• Aucun résultat trouvé

Fr. 2.40 ILLUSTRE

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Fr. 2.40 ILLUSTRE "

Copied!
44
0
0

Texte intégral

(1)

No 9 28

e

année 44 pages

Fr. 2.40 ILLUSTRE

FRIBOURGEOIS

llfS ^ <

Ptpr^r y ; '• ^

SOMMAIRE:

Les événements 3

La Bénichon de partout 4 L'art de bien manger 7 Nestlé-Broc a 75 ans 11 Instituts de chimie de l'Uni 13

Poèmes inédits 18

L'avenir de la gymnastique 19 Le chant dans les écoles 22 FI découvre Remaufens 25 Usine de briquets à Moncor 30 Ombre de la cathédrale 33 Ecole de Belfaux 36 En avion au Liban ou au Sénégal 38

Les défunts 41

L'art de bien manger

Instituts de chimie de l'Université

Poèmes inédits d'une fribourgeoise

Le chant dans les écoles

Nouvelle industrie à Villars-sur-Glâne

En avion au Liban ou au Sénégal

(2)

2 r

FRIBOURI ILLUSTRI REFLETS FRIBDURGEOIS

28e année Septembre 1973 No 306 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glâne 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction :

Rédacteur responsable:

Gérard Bourquenoud Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Annuel: Fr. 22.90

De juillet jusqu'au 31.12.73: Fr. 5.—

Etranger: Fr. 25.60

Compte de chèques postaux 17-2851

g, tt- fj.

Photo de couverture:

De l'art au plaisir de la pêche La pêche aiguise maintes facultés de l'esprit. Elle met principalement à l'épreuve notre habileté. En s'y adon¬

nant, l'homme se mesure avec des créatures qui vivent dans un autre élément et qui sont plus rusées qu'on pense. La pêche développe aussi la patience, car ce n'est pas en comptant sur la chance que le pê¬

cheur réussira dans un art qui deman¬

de une pratique assidue, un sens très vif de l'observation. Il doit acquérir un flair tout particulier, voir, en¬

tendre, sentir ce qui échappe à d'autres. En un mot, une réelle détente pour le week-end.

Photo G. Périsset V.

Dans les 7 districts fribourgeois

DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu : abonnés de Fribourg : 18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00

Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11

Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 62

DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)

Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21

Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22

DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95

DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78

Administration communale: 63 10 40 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE

Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71

Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC

Chef-lieu: Morat (037)

Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31

Ambulance: 71 28 52

Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57

DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12

Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20

TOUTE L'ANNEE:

FRIBOURG

BULLE ESTAVAYER

PRINGY- GRUYERES

Musée d'art et d'histoire Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas Musée gruérien Musée historique et folklorique

J

Fromagerie Château

Du 6 juillet au 7 octobre, Suisse fantastique (art fantastique suisse contemporain).

Ouvert tous les jours de 14 h. 30 à 18 h. 30, dimanche de 11 à 12 h. Fermée le lundi.

FOUJI-YAMA, Pérolles 1.

PLAZA, place Georges-Python.

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX. STUDIO, EDEN.

Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

Exposition de moules à pâtisserie

Bulletin

d'abonnement

Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ

dès le jusqu'au 31.12.1973 (Fr. 5.-) Nom

Domicile

Numéro postal et localité

Prénom

Signature

Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

Compte de chèques postaux 17-2851

* Biffer ce qui ne convient pas.

A retourner à«Fribourg-lllustré», route de la Glâne 35,1700 Fribourg.

(3)

evenements

Admiration ou inquiétude?

Les prêtres de la technique professent que les découvertes de la science feront le bonheur de l'humanité. C'est une opinion partagée depuis des décades par un grand nombre de personnes. Oui assurent certains, la technique peut arriver à dissiper l'angoisse de l'homme et lui assurer une existence quasi divine.

Or, on constate, contrairement aux pré¬

visions, que l'homme de la fin du XXe siècle commence à se poser des questions. Une vague inquiétude s'empare des esprits en face des conséquences de cette technique toute puissante, qui transforme les savants en apprentis sorciers, bien incapables de maîtriser les effets des découvertes sortant de leurs officines.

On constate que la technologie, dans les nations industrielles, continue de progres¬

ser à pas de géant. Mais, dans le même temps, il se trouve par le monde des savants qui pensent que l'humanité s'est engagée dans une direction qui pourrait nous con¬

duire à une impasse dramatique.

Le plus angoissant est le fait que l'intelli- geance humaine n'arrive pas à digérer à mesure les découvertes des savants. L'hom¬

me est dépassé, comme déboussolé. Lors¬

qu'on se penche sur l'histoire ancienne, on se rend compte que la science avançait jadis avec une sage lenteur. Dans les pre¬

miers temps de l'humanité mécanique, la découverte du collier de cheval transforma les conditions de la vie paysanne, puis il fallut des siècles pour qu'on en arrive à la traction à vapeur.

Le premier satellite artificiel lancé par les Etats-Unis avait la grosseur d'un pample¬

mousse et celui des Russes pesait quatre- vingts kilos. Aujourd'hui, la lune a été explorée et depuis la semaine dernière une nouvelle équipe de cosmonautes à rejoint la cabine spaciale. Elle pense y demeurer deux mois. Or cette cabine gravite a quel¬

que quatre cents kilomètres de la Terre.

Ainsi, en moins de temps qu'il n'en faut à un enfant pour devenir un homme, les techniciens de pointe ont obtenu des ré¬

sultats plus spectaculaires qu'en aucun autre moment de l'histoire.

Les nations industrialisées considèrent notre planète comme un stade sur lequel ils poursuivent une course de vitesse tech¬

nologique. On ne voit pas très bien quel en sera le résultat, ni quel sera en définitive le gagnant.

Fort heureusement, dans beaucoup de milieux, on éprouve comme le besoin d'autres dieux que les dieux de la tech¬

nique. Malheureusement ces manifestations anti-techniciennes sont le fait des jeunes, et ces jeunes ne donnent pas l'impression de savoir exactement ce qu'ils veulent. La victoire ne sera jamais le résultat d'une né¬

gation de toutes les valeurs. Il faudra ressu¬

sciter en fin décompté les valeurs spirituelles, les seules qui peuvent empêcher l'arrivée d'un état apocalyptique mortel pour notre humanité.

Le coût des techniques

C'est dans le domaine de la recherche technique que le chapitre des coûts semble avoir le moins d'importance pour les res¬

ponsables. Les Etats occidentaux et soviéti¬

ques ne lésinnent jamais pour augmenter leur puissance.

On se demande même si l'inflation dont nous sommes les victimes, si la crise moné¬

taire qui secoue le monde, n'est pas la con¬

séquence plus ou moins directe de la folie des gouvernants qui veulent à tout prix remporter le prix de la course.

Combien de milliards de dollars ont dû être dépensés pour que des hommes rap¬

portent de la Lune quelques pétrifications et de la poussière. Même si les travaux des savants ont eu des conséquences heureuses pour l'homme, les inconvénients qui en résultent l'emportent sans doute large¬

ment.

Les Américains et les Russes ne sont pas les seuls à courir dangereusement sur la piste de la recherche. L'affaire du Concorde anglo-français commence sérieusement à inquiéter les esprits.

Là, on assiste aux conséquences d'une regrettable immunité gouvernementale. Les responsables anglo-français se sont lancés dans une aventure qui ne se présente au¬

jourd'hui pas sans quelques inconvénients majeurs.

Le fait d'avoir laissé le champ libre aux savants et aux techniciens pour construire le premier avion supersonique du monde a permis une augmentation extraordinaire des dépenses. Ce fameux Concorde, dont le coût était initialement devisé à quelques 160 millions de livres sterling obligera les gouvernements intéressés a honorer une

facture qui dépasse les mille millions de livres sterling. On imagine quel devra être le prix de vente de l'appareil pour qu'il couvre les frais. Et justement, le succès commercial du Concorde ne semble pas spectaculaire, au contraire.

Certes, les ouvriers, ingénieurs et tech¬

niciens ont été rétribués par l'Etat. Pour ce faire, il a fallu sans doute ouvrir des crédits, employer des fonds qui auraient été plus rénumérateurs dans d'autres secteurs nationaux. Un journal britannique vient de calculer qu'avec les sommes dépensées pour fabriquer le premier Concorde, la France et la Grande Bretagne auraient pu acheter l'ensemble des sociétés aéronautiques amé¬

ricaines!!

En Afrique du Sud

Les renseignements donnés par des prê¬

tres sur le comportement des troupes portugaises au Mozambique ont soulevés l'indignation générale en Occident.

En fait, ce n'est pas le comportement des soldats qui doit être mis en cause. Dans une lutte de guerillas, toutes les réactions sont inévitables. Ce qui est condamnable, c'est le fait que le gouvernement de Lisbonne se refuse a accorder l'indépendance à ses possessions africaines.

On peut comprendre le Portugal, nation pauvre. Il tient à garder les richesses con¬

tenues dans ses possessions d'Afrique aus¬

trale.

Il faut se souvenir que le bloc des pays constituant la pointe sud du continent noir est une sorte d'EI Dorado encore timide¬

ment exploité.

Il représente un sous-continent de quatre millions de mètres carrés, peuplé de 40 mil¬

lions d'hommes. Les Blancs ne sont que six millions, mais ils détiennent en fait et en droit le pouvoir politique. Les 34 millions de Noirs sont dominés par des gouverne¬

ments blancs.

Il ne faut non plus pas perdre de vue que l'Afrique australe constitue une des plus g

r

andes réserves de matière première du monde. Sous le fameux plateau du Rand reposent les plus grands stocks d'or connus.

L'Afrique du Sud en extrait plus de 1000 tonnes chaque année.

Le sous-sol de cette portion de la planète recèle encore d'autres richesses minérales.

On trouve de tout là bas: du diamant, du platine, du fer, du chrome, bref tout ce qui est indispensable à l'industrie et à la tech¬

nique des nations occidentales.

Seul le pétrole est absent. Il s'y trouve virtuellement. En effet, depuis la fermeture du canal de Suez, les pétroliers géants empruntent la route du Cap. Ils doublent le fameux Cap des tempêtes bien nommé de «Bonne Espérance». On compte le passage de plus de quinze mille cargos par année au large de ces rivages tourmentés.

Si les Portugais cherchent à conserver coûte que coûte leurs possessions africaines, il y a une nation qui s'intéresse aussi à l'Afrique du Sud. Cette nation c'est la Chine de Mao.

Depuis des années, les Chinois viennent de plus en plus nombreux et leur arrivée fait tout pour être la plus discrète possible.

Ils ne viennent pas précédés par des fanfares et ne sont pas armés. Ils se présentent au contraire comme des serviteurs diligents des populations indigènes. Ils sont comme une assurance pour l'avenir et pour l'indé¬

pendance des jeunes nations noires.

En Tanzanie, ce sont les colonies de Mao qui construisent un chemin de fer de 1800 kilomètres de longueur. Il servira a trans¬

porter le cuivre des mines du centre afri¬

cain. Ces colonies chinoises sont naturellement encadrées par des ingénieurs venus de Pékin.

Un plébiscite qui n'en est pas un Si nous évoquons ici le récent scrutin qui a eu lieu en Grèce c'est simplement pour en montrer l'inutilité. Quelle valeur peut avoir une consultation populaire si les opérations de vote ne sont pas librement organisées. La majorité en faveur du régime des colonnels ne veut rien dire. Cependant, constatons que si les campagnes ont voté pour le gouvernement en place, les villes se sont tout de même montrées réticentes.

Sans grand succès, naturellement!

Géo

(4)

La Bénichon

de septembre est là...

Chantons, rions, dansons !

(suite page 5)

BARBERECHE Hôtel St-Maurice

Dimanche 9 et lundi 10 septembre Grande Bénichon Dîners et soupers de bénichon.

Ambiance et invitation cordiale:

Recrotzon: dimanche 23 septembre. Famille G. Schmid-Meyer

ROSÉ Hôtel de la Gare

Grande Bénichon

Spécialités de la borne — Gigot d'agneau.

Dimanche: concert apéritif

Bal et ambiance avec l'orchestre «Calanda»

Se recommande: Famille Pius Schafer. Tél. 30j12 98 Recrotzon: dimanche 23 septembre, orchestre «Calanda»

Reconnaissance à des musiciens Dans notre précédente édi¬

tion, nous avons omis la photo des vétérans de l'Union Instru¬

mentale de Fribourg. Nous nous faisons donc un plaisir de pré¬

senter dans ce numéro les mu¬

siciens qui méritent nos félici¬

tations pour leur dévouement à la cause de la musique de cuivre.

Ce sont M. Hans Wider qui a reçu la médaille fédérale pour 35 ans d'activité et MM. Pius Aeby, Armand Jaquet et Hugo Wicky qui ont bénéficié de la médaille cantonale pour 25 ans d'activité.

Photo G. Bd ROMONT Auberge de la Halle

Grande Bénichon Dimanche 9 et lundi 10 septembre

Menu traditionnel (Veuillez réserver s. v. p.) Concert apéritif dès 10 h.

Bal conduit par l'orchestre champêtre «JACKY NICOLIER»

Cantine couverte et chauffée, bonne ambiance.

Famille Favre, tél. 037/52 21 47

Recrotzon: dimanche 23 septembre Grande place de parc

MATRAN Hôtel du Tilleul Grande Bénichon

Samedi 8 et dimanche 9 septembre

conduite par l'orchestre champêtre «SCHÄFER»

Ambiance - Bar - Menu de bénichon sur commande Se recommande: Famille Roger Dousse

Recrotzon: dimanche 23 septembre (Fermé le lundi)

VILLARSIVIRIAUX Hôtel du Gibloux Grande Bénichon

Dimanche 9 et lundi 10 septembre

conduite par l'orchestre SENSEGRUESS (5 mus.) Concert apéritif dès 11 h.

Midi et soir menu de bénichon (jambon-gigot-poires à botzi) Restauration à la carte sur commande

Fam. Hanggeli-Grossrieder, tél. 037/53 11 71 Recrotzon: dimanche 23 septembre.

PORSEL Hôtel de La Fleur de Lys Grande Bénichon

Dimanche 9 et lundi 10 septembre

conduite par l'orchestre «The Little Boys»

Concert apéritif - Menu de bénichon et chasse Famille L. Ecoffey, tél. 021/93 71 81

Recrotzon: dimanche 23 septembre.

MEZIERES (Romont) Café de la Parqueterie Grande Bénichon

Dimanche 9 et lundi 10 septembre

Vins de choix .— Excellent orchestre — Menus de bénichon.

Invitation cordiale Famille Roch Recrotzon: dimanche 23 septembre.

"2^

-<S3r

Vuadens: un bel anniversaire M. Alfred Progin de la ferme

de l'Arney, à Vuadens, a fêté récemment son nonantième an¬

niversaire. Il était entouré de ses enfants et petits-enfants.

Robuste et possédant une solide constitution, le jubilaire a passé toute sa vie à la campagne et a vécu plus de soixante saisons d'alpage. Il était connu loin à la ronde pour la qualité de son fromage et de son vacherin qu'il fabriquait chaque été au

chalet. Il est membre d'honneur du choeur mixte de la localité.

Sur la photo, M. Progin est en compagnie de son fils, son petit-fils et son arrière-petit- fils, soit quatre générations en bonne santé. Nous le félicitons chaleureusement et nous lui formulons tous nos vœux pour de longues années de bonheur au sein de sa famille.

Photo J.-R. Seydoux

(5)

BULLE Café Fribourgeois Dimanche 9 septembre

Grande Bénichon Menu traditionnel:

(Cuchaule, Ragoût, Salé de la borne, Gigot, Poires à botzi, Bricelets, etc.)

Ambiance joyeuse dans un cadre typique Propriétaire: Pierre Chassot, tél. 029/2 71 39

Où irez-vous manger et danser à la Bénichon de septembre?

Auberge-restaurant des ARBOGNES Dimanche 9 et lundi 10 septembre

Grande Bénichon

Excellent orchestre Danse libre Menus de bénichon •— Ses spécialités Recrotzon: dimanche 23 septembre Famille Stern

Hôtel du Chevreuil VILLARLOD Dimanche 9 et lundi 10 septembre

Grande Bénichon Avec orchestre champêtre des «Diablerets»

MENU DE BENICHON Réservez vos tables s.v.p.

Famille Perritaz-Monney, tél. 037/31 11 48

LE CRET Hôtel de la Croix-Fédérale Dimanche 9 et lundi 10 septembre

Grande Bénichon

conduite par le célèbre orch. LES CHARLY-GUIS Bar .— Vins des meilleurs crus — Entrée libre Menus de bénichon Tél. 029/8 51 42 Se recommande: Famille Michel Pythoud UNE CERTAINE EPOQUE

1. Dans quel village fribour¬

geois a été prise cette photo?

2. Comment se nomme cette maison qui a changé d'aspect, mais qui existe encore?

3. De quelle année date cette image pittoresque?

Votre enveloppe contenant les réponses à ces trois questions devra parvenir jusqu'au 20 sep¬

tembre 1973 à l'adresse sui¬

vante:

Rédaction de Fribourg-lllus- tré 35, rte de la Glâne

1700 Fribourg

Les résultats de ce petit concours seront communiqués dans notre édition du 1er no¬

vembre 1973.

Résultats du concours-photo du mois de juin 1973.

Les réponses exactes qui de¬

vaient nous parvenir sont:

FRIBOURG

Place GEORGES PYTHON PROCESSION

DE LA FÊTE-DIEU 1918

La rédaction du FI a reçu un très nombreux courrier à ce sujet. Seules deux personnes ont répondu exactement aux quatre questions. Ce sont:

Mme Solange Guillet, Glackenstrasse 15, Berne Mme Anne-Marie Weber, Villa d'Arsent 8, Fribourg VILLAZ-ST-PIERRE Hôtel du Gibloux

Dimanche 9 et lundi 10 septembre Grande Bénichon conduite par l'orchestre «Les Galaxis»

Menus de Bénichon

Réservez vos places au 037/53 11 87

Se recommande: Famille Fernand Repond

VILLAZ-ST-PIERRE Hôtel du Guillaume Tell Dimanche 9 septembre Menus de bénichon Rendez-vous des gourmets

Spécialités fribourgeoises — Tél. 037/53 11 04 Se recommande: Famille Dumoulin-Fragnière Recrotzon: dimanche 23 septembre

BERLENS Auberge du Pèlerin Dimanche 9 septembre

Grande Bénichon Menu traditionnel

Concert apéritif, bal après-midi et soir

Se recommande: Fam. Bertschy, tél. 037/52 20 80

LENTIGNY Auberge St-Claude Dimanche 9 et lundi 10 septembre

Grande Bénichon Bonne ambiance avec l'orchestre «Krebs»

Menus de Bénichon: Jambon et gigot

Se recommande: Fam. Jean-Claude Morel

PREZ-VERS-NOREAZ Hôtel de la Cigogne Dimanche 9 et lundi 10 septembre

Grande Bénichon

Une ambiance du tonnerre avec Torch, champêtre

«ALPHÜTTLI». Concert apéritif le dimanche Menus soignés de Bénichon et ses spécialités.

Invitation cordiale: Joseph Brulhart-Schorro Recrotzon: dimanche 23 septembre

MARLY Hôtel de la Croix-Blanche Dimanche 9 septembre

Grande Bénichon

Ambiance - Vins de 1er choix - Dîners de bénichon Tél. 037/46 13 98

Se recommande: Famille Jungo

Recrotzon: dimanche 23 septembre

(6)

Changement d'inspecteur scolaire

dans le 4e arrondissement Lors d'une soirée qui eut lieu à Farvagny- le-Grand, le corps enseignant du 4e arron¬

dissement prenait congé de son inspecteur scolaire, M. Jean-Marie Barras, nommé pro¬

fesseur à l'Ecole normale, et fêtait deux membres retraités, Mlle Hélène Thurler et M. Paul Oberson. Quelques jours plus tard, M. Pierre Telley, président de l'Association du corps enseignant du 4e arrondissement, était appelé à succéder à M. Barras. FI.

De gauche à droite, M. Pierre Telley, nouvel inspecteur, Mlle Thurler, de Villars-sur-Glâne, M. Paul Oberson, d'Autigny et M. Jean-Marie Barras, ancien inspecteur et nouveau professeur à l'Ecole normale. ^ Un fanion pour les tireurs de Cheiry-Chapelle

La société de tir de Cheiry-Chapelle que préside M. Léonard Grandjean a fait bénir son premier fanion, créé par M. Gabriel Bondallaz et réalisé par les religieuses de Béthanie. La cérémonie religieuse qui eut lieu en l'église de Cheiry fut célébrée par le curé-doyen Paul Crausaz de Surpierre. Les parrain et marraine du fanion de la société

— l'une des plus anciennes du district de la Broyé — sont M. Pierre Thierrin et Mme Eliane Tschopp-Torche. Photo G.P.

Au premier rang, de gauche à droite, encadrés des demoiselles d'honneur, M. Léonard Grandjean, président, Mme Eliane Tschopp-Torche, marraine et M. Pierre Thierrin. Au second rang, MM. Aloys Marro, vice-président, Roger Nicolet, moniteur, un soldat, René Horner, moniteur et porte-drapeau, un soldat, Jean-Marc Pittet, caissier et Gérald Thierrin, secrétaire.

Deux médailles Bene Merenti à Surpierre

Le curé-doyen Paul Crausaz, de Surpierre, a récemment remis la distinction papale à deux chantres méritants du chœur mixte paroissial, MM. Louis Jauquier-Bongard et Robert Corboud que nous reconnaissons de gauche à droite sur notre photo. Nos félicitations.

Photo G. P.

Les premières régates du Lac de la Gruyère: un succès

Le lac de la Gruyère présentait un aspect nouveau, le dernier week-end de juillet, silloné qu'il était par une flottile de voiliers multicolores. D'entente avec les marins d'eau douce de la Gruyère, le Cercle de la voile d'Estavayer-le-Lac avait en effet orga¬

nisé les 1res régates du Lac de la Gruyère.

Les nombreux participants à ces joutes sportives, nouvelles pour notre région, se sont déclarés enchantés d'une expérience qu'ils souhaitent pouvoir renouveler. Le site les a naturellement charmé et ils ont bénéficié de bons vents qui ont permis le déroulement heureux des épreuves.

Trois challenges étaient mis en compé¬

tition et voici les résultats

Challenge Yvon Luthy (série 470): Bussy, Estavayer-le-Lac.

Challenge Salon Rose (série 420) Jacques Firmann, Bulle.

Challenge Morel Bulle SA (handicap):

Michel Geinoz, Bulle.

Les concurrents, venus de Fribourg, Estavayer-le-Lac, Neuchâtel, Grandson etc., ont été salués par Me Henri Ste'nauer, au nom de la Société de développement de la Gruyère qui avait patronné cette manifes¬

tation. (Photo Gapany, Bulle)

(7)

Rendez-vous mensuel de la

gastronomie

l'art de

bien

manger

où?

bon vin. ^

Le Restaurant Gruyérien à Bulle

Le pays de Gruyère a conservé tout son charme. On y trouve un patrimoine de musique al¬

pine qui n'a pas son pareil, le présent et le passé s'y marient dans le dialecte, dans les mœurs, la manière de vivre. C'est une province au cœur du pays romand, riche par son folklore et son caractère, marquée par le profond sillon de la Sarine et dominée par les Vanils et le Moléson.

Fribourg-lllustré a fait escale dans la gracieuse ville de Bulle.

Il est allé découvrir l'atmos¬

phère du restaurant gruyérien.

Fondé en 1848 et construit avec la molasse des remparts du Couvent de la Part-Dieu, cet établissement est d'une archi¬

tecture qi'i se fond dans l'en¬

semble en adoptant la couleur antique du pays, cette admirable couleur qui est celle de la terre, des tours du château de la cité et des palais.

Antoine Santarossa, le te¬

nancier, a fait un apprentissage

M. et Mme Santarossa-Vallé- lian, les jeunes tenanciers de cet établissement. A Une salle à manger où le médaillon de chevreuil et le civet de lièvre ont un goût exquis. ^

de trois ans comme cuisinier dans une rôtisserie de Bordeaux, puis il accompli des stages dans la même profession à la Taverne du Château de Chillon et au restaurant du Pont de la Glane à Fribourg. Il a tenu une année durant, l'Hôtel du Chamois à Botterens, avant de reprendre le 1er avril 1971, l'exploitation du restaurant Gruyérien à Bulle.

Dans cet établissement connu loin à la ronde, il est le patron devant le fourneau. Donner du goût à une simple salade com¬

posée, voilà qui indique déjà un degré certain dans le raffine¬

ment où le poivre vert orne l'entrecôte. Et puis tous les plats de grillade sont richement garnis de légumes.

Denise Santarossa-Vallélian, elle, accueille ses hôtes avec le sourire dans une salle à boire sympathique où le service est attentif, simple et distingué.

Quatre menus différents sont servis chaque jour sur assiette.

Au premier étage, une salle à manger de cent couverts, poly¬

valente et aussi rénovée, per¬

met d'organiser des banquets pour noces et sociétés. Dans ce décor agréable, il est pos¬

sible de s'offrir un menu parti¬

culier ou encore choisir des mets sur une carte bien assortie.

De très bons crus accompa¬

gnent à merveille une cuisine à la fois paysanne et aristocra¬

tique, fine et relevée. A l'occa¬

sion de la Bénichon, le jambon et le saucisson de la borne attirent tous les fins gourmets, alors qu'en automne, les spé¬

cialités de la chasse tiennent une place d'honneur. M. et Mme Santarossa vous réserveront à chaque fois la meilleure table, le meilleur cru, les plus délicats égards.

Manger au restaurant Gruyé¬

rien à Bulle, c'est comme si on humait une fleur...

(Texte et photos G. Bd)

Restaurant GRUYERIEN Bulle Fam. A. Santarossa-Vallélian

Tél. 029 2 7575

Menu du jour et assiettes Spécialités:

Jambon et saucissons de la borne et toute une gamme de mets à la carte

Toute l'année:

Filets de perches En saison:

Cuisses de grenouilles fraîches

Spécialités de flambés

Spécialités de la chasse Médaillon de chevreuil à la crème

Civet de lièvre et de chevreuil Caille sur canapé

Selle de chevreuil Grand'Veneur

Menu de Bénichon:

Soupe aux choux

Jambon et saucisson de la borne Pommes vapeur

* * » Gigot d'agneau et ragoût aux raisins Légumes au beurre Pommes mousseline Poires à Botzi

* * * Meringue à la crème de la Gruyère

♦ * *

Mignardise de Bénichon

Raisins

(8)

8

Hôtel îtetaurant Par Banting

Httljeintmt

Bien et bon on mange au Richemont

AU DANCING : Ambiance tous les soirs dès 22 h.

au matin

La bonne adresse pour vos vacances été comme hiver CHATEAU-D'ŒX J. Schiner Tél. 029/46488

Hôtel de la Belle-Croix

1680 Romont Tél. 037/52 23 41

Famille Dorthe-Ecoffey Restauration soignée Truites de rivière Cave réputée Jardin ombragé Chambres tout confort Et chaque jour, le jambon de campa¬

gne à l'os fermé le mercredi

Famille M. Offner Rue Sciobéret 23 Bulle

téléphone 029/2 74 50

fn Rôtisserie

«$lu |ieitï Paulin»

Ses spécialités flambées:

Entrecôte «Café de Paris»

Entrecôte «Voronoff»

Tournedos «Rossini»

Tournedos «Maison»

Charbonade (2 pers.)

Médaillon de bœuf «Vieux Moulin»

Chateaubriand (2 pers.)

Fondue «Bourguignone» (2 pers.) Filets mignons aux morilles Escalopes de veau à la Viennoise Médaillon de veau «Maître d'Hôtel»

Côte de porc à la Française

Si c'est dans les vieilles marmites que l'on fait la meilleure soupe...

C'est dans le cadre ancien et romantique de ce vieux moulin devenu

Hôtel-Rôtisserie

que vous trouverez l'atmosphère chaude et tranquille, complément agréable pour savourer l'excellence de notre cuisine.

HOTEL rustique, 20 lits, eau courante, douche, bain ROTISSERIE, avec ses spécialités au feu de bois

SALLE DE BANQUET, dans un cadre unique, 120-130 places BAR-CARNOTZET, avec sa cave voûtée, et son service sur assiettes

RELAIS DU VIEUX MOULIN 1751 Corserey-près-Fribourg Tél. 301444

Le guide gastronomique de Fribourg-lllustré vous recommande

Auberge Spécialités à la carte Truites du vivier

En saison:

Chasse

Cuisses de grenouilles Vins de qualité

Restaurant 1699 Ecoteaux Salle pour banquets Parc - Terrasse Ph. Michel

Téléphone 021 93 80 75

0

Connu pour sa

BONNE CUISINE

Restaurant de la Bekannt für

GUTE KÜCHE 0

Grandes salles pour banquets (20-500 personnes)

Fribourg, place de la Cathédrale Tél. 037 22 65 21

Grosse Banketträume (20-500 Personen)

CAFÉ-RESTAURANT AUX «fr

4»TROIS TREFLES 4»

RESTAURANT RENOMMÉ POUR SON SERVICE SUR ASSIETTE ET SES SPÉCIALITÉS A LA CARTE (accessible à toutes les bourses) Du 1

er

au 12 août QUINZAINE DU TYROL Avec orchestre typique P. Vallelian - Stucki

Rue de Vevey BULLE Tél. 029/2 7278

gôtel » Scotnucant îm ®crf

1470 Estavayer-le-Lac

Tél. 037 6310 07 Fondée en 1562 Nombreuses SPECIALITES à la broche et au gril

Poissons du Lac

Chambres confortables

Famille Michel

(9)

^YeR^

M. Mme R. Skoric-Rothenbühler Tél. 037 61 26 79

H ôtel- Restaurant Scotch-Bar - Dancing Restaurant français

Cuisine soignée A la carte et sur assiette Vins de premier choix

Salles pour noces et réceptions de 10 à 250 personnes Chambres avec confort

Dancing:

Tous les soirs,

orcnestre-anractions-danse Restaurant:

Spécialités à la carte Tournedos aux morilles fr. 10.50

service compris Entrecôtes

aux champignons fr. 9.—

service compris et toute une gamme d'autres mets.

Cheyres

Hôtel de la Grappe Fam.

H. Monney-Rapo Tél. 037/63 11 66

Spécialités:

Filets de perches Jambon à l'os et chaque jour la CHARBONNADE Salle pour sociétés et banquets

0

Restaurant Hôtel de Ville Fam. G. Perroud Attalens 021/5641 07 Spécialité de jambon à l'os, charcuterie de campagne Fondues renommées Chambres avec eau courante Salles pour sociétés

ces restaurants où vous trouverez bonne table et bons vins

Restaurant- Rôtisserie- Hôtel 1661 Le Pâquier (Gruyères)

F. Freiburghaus, chef de cuisine

Cuisine française Spécialités à la carte et de saison

Au Café service sur assiette Chambres confortables Site idéal

pour vos vacances Tranquillité A 3 min. de Bulle Tél. 029 2 72 31

Sourire c'est accueillir...

...accueillir c'est sourire!

Photo G. Bd

Hôtel- Restaurant

Restauration soignée.locaux agréables et idéals pour banquets, sociétés et fêtes de familles

Salles de 20 à 500 pers.

Chambres confortables A. FASEL

Tél. 037/43 11 05 de la Gare Guin s

Auberge-Bad Garmiswil Tél. 037 43 11 23 Menu-carte, spécialités Terasse couverte Jeux de quilles

Fermé le lundi Fam. Jungo-Mulhauser

HOTEL RESTAURANT

Salles pour banquets et sociétés

Spécialités maison LA FONDUE CHINOISE Fam. R. Dévaud Tél. 22 3219

Rue de Lausanne 25

1700 Fribourg

(10)

10

Mea culpa.

La fabrique Nestlé, avec à l'arrière-plan, Bataille et les ruines du château de Montsalvens.

Des souvenirs évoqués par un ancien chocolatier

(Bd) A l'occasion du septante-cinquième anniversaire de la fabrique Nestlé à Broc, MM. Jean-Pierre Corboz, metteur en scène du spectacle qui marqua ce jubilé, et Bernard Liard, secrétaire à la direction ont inter¬

viewé M. Emile Andrey, figure pittoresque du bourg gruyérien. Cet ancien chocolatier est né le 9 mai 1884. Il s'est établi à Broc le 6 octobre 1905 avec celle qui était devenue sa femme, Marie Dématraz. Celle-ci est décédée en 1955. Depuis cette date, M.

Andrey vit avec sa fille dans sa maison de la rue du Tir. Deux enfants sont nés de cette union. Il est entré à la fabrique de Broc le 16 octobre 1900 et a travaillé dans plusieurs ateliers. Il œuvra à la confiserie et, le 1er janvier 1937, il était nommé sur¬

veillant de l'atelier des enrobeuses. Il est retraité de cette entreprise depuis le 31 décembre 1944. Dans le dessein de remémorer les aléas de l'époque que cet alerte nonagénaire a vécu comme chocola¬

tier, les auteurs de cet entretien ont autorisé Fribourg-lllustré à en reproduire certains passages intéressants ainsi que les réflexions de M. Andrey.

«J'habitais Cerniat. Je me souviens très bien qu'en 1897, à l'école, l'instituteur nous a dit qu'on allait construire une fabrique de chocolat à Broc. Et du chocolat au lait! On se poussait entre élèves, «tu vois ça, du chocolat au lait». En 1898, les scieries aux toits de bardeaux étaient remplacées par une fabrique dont le toit portait l'ins¬

cription suivante: «Chocolat au lait - FL Cailler». Peu de temps après, j'ai appris que cette entreprise engageait des jeunes gens. Je suis allé chez les ouvriers qui travaillaient déjà pour leur demander qui était le patron. On m'a indiqué le patron, c'était M. Bellet. Ce monsieur en culottes courtes me remit un billet sur lequel se trouvaient les questions suivantes: «D'où viens-tu? quel âge as-tu? comment t'ap- pelles-tu?» Après avoir lu mes réponses, il me dit: »Ben, tu peux venir mercredi».

L'hiver 1900 a été très froid. La Jogne était complètement gelée. Et les ateliers n'étaient pas chauffés. On faisait déjà du fondant à cette époque. Lorsqu'il était assez refroidi, on le tapait avec la pelle pour savoir s'il était assez dur. Il fallait de l'huile de coude... En 1901, la fabrique a fait le barrage, le tunnel, l'usine électrique. L'on avait déjà un petit moteur de 6 CV. Avec deux machines et six femmes, je devais fabriquer 600 kilos de chocolat par jour et par machine. Six cents kilos, vous vous imaginez...

Je rencontrais souvent M. Cailler. Il avait toujours un petit bonnet de velours avec des fleurs. C'est lui qui m'a donné le diplôme de membre d'honneur de la musique en 1925. Après environ cinquante ans de

fabrique, soixante-deux ans de fanfare et soixante-huit de tir, on peut bien devenir

moisi...

J'ai même travaillé le dimanche. Cela me faisait 42 centimes de plus pour trois heures.

Je ne gagnais à ce moment-là que 14 centimes à l'heure. C'était déjà mieux que chez les paysans qui ne me donnaient que cinq francs par mois. Cette année là, je payais quatre sous le kilo de pain, 11 centimes le litre de lait et 9 centimes le beurre. Il n'existait pas d'autres moyens pour trans¬

porter la marchandise que les chevaux.

Un copain de Bulle en possédait vingt.

En 1928, ce fut la Fête fédérale de Musique à La Chaux-de-Fonds. Comme j'étais caissier de la fanfare de Broc, M. Cailler me donna une enveloppe pour la société. Il est aussi venu à La Chaux-de-Fonds, M. Cailler.

Oui. Oui. Il m'a même payé le souper. Et puis au tir de la Fédération à Bulle en 1922, il fallait tirer six coups couché, six coups à genou, six coups debout. Lorsque M. Cailler vit mon résultat, il me dit: «Je viendrai souper avec toi aux Alpes». Je me gênais un peu comme simple ouvrier. J'ai bien mangé et bu du Champagne. Il m'a pris dans sa voiture pour rentrer à Broc. C'était la première fois que je roulais en automobile.

J'avais peur des arbres qui passaient devant moi. Une autre fois, il y avait aussi M. Peter, qui disait: «Vous n'oublierez pas de photo¬

graphier le vétéran». Comme je gagnais Fr. 1.80 par jour je ne pouvais pas faire des folies, non, je ne pouvais pas. Un jour, j'ai demandé une augmentation à M. Cailler.

Il a été bien gentil et m'a donné deux centi¬

mes de plus. En ce temps-là, il n'y avait pas d'interrupteurs dans l'usine, il fallait tou¬

jours tourner les fusibles pour éteindre la lumière.

C'est en 1925 ou 30 que M. Peter était sous-directeur de la fabrique Cailler. Il habitait près de la Tzintre. Il faisait le trajet à pied et il prenait son dîner avec lui. Un jour, il n'a pas pu manger à midi, les ver¬

micelles étaient gelées. Il y avait aussi des ouvriers qui allaient fréquenter en Bataille, mais seulement quand il y avait du soleil.

En ce temps-là, les filles étaient déjà jolies et nombreuses. Le treizième salaire n'existait pas, ni la gratification. M. Cailler donnait l'ordre à la fin de l'année d'augmenter le prix de l'heure des employés, mais il fallait parfois attendre une année ou deux ans pour obtenir un ou deux centimes de plus.

C'était en 1923 ou 24 que cela se passait.

Oui, en 1923.

Je n'avais jamais mangé de chocolat avant mon entrée à la fabrique de Broc. A six ans, moi, je n'avais plus de maman. On m'a expédié chez des paysans de gauche, de droite. Il m'a fallu tresser la paille qui se vendait un centime le mètre. Il fallait en tresser trente-cinq mètres pour gagner trente-cinq centimes».

La dernière réflexion de M. Emile Andrey fut celle-ci: «Quand je regarde cette belle fabrique depuis le village, je vois le bonheur pour la contrée. C'est heureux que M.

Cailler ait planté ça là!»

Photos J-R Seydoux

A M. Emile Andrey, âgé aujourd'hui de 90 ans.

...de derrière

les fagots

(11)

(Bd) Comme nous l'avons relaté dans notre précédente édition, la fabrique Nestlé de Broc a fêté le septante-cinquième anni¬

versaire de sa fondation dans l'allégresse générale. En effet, dans une cantine de plus de 2000 places, un magnifique spectacle mis en scène par M. Jean-Pierre Corboz avec la collaboration des sociétés locales du bourg chocolatier, a ravi des milliers de personnes chaque soir. L'organisation de ces mani¬

festations placée sous la compétente prési¬

dence de M. Bernard Liard, secrétaire de direction de la fabrique de Broc, était par¬

faite sur tous les points de vue.

La fête débuta le jeudi après-midi par un rendez-vous des enfants du personnel de l'entreprise et des écoliers de Broc. Ceux-ci ont participé à de nombreux jeux et à un lâcher de ballons dans le ciel de la Gruyère.

Il y avait plus de sept cents enfants sur la place des réjouissances où fut également servie une collation. A 17 h., avec le concours du petit chœur de la fabrique, s'est dé¬

roulée la cérémonie du souvenir au cime¬

tière de la localité. Ce soir-là, un dîner a réuni le personnel retraité et les fournis¬

seurs de lait, lesquels ont eu la joie de vivre de belles heures d'amitié en admirant le spectacle «Broc fabrique Broc», une rétro¬

spective musicale, chorale, scénique et chorégraphique. Quant au bal, il était conduit par l'excellent orchestre Jean Cou- royer.

La manifestation officielle eut lieu le vendredi avec l'inauguration devant la fabrique du relief du sculpteur Walter Speich et un dîner à la halle de fête pour les invités et le personnel actif. Cette soirée inoubliable fut marquée par deux discours prononcés par M. Martin Muller, directeur de Nestlé- Broc et M. Raymond Matthey, directeur technique de la fabrique jubilaire. Parmi les nombreuses personnalités présentes, nous avons remarqué MM. Pierre Dreyer, prési¬

dent du Gouvernement et son collègue Rémi Brodard, conseiller d'Etat; Albert Guinnard, président du Grand Conseil fri- bourgeois; Robert Menoud, préfet de la Gruyère; Gérard Glasson, conseiller natio¬

nal; Pierre Glasson, président de la Con¬

vention chocolatière suisse; Daniel Peter et René Perrin, anciens directeurs de la fabrique de Broc. Le spectacle «Broc fabrique Broc»

laissa à nouveau une excellente impression auprès des 1500 personnes qui n'ont pas ménagé leurs applaudissements. Au cours de la soirée, M. Edouard Rochat, syndic de Broc, s'associa avec distinction aux belles paroles du président du Gouvernement fribourgeois. Ces manifestations prirent fin le samedi soir par le même spectacle qui restera gravé dans le cœur de tous ceux qui ont vécu ce bel anniversaire.

Mais pour marquer de manière encore plus tangible le jubilé de la fabrique de Broc, la Société des Produits Nestlé par la voix de son président, M. Hans Suter, apporta à la commune brocoise et à la jeunesse du canton de Fribourg, deux dons de 150 000 francs chacun, destinés à la construction d'une maison pour personnes âgées à Broc et pour le préventorium cantonal des Sciernes d'Albeuve.

Que la fabrique de chocolat de Broc vive et que sa prospérité la conduise vers son centenaire.

Photos J.-R. Seydoux

Le 75

e

anniversaire

de la fabrique Nestlé de Broc

Le relief du sculpteur Walter Speich.

M. Jean-Pierre Corboz, metteur en scène du spectacle «Broc fabrique Broc»

(à gauche) et M. Edouard Rochat, syndic de Broc et député. ▼

M. Martin Muller, directeur actuel de Nestlé-Broc (à gauche) et M. Daniel Peter, ancien directeur.

Musiciens et chanteurs du bourg choco¬

latier.

(12)

12

Connue dans tous les continents une fabrique de vêtements de Châtel-St-Denis a fêté ses 25 ans

Photos Bd-FI (Bd) Ce n'est pas tous les

jours que l'on fête le quart de siècle d'existence d'une fabri¬

que. Et ce n'est pas chaque année qu'une manifestation aussi importante est organisée dans une entreprise. Celle qui a marqué le vingt-cinquième an¬

niversaire de la Maison Dumas- Eglof SA, à Châtel-Saint-Denis, avait un caractère particulier.

Parmi les nombreux invités, nous avons noté MM. Joseph Cottet, conseiller d'Etat; Claude Genoud, ancien conseiller d'Etat; André Currat, préfet de la Veveyse; Albert Genoud, syndic de Châtel; l'abbé Louis Gachet, curé de la paroisse; le Dr Weiss, administrateur de la Fédération suisse du vêtement;

le président du Tribunal de la Veveyse, les députés du district et des représentants des milieux économiques.

Au nom de la direction de l'entreprise, M. Eugène Fra- gnière, directeur commercial, salua ses hôtes en termes chaleu¬

reux, puis fit l'historique de la Maison. Il releva que celle-ci fut fondée à Lausanne par M.

Charles Dumas sous le nom de

«Mylord SA». C'était en 19-48.

Quatre ans plus tard, elle s'est installée à Châtel-Saint-Denis, localité qui pouvait garantir une main-d'œuvre en consé¬

quence. A la même époque, M.

Dumas s'associa avec M. Edouard Egloff. Et quelques mois après ce fut le tour de M. Eugène Fragnière d'entrer au conseil d'administration. En 1953, dé¬

buta la fabrication de vêtements pour dames. Aujourd'hui, la

collection Dumas-Egloff com¬

prend les vêtements de ski, de loisirs, de vacances, des panta¬

lons pour dames et des jeans.

En 1957, le premier bâtiment de la fabrique actuelle ouvrait ses portes sur une surface de 1500 m2 pouvant occuper 130 per¬

sonnes au lieu de 45 à l'école secondaire. 1961 est l'année du changement de la raison sociale:

Mylord SA devient Dumas- Egloff SA, alors que les produits sont vendus sous la marque

«Charles Dumas». Un premier agrandissement d'environ 1000 m2 a lieu en 1967. Le fort déve¬

loppement des affaires obligea l'entreprise à un deuxième agrandissement de 1000 m2.

Lors de sa fondation, l'entre¬

prise châteloise occupait trois employés; aujourd'hui, ils sont plus de deux cents. Sa produc¬

tion a passé de 2000 à 250 000 pièces. Cette fabrique exporte le tiers de ses produits vers les pays de l'AELE. Des contacts ont été pris en vue du dévelop¬

pement des marchés qu'offre la CEE. La superficie actuelle des locaux est de 3500 m2. Notons encore que cette entreprise possède des ateliers à Fribourg, en Suisse alémanique et au Tessin. Par la main-d'œuvre qu'elle occupe, elle est la plus importante industrie de Châtel- Saint-Denis. Par ses vêtements d'élégance et de première qua¬

lité, la fabrique Dumas-Egloff est connue dans tous les conti¬

nents.

La visite commentée des locaux de Châtel a donné une idée très large aux invités sur

la mécanisation qui va progres¬

sant, sur l'équipement moderne des ateliers de couture et sa spécialisation.

Pour marquer cet anniver¬

saire, trois érables rouges du Japon ont été plantés à l'entrée sud du bâtiment et arrosés par MM. Charles Dumas, Edouard Egloff et Eugène Fragnière.

C'était le cadeau du personnel à la direction de la fabrique.

Enfin d'après-midi, les invités et le personnel se sont retrouvés dans un établissement des Pac- cots où se déroula un très beau défilé de mode. Des mannequins de Zurich et de Genève ont présenté les récentes créations de la Maison en matière de mode et les nouveautés de l'hiver 1973-1974. Une pianiste agrémenta de ses belles pro¬

ductions ce défilé qui fut fort applaudi.

Le dernier volet de cette journée fut le banquet servi par M. et Mme Zamofing-Boi, de l'Hôtel Corbetta aux Paccots et leur diligent personnel, dans la grande salle de la nouvelle école secondaire de la Veveyse à Châtel-Saint-Denis. Celle-ci était magnfiquement décorée.

La partie officielle était ordon¬

née par M. Jacques Pelot, atta¬

ché aux relations publiques de la fabrique. Prirent la parole au cours de cette soirée, MM.

Charles Dumas, fondateur de l'entreprise; Edouard Egloff qui évoqua le développement ré¬

jouissant de la fabrique; Joseph Cottet, au nom du Gouverne¬

ment fribourgeois; Albert Ge¬

noud, syndic, pour les auto¬

rités châteloises; Dr Weiss, administrateur de la Fédération suisse du vêtement, qui féli¬

cita la Maison jubilaire pour la place enviée qu'elle tient sur le plan suisse dans ce genre d'in¬

dustrie. Deux employées de

l'entreprise ont également adressé leur reconnaissance à la direction. Il s'agissait d'une Châteloise et d'une Italienne, qui furent très écoutées.

La soirée s'est prolongée jusqu'au petit matin par un concert de la fanfare de Châtel et sa brillante batterie anglaise qui fut très remarquée par les convives et qui laissa une excel¬

lente impression. Un orchestre populaire fit le reste.

C'est ainsi que la fabrique de vêtements Dumas-Egloff a fêté avec son personnel, un jubilé dont elle se souviendra encore longtemps. Ason tour, Fri bourg- Illustré, lui souhaite bon vent.

Une création Dumas-Egloff.

Une entreprise florissante, trois dirigeants, trois éra¬

bles.

Affairés à leur travail.

L'un des ateliers de couture.

(13)

^ Institut

des mathématiques

Instituts de chimie de

l'Université de

Fribourg

(Bd) La Faculté est établie depuis son origine à l'extrémité du Boulevard de Pérolles, à deux kilomètres environ de Miséri¬

corde. Des extensions sont pos¬

sibles en utilisant les surfaces encore à disposition à cet en¬

droit:

a) le triangle en bordure de la route cantonale actuelle Fri- bourg-Marly, triangle où seront implantés une partie des nou¬

veaux bâtiments destinés aux Instituts de chimie.

b) le triangle situé devant les deux bâtiments récents abri¬

tant les instituts de physique expérimentale, de physique théorique, de mathématiques, de biochimie et de physiologie.

c) le plateau supérieur de Pérolles qui appartient déjà à l'Etat et qui est réservé à l'ex¬

tension de la Faculté des

Trois bâtiments

Les nouveaux bâtiments abri¬

tent les trois instituts de chimie organique, chimie inorganique et chimie physique.

Pour ces divers instituts, on a prévu la construction de labora¬

toires pour étudiants, des locaux annexes, des laboratoires pour doctorants et collaborateurs, des locaux administratifs, des locaux pour travaux spéciaux, un auditoire de 280 places, un autre de 70 places, une biblio¬

thèque, une salle de travail, des locaux techniques, des apparte¬

ments pour les concierges.

Evolution des effectifs Pour la Faculté des sciences, l'effectif ne devrait pas dépasser 1300 étudiants sur les 6000 que comptent l'Université de Fri¬

bourg. Actuellement elle en a

800. Les nouveaux bâtiments pourront abriter 360 personnes, professeurs, assistants, docto¬

rants et étudiants.

Implantation

Voici les critères qui ont dicté l'implantation du bâtiment: uti¬

liser au mieux le terrain mis à disposition, tout en sauvegar¬

dant un maximum de flexibilité pour les bâtiments futurs; créer une articulation entre le pla¬

teau bas et le plateau supérieur de Pérolles: permettre des rela¬

tions faciles entre les instituts existants et futurs.

Accès

Le nouveau bâtiment se situe à l'entrée sud de la ville, limité au nord par la route cantonale Fribourg-Marly qui, à brève échéance, deviendra une route urbaine, en fonction du nouveau

Fabrique de meubles et d'agencement — 1630 Bulle Tél. (029) 28855

QRUVERIA

a réalisé:

Les portes d'armoires

L'aménagement intérieur des auditoires

L'agencement du bar

(14)

u

Fabrique de fenêtres

U ,1

Fenêtres: bois, bois aluminium Eléments de façade: tout système

D. Papaux & Cie SA 1711 TREYVAUX/FRIBOURG Tél. (037) 33 14 95

Entreprise

de construction - Génie civil - Routes

H. Schmidt SA FRIBOURG - Rue Locarno 7

Les installations sanitaires ont été exécutées par:

BARDY Raymond Rue du Criblet 8, Fribourg

DURUZ Gaston SA Route des Arsenaux 13, Fribourg

MAURON Robert & Fils Rue du Progrès 9, Fribourg

PYTHOUD SA Rue Monséjour 11, Fribourg

SPICHER Henri SA Rue Reichlen 4, Fribourg

(15)

JOSEPH SPICHER S.A.

Remparts 20, 1700 FRIBOURG Tél. 22 50 48

SERRURERIE

CONSTRUCTION METALLIQUE FERRONNERIE D'ART

▼ L'un des laboratoires

Les nouveaux

bâtiments des Instituts de chimie

plan de circulation du «Grand Fribourg».

A l'est et au sud, une bande de forêt sert de zone tampon entre les instituts et la petite zone d'habitation.

Au sud-ouest, la zone de ver¬

dure sert de transition entre les instituts et la zone urbaine.

Le terrain de la Faculté des sciences est en relation directe avec les artères principales de la ville, à un quart d'heure à pied de la gare.

Le parking des étudiants com¬

prend en première étape 140 places, en deuxième étape 280 places, et avec une éventuelle troisième étape 450 places. De là, des cheminements pour pié¬

tons permettent des relations entre les instituts. Il existe éga¬

lement une centaine de places de parc au pied de chaque insti¬

tut pour les professeurs, assis¬

tants, le personnel et les inva lides.

Equipement technique Les locaux communs sont situés dès l'entrée et compren¬

nent le hall, la cafeteria, les auditoires et la salle de travail.

Les auditoires et certains locaux borgnes sont climatisés, alors que la ventilation a été installée pour l'ensemble du bâtiment. Une étude économique a établi que le matériau le plus rationnel pour ces types d'ossatures est le béton armé coulé sur place.

Liste des maîtres d'état :

ENTREPRISES ELECTRIQUES FRIBOURGEOISES Fribourg, 25, bd de Pérolles

FERBLANTERIE-COUVERTURE G. GOUGLER & FILS 1700 Fribourg — Tél. 037/24 32 83

FILTRO SA, 5, rte de Chêne, Genève Traitement des eaux — Tél. 022/35 23 27

A.BRULHART, 3185 Schmitten Construction métallique

W. SASSI, Carrelages - Revêtements — Fribourg

Consortium des entreprises de chauffages centraux:

SCHAEFFER SA — ALBIN BAERISWYLÏSAJ—

EMILE DOUSSE SAJ—.RENE.HERTLINGISA FRIBOURG

VITRERIE - MIROITERIE Jean-Louis

Bulliard

Moncor - Villars-sur-Glâne

a exécuté toute la vitrerie de l'Institut de Chimie.

Tél. 037/24 84 64 L'ENTREPRISE

Félix + Gougain SA FRIBOURG

Constructions métalliques-serrurerie

a exécuté l'entrée principale

et toutes les portes antifeu.

(16)

16

Entreprise Marcel Waeber

Carrelages — Revêtements Plaques d'asphalte — Ponçages

Route de la Veveyse 1, Fribourg Tél. 24 81 83

Tous les traitements d'eau de l'Institut de Chimie de l'Université de Fribourg ont été réalisés par

fi/trosa traitement des eaux

5, route de Chêne - 1207 Genève Tél. 022/35 23 27 - 35 48 82

qui vouera tous ses soins à votre pro¬

blème d'eau:

ADOUCISSEURS - PISCINES - STERILISATIONS - COMPLEXES INDUSTRIELS & ENGINEERING

Une documentation vous sera remise gracieusement en nous renvoyant cette annonce.

Nom: Adresse:

^ L'un des auditoires.

Instituts de

chimie de l'Université de Fribourg

Photos Bd-FI y Institut de physique Un hall accueillant et spa¬

cieux. ^

Entreprise de peinture Sylvain Progin

Maîtrise fédérale

Papiers peints - Enseignes

Le spécialiste de crépissage plastique de toutes marques.

Bureau: rue Reichlen 5 - Bulle - Tél. 029/2 99 33 Privé: tél. 029/2 63 22

JEJ\

Ascenseurs

Menétrey S.A.

Romont Ascenseurs - Monte-charge Monte-plats

Elévateurs hydrauliques

Constructions et transformations Nombreuses références

Projets et devis sans engagement.

Tél. (037) 52 11 33

(17)

Les entreprises

Brugger SA Friboura et Hoirie Louis Ruffieux

ont exécuté toutes les portes inté¬

rieures.

Les entreprises

Hoirie Louis Ruffieux et Godel ont exécuté les plafonds suspendus.

Escaliers tournants - Rampes d'escaliers Portes acier et alu - Serrurerie générale

BRANDT

1630 BULLE

Construction et menuiserie métallique

Façade et expression archi¬

tecturale

La façade est l'expression du plan et de la coupe du bâti¬

ment.

■— recherche d'une certaine harmonie avec les bâtiments existants

■— expression des poteaux et dalles en béton armé contre-cœur: élément pré¬

fabriqué en béton lavé blanc

— châssis de la fenêtre: inté¬

rieur en bois, extérieur_,en ajuminium

— stores extérieurs à projec¬

tion

— l'échelle des bâtiments (hau¬

teur et longueur) a été dictée par des impératifs de fonc¬

tionnement et de recherche d'intégration marquant l'en¬

trée de Fribourg et la fin du complexe des Sciences.

Planification

C'est grâce à une bonne pla¬

nification de base et aux excel¬

lentes compréhension et coordi¬

nation des maîtres d'état sur le chantier, que le bâtiment a pu être exécuté dans les délais prévus. Les travaux ont débuté le 15 octobre 1971, et une année plus tard, jour pour jour, le gros oeuvre était terminé. La mise en service des laboratoires aura lieu en automne 1973 et celle des auditoires est prévue pour le printemps 1974.

Le cube SIA des bâtiments est de 44 000m3.

Nous remercions chaleureu¬

sement M. Serge Charrière architecte, de nous avoir fourni ces renseignements très inté¬

ressants sur les bâtiments qui abriteront les instituts de chi¬

mie et la Faculté des sciences de l'Université de Fribourg.

Le bâtiment de la Faculté des sciences.

L'ENTREPRISE

A. Del'Monico S.A, ST-LOUP / GUIN — Tél. 43 18 25

a exécuté les travaux de CARRELAGE — PONÇAGE REVETEMENT DE SOL

A. Bernasconi SA

Gypserie - Plafonds suspendus - Peinture Papiers peints - Revêtements muraux 1700 Fribourg - Av. du Tivoli 5 Tél. 22 78 28

Toutes ces entreprises ont collaboré à la construction

des instituts de chimie

Revêtements de sols - Parquets Lino et tapis - Ponçage de parquets

Gabriel Meyer

MARLY, route de la Gérine Tél. 22 55 59

Gypserie - Peinture - Papiers peints - Plastique - Décoration - Plafonds suspendus plâtre-métal

-«le

h. comazzi & fils sa Rte des Cliniques 26

1700 Fribourg

<P 2438 54/249544

(18)

NOTES INTIMES

Mon cœur de femme s'émeut Quand l'âge de la vie Dans un rythme silencieux Marque le temps des ans.

AO ans! mon chéri, Je soupire! et pourtant Tu es si jeune et si hardi.

Je veux te dire tout simplement Des mots doux et gentils Pour te fêter joyeusement.

Avec toi la vie est douce Elle est un doux murmure.

Notre nid doit être de mousse Sans subir de blessures.

Avec toi la vie est belle Je suis heureuse chaque jour.

Je dois chanter l'éternel Amour qui durera toujours.

Avec toi la vie est calme Sans orage, sans tempête.

Je veux être ta petite palme Que tu caresses dans la chambrette.

Avec toi la vie est riche De ton cœur, de ton corps Chez toi, rien ne se défriche Tu es mon plus cher trésor.

Avec toi la vie est paisible Tu restes calme devant la vie Tu m'es toujours disponible Dans la joie et les ennuis.

Les nuits sont douces à tes côtés Il ne suffit pas d'une bricolle Mais d'être là, protégée Par mon mari, qui sans parole Sait donner à son aimée Des caresses folles, folles...

Exclusif Poèmes

inédits de Bernadette Beaud

A VOUS MAMAN PAYSANNE Brâva Dona de chez nous!

Vous êtes l'âme de la maison.

Votre présence est indispensable au foyer.

Vous savez si bien vous mettre au diapason De la vie actuelle, chaque jour plus mouvementée Par les événements que demandent maintes réflexions.

Vous accomplissez vos tâches avec un cœur endimanché Ce cœur de maman fait d'abnégation

Pour donner à vos petits et vos aînés Cette base essentielle: l'éducation

Qui commence dans le berceau du nouveau-né.

Brâva Dona de chez nous!

Levée la première, couchée la dernière Vous n'avez pas le droit, maman

De penser à vous et nous sommes peu fiers De nos exigences égoïstes souvent.

Pendant que nous fermons nos paupières Vous travaillez encore, tricotant, raccommodant Aux côtés du fidèle époux, de ce brave père.

Je vous revois, maman aux cheveux blancs Au visage encore frais, au regard bon et sincère Qui veille sur tous, petits et grands.

Les années passent vite et vous voilà seule Avec votre mari comme au jour de votre mariage.

La vie commence à deux et finit à deux.

Les enfants sont partis, dispersés de par le monde.

Ils ont fait comme vous et feront comme vous.

La fidélité à votre devoir;

L'aide apportée avec tant de générosité;

L'appui sûr aux heures de désespoir;

Le sourire sur votre visage tout de sérénité;

Et tout cela: pour garder l'espoir.

Brâva Dona de chez nous!

Votre chaumière n'a pas de mystère De la cave au galetas,

De la cuisine à la chambre derrière, De l'étable à la grange,

Du poulailler au clapier

les vaches, les veaux, les porcs, les poules, les lapins, le chat et le chien vous attendent, avides de caresses.

Vos mille et un travaux n'ont pas de nom. Ils sont tellement nombreux qu'on ne peut les compter. Il n'y aurait pas assez de jours pour calculer vos travaux, brave maman de chez nous.

L'AUTOMNE

Quand les feuilles tombent...

Et que l'été succombe...

Dans le calme des bois Gentiment on s'asseoit.

Pour renaître à la vie Il faut retrouver la nature.

Ecouter chanter la pie Regarder la verdure.

Se taire!

Faire face à soi-même Se complaire!

Et dire des j't'aime.

Nature, gardienne de la beauté Dis aux hommes de l'humanité De n'employer ton sol, sans haine

Que pour donner la paix à ceux qui peinent.

Références

Documents relatifs

 Dépôt de garantie : le locataire est redevable à YSALIA GARONNE HABITAT du montant équivalent à un mois de loyer hors charges.. Il sera encaissé au moment de la signature

L’idéal est d’avoir déjà déposé une demande de logement auprès d’un bailleur public et d’avoir son numéro unique pour le jour du rendez-vous avec le travailleur

Quai François-Mauriac Paris 13 e François BONNET Loïc BONNEVAL Nicolas COULOMBEL Fabien DESAGE Colin GIRAUD Laurent GOBILLON Magdalena GORCZYNSKA Anne LAMBERT. Yannick L’HORTY

Sens unique en direction sud entre Buade et Sainte-Anne. • Côte de la Fabrique : Cul de sac entre Pierre- Olivier-Chauveau et des

Sous réserve qu’il remplisse les critères ci-après, le personnel militaire et civil est éligible à l’attribution d’un logement dans sa base de

Dîner et nuit dans la région d’Oslo à l’hôtel Quality Gardermoen 3* ou similaire.. Temps libre jusqu'au transfert à l'aéroport d’Oslo Gardermoen pour votre

Immeuble de bureaux comprenant une galerie de liaison, un hall d’accueil, une tribune développée en gradins pour accueillir le public et la presse, les bureaux des élus, les salles

Si Jean-François Trébois a souhaité des Salons d’Honneur joyeux, il a voulu de la gravité pour le décor de la salle du Conseil muni- cipal.. Son ornement principal réside en