiels pour atténuer le risque et maintenir la qualité du programme.

Le Plan d’action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens fournit une occasion d’aligner les efforts de surveillance, de prévention et de riposte face à la résistance et, en particulier, de sensibiliser les personnes, de renforcer la capacité des laboratoires, d’améliorer la surveillance, de lutter contre la fabrication de médicaments contrefaits et d’optimiser l’utilisation des médicaments antimicrobiens.

6 Renforcer les ripostes conjointes au VIH et à la tuberculose pour

réduire l’incidence de la tuberculose en tant que principale cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH. Une personne vivant avec le VIH est de 16 à 27 fois plus susceptible de

développer une tuberculose active que les personnes non infectées (29). La prise en charge de la co-infection VIH-tuberculose s’est considérablement renforcée ces dernières années, toutefois en 2017, seuls 51 % du nombre total estimé de personnes vivant avec le VIH développant la tuberculose connaissaient leur statut sérologique au VIH (10). L’une des priorités consistera à renforcer davantage les programmes conjoints de lutte contre le VIH et la tuberculose.

7 Intégrer la santé et les droits sexuels et reproductifs aux

ripostes contre le VIH, l’hépatite virale et les infections

sexuellement transmissibles, y compris les liens pour l’élimination du cancer du col de l’utérus, qui est également une initiative phare de l’OMS. Par exemple, le vaccin contre le papillomavirus humain, intégré à d’autres stratégies de prévention, le traitement précoce et la prise en compte de la santé et des droits reproductifs contribuent à prévenir jusqu’à 80 % des cas de cancer du col de l’utérus (5). L’accélération des progrès vers l’élimination mondiale du cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique est une initiative phare de l’OMS.

8 Agir sur les déterminants sociaux et structurels, en se situant au-delà

du secteur de la santé pour stimuler les efforts de prévention, l’accès aux traitements et aux soins et l’impact. Les tendances en matière d’infections sexuellement transmissibles nous rappellent que nous avons négligé celles-ci et la prévention qui s’attaque au VIH en tant qu’infection sexuellement transmissible. De même, l’incidence du VIH ne diminue pas assez rapidement pour atteindre les cibles de 2020. De telles tendances exigent des mesures qui tiennent compte des comportements à risque individuels et du contexte plus large physique, social, culturel, politique et juridique dans lequel ces comportements s’inscrivent, y compris les obstacles pour atteindre les populations clés et mal desservies.

Progrès accomplis et lacunes constatées par orientation stratégique 23

(28)

Couverture des services

Couv erture

des s

ervices Couverture des services

Infe cti on s s ex ue lle m en t tr an sm is si s b le VIH

H ép at ite v

ira le

Impact

Impa

ct Impact

La réduction de l’incidence du VIH est loin d’atteindre les cibles. La mortalité due au VIH

a baissé, mais demeure trop élevée

Le nombre d’infections sexuellement transmissibles ne diminuent pas à l’échelle mondiale, à l’exception de la syphilis congénitale, qui diminue lentement Baisse de l’incidence, en

particulier pour l’hépatite B, mais la réduction de la mortalité nécessite une intensification massive du traitement

Le niveau de couverture est faible pour le dépistage et le traitement, il faut accélérer les efforts pour atteindre les cibles de 2030 ; la couverture vaccinale est forte, cependant le taux de couverture par la vaccination à la naissance est faible. Lacunes critiques dans la réduction des effets nocifs

Lacunes majeures dans la disponibilité du diagnostic et du traitement des quatre infections sexuellement transmissibles curables Progrès considérables vers la réalisation des cibles 90-90-90 : lacunes dans les principaux programmes en matière de population et dans certains pays et régions

Informations Interventions Équité Financement Innovation

Fiche de résultat en matière de responsabilisation

Vert foncé Vert clair Jaune Orange Rouge

En bonne voie En bonne voie avec des lacunes Progrès partiels, mais importants Progrès partiels et mineurs Aucun progrès

Références

Documents relatifs

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