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Dimanche 26 Mai 1895.

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'

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . p a

Neuvième Année. — N

0

43.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Dimanche 26 Mai 1895.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

ABONNEMENTS Un «n: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. S B - Union postale » 12»— » 6»—

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» de l'étranger 2o » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e d e Ia. Société i n t e r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s professionnels·

Comptoir général des ébauches

Considérant q u ' u n groupement aussi complet que possible des intérêts des fabriques d'ébauches et finissages s'im- pose plus que jamais et q u ' u n e dissolu- tion du Comptoir serait un désastre tant p o u r les intérêts particuliers de la bran- che des ébauches que p o u r les intérêts généraux-de l'industrie horlogère qui en

— s t t i t t o t r t e s les-Au«tuations„ Xassexnblée générale du Comptoir, réunie à Sonceboz, le 20 mai 1895 a décidé de procéder à u n e réorganisation de la société.

Une nouvelle assemblée convoquée dans ce but aura lieu à Bienne, mercredi 29 courant. Les établissements dissidents y sont c o n v o q u é s .

Fonctionnaires et public.

A p r o p o s de la m o r t d'un économiste français, M. Frédéric Passy publie l'ar- ticle suivant :

Il me revenait en mémoire, u n e anec- dote qu'il me conta jadis et qui n'a peut- être pas cessé tout à fait d'être bonne à raconter encore.

Un jour, peu i m p o r t e q u a n d et peu importe dans quel m i n i s t è r e , il avait affaire à un employé q u i , retranché derrière son grillage et ne communiquant avec le public que par l'étroite ouverture que l'on sait, ne daignait parler, aux p e r s o n n e s qui se présentaient, que lors- qu'il voulait bien s'apercevoir de leur présence. P o s a n t sa m o n t r e sur la tablette, M. d'Eichtahl attendit tranquillement que cinq minutes se fussent écou- lées. Après quoi, avec la plus extrême politesse, il d e m a n d a à l'employé la permission de lui faire observer qu'il était là depuis quelque t e m p s .

— C'est possible, Monsieur, répondit l'autre, je serai à vous-tout à l'heure, je suis occupé.

— E n effet, Monsieur, fit alors obser- ver M. d'Eichtahl, vous lisez votre jour- nal avec beaucoup d'attention.

— C'est m o n affaire, Monsienr, riposta l'autre ; je fais m o n service comme il me convient. J e n'ai pas. {d'observations à recevoir de v o u s .

:>,,-^vJe suis d-4Hi-auti!e.>a,vjs,..moi..répli- qua M. d'Eichtahl, et je vous prie, Mon- sieur, de vouloir bien me donner votre n o m .

E t comme l'autre s'y refusait d'une façon plus ou moins inconvenante : — Je l'aurai sans que v o u s m e le d o n n i e z , ajouta M. d'Eichtahl, et en attendant, voici le mien.

— Ah ! Monsieur le b a r o n , ,s'écria aussitôt le malheureux employé tout confus, je vous d e m a n d e mille p a r d o n s , je ne savais p a s à qui j'avais à faire.

P o u r q u o i ne vous ètes-vous pas n o m m é ?

— Monsieur, dit alors M. d'Eichtahl, vous vous faites une singulière idée de vos obligations et vous comprenez bien mal mes observations. Ce n'est pas à M. le baron d'Eichtahl que vous avez m a n q u é ; c'est à u n administré quelcon- que, à un i n c o n n u quelconque qui, en sa qualité de contribuable, vous paie pour que vous soyez à ses o r d r e s . M. le baron d'Eichtahl ne vous en veut pas de lui avoir m a n q u é d'égards; mais l'inconnu qui s'est présenté à votre guichet doit défendre en sa p e r s o n n e , pour ceux qui ne le font pas, les droits du public et, quelque regret que j ' e n aie, je signalerai votre conduite a u ministre.

Je pourrais citer d'autres exemples de faits analogues ; celui-là suffit à la con- dition q u ' o n veuille bien en c o m p r e n d r e la moralité. O u i , les employés sont à la disposition d u public, parce que c'est

le public qui les paie p o u r le servir et n o n pas le public à la disposition des employés. Qu'ils aient leurs heures de présence, et qu'en dehors de ces heures on n'ait rien à leur demander, rien de plus juste. Q u ' o n doive être poli avec eux et ne pas leur imputer, comme cela se fait malheureusement tous les j o u r s , les désagréments ou les impossibilités résultant des lois ou des règlements, rien de plus juste encore, et il faut bien reconnaître q u e , sous ce r a p p o r t , on leur fait parfois la vie dure et quelques m o u v e m e n t s d'impatience peuvent leur

1

être p a r d o n n e s . Mais qu'ils se considè- r e n t comme étant au-dessus de ceux qui s'adressent à eux ; qu'ils laissent inutile- m e n t a t t e n d r e des gens dont le temps est précieux, qu'ils refusent à u n ouvrier p e u au courant, à une p a u v r e femme p e r d u e au milieu de leurs couloirs, les explications et les éclaircissements qui leur sont nécessaires : q u ' e n u n mot ils regardent plus ou moins la gent contri- buable et administrable comme étant leur c h o s e ; c'est u n e autre affaire et ce n e serait pas la peine d'avoir s u p p r i m é l'aristocratie de l'ancien régime si n o u s n'avions fait que lui en substituer une autre moins brillante et plus tracassière.

O n ne se doute pas de ce que les ennuis infligés chaque j o u r au public par des subalternes arrogants ou mal élevés excitent de mécontentements et de rancunes dans le cœur de la foule obligée d'avoir recours à eux.

F R É D É R I C P A S S Y .

Les Suisses

dans la République argentine

MM. Budin, président, et Ricardo Trefogli,

secrétaire de la Société philanthropique suisse

à Buenos-Ayres, nous adressent une longue

réponse à la lettre de M. D. Tannaz, publiée

dans nos colonnes le 26 avril, mais qui,

(2)

! Λ

244

LA· FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

parait-il, avail paru bien antérieurement dans le Courrier suisse de Buenos-Ayres. Nous déplorons que des Suisse vivant éloignés de leur patrie donnent à l'étranger le spectacle de dissensions intestines fondées sur de misé- rables rivalités de sociétés. Aussi ne repro- duirons-nous pas in extenso la lettre de MM, Budin et Trefogli, écrite s u r un ton qui ne pourrait que perpétuer et envenimer la que- relle. Nous nous bornons à en extraire les rectifications et assertions de fait.

1. M. D. T a n n a z avait affirmé q u e M. Rodé, ministre de la Confédération suisse, n'avait pas signé la circulaire relative à l'inaugura- tion de la Maison suisse, mais que soi) nom avait été apposé au bas de cette appel sans qu'on le lui eût soumis au préalable.

Lo président et le secrétaire de la Société philanthropique déclarent de la manière la plus formelle que la signature du ministre a été apposée avec son autorisation pleine et entière. Cette autorisation lui avait été de- mandée, sur l'ordre du comité, par M. Monti, gérant de la Société.

2. La lettre de M. T a n n a z contenait la phrase suivante :

Sachant que M. Rodé insisterait pour que toutes les sociétés fussent conviées officielle- ment à l'inauguration de ce qui est en défini- tive leur maison, puisqu'elles y ont contribué de leurs d e n i e r s , on l'a tenu à l'écart des réunions préparatoires, et le programme de la fête fut établi sans son concours. On ne lui a pas même fait connaître quel rôle on enten- dait qu'il jouât dans cette affaire.

MM. Budin et Trefogli répondent, qu'à , l'exception de la Libérale ticinese, aucune

société suisse n'a donné un sou de son capital pour aider la Philanthropique à construire la maison suisse; que.toutes ces sociétés avaient i été eonviées à nommer des .délégués pour ,élaborer avec c e u x ' d e la Philanthropique %

p r o g r a m m e de la fête et avaient formellement refusé de le faire; que M. Rodé n'a pu être tenu Λ l'écart des réunions, puisqu'il n'y eh a eu aucune spéciale : le p r o g r a m m e , des plus simples, a été voté dans une séance ordinaire du comité de la Philanthropique.

3. Le comité de la Philanthropique déclare enfin que celte société n'a jamais entendu

« a c c a p a r e r » ni le ministre, ni la Maison suisse.

Nous déclarons le débat clos en ce qui nous concerne en exprimant, pour la bon renom de la Suisse, le vœu que'nos compatriotes de Buonos-Ayrcs renoncent aussi à le continuer dans les journaux de leur pays d'adoption.

(Journal de Genève.)

L'horlogerie en Suède

Dans le. n" 38 du S) mai de la Fédération horlogère,,2"'° colonne, il y s lieu de rectifier le chiffre de 50 francs en celui de 56 francs, 40 couronnes ayant cette valeur, à raison de 1 couronne — fr. 1,40 cts.

La Grève du Leberberg

La grève des horlogers du Leberberg est terminée. Un accord b o i t e u x , préparé par le gouvernement soleurois, a été accepté, de guerre lasse, par les deux parlies. Les ou- vriers renoncent a toutes leurs prétentions, les patrons restent libres d'engager ou de re- fuser les grévistes, mais ils s'obligent à rie pas engager, pendant six mois, d'ouvriers étrangers pour remplacer les· grévistes congé- diés et à réinstaller ceux-ci dans les ateliers

«s'ils en ont besoin». Somme toute, c'est un lamentable fiasco pour les syndicats.

Quand on lit les journaux socialistes, on a peine à s'y reconnaître. D'après l'un d'eux,

« c e t accord ressemble malheureusement à une défaite, et c'en est fait de l'organisation ouvrière dans le L e b e r b e r g » . A en croire le Griitlianer, au contraire, « cet accord repré- sente une victoire des ouvriers, due à l'éner- gie et à la persévérance de leur résistance a u x orgueilleuses prétentions de quelques despotes de fabriques. Les horlogers du Leberberg ont bien mérité du mouvement ouvrier, ils ont accompli un acte patrio- tique, etc., etc. »

Il est vrai que, dans la colonne qui suit ce dithyrambe, le même journal reproche a u x fabricants, qu'il traite de « c l i q u e » , de vou- loir profiter de l'occasion pour diminuer les salaires cl faire sauter les syndicats.

La vérité est que cette grève, déclarée à la légère, et encouragée par des agitateurs de profession qui ne comprennent d'ailleurs ab- solument rien aux conditions du travail in- dustriel, a été une campagne de dupes pour les ouvriers qui y ont pris pari. Ils n'ont j a - mais su bien au juste pourquoi la grève avait été décrétée par le sacrosaint syndicat, qui fait voter les ouvriers comme des marionnettes.

On leur a dit de cesser le travail, qu'il y allait de l'honneur et dés intérêts de tous, qu'on en retirerait des avantages sérieux, que tous ceux qui feraient bande à part étaient des lâches et des faux-fréros, — et ils ont opiné du bonnet. Lc c œ u r gros, pour la plupart, sachant que ce vpte sa traduirait par des souffrances infligées à d'innocentes victimes, a u x femmes et, aux enfants, mais ne voulant pas qu'il fi'ild'if qu'jls avaient trahi la cause et abandonné les camarades. L'éternelle ren- gainé, quoi ! — Bi}e a déjà bien servi, elle

•devrait èère arcbiufêe^maUlcsgobc=muuçhes s'y laisseîit toujoup^prenefre.

Et maintenant 6EtIe1Ie rideau est lombé suY ce d r a m e , les pawwël horlogers font triste- ment leur compte : les journées perdues, les économies dissipées, les souffrances endurées, les rancunes qui restent, — et la situation pire qu'avant la g r é v î . L'avenir est moins certain, le salaire tend à baisser et l'on est à la merci du patron. Et dcYnaudirc ces grèves absurdes, qui ne'profilent à p e r s o n n e !

A personne l— C'est une .erreur. Il y a des gens qui en tirent profit. Ce sont les j o u r n a - lisles-ol les avocats qui ont entretenu le mou- vement, qui sont venus faire des conférences sur les droits imprescriptibles dos travailleurs, q u i ont prononcé d'éloquents discours sur la solidarité des ouvriers de toutes les industries cl de tous les pays, engagé les grévistes à résister « jusqu'au bout», et flétri ces tyrans de l'usine qui no s'inclinent pas devant les ordres d'un syndicat. — Ces héroïques « c o m - pagnons» ont disparu au moment psycholo- gique... Soyez tranquilles : vous les retrou- verez au moment des élections.

Nous avons eu souvent l'impression que les inévitables conflits qui se produisent dans le monde du travail se résoudraient presque toujours avec une facilité relative si les inté- ressés restaient seuls à débattre leurs intérêts respectifs, si les ouvriers ne trouvaient pas toujours à leurs côtés, pour peser sur leurs résolutions, ces entrepreneurs de grèves dont il semble que le métier consiste à empêcher tout accord et à semer la méfiance. On en a eu une nouvelle preuve clans cette misérable équipée du Leberberg. J a m a i s les horlogers n'auraient eu recours à la grève si l'état major du parti socialiste ne les y avait poussés et n'était allé chaque j o u r prêter à leur campa- gne l'appui de ses discours.

C c s t . a u point qu'aujourd'hui chacun veut avoir volé contre la grève au début et qu'il

ne se trouve plus personne pour en assumer la responsabilité.

Si du moins cette leçon pouvait être com- prise! Si les ouvriers apprenaient par cet exemple, venant après tant d'autres, à faire leurs affaires eux-mêmes, à débattre leurs intérêts avec leurs patrons, s a n s intermé- diaires ni courtiers, et à réfléchir a u x consé- quences des décisions qu'on leur fait prendre avant de les avoir renseignés, on pourrait se féliciter de cet incident et avoir confiance en l'avenir. Malheureusement, il est probable qu'il faudra encore beaucoup d'expériences de ce genre pour dessiller les yeux dos ou- vriers et leur faire apprécier à leur juste va- leur les services des « c o m p a g n o n s » qui les exploitent.

(Le Démocrate.)

Archives de l'horlogerie

publiées avec le concours de collaborateurs spéciaux, par l'Office polytechnique d'édi- tion et de publicité, à Berne.

En vente dans les principales librairies.

En présence de celle belle publication, dont nous venons de recevoir la première livraison, nous n'avons qu'un regrel à exprimer, c'est"

qu'il ait fallu attendre jusqu'à aujourd'hui pour la voir exécuter. En effet, il semble que depuis longtemps déjà, des années devions- nous dire, une publication de ce genre aurait du èlre faite. Combien de temps perdu en re- cherches souvent pénibles, aurait élé épargné au monde horloger, car les publications de toute sorte, d'où il faut extraire les matériaux indiqués dans les Archives de l'Horlogerie, forment toute une bibliothèque, où les recher- ches ne sonl rien moins que commodes sinon infructueuses.

Cette première livraison nous apporte, avec une introduction historique, la législation suisse renfermée dans deux lois et un règle- ment d'exécution.

Uneétude s u r l'enregistrement international de marques, inLiLue entre 8 Etats, à Madrid, en 1861, vient ensuite.

Le reste de la livraison nous donne les fac- similés des premières marques déposées en Suisse après l'entrée en vigueur de la pre- mière loi sur la matière abrogée par celle du du 2ΰ septembre 1890 actuellement en vigueur.

Les livraisons suivantes nous fourniront la suite des fac-similés de marques a v e c , cas échéant, leur radiation, transmission, etc.

Cette première livraison d'une publication que nous jugeons de toute utilité pour les personnes qui s'occupent d'horlogerie, nous l'ait un devoir, tout en félicitant l'Office polytechnique d'édition et de publicité de son initiative, de la recommander vivement aux

intéressés. (Communiqué).

Comptoir des ébauches

L e c o n s e i l d ' a d m i n i s t r a t i o n d u C o m p - t o i r g é n é r a l d e s é b a u c h e s , r é u n i a u j o u r - d ' h u i 2») c o u r a n t , s'est o c c u p é d u c o m - m u n i q u é p a r u d a n s le Journal de Genève.

e t r e p r o d u i t p a r la m a j e u r e p a r t i e d e s j o u r n a u x d e la r é g i o n h o r l o g è r e , d o n n a n t u n c o m p t e - r e n d u d e l ' a s s e m b l é e g é n é r a l e d e s a c t i o n n a i r e s d u 2!) Mai c o u r a n t . — L e c o m p t e - r e n d u est d e s p l u s i n e x a c t e t la m a n i è r e e n l a q u e l l e l e s d é l i b é r a t i o n s d e l ' a s s e m b l é e s u s d i t e s o n t r e l a t é e s , a c a u s é a u C o m p t o i r u n g r a v e p r é j u d i c e

(3)

' ' r/

LA. FEDERATION HORLOGERE SUISSE

m a t é r i e l . D è s l o r s , le c o n s e i l d ' a d m i n i s - t r a t i o n a u n a n i m e m e n t d é c i d é d ' i n t e n t e r a u Journal de Genève, u n e a c t i o n e n d o m m a g e s - i n t é r ê t s , s o i t d e d o n n e r à c e t t e affaire l e s s u i t e s j u r i d i q u e s q u ' e l l e c o m -

p o r t e . (Communiqué.)

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

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N" 2037. 11 mai 1805, S h. a. — Ouvert. — 1 modèle. — Mouvements de Podomètre.

— Châtelain, Fritz-Gustave, Neuchàtel (Suisse).

N0 2041. 15 mai 1895, 8 h. a. — Ouvert. -^

1 modèle. — B o i t e s de montres en alumi- nium. — Société suisse d'horlogerie, fabrit|uc de Monlilicr, Montilicr (Suisse).

N0 2043. 15 mai 1805, 8 h . a. — Cacheté. — 1 dessin. — Boites de montres décorées. — Bachschmid, F., Biennc (Suisse).

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N° 92'. 21 m a r s 1890, 8 h. p. — (IIIe période 1805/1900). — 1 modèle. — Téléphonogra- plies ou compteurs pour téléphone. .—

Hug-uenin, Arnold, C h a u x - d e - F o n d s (Suisse): enregistrement du 8 mai 1805.

N" 93. 20 m a r s 1890. 11 h. a . — ( I I Ie période 1895/1900). — 1 modèle. — Mouvements de montres. —• Goulerii-Meuri, Chaux-de- Fonds (Suisse): enregistrement du 15 mai 1895.

N° 554. 20 m a r s 1893, 10 '/.'• h . a. — (IIe pé- riode 1895/98). — 4 modèles. — Calibres

• de montres. — Merkelbach, Adolf; et liuejli, Albert, [Q\ISdeuxàBienne(Suisse).

M a n d a t a i r e : F u r r e r , Goltfr., B i e n n e : enre- gistrement du 11 mai 1805.

Nr. 508. 1. Mai 1893, 8 U h r a. — (IIe période 1895/98. — 1 Modell, — Uhr-Kalibcr. — Sch/afli, Adolf, Selzach (Sehwciz); regis- triert den 8. Mai 1895.

Nouvelles diverses

A B o r d e a u x , M. Daney, maire de la ville, a fait un excellent discours au banquet donné à l'occasion de l'Exposition. Il a de- mandé a u x politiciens la liberté économique en môme temps qu'un travail sérieux et pra- tique. M. Itiool, .dans sa réponse, n ' a rien

osé promettre au sujet do la liberté économi- que et dupiOgrès'; ce qu'il a promis, ce sont de nouveaux impôts pour couvrir un déficit des recettes de 33 millions, et u n excédent des dépenses obligatoires de 23 millions : u n e transformation de la contribution mobilière, qui va être proposée plus tard, et, dans le budget, des impôts sur les domestiques, et s u r les valeurs étrangères.

Le nombre des mines au Transvaal s'élève, d'après M. Aubert, à 2207, avec un capital nominal de 2541 millions de francs, dont 922 sont souscrits par des compagnies formées en Angleterre, 904 par des compa- gnies formées en Afrique du Sud, pour le reste, on no sait !

Un syndicat zuricho-américain a été formé pour l'achat des valeurs de l'Amérique du Nord. Ce syndicat possède un capital de 8 millions de francs, dont 25°/o versés, avec le droit d'émettre une somme égale d'obliga- tions.

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