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Exercices sur la compacité

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Compacité

Valeurs d’adhérences d’une suite

Exercice 1 [ 01170 ][correction]

Soituune suite d’éléments deE. Etablir que Adh(u) = \

n∈N

{up/p>n}

et en déduire que Adh(u) est une partie fermée.

Exercice 2 [ 03216 ][correction]

Soit (un) une suite réelle vérifiant

un+1un→0

Montrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence deuest un intervalle.

Exercice 3 [ 02946 ][correction]

Soitaune suite de réels telle quean+1an tend vers 0. Montrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence deaest un intervalle.

Exercice 4 [ 01162 ][correction]

SoitKune partie compacte d’un espace vectoriel norméE.

Montrer que si une suite (un) d’éléments deK n’a qu’une seule valeur d’adhérence alors cette suite converge vers celle-ci.

Exercice 5 [ 03263 ][correction]

Soientf :R→Rcontinue et u= (un)∈RN vérifiant

∀n∈N, un+1=f(un)

On suppose que la suiteupossède une unique valeur d’adhérence, montrer que celle-ci converge.

Exercice 6 [ 01163 ][correction]

Soit (un) une suite réelle bornée telle queun+12u2n→0.

Montrer que siaest une valeur d’adhérence de (un) alors−2al’est aussi.

En déduire que (un) converge.

Exercice 7 [ 02947 ][correction]

Déterminer les suites réelles bornées telle que un+u2n2

n>0 converge.

Exercice 8 [ 03466 ][correction]

On munitE=R[X] des normes données par les relations kPk= sup

t∈[0,1]

|P(t)| et kPk1= Z 1

0

|P(t)|dt et l’on considère la suite (Xn)n∈N d’éléments deE.

a) Vérifier que la suite (Xn)n∈Nest bornée pourk.ket converge vers 0 pour la normek.k1.

b) Comparerk.k1 etk.k.

c) En déduire que, bien que bornée, la suite (Xn)n∈Nne possède pas de valeur d’adhérence pourk.k.

Partie compacte

Exercice 9 [ 01159 ][correction]

Montrer queOn(R) ={A∈ Mn(R),tAA=In}est une partie compacte de Mn(R).

Exercice 10 [ 01160 ][correction]

Montrer que toute partie fermée d’une partie compacte est elle-même compacte.

Exercice 11 [ 01164 ][correction]

SoientK etLdeux compacts d’un espace vectoriel norméE.

Etablir queK+L={x+y/xK, yL}est un compact deE.

(2)

Exercice 12 [ 01171 ][correction]

SoientE et F deux espaces normés, Aune partie fermée deE etB une partie compacte deF.

Soitf :AB une application vérifiant : -f−1({y}) est compact pour toutyB; - l’image de tout fermé deAest un fermé deB.

Montrer queAest compact.

Exercice 13 [ 02777 ][correction]

SoientAun compact d’intérieur non vide deRn et LA={u∈ L(Rn), u(A)⊂A}.

Montrer queLA est un compact deL(Rn).

Exercice 14 [ 03271 ][correction]

[Théorème de Riesz]

SoitF un sous-espace vectoriel de dimension finie d’unK-espace vectorielE.

a) Montrer que pour toutaE, il existexF vérifiant d(a, F) =ka−xk

b) On supposeF 6=E. Montrer qu’il existeaE vérifiant d(a, F) = 1 et kak= 1

c) On suppose leK-espace vectoriel de dimension infinie. Montrer qu’il existe une suite (an) d’éléments deE vérifiant

∀n∈N,kank= 1 etd(an+1,Vect(a0, . . . , an)) = 1 Conclure que la boule unité deE n’est pas compacte.

Exercice 15 [ 02778 ][correction]

Soient (E,k.k) un espace vectoriel normé etF un sous-espace vectoriel de dimension finie deE.

a) Montrer

∀x∈E,∃y∈F, d(x, F) =kx−yk

b) Montrer, siF 6=E, qu’il existeuEtel que d(u, F) =kuk= 1.

c) Montrer queE est de dimension finie si, et seulement si, B={x∈E,kxk61}

est une partie compacte.

Exercice 16 [ 03472 ][correction]

SoientK une partie compacte d’un espace de dimension finie etr >0.

Montrer que la partie

Kr= [

x∈K

B(x, r)¯ est compacte.

Compacité et continuité

Exercice 17 [ 01175 ][correction]

SoitEun espace vectoriel normé de dimension finie.

a) SoitAune partie non vide deE. Montrer que l’applicationx7→d(x, A) est continue surE.

b) SoitKun compact non vide inclus dans un ouvertU. Montrer qu’il existeα >0 tel que

∀x∈K, B(x, α)U

Exercice 18 [ 04089 ][correction]

Soient (E,k.k) un espace vectoriel normé,K un compact non vide deE et f :KK telle que

∀(x, y)∈K2, x6=y⇒ kf(x)−f(y)k<kx−yk a) Montrer quef possède au plus un point fixe.

b) Justifier qu’il existecK tel que

∀x∈K,kf(x)−xk>kf(c)−ck c) En déduire quef admet un point fixe.

Exercice 19 [ 02775 ][correction]

Soient (E,k.k) un espace vectoriel normé,K un compact non vide deE et f :KK telle que

∀(x, y)∈K2, x6=y⇒ kf(x)−f(y)k<kx−yk a) Montrer qu’il existe un unique point fixecdef surK.

b) Soit (xn) telle quexn+1=f(xn) etx0K. Montrer que la suite (xn) converge versc.

(3)

Exercice 20 [ 01176 ][correction]

SoitKun compact non vide d’un espace vectoriel norméE de dimension finie.

On considère une applicationf :KKvérifiant

∀x, y∈K, x6=yd(f(x), f(y))< d(x, y) Montrer quef admet un unique point fixe.

Exercice 21 [ 02955 ][correction]

SoientE unR-espace vectoriel de dimension finie,udansL(E) et Cun compact convexe non vide deEstable paru.

Sin∈N?, soit

un = 1 n

n−1

X

i=0

ui a) Montrer que :

∀n∈N, un(C)⊂C b) Soitxun(C). Proposer un majorant deN(x−u(x)) c) Montrer que

\

n∈N?

un(C)6=∅ d) Montrer queupossède un point fixe dansK.

Exercice 22 [ 03410 ][correction]

Soientf une application continue deRdansRetI un segment inclus dans l’image def.

Montrer qu’il existe un segmentJ tel que f(J) =I

Exercice 23 [ 03471 ][correction]

SoitE un espace normé etf une application vérifiant

∀x, y∈E,kf(x)−f(y)k=kx−yk SoitKune partie compacte deE telle quef(K)⊂K.

a) PourxK on considère la suite récurrente (xn) donnée par x0=xet∀n∈N, xn+1=f(xn) Montrer quexest valeur d’adhérence de la suite (xn).

b) En déduire quef(K) =K.

Exercice 24 [ 03857 ][correction]

SoitKune partie compacte non vide d’un espace vectoriel norméE de dimension finie.

On considère une applicationf :KK vérifiantρ-lipschitzienne i.e. vérifiant

∀x, y∈K,kf(y)−f(x)k6ρky−xk a) On supposeρ <1. Montrer quef admet un point fixe.

b) On supposeρ= 1 et Kconvexe. Montrer à nouveau quef admet un point fixe.

On pourra introduire, pouraK etn∈N?, les fonctions fn :x7→ a

n+n−1 n f(x)

Exercice 25 [ 01173 ][correction]

SoientE etF deux espaces vectoriels normés de dimensions finies.

SoientK un compact deE etf :KF une application continue injective.

a) On poseL=f(K). Montrer queLest compact.

b) Montrer quef−1:LK est continue.

Exercice 26 [ 04074 ][correction]

Soitf une fonction numérique continue sur [0,+∞[ telle que f ait une limite finie

`en +∞.

Démontrer quef est uniformément continue sur [0,+∞[.

Raisonnement de compacité

Exercice 27 [ 01161 ][correction]

SoientK une partie compacte non vide d’un espace vectoriel norméE etxE.

Montrer qu’il existeyK tel que

d(x, K) =ky−xk

Exercice 28 [ 01165 ][correction]

SoientF un fermé etK un compact d’un espace vectoriel norméE.

Etablir que la partieF+K={x+y/xF, yK}est fermée.

(4)

Exercice 29 [ 01166 ][correction]

SoitKun compact d’un espace vectoriel norméE tel que 0∈/K.

On formeF ={λ.x/λ∈R+, xK}. Montrer queF est une partie fermée.

Exercice 30 [ 01167 ][correction]

SoientK etL deux compacts disjoints d’unK-espace vectoriel.

Montrer qued(K, L)>0.

Exercice 31 [ 01174 ][correction]

SoientK etL deux compacts non vides et disjoints.

Montrer

d(K, L) = inf

x∈K,y∈Lky−xk>0

Exercice 32 [ 01168 ][correction]

SoitF une partie fermée non vide d’un espace vectoriel normé de dimension finie E.

a) Montrer que, pour toutxE, la distance dexà F est atteinte en un certain élémenty0F.

b) Y a-t-il unicité de cet élémenty0?

Exercice 33 [ 02772 ][correction]

Soientf une fonction deRdansRet

Γf ={(x, f(x))/x∈R} son graphe.

a) On supposef continue. Montrer que Γf est fermé.

b) On supposef bornée et Γf est fermé dans R2. Montrer quef est continue.

c) Le résultat précédent subsiste-t-il si l’on ne suppose plusf bornée ?

Exercice 34 [ 01177 ][correction]

Soitf :XEF avecF espace vectoriel normé de dimension finie.

On suppose quef est bornée et que

Γf ={(x, y)∈X×F/y=f(x)}

est une partie fermée deE×F.

Montrer quef est continue.

Exercice 35 [ 03274 ][correction]

SoitAune partie bornée non vide d’unR-espace vectoriel de dimension finieE.

a) Montrer qu’il existe une boule fermée de rayon minimal contenantA.

b) On suppose l’espaceE euclidien, montrer l’unicité de la boule précédente.

Exercice 36 [ 03305 ][correction]

a) SoitF une partie fermée d’unK-espace vectoriel E de dimension finie.

L’ensembleF0= S

x∈F

B(x,1) est-il fermé ?

b) Qu’en est-il si on ne suppose plus l’espaceE de dimension finie ?

Exercice 37 [ 02776 ][correction]

SoientE1 etE2 deux espaces vectoriels normés réels,f une application deE1

dansE2 telle que pour tout compactK deE2,f−1(K) soit un compact de E1. Montrer, siF est un fermé deE1, quef(F) est un fermé deE2.

Exercice 38 [ 01183 ][correction]

Soit (Fn) une suite décroissante de fermés non vides et bornés d’un espace vectoriel norméE de dimension finie. On suppose queδ(Fn)→0 en notant

δ(Fn) = sup

x,y∈Fn

ky−xk Montrer que T

n∈N

Fn est un singleton.

Exercice 39 [ 01179 ][correction]

SoitF un sous-espace vectoriel d’un espace vectoriel norméE.

a) On supposeE de dimension finie. Montrer que ¯F =F.

b) On ne suppose plusEde dimension finie, montrer qu’il est possible que ¯F 6=F.

Exercice 40 [ 02637 ][correction]

On note (.|.) le produit scalaire canonique surRn etk.k la norme associée. On rappelle l’inégalité de Cauchy-Schwarz : six, y∈Rn, (x|y)6kxk kyk avec égalité si, et seulement si,xety sont colinéaires et de même sens.

a) Soitx, a, b∈Rn tel que a6=b etkx−ak=kx−bk. Montrer que

xa+b 2

<kx−ak

(5)

b) SoitF un fermé non vide deRn etx∈Rn. Montrer qu’il existeaF tel que kx−ak= inf

y∈Fkx−yk

On supposera d’abord queF est borné avant d’étudier le cas général.

c) SoitAun convexe fermé non vide de Rn. Montrer qu’il existe un uniqueaA tel que

kx−ak= inf

y∈Akx−yk

On notea=P(x) ce qui définit une applicationP :RnAappelée projection sur le convexeA.

d) Montrer que s’il existeaAtel que (x−a|ya)60 pour toutyA, on a a=P(x).

e) On suppose qu’il existe unyAtel que

(x−P(x)|yP(x))>0

En considérant les vecteurs de la formety+ (1−t)P(x) avect∈[0,1], obtenir une contradiction.

f) Déduire de d) et e) quea=P(x) si, et seulement si,aAet (x−a|ya)60 pour toutyA.

g) Etablir que pour toutx, y∈Rn,

(x−y|P(x)P(y))>kP(x)−P(y)k2 En déduire queP est continue.

Exercice 41 [ 04090 ][correction]

SoitA∈ Mn(K) telle que la suite (Ap)p∈

Nsoit bornée. On étudie la suite (Bp)p>1 avec

Bp= 1 p

p−1

X

k=0

Ak

a) Montrer que la suite (Bp)p>1 admet une valeur d’adhérenceB.

b) Montrer queB vérifieB(InA) =On etB2=B.

c) En déduire queBest une projection sur ker(A−In) parallèlement à Im(A−In).

d) Conclure que la suite (Bp)p>1converge versB.

(6)

Corrections

Exercice 1 :[énoncé]

Une valeur d’adhérence appartient à chaque{up/p>n}donc Adh(u)⊂ \

n∈N

{up/p>n}

Inversement, pour tout`∈ T

n∈N

{up/p>n}, on peut construire une suite extraire deude limite `: on commence par choisirn0tel que N(un0`)61 ce qui est possible car`∈ {up/p>0}puis une foisnk choisit, on choisitnk+1> nk de sorte queN(unk+1`)61/(k+ 1) ce qui est possible puisque`∈ {up/p > nk}. La suite (unk) est alors une suite extraite de la suiteude limite`.

Exercice 2 :[énoncé]

Soienta < bdeux valeurs d’adhérence de la suiteuetc∈]a, b[. Montrons

∀ε >0,∀N ∈N,∃n>N,|unc|6ε ce qui établira quec est valeur d’adhérence de la suiteu.

Par l’absurde, supposons qu’il existeε >0 etN ∈Ntel que

∀n>N, un/ [c−ε, c+ε]

Puisqueaet bsont valeurs d’adhérence deuaveca < c < b, on a nécessairement a < cεetb > c+ε

Puisqueun+1un→0, il existe un rangN0 au-delà duquel|un+1un|6ε.

Considérons alors le rangn0= max(N, N0).

Siun0 6cεalors pour toutn>n0, on aun6cεcar le saut d’un terme au terme suivant est inférieur àεet que le segment [c−ε, c+ε] de longueur 2εest une zone « interdite ». Le réelb ne peut alors être valeur d’adhérence deu.

Siun0 >c+εalors, par le même argument, on aun>c+εpour toutn>n0 et le réelane peut être valeur d’adhérence deu.

Absurde.

Exercice 3 :[énoncé]

SoitAl’ensemble des valeurs d’adhérence de la suitea.

Nous allons établir queA est un intervalle en observant que

∀α < β∈A,[α, β]⊂A (caractérisation usuelle des intervalles)

Soitα < βAetγ∈[α, β]. Siγ=αouγ=β alors évidemmentγA.

Supposons maintenantγ∈]α, β[.

SoientN ∈Netε >0. Puisquean+1an →0, il existe un rangN0 tel que

∀n>N0,|an+1an|6ε

Commeαest valeur d’adhérence deaet queα < γ il existe p>max(N, N0) tel queap< γ. Aussi, il existeq>max(N, N0) tel queaq > γ.

Sip < q, on introduit

E={n∈[[p, q]], an < γ}

Cet ensembleE est une partie deN, non vide (carp∈E) et majoré (parq). Cet ensemble admet donc un plus grand élémentr. Nécessairementr < qcaraq >γ.

PuisquerEet r+ 1∈/E,ar< γ6ar+1 et donc|γ−ar|6|ar+1ar|6ε.

Sip > q, un raisonnement semblable conduit à la même conclusion.

Finalement

∀N ∈N,∀ε >0,∃r>N,|γ−ar|6ε

On peut donc affirmer queγ est valeur d’adhérence deaet conclure.

Exercice 4 :[énoncé]

Soit (un) une suite d’éléments deK qui n’ait qu’une seule valeur d’adhérence`.

Par l’absurde supposons que (un) ne converge par vers`. On peut écrire

∃ε >0,∀N ∈N,∃n>N,|un`|> ε

Par conséquent il existe une infinité de termes de cette suite tels que|un`|> ε.

A partir de ces termes on peut construire une suite extraite de (un) qui étant une suite d’éléments du compactKpossèdera une valeur d’adhérence qui ne peut être que`compte tenu de l’hypothèse.

C’est absurde, car tous ces termes vérifient|un`|> ε.

Exercice 5 :[énoncé]

Notonsala valeur d’adhérence deu. Il existe une extractriceϕ:N→Nvérifiant uϕ(n)a

Supposons par l’absurde que la suiteune converge pas versa.

(7)

Il existe alorsε >0 et une infinité de terme de la suite uvérifiant

|una|> ε Puisqueuϕ(n)a, il existe un rangN ∈Ntel que

∀n>N,

uϕ(n)a 6ε

Pour chaquen>N, il existe un entierm > ϕ(n) tel que|uma|> ε.

Considérons le plus petit de ces entiersm. On a par construction m > ϕ(n), |um−1a|6εet |uma|> ε

Ce qui précède permet alors de construire une infinité de terme de la suiteu appartenant à

K=f([a−ε, a+ε])\]a−ε, a+ε[

Puisque, l’applicationf est continue, la partief([a−ε, a+ε]) est compacte et doncKl’est aussi par intersection d’une partie compacte et d’une partie fermée.

La suite extraite précédente admet alors une valeur d’adhérence dans cette partie ce qui contredit l’hypothèse de travail.

Exercice 6 :[énoncé]

Posons

εn=un+1

2u2n →0 Siuϕ(n)aalorsu2ϕ(n)= 2εϕ(n)−2uϕ(n)→ −2a. Ainsi

a∈Adh(u)⇒ −2a∈Adh(u) Si (un) possède une valeur d’adhérenceaautre que 0 alors

∀k∈N,(−2)kaest aussi valeur d’adhérence.

Or ceci est impossible car (un) est bornée.

Puisque (un) est bornée et que 0 est sa seule valeur d’adhérence possible,un→0.

Exercice 7 :[énoncé]

Posons`= lim

n→+∞ un+u2n2

etvn=un23`de sorte queεn =vn+v2n2 →0.

Soitaune valeur d’adhérence de la suite (vn).

Il existeϕ:N→Nstrictement croissante telle quevϕ(n)a.

v2ϕ(n)= 2εϕ(n)−2vn → −2adonc−2aest aussi valeur d’adhérence de (vn).

En reprenant ce processus, pour toutp∈N, (−2)paest valeur d’adhérence de (vn).

Or la suite (un) est bornée, la suite (vn) l’est donc aussi et ses valeurs d’adhérence le sont encore. On peut donc affirmera= 0.

La suite (vn) est bornée et 0 est sa seule valeur d’adhérence donc elle converge vers 0 (car si tel n’était pas le cas, il existerait une infinité de termes de la suite (vn) en dehors d’un intervalle [−ε, ε], ε >0, et de ces termes bornés on pourrait extraire une suite convergente d’où l’existence d’une valeur d’adhérence non nulle).

Exercice 8 :[énoncé]

a) On a

kXnk= 1 et kXnk1= 1 n+ 1 →0

b) On vérifiek.k16k.ket ce qui précède assure aussi que ces normes ne sont pas équivalentes.

c) Par l’absurde, si la suite (Xn) possède une valeur d’adhérence P pour la norme k.k, il existe une extractriceϕtelle que

Xϕ(n)P

→0 et alors Xϕ(n)P

1→0. Ork.k1 étant dominée park.k et la suite (Xn) convergeant vers 0 pourk.k1, on peut affirmerP= 0. Or

Xϕ(n)P =

Xϕ(n)

= 1 ne tend pas vers 0. C’est absurde.

Exercice 9 :[énoncé]

On(R) est borné par 1 pour la norme kAk= max

16i,j6n|ai,j|

On(R) est fermé car siAp∈ On(R)→AalorstApAp=In donne à la limite

tAA=In

Exercice 10 :[énoncé]

SoitF une partie fermée d’un compactK. Si (xn) est une suite d’éléments deF, alors c’est aussi une suite d’éléments deK et on peut donc en extraire une suite (xϕ(n)) convergeant dansK. Cette suite extraite est aussi une suite convergente d’éléments du ferméF, sa limite appartient donc àF. Au final, il existe une suite extraire de (xn) convergeant dansF.

(8)

Exercice 11 :[énoncé]

Soit (un) une suite d’éléments de K+L. Pour toutn∈N, on peut écrire

un=an+bn avecanKet bnL. On peut extraire de la suite (an) d’éléments du compactK, une suite (aϕ(n)) convergeant vers un élément deK. On peut aussi extraire de la suite (bϕ(n)) d’éléments du compactL, une suite (bϕ(ψ(n)))

convergeant vers un élément deL. Pour l’extractriceθ=ϕψ, (aθ(n)) et (bθ(n)) convergent vers des éléments deK et Ldonc (uθ(n)) converge vers un élément de K+L.

Autre démonstrationK+Lest l’image du compactK×LdeE2par l’application continue (x, y)7→x+y.

Exercice 12 :[énoncé]

Soit (un) une suite d’éléments de A. On va établir que cette suite possède une valeur d’adhérence dansA.

On poseFn ={up/p>n}. La suite (Fn) est une suite décroissante de fermés non vides. PosonsGn=f(Fn). La suite (Gn) est une suite décroissante de fermés non vides. On peut considérerynGn. La suite (yn) possède une valeur d’adhérence y carB est compact. Pour toutp>n, on aypGpGn doncyGn. Par suite, il existetnFn tel quey=f(tn). La suite (tn) est une suite du compact f−1{y}, elle possède donc une valeur d’adhérencet. Pour toutp>n, tpFpFn donc tFn.

Ainsi,test une valeur d’adhérence de (un).

Exercice 13 :[énoncé]

Etant en dimension finie, il suffit d’observer queLAest une partie fermée et bornée deL(Rn).

On munitRn d’une norme quelconque etL(Rn) de la norme d’opérateur subordonnée.

Soit (un) une suite convergente d’éléments deLA de limiteu.

Pour toutxA,kun(x)−u(x)k6kunuk kxk →0 doncun(x)→u(x).

Or pour toutn,un(x)∈A doncu(x)∈A=A. AinsiuLA. La partie LA

est fermée. Il reste à montrer qu’elle est bornée.

Comme l’intérieur deAest non vide, il existex0Aetα >0 vérifiant B(x0, α)A. De plus, la partieAétant bornée, il existeM ∈R+ vérifiant AB(0, M). Pour uL(A) etxB(0,1),u(x0+αx)u(A)A donc ku(x0) +αu(x)k6M puisku(x)k6 α1(M+ku(x0)k) et enfin

kuk6α1(M +ku(x0)k).

Finalement la partieLA est bornée et donc compacte.

Exercice 14 :[énoncé]

a) Par caractérisation séquentielle d’une borne inférieure, il existe une suite (xn) d’éléments deF vérifiant

ka−xnk →d(a, F)

La suite (xn) est une suite bornée de l’espace vectorielF de dimension finie, il existe donc une suite extraite de celle-ci convergeant dansF. La limite de cette suite extraite est alors un vecteurxF vérifiantd(a, F) =ka−xk.

b) Soita0un élément deE qui n’est pas dansF. Il existex0F vérifiant d(a0, F) =ka0x0k>0

Considérons alors le vecteur

a= a0x0 ka0x0k On a immédiatementkak= 1 et donc

d(a, F)6ka−0Ek61 car 0EF De plus, pour toutxF,

ka−xk= 1

ka0x0kka0yk avecy=x0+ka0x0kxF donc

ka−xk> 1

ka0x0kd(a0, F) = 1 Finalement

d(a, F) = 1

c) Il suffit de construire la suite (an) en partant de a0 vecteur unitaire et, une fois les vecteursa0, . . . , an déterminés, on choisitan+1 tel que

kan+1k= 1 etd(an+1, F) = 1

F désigne le sous-espace vectoriel de dimension finie engendré par les vecteurs a0, . . . , an.

La suite (an) est alors une suite d’éléments de la boule unité fermée vérifiant

∀n > m∈N,kanamk>1

On ne peut extraire d’une telle suite une sous suite convergente. On en déduit que la boule unité fermée n’est pas compacte.

(9)

Exercice 15 :[énoncé]

a) Par définition

d(x, F) = inf{kx−yk/yF}

Soitn∈N. Le réeld(x, F) + 1/(n+ 1) ne minore par l’ensemble {kx−yk/yF} et donc il existeynF tel que

d(x, F)6kx−ynk< d(x, F) + 1 n+ 1

En faisant variern, cela détermine une suite (yn) d’éléments deF vérifiant kx−ynk →d(x, F)

Cette suite est bornée et évolue dans l’espace vectoriel norméF qui est de dimension finie, elle admet donc une valeur d’adhérenceydansF pour laquelle on obtient

d(x, F) =kx−yk

b) PuisqueF 6=E, il existe un vecteurxdeE n’appartenant pas àF. On vérifie aisément

d(λx, F) =|λ|d(x, F) car pourλ6= 0

{kλx−yk/yF}={kλ(x−y0)k/y0F} Il est donc possible de choisirxvérifiantd(x, F) = 1.

Pour tout vecteuryF, on a aussid(xy, F) = 1 car {kx−zk/zF}={kx−yz0k/z0F}

Il ne reste plus qu’à trouveryF tel quekx−yk= 1. Le vecteuryF vérifiant d(x, F) =kx−yk convient. Le vecteuru=xy est alors solution.

c) SiE est de dimension finie, la bouleB est compacte car fermée et bornée en dimension finie.

Inversement, supposons par l’absurde queB est compacte et E de dimension infinie. Par récurrence, on construit une suite (un) de vecteurs deE en posantu0

un vecteur unitaire quelconque, puis une foisu0, . . . , un déterminés, on définit un+1 de sorte que

d(un+1,Vect(u0, . . . , un)) =kun+1k= 1

Cette construction est possible par l’étude qui précède carE est supposé de dimension infinie.

La suite (un) ainsi définie est une suite d’éléments du compactB, on peut donc en extraire une suite convergente (uϕ(n)). Puisque cette suite converge

uϕ(n+1)uϕ(n) →0 or

uϕ(n+1)uϕ(n)

>d(uϕ(n+1),Vect(u0, . . . , uϕ(n+1)−1))>1 C’est absurde.

Exercice 16 :[énoncé]

Puisque l’espace est dimension finie, les parties compactes sont exactement les parties fermées et bornées.

Introduisonsk.kune norme sur cet espace.

PuisqueK est bornée, il existeM ∈R+tel que

∀x∈K,kxk6M et alors

∀y∈Kr,kyk6M+r La partieKrest donc bornée.

Considérons maintenant (yn) une suite convergente d’éléments deKr et notons y sa limite.

Pour toutn∈N, il existexnK tel que

ynB(x¯ n, r) i.e. kynxnk6r

Puisque la partieK est compacte, on peut extraire de la suite (xn) une suite (xϕ(n)) convergeant vers un élémentxK.

Puisqueyny, on a aussiyϕ(n)y et la relation

yϕ(n)xϕ(n)

6rdonne à la limitekyxk6r.

AinsiyB(x¯ , r) avecxK doncyKr.

La partieKrest donc fermée et finalement c’est une partie compacte.

Exercice 17 :[énoncé]

a) Soientx, x0E.

∀y ∈A, kx−yk6kx−x0k+kx0yk

doncd(x, A)6kx−x0k+kx0yk puisd(x, A)− kx−x0k6kx0yk et d(x, A)− kx−x0k6d(x0, A).

(10)

Ainsid(x, A)d(x0, A)6kx−x0ket par symétrie|d(x, A)−d(x0, A)|6kx−x0k.

Finalementx7→d(x, A) est 1 lipschitzienne donc continue.

b) Considérons l’applicationx7→d(x,CEU) définie sur le compactK.

Cette application est bornée et atteint ses bornes. Posonsα= min

x∈Kd(x,CEU) atteint enx0K.

Siα= 0 alorsx0∈ CEU orCEU est fermé et doncx0/ U orx0K.

Nécessairementα >0 et alors

∀x∈K, B(x, α)U

Exercice 18 :[énoncé]

a) Supposons quef possède deux points fixesx6=y.

L’hypothèse de travail donne

kf(x)−f(y)k<kx−yk ce qui est absurde sif(x) =xet f(y) =y.

b) On introduit la fonctionδ:x7→ kf(x)−xk définie surK.

La fonctionδ est continue sur le compactK, elle admet donc un minimum en un cKet alors

∀x∈K, δ(x)>δ(c) c) Par l’absurde, sif(c)6=calors

δ(f(c)) =kf(f(c))−f(c)k<kf(c)−ck=δ(c)

ce qui contredit la minimalité dec. Il restef(c) =c ce qui fournit un point fixe.

Exercice 19 :[énoncé]

a) Unicité :

Supposons quef possède deux points fixes x6=y.

L’hypothèse de travail donne

kf(x)−f(y)k<kx−yk ce qui est absurde sif(x) =xet f(y) =y.

Existence :

On introduit la fonctionδ:x7→ kf(x)−xk définie surK.

La fonctionδ est continue sur le compactK, elle admet donc un minimum en un cK.

Sif(c)6=c alors

δ(f(c)) =kf(f(c))−f(c)k<kf(c)−ck=δ(c)

ce qui contredit la minimalité dec. Il restef(c) =c ce qui fournit un point fixe.

b) Introduisonsdn=kxnck. La suite (dn) est décroissante et minorée donc elle converge ; posonsdsa limite. La suite (xn) évolue dans un compact, il existe donc une extractriceϕtelle que (xϕ(n)) converge vers un élémentadeK. On a alors dϕ(n)det donc

d=ka−ck

La suite (xϕ(n)+1) converge versf(a) et aussidϕ(n)+1ddonc d=kf(a)−ck=kf(a)−f(c)k

L’hypothèsea6=c contredirait l’hypothèse faite surf, nécessairementa=cpuis d=ka−ck= 0.

On peut alors conclure que (xn) tend versc.

Exercice 20 :[énoncé]

Unicité : Six6=y sont deux points fixes distincts on a d(x, y) =d(f(x), f(y)< d(x, y) C’est exclu et il y a donc unicité du point fixe.

Existence : Considérons la fonction réelleg:x7→d(x, f(x)) définie surK. Par compositiong est continue et puisqueK est une partie compacte non vide,g atteint son minimum en un certainx0K.

Sif(x0)6=x0on a alors

g(f(x0)) =d(f(f(x0)), f(x0))< d(f(x0), x0) =g(x0)

ce qui contredit la définition dex0. Nécessairementf(x0) =x0 ce qui résout le problème.

Exercice 21 :[énoncé]

a)C est stable par tous lesui et puisqueCest convexe et que un(x) est une combinaison convexe dex, u(x), . . . , un−1(x), on peut assurer queC est stable par un.

b) Il existeaCtel que

x=un(a) = 1

n a+u(a) +· · ·+un−1(a)

(11)

En simplifiant

xu(x) = 1

n(a−un(a)) donc

N(x−u(x))6 2M n avecM = sup

a∈C

N(a).

c) Puisqueun est linéaire et continue, on peut affirmer queun(C) est un compact convexe non vide.

De plusun(C) est stable paruet donc pour tout naturel p,up(un(C))⊂un(C).

Considérons alors la suite (xn) définie à partir dex0C et de la récurrence xn=un(xn−1).

Pour toutp>n,xpun(C) compte tenu de la remarque précédente.

La suite (xn) évoluant dans le compactC, elle admet une valeur d’adhérence x. Pour toutn∈N,x est valeur d’adhérence de la suite (xp)p>n d’éléments du ferméun(C) doncxun(C).

Ainsix∈ T

n∈N?

un(C) et donc T

n∈N?

un(C)6=∅.

d) Soitx∈ T

n∈N?

un(C).

En vertu deb, on a pour toutn∈N,N(x−u(x))6 2Mn doncN(x−u(x)) = 0 puisu(x) =x.

Exercice 22 :[énoncé]

Notonsα, β les extrémités deI.

Soienta, b∈Rdes antécédents de α, βrespectivement. Malheureusement, on ne peut pas déjà affirmerf([a, b]) = [α, β] car les variations de f sur [a, b] sont inconnues.

Posons

A={x∈[a, b]/f(x) =α} etB={x∈[a, b]/f(x) =β}

Considérons ensuite

∆ ={|y−x|/xA, yB}

∆ est une partie deRnon vide et minorée. On peut donc introduire sa borne inférieurem. Par la caractérisation séquentielle des bornes inférieures, il existe deux suites (xn)∈ANet (yn)∈BNvérifiant

|ynxn| →m

La partieAétant fermée et bornée, on peut extraire de la suite (xn) une suite (xϕ(n)) convergeant dansA. De la suite (yϕ(n)), on peut aussi extraire une suite

convergeant dansB et en notantxet y les limites de ces deux suites, on obtient deux éléments vérifiant

xA,yB et |yx|= min ∆

Autrement dit, on a définit des antécédents des extrémités deI dans [a, b] les plus proches possibles.

Pour fixer les idées, supposonsx6y et considéronsJ = [x, y].

On aα, βf(J) et f(J) intervalle (car image continue d’un intervalle) donc If(J)

Soitγf(J). Il existecJ tel quef(c) =γ.

Siγ < αalors en appliquant le théorème de valeurs intermédiaires sur [z, y], on peut déterminer un élément deAplus proche dey que ne l’estx. Ceci contredit la définition de ces deux éléments.

De mêmeγ > β est impossible et doncf(J)⊂I puis l’égalité.

Exercice 23 :[énoncé]

a) La suite (xn) est évidemment une suite d’éléments du compactK. Elle admet donc une valeur d’adhérence ¯xdansK et il existe une infinité de termes de la suite (xn) au voisinage de ¯x. Pourε >0, on peut trouver une infinité dep∈Nvérifiant

kxp−¯xk6ε/2 et donc une infinité dep < q∈Nvérifiant

kxpxqk6ε Or

kxpxqk=kxq−pxk carxn =fn(x) et quekf(x)−f(y)k=kx−yk.

Ainsi, on peut trouver une infinité den∈Nvérifiant kxnxk6ε

b) La partief(K) est compacte en tant qu’image d’un compacte par une application continue (f est continue car lipschitzienne) donc la partief(K) est fermée. Puisquexest limite d’une suite d’éléments def(K) (au moins à partir du rang 1) on peut affirmer quexf(K) et ainsiKf(K).

(12)

Exercice 24 :[énoncé]

a) La fonctionf est continue car lipschitzienne. Considérons

g:xK7→ kf(x)−xk. La fonctiong est réelle, continue et définie sur un compact non vide, elle admet donc un minimum en un certainx0K. Puisque

g(x0)6g(f(x0)) =kf(f(x0))−f(x0)k6ρkf(x0)−x0k=ρg(x0) avecρ <1 On a nécessairementg(x0) = 0 et doncf(x0) =x0ce qui fournit un point fixe pourf.

b) Par la convexité deK, on peut affirmer quefnest une application deKversK.

De plus

kfn(y)−fn(x)k= n−1

n kf(y)−f(x)k6ρnky−xk avecρn<1.

Par l’étude ci-dessus, la fonctionfn admet un point fixexn. La suite (xn) est une suite du compactK, il existe donc une suite extraite (xϕ(n)) convergeant vers un élémentxK. La relation

fϕ(n)(xϕ(n)) =xϕ(n) donne

a

ϕ(n)+ϕ(n)−1

ϕ(n) f(xϕ(n)) =xϕ(n) et donc à la limite

f(x) =x

Exercice 25 :[énoncé]

a)Lest l’image d’un compact par une application continue donc Lest compact.

b) Supposonsf−1 non continue :∃y∈L,∃ε >0,∀α >0,∃y0Ltel que

|y0y|6αet

f−1(y0)−f−1(y) > ε.

Posonsx=f−1(y) et en prenantα= 1n définissonsynLpuisxn=f−1(yn) tels que|yny|6n1 et|xnx|> ε. (xn) est une suite d’éléments du compactK donc elle possède une sous-suite convergente : (xϕ(n)). Posonsa= limxϕ(n). Commef est continue,yϕ(n)=f(xϕ(n))→f(a) orynydonc par unicité de la limitey=f(a) puisa=f−1(y) =x. Ceci est absurde puisque

xϕ(n)x > ε.

Exercice 26 :[énoncé]

Soitε >0. Il existeA∈R+ tel que

∀x>A,|f(x)−`|6ε/2

et alors

∀x, y∈[A,+∞[,|f(y)−f(x)|6ε(*)

De plus,f est continue sur [0, A] donc uniformément continue et il existeα >0 tel que

∀x, y∈[0, A],|y−x|6α⇒ |f(y)−f(x)|6ε(**) Soitx, y∈R+ avec|y−x|6α. On peut supposerx6y.

Six, y∈[0, A], on a|f(y)−f(x)|6εen vertu de (**)

Six, y∈[A,+∞[, on a à nouveau|f(y)−f(x)|6εcette fois-ci en vertu de (*).

Six∈[0, A] ety∈[A,+∞[, on a nécessairement|x−A|6α. (*) et (**) donnent alors

|f(x)−f(y)|6|f(x)−f(A)|+|f(A)−f(y)|62ε Quitte à adapter leεde départ, on obtient ce que l’on veut.

Autre méthode : on introduitg=f◦tan définie sur [0, π/2[ que l’on prolonge par continuité enπ/2. Ce prolongement est continue sur un segment donc

uniformément continue. Puisquef =g◦arctan avec arctan lipschitzienne, on obtientf uniformément continue !

Exercice 27 :[énoncé]

Par définition

d(x, K) = inf

y∈Kky−xk

Pour toutn∈N?, il existeynKtel que

d(x, K)6kynxk6d(x, K) +1 n

La suite (yn) d’éléments du compactK admet une valeur d’adhérenceyK. Il existe alors une extractriceϕtelle queyϕ(n)y. Mais alors

yϕ(n)x

→ ky−xk et d(x, K)6

yϕ(n)x

6d(x, K) + 1 ϕ(n) donne à la limiteky−xk=d(x, K).

On aurait pu aussi introduire la fonctiony7→ ky−xk qui est continue sur un compact non vide et admet donc un minimum.

(13)

Exercice 28 :[énoncé]

Soit (un) une suite convergente d’éléments deF+Kde limiteu. Pour toutn∈N, on peut écrireun=an+bn avecanF et bnK. La suite (bn) étant une suite d’élément du compactK, on peut en extraire une suite convergente (bϕ(n)) de limitebK. La suite (aϕ(n)) est alors convergente de limitea=ubcar aϕ(n)=uϕ(n)bϕ(n). Or (aϕ(n)) est une suite d’éléments du ferméF doncaF et puisqueu=a+b,uF+K. FinalementF+K est fermée.

Exercice 29 :[énoncé]

Soit (un) une suite convergente d’éléments deF et posonsusa limite.

On peut écrireun=λn.xn avecxnK etλn>0.

0∈/ Kdonc

∀α >0, B(0, α)⊂CEK kunk → kuket α6kxnk6M donc (λn) est bornée.

Par double extraction (xϕ(n)) et (λϕ(n)) convergent versx∈Retλ∈R+. On a alorsu=λ.x.

Exercice 30 :[énoncé]

Soient (xn)∈KNet (yn)∈LNtelles que d(K, L) = inf

(x,y)∈K×Ld(x, y) = lim

n→∞d(xn, yn)

On peut extraire de (xn) une suite convergente (xϕ(n)) et on peut extraire de (yϕ(n)) une suite convergente (yϕ(ψ(n))).

Pourx= limxϕ(n)K et y= limyϕ(ψ(n))Lon a d(K, L) =d(x, y)>0 carKL=∅.

Exercice 31 :[énoncé]

L’applicationx7→d(x, L) = inf

y∈Lky−xk est une fonction réelle continue sur le compactK donc admet un minimum en un certainaK. Ory7→ ky−akest une fonction réelle continue sur le compactLdonc admet un minimum en un certainbL. Ainsi

d(K, L) = inf

x∈Kinf

y∈Lky−xk= inf

y∈Lky−ak=kb−ak>0 cara6=bpuisque KL=∅.

Exercice 32 :[énoncé]

a) Posonsd=d(x, F).

∀n∈N?,∃xnF, kx−xnk6d+ 1 n

Cela permet de définir une (xn) bornée, elle admet donc une sous-suite convergente (xϕ(n)) dont on note ¯xla limite. On a ¯xF carF est une partie fermée et puisquekx−xnk →don obtientkx−xk¯ =d.

b) Non, prendrex= 0 etF l’hypersphère unité.

Exercice 33 :[énoncé]

a) Soit ((xn, yn))n>0une suite d’éléments de Γf. On suppose que la suite ((xn, yn))n>0converge vers (x, y). Puisqueyn =f(xn), on obtient à la limite y=f(x) carf est continue.

La partie Γf est alors fermée en vertu de la caractérisation séquentielle des parties fermées.

b) Soit (xn)∈RNune suite de limite a∈Ret (yn) = (f(xn)) son image.

Soitbune valeur d’adhérence de (yn). Il existe ϕ:N→Nstrictement croissante telle que

yϕ(n)b On a alors

xϕ(n), yϕ(n)

→(a, b)

Or il s’agit d’une suite d’éléments du graphe Γf qui est supposé fermé. On en déduit (a, b)∈Γf et doncb=f(a).

Ainsi, la suite (yn) ne possède qu’une seule valeur d’adhérence. Or elle évolue dans un compact car bornée en dimension finie et donc, si elle ne possède qu’une valeur d’adhérence, elle converge vers celle-ci.

Par la caractérisation séquentielle, on peut conclure quef est continue ena.

c) Non, on obtient un contre-exemple avec la fonction donnée par f(x) =

1/x six6= 0 0 six= 0

Le graphe de cette fonction est fermée car réunion de deux fermés {(x, y)/xy= 1} ∪ {(0,0)}

mais cette fonction n’est pas continue.

(14)

Exercice 34 :[énoncé]

Soit (xn)∈XNune suite de limiteaX et (yn) = (f(xn)) son image.

Soitbune valeur d’adhérence de (yn). Il existe ϕ:N→Nstrictement croissante telle que

yϕ(n)b On a alors

xϕ(n), yϕ(n)

→(a, b)

Or il s’agit d’une suite d’éléments du graphe Γf qui est supposé fermé. On en déduit (a, b)∈Γf et donc b=f(a).

Ainsi, la suite (yn) ne possède qu’une seule valeur d’adhérence. Or elle évolue dans un compact car bornée en dimension finie et donc, si elle ne possède qu’une valeur d’adhérence, elle converge vers celle-ci.

Par la caractérisation séquentielle, on peut conclure quef est continue ena.

Exercice 35 :[énoncé]

a) SoitaE. Puisque la partieA est bornée et non vide, l’ensemble {kx−ak/xA} est une partie non vide et majorée deRce qui permet d’introduire

Ra= sup

x∈A

{kx−ak/xA}

Il est immédiat queAB(a, R¯ a) et queRa est le rayon minimal d’une boule fermée de centreacontenant la partieA.

L’ensemble{Ra/aE}est une partie non vide et minorée deR, on peut donc introduire

R= inf{Ra/aE}

Par la caractérisation séquentielle des bornes inférieures, il existe une suite (an) d’éléments deE telle que

RanR Soitx0A. Puisque AB(a¯ n, Ran), on a

kx0ank6Ran

et donc

kank6kx0k+kx0ank6kx0k+Rn→ kx0k+R

ce qui permet d’affirmer que la suite (an) est bornée. Puisque dimE <+∞, on peut extraire de (an) une suite convergente (aϕ(n)) dont on noteraala limite.

SoitxA. Puisque

kx−ank6Ran

on obtient à la limite

kx−ak6R et doncAB(a, R).¯

Enfin, par construction, ¯B(a, R) est une boule de rayon minimal contenant la partieA(en s’autorisant de parler de boule fermée de rayon nul dans le cas où R= 0).

b) On suppose ici l’espaceE euclidien.

Supposons ¯B(a, R) et ¯B(a0, R) solutions et montronsa=a0. Posons

b=1

2(a+a0) En vertu de l’identité du parallélogramme

kαk2+kβk2=1 2

kα+βk2+kα−βk2 appliquée à

α=xb etβ= aa0 2 on obtient pour toutxA

kx−bk2+kβk2=1 2

kx−ak2+kx−a0k2 6R2 et donc

kx−bk6 q

R2− kβk2 Ainsi

Rb 6 q

R2− kβk2

Or par définition deR, on a aussiRb>Ret donc on peut affirmer kβk= 0 i.e.

a=a0.

Exercice 36 :[énoncé]

a) Soit (un) une suite convergente d’élément deF0 de limiteu. Pour chaquen∈N, il existe xnF tel que

kunxnk61

Puisque la suite (un) converge, elle est bornée et donc la suite (xn) l’est aussi.

Puisque l’espaceE est de dimension finie, on peut extraire une suite convergente de la suite (xn). Notons-la (xϕ(n)). La limitexde cette suite extraite appartient àF carF est une partie fermée.

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