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Techniques cartographiques. L'automatisation de la cartographie

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CFC (N°200 - Juin 2009) 115

TECHNIQUES CARTOGRAPHIQUES

L’automatisation de la cartographie

par Anne Ruas

Articles reproduits :

« Construction des cartes générales à petite échelle à l’aide d’un système expert », par Jean- Claude Müller (Bulletin du CFC, n° 109-110, sept-déc. 1986).

« Généralisation assistée par ordinateur », par Jean-Philippe Grelot (Bulletin du CFC, n° 111, mars 1987).

De nombreux articles publiés dans les bulletins du Comité français de cartographie mettent en avant l’informatisation de la cartographie, en particulier l’automatisation de processus. Parmi la multitude d’articles sur le sujet, nous en avons retenu trois et, pour des questions de place,nous n’en publierons ci-dessous que deux.

Le premier article « Hypergraphes et structures de données cartographiques : le système HBDS », écrit en 1978 et disponible dans le complément du Bulletin du CFC n° 78, est un article essentiel dans l’histoire de la géomatique française. Le professeur François Bouillé, de l’Université Pierre et Marie Curie, y présente un modèle de structure de données, basé sur les notions de graphes et d’ensembles, particulièrement adéquat à la cartographie. Ce modèle révolutionnaire, à l’époque, sera utilisé par de nombreux géomaticiens et en par- ticulier par tous les ingénieurs de l’IGN pendant plus de vingt ans pour la modélisation des bases de données de l’IGN.

Le deuxième article « Construction des cartes générales à petite échelle à l’aide d’un système expert », publié dans le numéro 109/110 du Bulletin du CFC en 1986 par le professeur Jean-Claude Müller, présente les premiers essais en formalisation de règles de cartographie dans le but de réaliser un système expert programmé en Pascal, où les règles proviennent de connaissances textuelles enrichies par des expérimen- tations. Le professeur Müller étudiera ensuite pendant une dizaine d’année la généralisation de données topographiques (dont la célèbre généralisation d’un ensemble de lacs). La conclusion de cet article est savou- reuse quand on connaît la complexité de la tâche, bien identifiée dans cet article précurseur : « Ces tests démontrent deux faits fondamentaux : 1/ le système expert est capable d’apprendre et 2/ l’utilisation de la matrice des coefficients reflétant l’expérience préalable du cartographe améliore la capacité d’apprendre du système. Comme il a été mentionné, le système ne couvre qu’une partie du processus de réalisation cartographique. Une part importante de l’expertise cartographique – la capacité de traduire les besoins du client en termes cartographiques – n’est pas résolue. Il nous manque la capacité de dialogue, au travers d’un langage naturel, entre le système et le client potentiel. Il nous manque également, en aval, une connexion intelligente entre les spécifications cartographiques et les programmes de construction automatique des cartes. Ces deux domaines sont en cours d’exploitation ». Nous travaillons encore aujourd’hui, en 2009, sur les deux points

Le troisième article « Généralisation assistée par ordinateur », publié dans le numéro 111 du Bulletin du CFC en 1987 par l’ingénieur géographe Jean-Philippe Grelot, présente une synthèse extrêmement claire sur les enjeux et les difficultés de l’automatisation de la généralisation. Après une définition de la généralisation (sélection, schématisation, harmonisation - généralisation conceptuelle et structurelle), l’auteur présente les différents opérateurs de généralisation. Il finit par une mise en perspective très visionnaire dont voici un extra- it : « Ces opérateurs font immanquablement songer à constituer une base de données unique dont seraient dérivées des cartes généralisées, les réductions d’échelle et les accentuations thématiques s’effectuant qua- siment en temps réel. Ceci n’est guère envisageable, du moins en l’état actuel de nos connaissances […] Dès lors, on envisage plutôt la base de données ‘indépendante de l’échelle’ sous forme d’un système général com- posé de plusieurs bases, chaque base correspondant à un niveau de généralisation et à un sujet particulier ».

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