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Question de probabilité

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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B ULLETIN DE LA S. M. F.

M. W EILL

Question de probabilité

Bulletin de la S. M. F., tome 14 (1886), p. 158-159

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1886__14__158_1>

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458

Question de probabilité; par M. WEILL.

(Séance du i" décembre 1886.)

Considérons k événements différents, également probables, et p épreuves consécutives; cherchons la probabilité pour q^un des événements considérés et désigné se produise au moins deax fois de suite dans Pensemble des p épreuves.

Représentons par des lettres différentes les À" événements, et soient a Févénement que Fon considère, X(/?) la probabilité cherchée.

Le nombre de cas possibles étant kP^ le nombre de cas favorables esl/cPXÇp).

(3)

— 159 —

Ce nombre est, d'autre part, égal à k fois le nombre de cas fa- vorables présentés par ( / ? — i ) événements consécutifs, c'est- à-dire à

kPX(p-i),

augmenté du nombre des cas défavorables présentés parles (/? — i) événements, mais terminés par l'événement a. Ce deuxième nombre est égal à la différence entre le nombre des cas défavorables et le nombre de ceux non terminés par a, c'est-à-dire à

 : P - 1 [ I - X ( ^ - I ) ] - ^ - 2 (  : - I ) [ I ~ X ( ^ - 2 ) ] .

On a donc la formule de récurrence

kPX(p)==kPX(p—î)-^/cP-ï[l—X(p—ï)]—/cP-ï^—l)[l—X(p—<2)^

ou

X(p)=^—

j, -^ ^---^--^-^-t-^

î-X(p-l)^k——X(p-^.

L'expression de X(/?) est de la forme

C a ^ + C ' i î P — — — - ,

1 À :2— J

a, jî, C, C' étant des constantes que l'on sait déterminer par la mé- thode de Lagrange.

On peut raisonner autrement : supposons, en représentant les k événements par des lettres, que \ lettres précèdent le premier groupe de deux lettres a consécutives que Pon rencontre; le nombre de cas présentés par ces \ lettres est égal à

/^-i[i_xo-i)](Â:-i).

Le nombre total des cas favorables est donc égal à

\=p—î

^ (^_,)A:x-i[i_xa-i)i.

À = 0

En égalant cette somme à X(/?)Â"^, on aura une formule de ré- currence permettant de calculer X(/^). En égalant les résultats de ces deux méthodes, on aura une identité algébrique.

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