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Médaf : des taux de rentabilité cible irréalistes ?

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Academic year: 2022

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Cours de gestion financière (M1)

Médaf, directions financières et décisions d’investissement

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Médaf et directions financières

Médaf, taux d’actualisation et valeur fondamentale

Médaf : des taux de rentabilité cible irréalistes ?

Décision d’investissement et biais d’optimisme des dirigeants

Etude sur les pratiques des directions financières des entreprises

2

3 4

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Le Médaf : cadre de référence pour finance d’entreprise et de marché

Gestion de portefeuilles, sélection de titres (stock picking)

Si le benchmark choisi pour le portefeuille de marché est efficient (au sens des préférences moyenne-variance), alors on peut chercher des actions dont l’apha de Jensen

Ces actions sont sous-évaluées : recommandation d’achat

Rappel : relation inverse entre prix et taux d’actualisation (espérance de rentabilité)

A contrario, vente d’actions dont l’alpha de Jensen est nul

Gestion de portefeuilles

Gestion indicielle passive (tracker, ETFs), recherche de portefeuilles efficients (smart betas, rule based investing)

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Le Médaf : cadre de référence pour finance d’entreprise et de marché

Gestion de portefeuille : market timing

Valeur fondamentale : valeur actuelle des (espérances) des cash-flows futurs au taux

Si prix de marché supérieur à valeur fondamentale, signal de vente (Shiller, bulles spéculatives) : surévaluation des niveau et de l’évolution des dividendes futurs.

Approche des bulles spéculatives par les primes de risque implicites : Si la prime de risque impliciteest basse, le prix des actions est surévalué

Gestion de portefeuilles :

gestion indicielle passive, smart betas et rule based investing : recherche de portefeuilles « efficients » (préférences moyenne-variance ou autres)

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Le Médaf : cadre de référence pour finance d’entreprise et de marché

Évaluation d’entreprises et calculs de VAN

Calcul de la valeur des actions dans le cadre d’une

introduction en Bourse (IPO, Initial Public Offering), d’une offre publique d’achat (OPA) ou d’échange (OPE)

Taux d’actualisation donné par le Médaf

Rentabilité cible pour les investissements

Le TRI d’un investissement doit être au moins égal au benchmark fourni par le Médaf.

Ratio fonds propres / dette (structure financière)

Modigliani et Miller : théorème d’invariance de la valeur Évolution des Betas en fonction du levier d’endettement

Valeur fondamentale

On peut étendre le raisonnement s’il y a plusieurs flux

Notons

𝒇 𝑴 𝒇

𝟎 𝟏 𝟏

𝟏 𝟐

D’où

𝟎 𝟏 𝟐 𝟐

La valeur économique d’une entreprise est la valeur

actuelle de l’espérance des flux futurs où le taux

d’actualisation est donné par le MEDAF

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Choix d’investissement

Deux dates

Lien avec le MEDAF

Création de richesse pour les investisseurs

Critères de choix

Valeur Actuelle Nette, TRI

Avantages / inconvénients

Étude de cas : Investissements durables

Étude de cas : Financement des États de la zone euro

Calculs financiers

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Investissement

Évaluation d’une entreprise

Pour simplifier l’analyse, supposons que l’entreprise ne vit qu’une période

Valeur de liquidation en :

Ce montant revient aux bailleurs de fonds (actionnaires et créanciers)

Valeur de marché de l’entreprise en :

𝒇 𝑴 𝒇

En payant l’entreprise , les apporteurs de fonds sont rémunérés pour le risque pris :

Le taux de rentabilité de l’investissement est 𝑭 𝑽 𝑽

L’espérance est égale à 𝑬 𝑭 𝑽 𝑽 𝒓𝒇 𝜷 𝑬𝑴 𝒓𝒇

Conformément à l’équation de la SML

10

Investissement

Choix d’investissement

Montant investi à la date

Rapporte le flux en

Pour simplifier la présentation, on suppose que le projet d’investissement ne dure qu’une période

Valeur en (ou valeur actuelle) du flux futur

𝒇 𝑴 𝒇

L’investissement n’est réalisé que si

création de valeur pour l’investisseur

correspond à la Valeur Actuelle Nette (VAN)

nette de l’investissement 𝑰

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Investissement

Choix d’investissement (suite)

Le projet d’investissement n’est réalisé que si

En remplaçant 𝑽par 𝑬 𝑭 𝟏 𝒓𝒇 𝜷 𝑬𝑴 𝒓𝒇

On montre 𝒇 𝑴 𝒇

𝑬 𝑭 𝑰 𝑰 taux de rentabilité attendu de l’investissement

𝒓𝒇 𝜷 𝑬𝑴 𝒓𝒇 taux de rentabilité cible

Tel que donné par l’équation de la SML

Le projet n’est réalisé que si le taux de rentabilité attendu est supérieur au taux de rentabilité cible

Critère faisant intervenir le taux de rentabilité

correspond au q de Tobin

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Le Médaf : des taux de rentabilité cibles trop élevés ?

Le Médaf fixe des normes (seuils) de rentabilité pour les entreprises.

Si les normes sont élevées et si le pouvoir est concentré entre les mains des actionnaires, il va en résulter :

Pressions sur les autres parties prenantes

Rentabilité à court terme au détriment de la confiance des clients (obsolescence programmée, fraudes)

Pression sur les salariés (conditions de travail, niveaux de rémunération)

Sous-traitants : externalisations, délocalisation vers des pays où les normes environnementales, sanitaires, sociales sont plus faibles

Sous-investissement

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Le Médaf : un modèle pour l’élite ?

Bessembinder (2018). Do stocks outperform treasury bills? Journal of Financial Economics.

La totalité de l’accroissement de valeur des actions américaines est égale à la contribution des 4% des sociétés les plus performantes

58% des actions sous-performent par rapport à des placements non risqués (Treasury bills) sur un horizon de cent ans

Le Médaf : un modèle pour l’élite ?

Cette remarque est gênante pour le Médaf

Si 58% des actions ont des performances inférieures au taux sans risque

𝒊 𝒇 𝒊 𝑴 𝒇 𝒇

Et que la prime de risque de marché 𝑴 𝒇est positive

Alors, 𝒊

Vijh, A. M. (1994). S&P 500 trading strategies and stock betas. The Review of Financial Studies, 7(1), 215-251.

Donne la distribution des betas des actions US

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Betas des actions US Calculés à partir de 

rentabilités

Mensuelles (1985 – 89) Betas des actions  appartenant à l’indice 

S&P 500

Tous les betas sont positifs

Le Médaf : un modèle pour l’élite ?

La grande majorité des actions US ont une rentabilité moyenne réalisée sur longue période (100 ans)

inférieure à ce qui est prédit par le Médaf.

En d’autres termes, si on utilise le Médaf pour définir des objectifs de rentabilité pour les entreprises, la plupart vont échouer.

La valeur cible du taux de rentabilité n’est atteinte (en fait largement dépassée) que par un tout petit nombre d’entreprises.

Question pratique : quels seront les Amazon, Google, Facebook, etc. de demain ?

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19 20

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Création de richesse, le rôle clé du management

21

Création de richesse, le rôle clé du management

Thomas Piquemal rejoint Fimalac au 1er septembre 2018 comme directeur général délégué

22

Marc Ladreit de Lacharrière

Fimalac : Le groupe est sorti de la cote le 17 juillet 2017.

Le Groupe Marc de Lacharrière (GML) détient directement ou indirectement 97,06% du capital et 96,78% des droits de vote de la société, selon l'Autorité des marchés financiers (AMF).

Création de richesse, décisions

d’investissement, le rôle clé du management

Projet d’EDF de constructions de centrales nucléaires EPR en Grande-Bretagne est-il « rentable » ?

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Les EPR anglais : quelques données

26

Le coût d'Hinkley Point C en hausse de 29% en 3 ans

Les conditions amendées en juillet 2017… le coût global s'est accru à 19,6 Mds£, pour unTRI qui recule à 8,5%. EDF alerte sur un risque de retard de 15 mois pour le réacteur 1 et de 9 mois pour le réacteur 2, qui accroîtrait les coûts de 0,7 Md£ et réduirait le TRI à 8,2%.

Les conditions amendées une nouvelle fois en septembre 2019… 

le coût du projet est réévalué entre 21,5 et 22,5 Mds£, soit 1,9 à  2,9 Mds£ de plus que lors de l'estimation précédente. Le TRI  reculerait, dans ce scénario, entre 7,6 et 7,8%.

(…) Dans cette hypothèse (…), le TRI reculerait à 7,3%

Le TRI restera‐t‐il supérieur au taux cible  ?

https://www.zonebourse.com/ELECTRICITE-DE-FRANCE-4998/actualite/Electricite- de-France-le-cout-d-Hinkley-Point-C-en-hausse-de-29-en-3-ans-29251492/

CEO overconfidence, biais comportementaux et cognitifs des dirigeants d’entreprise

Les dirigeants d’entreprise ont un rôle déterminant dans le choix des investissements d’une entreprise

Et de son mode de financement : autofinancement ou financement externe.

Séparation entre propriété (allocations des cashs-flows futurs incertains) et contrôle (décisions d’investissement)

Adam Smith, The Wealth of Nations, 1776

Bearle & Means (1932, 1967), The Modern Corporation and Private Property.

Jensen & Meckling (1976). Theory of the firm: Managerial behavior, agency costs and ownership structure. Journal of financial economics.

Fama & Jensen (1983). Separation of ownership and control.

The Lournal of Law and Economics

27 28

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29

The directors of such [joint‐stock] companies, however, being the manager rather of other people’s money than of their own, it cannot well be expected, that they should watch over it with the same anxious vigilance with which the partners in a private copartnery frequently watch over their own.

Like the stewards of a rich man, they are apt to consider attention to small matters as not for their master’s honour, and very easily give themselves a dispensation from having it.

Negligence and profusion, therefore, must always prevail, more or less, in the management of the affairs of such a company.

Adam Smith, 1776

Agents et Stewards selon Adam Smith : conflits 

d’intérêt entre dirigeants et actionnaires

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Gardiner Means

Adolf Berne

If we are to assume that the desire for personal profit is the prime force motivating control, we must conclude that the interests of control are different from and often radically opposed to those of ownership.

Les coûts d'agence sont générés par la délégation de pouvoir dans l'entreprise du mandant vers le mandataire et l'exécution du mandat dans un contexte d'asymétrie d'information et d'aléa moral.

Par cette délégation de pouvoir, le mandataire (l'agent) devient mieux informé que le mandant (le principal). Il bénéficie ainsi d'un espace discrétionnaire pouvant l'inciter à poursuivre des objectifs contraires à ceux fixés dans le mandat.

Les coûts d'agence s'appréhendent par les efforts consentis pour réduire l'asymétrie d'information et pour inciter le mandataire à poursuivre les objectifs qui lui ont été fixés.

https://www.mazars.fr/Accueil/Expertises/Financial‐Advisory‐Services/Glossaire‐

Definition/C/Couts‐d‐agence

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33

Coûts d’agence de l’actionnariat

Incitation des dirigeants (managers) à choisir des investissements et des politiques de gestion et d’investissement : « perks » (gratifications), augmentation de leur expertise (motivation à l’innovation, la diversification), enracinnement, constructions d’empires, choix d’investissement

Ceci est permis par l’information incomplète dont disposent les actionnaires (principal ou mandant) vis‐à‐vis de l’agent (ou mandataire). Il existe une autonomie d’action de l’agent qui peut s’exercer au détriment des intérêts du principal (actionnaires) et de l’augmentation de la valeur des actions.

34

Coûts d’agence de l’actionnariat

Ceci est l’origine des rémunérations incitatives des managers (pour aligner leurs intérêts et ceux des actionnaires) ou des mécanismes de contrôle des dirigeants (monitoring), via les conseils d’administration, la menace des actionnaires activistes ou des OPA (discipline de marché) ou le contrôle indirect, visant à limiter la trésorerie disponible pour investir (paiements d’intérêts sur la dette.

La théorie de l’agence n’est pas la seule à expliquer la propension des dirigeants à surinvestir (investir dans des projets à VAN négative)

Des coûts d’agence de l’actionnariat au biais d’optimisme des dirigeants

Hypothèse d’hubris de Roll à propos des OPA

Roll (1986) part du constat que les OPA bénéficient aux actionnaires de la cible et pas à ceux de l’acquéreur

Synergies et degré de confiance dans le montant de ces synergies (sachant que les gains attendus par l’OPA ne sont pas connus avec certitude) surestimés par l’acquéreur.

Hubris : démesure, concept de la Grèce antique

« Le ciel rabaisse toujours ce qui dépasse la mesure » (Hérodote)

http://theconversation.com/hubris-and-the-danger-of-leaders- with-extreme-self-regard-71548

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Des coûts d’agence de l’actionnariat au biais d’optimisme des dirigeants

Excès de confiance des dirigeants

Biais d’attribution : on a plus tendance à s’attribuer les succès à ses mérites et les échecs à la malchanche

Ce qui renforcerait le biais d’optimisme

Gervais & Odean (2001). Learning to be overconfident. The Review of Financial Studies.

Excès de confiance des dirigeants

Surévaluation des bénéfices liés à un investissement

On peut appliquer un coefficient multiplicatif aux cash-flows futurs qui mesure le degré d’optimisme

Surinvestissement (investissement dans des projets à VAN négative)

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Des coûts d’agence de l’actionnariat au biais d’optimisme des dirigeants

Excès de confiance des dirigeants

Sentiment que le cours de bourse est inférieur à la valeur fondamentale de l’entreprise

2/3 des directeurs financiers pensent que leur société est sous-évaluée en Bourse, 3% le contraire (Graham (1999)

Renoncement à des investissements rentables (VAN positive) en surestimant le coût du financement externe

Le dirigeant optimiste va privilégier l’autofinancement au financement externe (augmentation de capital)

L’excès de confiance des dirigeants se manifeste également par une sous-évaluation des risques

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Des coûts d’agence de l’actionnariat au biais d’optimisme des dirigeants

Comment repérer le biais d’optimisme ?

Les dirigeants font preuve d’excès de confiance (biais d’optimisme), s’ils ont tendance à conserver leurs stock- options, plus longtemps que ne l’impose loi ou fiscalité

Malmendier & Tate (2005) montrent en outre qu’ils ne font pas de gains en excès du marché (ce qui invalide l’idée qu’ils auraient des informations positives privées).

Selon le principe de diversification, il ne serait pas optimal de garder une exposition concentrée, sauf si les probabilités subjectives de rentabilité et de risque étaient très favorables

Créateurs d’entreprises surévaluent leurs chances de succès Larwood and Whittaker (1977), March and Shapira (1987), and Ben-David (2004)).

38

Des coûts d’agence de l’actionnariat au biais d’optimisme des dirigeants

Excès de confiance des dirigeants (managerial overconfidence)

Baker, Ruback, & Wurgler (2007). Behavioral corporate finance. In Handbook of empirical corporate finance.

Baker & Wurgler (2013) Behavioral corporate finance: An updated survey. In Handbook of the Economics of Finance

Malmendier & Tate (2005). CEO overconfidence and corporate investment. The journal of finance.

Heaton (2002). Managerial optimism and corporate finance. Financial management.

(11)

Utilisation du Médaf par les entreprises

Détermination des projets créateur de richesse ?

Détermination du taux sans risque

Détermination des primes de risque

Détermination des Betas

« Add-ons »

Un retour sur l’enquête de PWC auprès de directions financières d’entreprise

41

Utilisation du Médaf par les entreprises

Détermination des projets créateur de richesse ?

Par exemple, le projet d’EDF de constructions de centrales nucléaires EPR en Grande-Bretagne est-il rentable ?

Détermination du taux sans risque

Détermination des primes de risque

Détermination des Betas

« Add-ons »

42

Le Médaf en pratique

43

À partir de  données de

Le Médaf en pratique, détermination du taux d’actualisation

44

(12)

Le Médaf en pratique, détermination du taux d’actualisation

45 46

Le Médaf en pratique, détermination du taux d’actualisation

Emplacements des sièges de  PWC et de Ernst & Young  à 

Londres dans le nouveau  quartier d’affaires sur la berge 

sud de la Tamise 

Le Médaf en pratique / taux sans risque

Taux sans risque ? Taux des emprunts d’État ?

Bund 10 ans, T-Bond 30 ans, …

(13)

Le Médaf en pratique / taux sans risque

Détermination du taux sans risque ?

La lettre Vernimmen (12/2012) suggère de retenir des taux à court-terme et d’abandonner l’utilisation de taux longs.

http://www.vernimmen.net/Lire/Lettre_Vernimmen.php

49

Le Médaf en pratique / taux sans risque

50

http://netcoag.com/archivos/pablo_fernandez_mrp2013.pdf

Le Médaf en pratique / taux sans risque

Taux sans risque pour les italiens : 4,4% (en moyenne)

Taux sans risque en France (même monnaie), 2%...

Risque de défaut intégré dans le taux sans risque

Ça ne colle pas avec l’idée d’un taux sans risque

51

Données 2013

Le Médaf en pratique / prime de risque

52

(14)

Le Médaf en pratique : estimation des betas

Le cas McDonald’s Corp (MCD)

Yahoo Finance fournit un Beta de 0,45

Google Finance nous indique un Beta de 0,34

Site du Nasdaq : Beta de 0,56

Comment expliquer ces différences ?

Indice utilisé pour le portefeuille de marché ?

Quelle est la période d’estimation ?

Fréquence des rentabilités observées ?

53

Action McDo vs  Indice S&P500

dividendes  réinvestis

Le Médaf en pratique : estimation des betas

Le cas McDonald’s Corp (MCD)

Rentabilité historique de 17%, celle de l’indice S&P500 de 11,2%

taux 10 ans US Treasuries 10/2014

Choisissons une prime de risque de 6%

(cf étude JP Morgan, 2008)

On a alors une rentabilité attendue de 4,4%, 5,1% ou 5,7% selon le Beta retenu

8,4% pour l’indice

54 54

Action McDo vs  Indice S&P500  dividendes  réinvestis

Le Médaf en pratique

D’où viennent les Betas ?

Prédominance de Bloomberg Peu de calculs internes par les directions 

financières ou les analystes  Choix du proxy pour le portefeuille de 

marché

En général un indice d’actions local large  ou étroit

Très rarement un indice international  MSCI : Morgan Stanley Capital 

International http://www.msci.com/

Le Médaf en pratique / « add-ons »

Les responsables financiers  (directeurs et analystes)  pénalisent les petites sociétés Taux de rentabilité exigés plus 

élevés

Toujours la croyance en la  superformance des smalls

caps …

(15)

Le Médaf en pratique / « add-ons »

57

Les responsables financiers  (directeurs et analystes) 

demandent parfois des  rentabilités plus élevées  quand le risque spécifique est 

plus élevé

Le Médaf fournit un taux de  rentabilité « de base » Auquel on ajoute diverses 

primes

Le Médaf en pratique / « add-ons »

58

Les responsables financiers  (directeurs et analystes) demandent  souvent des rentabilités plus élevées  quand le risque spécifique est plus 

élevé

Les sources de risques spécifiques  mentionnées :

Dépendance excessive de  l’entreprise par rapport à son 

dirigeant

Un seul client ou fournisseur Croissance anticipée des profits très 

rapide

Médaf et finance d’entreprise / « add-ons »

59

Les responsables financiers  (directeurs et analystes) demandent 

souvent des rentabilités plus  élevées quand le risque spécifique 

est plus élevé

Les sources de risques spécifiques  mentionnées

Dépendance excessive de  l’entreprise par rapport à son 

dirigeant

Un seul client ou fournisseur Pas de « track record » Croissance anticipée des profits très 

rapide

Le Médaf en pratique / « add-ons »

60

Les startup sont  particulièrement pénalisées Il y a une extrême diversité des 

pratiques et des primes  spécifiques demandées aux 

startup 

« à la tête du client »

(16)

Le Médaf en pratique / « add-ons »

Enquête de PWC (suite)

Impact de la crise de 2008 sur les primes de risque 𝑴 𝒇

Pour 2/3 des répondants, non. Pour 1/3 oui

Double peine : les professionnels de la financent rajoutent une prime de liquidité au taux sans risque, en temps de crise

Comportement amplificateur de crise des techniques financières

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Le Médaf en pratique

CAPM: an absurd model,

Fernandez (2014), IESE Business School

http://papers.ssrn.com/sol3/Papers.cfm?abstract_id=2505597

Critique radicale, mais très documentée des différents problèmes liés à la mise en œuvre du Médaf

Primes de risque bien sûr

Mais aussi estimation des Betas

Article intéressant pour mieux comprendre les problèmes pratiques liés à l’utilisation du Médaf par les directions financières d’entreprises, les cabinets spécialisés dans l’évaluation financières, les banques d’affaires conseils en M&A …

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