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Fr. 2.40 ILLUSTRE

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Texte intégral

(1)

Novembre 1973 No 11

28

e

année 60 pages

Fr. 2.40 ILLUSTRE

FRIBOURGEOIS

SOMMAIRE

Editorial 3 f

L'art de bien manger 7 i FI découvre Siviriez 12 ! Fête des patoisants 18 Reflets du Comptoir ' 22 ; • Ombre de la Cathédrale 24 Ecole secondaire de la

Gruyère 27

Marché-concours de

taureaux à Bulle 42 Autoroute Flamatt-Guin 44 Le garage Schuwey à Marly 48 Flashes du canton 54

Les défunts 57

Flashes du canton

La nouvelle école secondaire de la Gruyère

Marché-concours de taureaux et petit-bétail à Bulle

Un nouveau garage à Marly

(2)

2 r

FRIBOURi ILLUSTRI REFLETS FRIBOURGEOIS

28e année Novembre 1973 No 308 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction :

Rédacteur responsable:

Gérard Bourquenoud Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Annuel: Fr. 23.90 Etranger:

envoi normal Fr. 32.50 envoi par avion Fr. 55.—

Compte de chèques postaux 17-2851

Le cimetière, la rencontre du souvenir

Le cimetière est un jardin Rempli de fleurs et de lumière, Le jasmin fleurit sur la pierre, L'oiseau chante sur le jasmin.

Il est amer et doux, au jour de la [Toussaint]

D'écouter près du feu qui palpite et qui [fume]

Les souvenirs lentement revenus d'un [passé lointain.]

C'est la cloche qui appelle et qui chante [dans la brume.]

B. Beaud V.

Dans les 7 districts fribourgeois

DISTRICT DE LA SARI NE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg:18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00

Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11

Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 62

DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)

Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21

Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22

DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95

DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE

Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71

Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC

Chef-lieu: Morat (037)

Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31

Ambulance: 71 28 52

Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57

DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12

Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20

TOUTE L'ANNEE:

FRIBOURG Musée d'art et d'histoire Musée d'histoire naturelle

Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas Musée gruérien Musée historique et folklorique

BULLE ESTAVAYER PRINGY- GRUYERES -J

Fromagerie Château

19 octobre - 5 novembre: ANDRÉ MASSON (oeuvre gravée) et les éditions d'art de l'Office

du Livre de Fribourg

Ouvert tous les jours de 9 à 11 h. et de 14 à 17 h. entrée payante. Samedi toute lajjournée et dimanche fermé. Dimanche et jeudi de 14 à 17 h. ouvert, entrée libre.

ouvert tous les jours FOUJI-YAMA, Pérolles 1.

PLAZA, place Georges-Python.

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO EDEN.

Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

Ouvert toute l'année

Toute personne qui souscrira un abonnement à «Fribourg-lllustré»

pour 1974, recevra gratuitement cette revue jusqu'à la fin de l'année.

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3

événements

Après une démission collective

A la fin de l'année, trois membres du directoire fédéral céderons leur place sous la coupole. Ce n'est pas la première fois qu'une telle situation se présente. Depuis la lecture de la lettre collective de démis¬

sion adressée au président du Conseil natio¬

nal, les états-majors des partis dressent leurs plans de campagne et définissent leurs posi¬

tions. Trois partis sont en cause, M. Célio est un radical, M. Tchudi socialiste et M.

Bonvin chrétien-social...

Il faut convenir qu'aujourd'hu la charge de magistrat suprême de la Confédération est infiniment plus lourde que dans les premiers temps de l'histoire moderne de la Suisse. L'époque est, en effet, éloignée où l'accession au fauteuil fédéral était consi¬

dérée comme un esorte de retraite. Alors, les tâches dévoluées à l'Etat central étaient modestes. Les cantons avaient encore une sorte de toute puissance.

Nous sommes loin de ce temps idyllique.

La Confédération est aujourd'hui chargée d'une foule de tâches nouvelles. Cela est tellement vrai qu'il y a en préparation, dans les bureaux fédéraux, un nouvel article constitutionnel, accordant encore plus de pouvoir au gouvernement central. Quelle est la raison de cette situation?

On s'est aperçu que de plus en plus, la Suisse industrielle et économique était liée aux événements internationaux et subissait les effets directs de la conjoncture écono¬

mique mondiale.

On a aussi constaté que dans le domaine monétaire, par exemple, il fallait pouvoir agir rapidement à Berne et posséder une sorte de souplesse dans l'action. On peut difficilement la posséder dans une démo¬

cratie comme la Suisse, où le peuple est considéré comme le seul souverain et le seul apte à décider d'une attitude.

Il faut dire que dans certains milieux, il se trouve de bons esprits qui craignent cette concentration toujours accentuée des pou¬

voirs politiques et économiques.

C'est aussi ce pouvoir de décision qui donne plus de poids à la charge de Conseiller fédéral. Le choix que devront faire nos parle¬

mentaires est donc difficile. Il semble qu'au jourd'hui, il ne s'agit plus d'élire un citoyen à cette charge pour des seules considérations partisannes, de simple estime, ou pour sa¬

tisfaire une ambition qui ne serait pas justifiée.

Ainsi, pour prendre exemple, la succes¬

sion de M. Celio sera particulièrement lourde. D'autant plus que le Conseiller fédéral tessinois démissionnaire nous don¬

nait vraiment l'impression de se mouvoir avec aisance dans le dédale des affaires financières internationales. Ce n'est plus sur le Rhin et sur les crêtes du Jura que la Suisse doit se défendre, c'est pour la solidité d'un franc suisse qu'il s'agit de se battre.

C'est autrement compliqué, car les tactiques des adversaires sont difficilement décelables.

Une autre démocratie

Il peut y avoir un monde entre deux systèmes démocratiques. Ceux qui suivent quelque peu la politique d'outre Jura s'en rendent bien compte. Il n'y a vraiment aucun point commun entre la démocratia helvétique et celle qui est pratiquée dans la cinquième république!

Chez nous, le processus est simple et direct. Les citoyens élisent les représentants des Chambres qui désignent à leur tour les membres du gouvernement. Les décisions de ce dernier ne font pas nécessairement autorité et risquent d'être soumises au verdict du peuple.

Il s'agit d'un tout autre système chez nos voisins directs.

Depuis l'introduction de l'élection prési¬

dentielle par le peuple français, l'hôte de l'Elysée s'estime investi de tous les pouvoirs, M. Pompidou ne cache du reste pas son sentiment à ce propos. «J'ai été élu sur une politique définie. Le succès des urnes m'im¬

pose de suivre cette politique. Que peut m'importer l'avis des partis et des élus. Ces derniers ne tiennent dans l'organigramme des institutions républicaines françaises qu'une bien petite place. Le contact direct que peut avoir l'hôte de l'Elysée avec ses mandants se fait par le truchement des fameuses conférences de presse.

Le président de la cinquième république a fait une de ces conférences au lendemain de son retour d'un beau voyage en Chine.

Ses propos illustrent parfaitement comment l'élu des Français juge sa position: «Mon gouvernement s'inquiète des problèmes...

Agissant selon mes instructions, mon gou¬

vernement...». Ce sont là des propos qui se rapprochent plus de ceux qui tiendraient un monarque que d'un président de république.

Le président français n'a pas recueilli une approbation totale dans le pays. Bien au contraire, seuls les membres du parti gaulliste ont clamé leur satisfaction.

Il y a deux faces dans l'activité du président Pompidou. Il y a celle qui concerne la poli¬

tique extérieure. C'est évidemment la plus brillante, ce n'est pas la plus utile pour l'homme de la rue.

Au cours de ces derniers mois, le prési¬

dent a rencontré tous les grands de la planète. Il s'est présenté devant les caméras de télévision en compagnie de personnages comme le président Mao, M. Brejnev et M. Nixon. Ces messieurs ont discuté de problèmes très élevés. On se demande quelle en sera l'utilité directe? Comme l'a rappelé l'orateur au cours de sa conférence de presse, la politique internationale est difficilement prévisible. Il y a des facteurs nouveaux qui modifient les situations.

Sur le plan intérieur, c'est plus difficile.

La France a de la peine a accepter une certaine régionalisation. Paris ne veut pas se défaire de ses prérogatives en matières

administratives. Il craint de donner trop de pouvoir aux régions. Alors, il y a de la grogne un peu partout. Alors, les grèves éclatent ici et là perturbant la vie écono¬

mique. Or, dans une démocratie, c'est l'organisstion et l'harmonie de la vie de tous les jours qui est importante.

Impuissance de l'ONU et la ségrégation

C'est un fort beau palais que celui de l'ONU, on assure qu'il est de verre et que tout y est transparent. C'est pourtant là que s'affrontent toutes les rivalités du monde et c'est l'assemblée la plus impuissante qu'il soit.

Pas plus que la défunte SdN, l'ONU n'est pas capable d'arbitrer utilement les conflits, pas plus qu'elle ne parvient à ramener la paix sur la surface du monde. Tout au plus, elle peut être la scène où discutent les diplomates en gens de bonne compagnie.

Et encore? Il y a quelques semaines, le petit écran nous a montré une altercation entre deux délégués et cela n'avait rien de réjouissant, ni de rassurant.

La docte assemblée n'est pas même ca¬

pable de prendre des décisions importantes et surtout rien n'y est démocratique. En effet, les résolutions adoptées par les délé¬

gués doivent, pour pouvoir être appliquées, passer le barrage du Conseil. Là, il y a des grands pays qui ont le droit de veto. Ce seul droit bloque toute action.

C'est ainsi que la majorité des délégués avait décidé de ne point reconnaître comme nouveau membre l'Afrique du Sud, cette république qui pratique la ségrégation ra¬

ciale. Tous les délégués africains se sont prononcés pour le refus. Et pourtant, les représentants du gouvernement de Pré- toria assistent toujours aux séances et font entendre leur voix.

Placé sur le plan des principes, la position du gouvernement blanc de l'Afrique du Sud est inacceptable. La situation est un peu différente sur le plan pratique.

On ignore, en effet, la composition de ce pays au gouvernement si contesté. Les vingt millions de Sud Africains qui habitent cette portion du continent noir comportent deux nations, quatre catégories raciales et une vingtaine de foyers nationaux. Ces derniers se différencient par leur origine, leur langue, leur culture, leur couleur de peau. Ils représentent tous les niveaux du développement économique, de l'âge de la pierre à l'ère nucléaire et spatiale.

C'est justement à ce propos qu'un Afri¬

kander (un blanc) dont les ancêtres écossais débarquèrent au Cap après la guerre de Boërs déclarait:

«Nous ne pouvons pas demander aux Européens de nous approuver dans le choix de notre politique, mais de comprendre que nous avons a résoudre un problème tragique, avec des données concrètes auxquelles ils n'ont jamais été confrontés. Les grands principes occidentaux ne conduisent pas à une solution en Afrique».

On peut se demander a quel gâchis serait conduit le pays si on laissait les Africains noirs, ils sont plus de douze millions, et qui sont divisés en tribus, administrer le pays.

Il y aurait à nouveau un problème des minorités, car on trouve en Afrique australe des groupes d'Africains Indiens, de Chinois qui restent des minorités termées.

Si les blancs abandonnaient leurs pré¬

rogatives, on verrait le triomphe des grands principes. Il n'est pas absolument sur que la paix y trouverait son compte.

C'est aussi une face de la question qui mériterait d'être examinée. Les passions ne conduisent pas à la paix. On s'en aperçoit tous les jours sur la surface de notre planète.

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Grandvillard :

Un bel anniversaire Entourée d'affection et de gentillesse par ses huit enfants, vingt-quatre petits-enfants et vingt arrière-petits-enfants, Ma¬

dame Bertha Borcard de Grand¬

villard a fêté il y a quelques se¬

maines, son nonantième anni¬

versaire. Au cours de cette belle journée de reconnaissance, elle a eu une joie particulière de ra¬

conter par cœur une histoire en patois de Fridolin et Fridoline.

Celle-ci était si naturelle et si pleine d'humour que sa famille l'aurait volontiers écoutée toute une soirée. Ason tour, Fribourg- lllustré adresse à la jubilaire, ses meilleurs vœux de santé et de bonheur.

Photos J. Overney, Bulle

La poussette était aussi de la fête ▼

Gruyères rend visite à Renaison

La fanfare de Gruyères au cours de son concert. y

Le Conseil communal de Gruyères, accompagné par la fanfare «l'Appel du Manoir», s'est rendu récemment à Renai¬

son (France), ville qui fut jume¬

lée avec la cité comtale, il y a quatre ans. L'accueil fut des plus chaleureux et les musiciens de Gruyères, en costume histori¬

que, donnèrent des concerts fort appréciés, soit à l'égliss soit sur la Place du 11 novembre, devant la Mairie (notre photo).

Que de souvenirs...

Grand-mère, raconte...

raconte...

Les années de naguère

(1906-1922) Où sur les chemins caillouteux Vous promeniez cette antique poussette.

Poussette vieillie

Je revois mes grands enfants;

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enfants.

L'antique et le réel se lient C'est l'affection que nous

portons A notre nonagénaire fleurie.

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5 UNE OEUVRE

REMARQUABLE:

L'AMENAGEMENT HYDRO-ELECTRIQUE DE LA HAUTE-SARINE

Création et développement Le Grand Conseil fribourgeois décidait, par la loi du 17 no¬

vembre 1915, la création des EEF, établissement distinct de l'Etat, ayant qualité de personne morale et siège à Fribourg, dont l'Etat garantit les engage¬

ments. Cet établissement re¬

prenait les actifs et les passifs de la Société des Eaux et Forêts, ainsi que des Entreprises élec¬

triques de Thusy-Hauterive et de Châtel-St-Denis. Au début de 1917, les EEF absorbaient en outre la Société des Usines hydro-électriques de Mont- bovon.

Le but principal des EEF est d'exploiter les forces hydrau¬

liques du canton et d'assurer la distribution de l'énergie. Elles peuvent en outre participer à d'autres entreprises ayant une activité similaire ou qui favo¬

risent le développement écono¬

mique du canton.

Le capital de dotation de Fr. 20 000 000.— en 1915 a passé en 1965 à Fr. 60 000 000.—, tandis que les immobilisations passaient de Fr. 18 660 000.—

à Fr. 285 800 000.—, valeur ini¬

tiale amortie à Fr. 159 700 000.—

à fin 1971.

Cette progression des inves¬

tissements donne la mesure du développement de l'équipement en moyens de production, de transport et de distribution de l'énergie.

Production et participations

Depuis leur fondation, les EEF ont notamment construit les barrages de Montsalvens sur la Jogne (1918-1921, premier barrage-voûte d'Europe), de Rössens (1943-1948) et de Schif- fenen (1961-1964) sur la Sarine, ainsi que l'usine thermique Diesel de Fribourg (1932 et 1958). Elles terminent l'amé¬

nagement de la Haute-Sarine avec la construction des bar¬

rages de Rossinière et de Lessoc.

La contenance totale des bas¬

sins d'accumulation est de 283 400 000 m3. Les usines hydro-électriques correspon¬

dantes produisent, en année de moyenne hydraulicité, 560 mil¬

lions kWh.

Intéressées, depuis le début, à la fourniture d'énergie com¬

plémentaire, les EEF partici¬

pent, à raison de 10 %, à l'amé¬

nagement franco-suisse des Forces motrices du Châtelot et pour 23 % à l'aménagement des Forces Motrices Hongrin- Léman. Ce dernier est actuelle¬

ment le plus grand complexe

de pompage-turbinage de Suis¬

se. Il combine le turbinage des apports naturels arrivant au bassin du Tabousset avec celui des eaux préalablement pom¬

pées dans le lac Léman.

Par le canal de la SA Energie de l'Ouest-Suisse, dont elles sont l'un des fondateurs et l'un des principaux actionnaires-pre- neurs d'énergie, les EEF parti¬

cipent à la Grande Dixence SA et à la Centrale thermique de Vouvry à Chavalon.

Distribution

L'énergie produite ou achetée est transportée, tout d'abord, par des lignes à haute tension de 220 000 V, 130 000 V et 60 000 V. Un réseau de réparti¬

tion à moyenne tension de 17 000 V assure ensuite l'ali¬

mentation des postes transfor¬

mateurs de localités et de quartiers. De là, le courant est distribué aux abonnés par un réseau à basse tension 380/220 V.

Les EEF desservent actuelle¬

ment une population d'environ 180 000 personnes habitant les territoires des cantons de Fri¬

bourg et de Vaud (Pays d'En- haut, Payerne et environs). La zone de distribution est divisée géographiquement en 8 réseaux d'exploitation qui assurent no¬

tamment la construction et l'entretien des lignes moyenne et basse tension.

Inauguration

(Bd) En présence de nom¬

breuses personnalités et plus de deux cents invités, les Entre¬

prises Electriques Fribourgeoi- ses ont inauguré au mois de septembre l'aménagement hydro-électrique de la Haute- Sarine qui comprend les bar¬

rages de Rossinière et Lessoc.

Les participants à cette ma¬

nifestation furent emmenés par un train spécial de Bulle à proximité du barrage de Rossi¬

nière, où ils furent accueillis en musique par la fanfare des EEF, dirigée par M. Roger Renevey.

Sous la pluie, ils ont écouté une allocution de M. Marc-Henri Ravussin, président du gouver¬

nement vaudois, qui se dit satisfait de cette collaboration intercantonale, laquelle permit de réaliser cet ouvrage sur le territoire du canton de Vaud.

Le pasteur Bernard Pasche re¬

leva que Dieu avait donné la matière à l'homme et que celui-ci fait appel à toute son ingéniosité pour la rendre uti¬

lisable.

Une heure plus tard, tout le monde se retrouvait au barrage de Lessoc pour une même cé¬

rémonie. Le soleil était de la fête, les nuages ayant disparu du ciel de la Gruyère. M. Pierre Dreyer, président du gouver¬

nement fribourgeois, monta à la tribune et fit une brillante allocution. Il précisa que l'œuvre achevée en Haute-Gruyère était le dernier aménagement hydro¬

électrique des EEF qui per¬

mettra d'augmenter l'énergie de cent millions de kWh en moyenne, portant la production totale à environ 560 millions de kWh. Il fit l'éloge de tous ceux qui ont œuvré à cette magni¬

fique réalisation, qui a nécessité un investissement de 67 mil¬

lions de francs. M. Dreyer rendit encore hommage aux deux ouvriers qui perdirent leur vie au cours des travaux et adressa des félicitations à M.

Louis Piller, qui a représenté le maître d'œuvre dans les aménagements de Schiffenen et de la Haute-Sarine. Le chanoine

Le barrage de Rossinière et son lac.

Joseph Pasquier, curé de Lessoc, a ensuite béni le barrage et ses installations.

Après avoir visité l'usine électrique du barrage de Lessoc, les participants à cette journée d'inauguration ont repris le train pour Broc où fut servi le repas. Sur la scène de l'Hôtel- de-Ville, la fanfare donna un concert fort apprécié. M. André Marro, directeur des EEF, salua les personnalités présentes, par¬

mi lesquelles nous avons noté MM. Albert Guinnard, prési¬

dent du Grand Conseil; Rémi Brodard et Denis Clerc, con¬

seillers d'Etat; plusieurs dépu¬

tés et syndics des communes de la Haute-Gruyère et du canton de Vaud.

Cette manifestation prit fin par le chant «Le Vieux Chalet»

joué par les musiciens des EEF et interprété par tous les invités.

Photos J-R Seydoux

Lors de la cérémonie d'inau¬

guration du barrage de

Lessoc.

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6

Reflets de la Gruyère

Dix nouvelles aides hospitalières

L'hôpital de la Gruyère, à Riaz, a vécu au mois d'août une manifestation très sympathi¬

que marquant la clôture des cours et la session d'examens de l'école d'aides hospitalières.

Dix jeunes filles ont terminé leurs études pour embrasser cette nouvelle profession de plus en plus appréciée par les malades. Cette céré¬

monie s'est déroulée en présence de nom¬

breuses personnalités, parmi lesquelles nous avons remarqué MM. Robert Menoud, préfet de la Gruyère; Franz Scheier, médecin-direc- teur de l'hôpital; Denis Clerc, conseiller d'Etat; et Gérard Glasson, conseiller national.

Nos félicitations et nos vœux accompagnent Mlles Christiane Solioz, Rose-Marie Sudan, Josiane Pasquier, Christiane Dousse, Laurence Dévaud, Gilberte Delley, Nelly Baechler, Marie-Thérèse Bovey, Suzanne Brugger et Catherine Andrea.

Photo J.-R. Seydoux Un site qui mérite d'être protégé:

La tourbière-étang d'Echarlens Ce site protégé fait l'objet de la sollicitude de l'autorité communale qui entend lui con¬

server tout son charme. Véritable réserve naturelle pour la flore et la faune aquatiques, on y découvre une magnifique floraison, de nombreux bosquets baignant dans l'eau, un asile recherché par les oiseaux, les hérons cendrés, les pouies d'eau et les canards sau¬

vages. On souhaite que ce site puisse conser¬

ver son aspect actuel et que toutes les mesu¬

res seront prises dans ce sens.

La tourbière-étang d'Echarlens, telle que l'on a pu l'admirer dernièrement.

Tourner la broche n'était pas une mince

affaire! ▲ Les responsables de la broche: (de gau¬

che à droite) MM. Paul Vallélian, restau¬

rateur et officier trancheur; René Vui- chard, directeur des restaurants de Molé- son-Village; Aloys Sudan, maître bou¬

cher. ^

Innovation gastronomique A Moléson-Village, on a braisé un bébé- bœuf entier. Son poids: 450 kg, de quoi dis¬

tribuer 600 portions aux nombreux hôtes du restaurant «La Pierre-à-Catillon». Dix heu¬

res de cuisson à la broche ont occupé les res¬

ponsables de cette innovation gastronomi¬

que, due à l'initiative de M. René Vuichard, directeur. Et c'est au son d'un orchestre munichois que fut servi ce mets succulent, cuit à point et délicatement parfumé d'herbes aromatiques.

Photos A. Schmidt

Il n'existe pas de mauvais mois pour faire de la publicité

dans «Fribourg-lllustré»

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l'art de

bien

manger

L'Hôtel Touring Fribourg

Fribourg, ville d'art et d'étu¬

des, fondée en 1157 par Ber- thold IV de Zaehringen. Dans cette cité de 40 000 habitants, existait autrefois, à la rue de Lausanne, une auberge de l'Au¬

truche qui fut ouverte en 1889.

Elle est devenue en 1934- l'hôtel Touring, propriété de la Société Alemannenhaus, qui a su con¬

server un local traditionnel pour ses étudiants, le «Stamm» de l'Alemania. La rue de Lausanne est un quartier qui a le mysté¬

rieux pouvoir de se perpétuer et de se renouveler, sans jamais rien perdre de son caractère et de son intégrité. C'est aussi le cas de ce restaurant aimable¬

ment intime qu'est l'hôtel Tou¬

ring, face aux vieilles maisons qui l'entourent.

Cet établissement entière¬

ment rénové l'an passé, abrite un café-restaurant de quarante- cinq chaises, une salle à manger de cinquante couverts, un car- notzet de trente places et une salle polyvalente pour noces et banquets de sociétés. Une tren¬

taine de lits, avec salle de bain, à chaque étage sont à disposi¬

tion des hôtes et touristes. Ce qui fait la gloire de cet hôtel, c'est aussi le bois, le mobilier rustique, les fleurs, et les nom¬

breuses peintures d'un artiste fribourgeois, le père du restau¬

rateur, qui embellissent les chambres et les salles.

Roland Dévaud, le tenancier, a fait un apprentissage de som¬

melier à l'hôtel Richemond, à Genève, puis il s'est perfection¬

né en accomplissant des stages dans l'hôtellerie à Londres, Munich, Villeneuve, et sur la Riviera vaudoise. Avec sa fem¬

me, qui a également toujours travaillé dans l'hôtellerie en Angleterre, en Autriche et en Suisse, il a dirigé durant trois ans l'hôtel Byron, à Villeneuve.

Il fit d'autre part un stage d'une année, avec sa dame, comme principaux collaborateurs du patron, à l'hôtel Terminus de La Chaux-de-Fonds. C'est le 1er juin 1966 qu'il reprit l'ex¬

ploitation de l'hôtel Touring, à Fribourg.

En plus des spécialités qu'il est possible de s'offrir à la lecture réjouissante de la carte, il y a le menu du jour servi sur assiette pour cinq francs et sur plat pour neuf francs. La réputa¬

tion de M. Jean-Pierre Rous¬

seau, cuisinier à l'hôtel Touring depuis de nombreuses années, n'est plus à faire. Ce Français de Beaume est à l'aise devant le fourneau. La cuisine fine et relevée qu'accompagnent à mer¬

veille des vins de grande qualité font qu'un succès véritablement gastronomique est garanti à cet établissement. Ce restaurant est aussi le lieu de rencontre des parachutistes, hommes- grenouilles et boxeurs.

Assuré par deux charmantes jeunes filles, au regard toujours souriant, le service est actif et enthousiaste. Le bon renom de l'hôtel est dû aussi au plaisir communicatif que Roland De- vaud éprouve à faire savourer les meilleures bouteilles de sa cave bien garnie et le charme discret de sa jeune femme Maria qui accueille ses hôtes avec une simplicité remarquable et une gentillesse spontanée.

Si vous faites escale à Fri¬

bourg, vraiment il ne faut pas hésiter à découvrir l'hôtel Tou¬

ring.

(Texte et photos G. Bd)

L'Hôtel Touring dans la pit¬

toresque rue de Lausanne.

M. et Mme Roland Dévaud, entourés de leur personnel.

Hôtel Touring 25, rue de Lausanne

Fribourg

Tél. (037) 22 3219

Direction:

M. et Mme Roland Dévaud

L'accueillant café-restaurant

Spécialités:

Fondue chinoise

Tournedos flambés Richelieu Steak Tartare

* * * Chasse:

Selle de chevreuil Civet de chevreuil Desserts flambés Sorbets et soufflés glacés

* ♦ *

Menu du jour servi sur assiette

Petite carte de brasserie

Mets à la grande carte

(8)

8

Famille M. Offner Rue Sciobéret 23 Bulle

téléphone 029/2 74 50

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Ses spécialités flambées:

Entrecôte «Café de Paris»

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(Bd) Fondée en 1962, cette entreprise industrielle s'est installée dans la cité glânoise sous la raison sociale «Métallurgie Romont SA». Son objectif était l'étirage de tubes de laiton, qui fut abandonné quelques mois plus tard.au profit de la fabrication de moules pour l'industrie des matières plastiques. En 1963, cette usine change sa raison sociale, qui de¬

vient «Métallurgie et Plastique SA». Elle décide alors d'abandonner la fabrication de moules au bénéfice de l'injection de caisses en plastique pour l'industrie des boissons. Cela lui permit de poursuivre son expansion au¬

jourd'hui réjouissante. En effet, cette entre¬

prise qui occupait en 1963 vingt et une per¬

sonnes et produisait 66 000 caisses pour un chiffre d'affaires de 900 000 francs, passa en 1973 à un effectif de soixante employés, une production de 1 300 000 caisses et un chiffre d'affaires de plus de huit millions .Ce dévelop¬

pement a été obtenu grâce aux nouvelles installations inaugurées à l'occasion du dixiè¬

me anniversaire de «Métallurgie et Plastique SA», manifestation à laquelle avaient été conviées de nombreuses personnalités des milieux économiques de notre canton et d'ailleurs. Les invités ont pu se rendre compte de la technique utilisée par l'entre¬

prise. Du polyéthylène à haute densité ou du polypropylène est chauffé à 300 degrés envi¬

ron et rendu visqueux. Il est ensuite injecté sous haute pression à l'aide de vis-pistons dans des moules en acier. Solidifiée par refroidissement, la caisse est ensuite démou¬

lée d'une seule pièce. Cette technique est largement utilisée pour la confection d'objets très différents, tels que seaux, bacs, jouets, tableaux de bord d'automobiles, etc. Six presses permettent la fabrication de ces cais¬

ses, qui ont l'avantage d'être solides, légères, imputrescibles, d'un prix de revient très bas, compte tenu d'une durée de vie de dix ans.

L'usine romontoise, qui emploie une vingtai¬

ne de moules différents pour sa fabrication, transforme annuellement 3000 tonnes de po¬

lyéthylène ou autre polymère. Le principal client de ce produit est l'industrie suisse des boissons.

L'objectif de «Métallurgie et Plastic SA»

pour ces prochaines années est de diversifier la production, d'une part en appliquant la technique actuelle, notamment dans les do¬

maines de l'ameublement, des cuisines et salles d'eau, du génie civil, d'autre part en créant de nouvelles techniques tout en res¬

tant dans les domaines des plastiques. Les bâtiments actuels couvrent une surface de 2000 m2. Une réserve de terrain d'environ 10 000 m2 est à disposition pour un éventuel ag randissement.

Une vue de l'usine «Métallurgie et Plas¬

tic SA». ^

Pour son dixième anniversaire, Métallurgie et Plastic SA à Romont inaugure de nouvelles installations

Visite de l'usine et inauguration Les participants à cette journée d'inaugu¬

ration ont visité les ateliers sous la direction de M. Albert Demont, directeur. Parmi les personnalités présentes, nous avons noté MM. Pierre Dreyer, président du Gouverne¬

ment fribourgeois; René Grandjean, préfet de la Glâne; Paul Torche, ancien conseiller aux Etats; Gérard Clerc, syndic de Romont;

Macherel, directeur de l'Office cantonal de développement économique, et Gérard Du- carroz, directeur de la Chambre fribourgeoi- se du commerce et de l'industrie. Prirent la parole au cours du repas servi à l'Hôtel-de- Ville, MM. Albert Demont, directeur de

«Métallurgie et Plastic SA»; Pierre Dreyer, conseiller d'Etat, et Gérard Clerc, syndic.

Avec les encouragements et félicitations de l'Etat de Fribourg et de la commune de Ro¬

mont, cette industrie glânoise est promise à un bel avenir.

Photo Bd-F L'un des ateliers.

M. Pierre Dreyer en conversation avec M. Demont. ▼

Fribourg-lllustré: une revue appréciée de nos lecteurs

La rédaction a un plaisir particulier de publier dans ce numéro quelques réflexions qu'elle a reçues d'abonnés et lecteurs de Fribourg-lllustré.

Monsieur,

Félicitations pour le Fribourg-lllustré. Très beau journal, fort bien édité et toujours reçu avec plaisir. Continuez...

Mme Maria Dématraz Les Bruyères

La Tour-de-Trême

mensuelle toujours plus Monsieur le rédacteur,

Je viens d'avoir sous les yeux votre revue illustrée dont bon nombre de personnes en apprécie la valeur de son contenu ainsi que les reflets sur la vie de la ville comme de la cam¬

pagne. Sur la photo-concours parue dans votre édition de juillet-août, j'ai reconnu mon oncle, mort en 1968 à l'âge de 98 ans à La Roche, ainsi que Mme Muller qui tient dans les mains un plateau et des verres.

Joseph Toffel La Roche

Monsieur le rédacteur.

Lors de mes vacances passées à Fribourg, j'ai découvert votre revue «Fribourg-lllus- tré» que j'ai feuilletée avec un réel plaisir.

Etant établi à Courfaivre dans la vallée de Delémont, je me suis vivement intéressé à votre mensuel qui est pour moi un trait d'union avec mon canton d'origine. A l'ave¬

nir, je vivrai plus près de mon beau pays de Fribourg grâce aux belles images et aux textes qui en disent long sur la vie du canton.

René Giroud

Route Cantonale 31

Coufaivre

(11)

11

Flashes du canton

Saint-Martin Noces d'or

Entourés de leurs enfants et petits-enfants, M. et Mme Louis Bossel du Jordil ont fêté leurs cinquante ans de mariage. Agés respec¬

tivement de 85 et 70 ans, les heureux jubilai¬

res ont bénéficié d'une très belle journée de reconnaissance. Après avoir assisté à une mes¬

se, ils ont reçu de nombreux télégrammes de félicitations d'amis. A son tour, Fribourg- lllustré transmet à M. et Mme Bossel ses meil¬

leurs voeux de santé et bonheur.

Photo Borner

Villargiroud

Noces de perle

Entourés de leurs sept enfants et neuf pe- tits-enfants, M. et Mme Pierre Berset, de Villargiroud, ont fêté récemment leurs noces de perle. A l'occasion de leurs trente ans d'union conjugale, les jubilaires ont bénéficié d'un repas qui a réuni toute la famille. Fri- bourg-lllustré s'associe à cette joie en adres¬

sant à M. et Mme Berset ses vœux les plus sincères pour de longues années de bonheur.

Photo H. Magnin

Inauguration d'un nouvel équipement à Grangeneuve

Depuis quelques années, la formation pro¬

fessionnelle féminine agricole connaît un regain d'intérêt dans notre canton. L'institut agricole de Grangeneuve, avec son école ménagère, s'est adapté aux conceptions nou¬

velles de formation. Une sympathique mani¬

festation à laquelle participaient de nombreu¬

ses personnalités, a marqué récemment la mise en service d'un nouvel équipement d'auditoire et de séminaires. Lors de la céré¬

monie d'inauguration, M. Paul Bourqui, directeur de Grangeneuve, fit part de l'évo¬

lution de la formation des jeunes filles paysan¬

nes; on a mis à leur disposition deux cuisines, une garderie d'enfant, une nurserie, des salles de cours, des ateliers pour les travaux de maison, un séminaire pour la gastronomie rurale et un auditoire de trente places. A cette occasion, M. Joseph Cottet, conseiller d'Etat, était entouré de Mme Perler, prési¬

dente de l'Union suisse des femmes paysan¬

nes; M. Charles Pilloud, député; Père Ber¬

nard Kaul, de l'Abbaye d'Hauterive; M.

Pierre Arnold, vice-président de la Fédéra¬

tion des Coopératives Migros, et M. Arnold Zurkinden, de l'Union des Paysans fribour- geois. Cette réalisation a bénéficié de deux dons de 10 000 francs de la Fédération des des syndicats agricoles et UPF, ainsi que de la Migros.

L'école ménagère Photo Bd-FI

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Bonjour,

Monsieur le syndic

de Siviriez

SIVIRIEZ EN CHIFFRES:

Habitants 650 Etrangers 10 Ménages 140 Habitations 130 Institution 1 Artisans 6 Commerces 7 Etablissements publics 2 Superficie communale

500 ha Terres productives 400 ha Forêts 44 ha Exploitations agricoles 21 Cheptel bovin 950 têtes Production annuelle

de lait 1 500 000 kg Vente

de terrain Fr. 15.— le m2

M L'église de Saint-Sulpice.

COMPOSITION DU CONSEIL COMMUNAL Henri Bosson,

syndic, administration gé¬

nérale.

Gilbert Monney, vice-syndic, Militaire.

Louis Deillon, Forêts.

Michel Coquoz, Terres, Eaux.

Gilbert Giroud, Finances.

Gabriel Wicht, Ecoles, Routes.

Marcel Maillard,

Bâtiments, Edilité, Service du feu.

ADMINISTRATION COMMUNALE

Michel Maillard, secrétaire.

Gérard Chassot, boursier.

Photos G. Bd Interview réalisée par

Gérard Bourquenoud Le beau village de Siviriez.

Henri Bosson, 53 ans, père de quatre enfants, maître-me¬

nuisier, syndic de Siviriez, joli village qu'on ne se lasse pas de contempler, tant la couleur et la coquetterie font bon ménage, a aimablement accordé une interview au ré¬

dacteur de Fribourg-lllustré.

FI '— Depuis quand assumez- vous des responsabilités au sein du Conseil communal de Siviriez?

Henri Bosson — Je suis entré au Conseil communal au mois de mars 1950. Elu syndic le 27 mars 1958, je suis responsable de l'ad¬

ministration générale.

Comment se présente au¬

jourd'hui la situation écono¬

mique de votre commune?

Bien que l'endettement dé¬

passe actuellement un million de francs, nous pouvons affirmer que la situation financière est satisfaisante. Les principaux re¬

venus de notre commune sont les impôts, les forêts, les terres et les immeubles. Le contribua¬

ble verse Fr. 1.20 par franc payé à l'Etat y compris l'impôt pa¬

roissial.

Quelles ont été les principa¬

les réalisations de la commu¬

ne ces dernières années?

La commune a fait un effort appréciable pour le bien-être de la population. Elle s'est acquit¬

tée d'une facture de 800 000 francs pour l'adduction d'eau.

Elle a d'autre part aménagé une

nouvelle cour d'ébats à l'école

primaire, un éclairage public au

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néon dans tout le village et la rénovation partielle de l'inté¬

rieur comme de l'extérieur de l'école. L'asphaltage du chemin caillouteux reliant Siviriez à La Pierraz, qui coûtera plus de 200 000 francs, est en voie de réalisation.

Les problèmes de l'heure, tels que l'aménagement du territoire, l'épuration des eaux, le traitement des ordu¬

res, l'alimentation en eau po¬

table, le réseau routier, la protection civile, etc., sont- ils déjà résolus à Siviriez?

L'aménagement du territoi¬

re:

N'étant pas encore réalisé, c'est actuellement le principal souci des autorités communales.

L'épuration des eaux:

Cette réalisation, qui est pré¬

vue sur le plan régional, est à

l'étude. La commune de Siviriez sera probablement affiliée à la station de Romont en voie de création.

Le traitement des ordures:

Le ramassage des ordures du village se fait au moyen d'un ca¬

mion de la voirie de Romont.

Une décharge publique régio¬

nale est actuellement à l'étude sur le territoire de notre com¬

mune pour une durée de quinze ans. Cette décharge, qui sera contrôlée par des organes com¬

pétents, sera chaque jour recou¬

verte de terre.

L'eau potable:

Nous n'avons aucun souci en ce qui concerne l'eau potable.

Notre village bénéficie d'une source intarissable avec celle de la Confédération qui alimente un réservoir d'un million de li¬

tres, construit à 900 mètres d'al¬

titude, sur la commune de Cha-

vannes-les-Forts, en copropriété avec la Place d'armes de Dro- gnens.

Le réseau routier:

Toutes les routes communales déjà aménagées sont en bon état. Il nous reste à asphalter le tronçon de deux kilomètres qui relie Siviriez aux localités de Saulgy et Villaranon.

La protection civile:

Elle s'organise en ce moment.

La commune a fait l'achat d'une deuxième moto-pompe et du matériel nécessaire au corps de sapeurs-pompiers qui réunit les villages de Villaranon, Saulgy et Siviriez.

L'avenir du village est-il des¬

tiné à un développement tou¬

ristique, industriel ou de caractère résidentiel?

Dans ce village où toutes les rues sont d'une propreté exem¬

plaire, où les maisons familiales et les fermes sont embellies de fleurs et de verdure, où les fem¬

mes sont très coquettes, le tou¬

risme n'a malheureusement au¬

cun avenir.

Notre commune peut en re¬

vanche accueillir de petites in¬

dustries sur son territoire, ce qui permettrait de garder sur place la jeunesse. Des dizaines d'habitants s'en vont chaque jour par le train ou en voiture travailler à Lausanne, Fribourg ou Romont. La gare CFF de Sivi¬

riez, sur la ligne de chemin de fer Berne - Lausanne, connaît une certaine activité. Par la rou¬

te, la localité est située à trente kilomètres de Lausanne comme de Fribourg.

La commune de Siviriez, qui possède cinquante hectares de terres, attend avec impatience

Un village de la Glâne

Les chevaux de M. Michel Maillard, entourant l'une de ses filles. -<4 M. Jean Maillard, 88 ans, qui fut membre du Conseil com¬

munal durant quarante-cinq ans et syndic de Siviriez durant vingt ans. ▼

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Le terrain de football, avec au fond, deux HLM cons¬

truits il y a peu de temps.

bue l'aménagement du terri¬

toire soit réalisé pour lancer la construction de villas dans une zone réservée à cet effet à l'ouest du village. De cet en¬

droit, la vue sur les Alpes et le Moléson est non seulement ma¬

gnifique, mais exceptionnelle.

Siviriez est un village aéré qui bénéficie d'une situation idéale pour un développement de ca¬

ractère résidentiel. Trois habi¬

tations à loyer modéré ont déjà été construites et leurs trente- trois appartements mis à dis¬

position sont occupés.

Qu'en est-il du sport?

Les autorités ont toujours encouragé la pratique du sport.

Elles ont même mis un terrain d'entraînement à disposition des sportifs. Notre localité compte aujourd'hui quatre équipes de football. La paroisse a rénové et transformé la salle paroissiale

sise dans notre commune en nne salle de gymnastique sco¬

laire ouverte à la jeunesse de tous les villages de la paroisse y compris Villaraboud.

Et l'instruction de la jeu¬

nesse, comment est-elle or¬

ganisée?

L'instruction de la jeunesse est assurée à Siviriez par trois institutrices et un instituteur.

Il existe actuellement quatre classes primaires réunissant plus de cent-vingt élèves. Une tren¬

taine d'enfants se rendent cha¬

que jour en bus à l'école secon¬

daire de la Glâne à Romont. La part de la commune pour la construction de celle-ci est de 240 000 francs.

Votre village abrite-t-il des institutions?

Oui. Nous avons le foyer Notre-Dame auxiliatrice qui

héberge plus de cent-vingt per¬

sonnes âgées. Cette institution est dirigée par les sœurs hospi¬

talières de Sainte-Marthe.

Avec la fondation Marguerite Bays qui fut couturière au hameau de La Pierraz, servante de Dieu, notre village est devenu un lieu de pèlerinage.

La béatification de Marguerite Bays est en cours à Rome. Une

chapelle lui est réservée à l'intérieur de l'église de Sivi¬

riez, où elle repose.

L'abbé André Demierre est le chef spirituel de la paroisse.

Il est secondé dans son ministère par le chapelain Goumaz, de Prez-vers-Si viriez.

La place d'armes de Dro- gnens, qui est en partie sur le territoire de Siviriez, vu que

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Siviriez

et son brin d'histoire Au Xlle siècle, ce village du district de la Glane se nommait Severiacum et Sivriei. En 1228, il s'appelait Sivrie et en 1247, Sivirie, du nom de famille romain Severius.

Cette localité était autrefois une seigneurie. Guillaume de Siviriez y vivait en 1384. Un acte de l'an 1367 mentionne ce village. Le clergé de Romont a la collation de l'église dédiée à Saint-Sulpice. La paroisse nom¬

me le chapelain. En 1519, une donation est faite en faveur de l'église.

Situé à 778 mètres d'altitude, sur une colline de la rive gauche de la Glane, ce village se trouve dans une contrée fertile et fort bien cultivée. Siviriez est divisé en deux par le ruisseau de la Joigne qui prend sa source à La Coudraz et se jette dans la Glane, à un kilomètre au- dessous de la localité. Sur le territoire de cette commune coule encore le ruisseau de Lavaux qui vient des Chaussés et se jette également dans la Glane près du hameau de La Pierraz.

Est-il un plus beau sourire que celui de Marie? ^

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soixante hectares de terrain appartenant à des particuliers, ont été vendus à l'armée, ne peut pas être considérée comme une institution de notre com¬

mune. Plus de1500 jeunes gensy font chaque année leur école de recrues.

En parcourant les rues et chemins de Siviriez, il m'a semblé que l'agriculture est bien implantée chez vous?

C'est tout à fait exact. Notre village, qui se trouve en zone d'ensilage, ne possède pas de fromagerie, mais uniquement un local pour la réception du lait (1 500 000 kilos par année) et son expédition à Crémo SA à Fribourg. Il existe encore vingt et une exploitations agri¬

coles qui sont reprises de père en fils. Les agriculteurs s'adon¬

nent particulièrement à l'éle¬

vage du bétail et à la production de lait. Ils cultivent un peu de blé, d'orge et de maïs. Dans chaque exploitation, le cheval a disparu. Il a été remplacé par des tracteurs et des machines modernes.

Quelle est l'activité des so¬

ciétés locales?

Elles sont nombreuses et très actives. Elles organisent chaque année plusieurs manifestations bien accueillies de la population.

Nous avons des kermesses, lotos, concerts, tournois de football etc. La fête nationale organisée pour la première fois cette année, par l'Union des sociétés locales, a obtenu un grand succès.

Votre commune a-t-elle son secrétariat permanent?

Non. Il est envisagé et sou¬

haité pour un proche avenir.

Quels sont les soucis du Conseil communal dans l'im¬

médiat?

L'exécutif devra se pencher sur la création d'une classe enfantine. Il y a également le problème de la fusion avec les communes de Saulgy et Villara- non. Sur le plan paroissial, les communes de Prez-vers-Siviriez, Saulgy, Villaranon, Chavannes- les-Forts et Siviriez sont déjà réunies.

Le principal souci des auto¬

rités est de faire face aux charges toujours plus impor¬

tantes imposées par l'Etat. Et cela n'est vraiment pas facile...

Que représente pour vous, Monsieur Bosson, la fonction de syndic?

C'est une charge qui demande un grand dévouement aux af¬

faires publiques et bon nombre d'heures pour les séances de l'exécutif, qui ont lieu chaque jeudi soir, et les commissions dans lesquelles je suis contraint d'apporter mon grain de sel.

L'excellente collaboration de mes collègues du Conseil com¬

munal, du secrétaire et du boursier, me facilite grande¬

ment l'accomplissement de mon mandat. La bonne atmosphère dans laquelle nous travaillons permet au syndic d'aller de l'avant dans l'administration d'une commune comme Siviriez.

Chaque conseiller communal

prend à coeur ses responsabilités pour le plus grand bien de la population.

Avez-vous un vœu à formu¬

ler pour l'avenir de votre commune?

Comme tous mes collègues de l'exécutif, je travaille pour le développement du village.

J'aimerais le rendre encore plus beau, afin que tous ceux qui envisagent de venir s'installer à Siviriez soient accueillis les bras ouverts par les habitants de ce village. Mon vœu le plus cher serait que notre commune con¬

naisse une prospérité grandis¬

sante ces prochaines années.

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(18)

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La terre a chanté à Treyvaux pour la

A la sortie de l'église.

(Bd) Parler du temps, n'est pas très origi¬

nal, admettons-le. Mais pourtant essentiel.

Car ce qui fait le succès d'une fête populaire, c'est avant tout les conditions météorologi¬

ques, le bon vouloir du ciel qui peut tout, couronner les efforts de plusieurs mois ou les réduire à néant. Ce qui préoccupait donc les organisateurs de la cinquième fête romande des patoisants, c'était le temps. Leur opti¬

misme n'a pas été déçu. Il faut croire qu'il y a une justice pour ceux qui ne sont pas avares de bonne volonté. Le comité d'organisation, présidé par M. Jean Brodard, avait bien fait les choses en choisissant Treyvaux, ce magnifique village campagnard situé à la frontière des districts de la Sarine et de la Gruyère. Sur le plan local, tout avait été mis en oeuvre par

«Lè Tserdzinyolè», ce groupe chantant et dansant, présidé par M. Pierre Yerly, député.

Où le folklore a de solides racines Samedi soir 1er septembre, plusieurs centaines de personnes avaient envahi la grande salle de l'école, où se déroula une très belle soirée folklorique. Elle était animée par un groupe de la musique de Treyvaux;

l'ensemble vocal «Lè Tserdzinyolè», dirigé par M. Roland Tinguely; le chœur mixte cos¬

tumé de l'Intyamon, placé sous la direction de M. Pierre Robadey et présidé par M. Mar¬

tin Castella ainsi que par le groupe jurassien de la région de Delémontqui laissa une excel¬

lente impression. Toutes les productions fu¬

rent chaleureusement applaudies. La chanson

«Galé Gringo», avec solo de Clément Dela- combaz, fut bissée. Cette soirée a démontré que le folklore a de solides racines en pays fribourgeois.

Une merveilleuse journée dominicale Elle débuta par la messe concélébrée en l'église de Treyvaux par les Pères Jobin et Zacharie. La chorale paroissiale, placée sous la direction de M. Louis Piccand, chanta une messe polyphonique en latin. Le sermon de circonstance fut prononcé en patois par l'Ab¬

bé François-Xavier Brodard, qui rappela tout ce qui fait la beauté du patrimoine et de la terre. Cet office solennel prit fin par une composition de Joseph Yerly et Joseph Bro¬

dard, «Nouthra Dona dou Rêpojya», chantée par M. André Brodard, de Fribourg.

Une jolie décoration au centre du villa¬

ge. T

La cérémonie qui se déroula devant l'église fut très émouvante. M. Francis Brodard ren¬

dit un vibrant hommage aux patoisants dispa¬

rus. Un bouquet fut déposé sur la tombe de Joseph Yerly, l'un des premiers mainteneurs de l'association. Le groupe «Les Armaillis de la Roche» interpréta «Nouthra Dona di Maortzè» et la fanfare de Treyvaux, en bre- dzons, joua quelques morceaux de circons¬

tance. Puis tout le monde se retrouva à la salle d'école, où M. Ernest Schulé, président du jury romand, remit les récompenses aux con¬

currents méritants. Un très nombreux public assista également à la proclamation des main- teneurs par M. Louis Page, de Romont.

Au cours du repas typiquement dzodzet servi à l'hôtel de la Croix-Blanche, les patoi¬

sants et invités entendirent des allocutions de MM. Gabriel Kolly, député; Hubert Gas- choud, syndic de Treyvaux, et Robert Bon- gard, syndic d'Essert. Le groupe des «Ar¬

maillis de La Roche» se produisit de nouveau pour la plus grande joie des convives. Il fut très applaudi.

Le cortège aux quatre saisons

Dimanche après-midi, l'atmosphère était à l'enthousiasme, à la détente, à la joie pure, à l'admiration aussi. Le couronnement de ce rendez-vous des patoisants en terre fribour- geoise fut sans aucun doute le cortège haut en couleurs qui défila dans les rues de ce beau village sarinois. Il était composé de trente-six groupes folkloriques et chars. Ceux-ci étaient tirés par de magnifiques chevaux. «La terre chante» était le thème de ce cortège, emme¬

né par les fanfares de La Roche et Treyvaux.

Les quatre saisons y étaient représentées: le printemps par «la terre s'éveille», l'été par

«la terre palpite», l'automne par «la terre donne», l'hiver par «la terre sommeille».

Quelle beauté et quelle symbole!

Chants et danses au Pré de Sarine La clôture de la fête eut lieu dans cet en¬

droit pittoresque des bords de la Sarine. Sur le pont de danse aménagé à l'orée de le forêt,

Un couple de Champéry en compagnie du Père Zacharie. ▲ M. Pierre Yerly adressa de chaudes paroles bienvenue à la foule. En effet, des milliers de personnes avaient suivi le cortège jusque-là.

Après le spectacle folklorique animé par les fanfares de La Roche et de Treyvaux, le grou¬

pe «Lè Riondènè», de Broc, les patoisants Valais du Jura et les Valaisans de Lausanne, ce fut le tour de M. Rémi Brodard, conseiller d'Etat, de prononcer une allocution. Ce ma¬

gistrat rendit un vibrant hommage à la langue paysanne et aux traditions du pays.

Tous les hôtes de Treyvaux se sont déclarés enchantés de l'accueil réservé par ce village dzodzet et la parfaite réussite de ces manifes¬

tations. Un éloge particulier a été adressé au comité d'organisation, composé de MM. Jean Brodard, de La Roche, président; Pierre Yerly, Treyvaux, vice-président; Louis Page, Romont, secrétaire; Francis Brodard, Fri¬

bourg, caissier; Gabriel Kolly, Essert, récep¬

tion; Francis Eggertswyler, Montévraz, insi¬

gnes; Henri Python, Arconciel, Francis Tan¬

ner, Bonnefontaine, François Mauron, Sâles, et l'abbé François-Xavier Brodard, La Roche, membres. Un coup de chapeau va aussi à tous ceux qui, de près ou de loin, ont collaboré à la pleine réussite de cette cinquième fête des patoisants romands. Disons-le net: nous ne pouvions espérer atmosphère plus propice.

Photos G. Bd-FI

•4 M. Ernest Schulé, président du jury.

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