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Invariance de la Gamma-dimension pour certaines familles kählériennes de dimension 3

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HAL Id: hal-00257966

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00257966

Submitted on 20 Feb 2008

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Invariance de la Gamma-dimension pour certaines familles kählériennes de dimension 3

Benoît Claudon

To cite this version:

Benoît Claudon. Invariance de la Gamma-dimension pour certaines familles kählériennes de dimension

3. Mathematische Zeitschrift, Springer, 2010, 266 (2), pp.265-284. �hal-00257966�

(2)

hal-00257966, version 1 - 20 Feb 2008

Invariane de la

Γ

-dimension pour ertaines

familles kählériennes de dimension 3

BenoîtClaudon

Résumé

Dansetartile,onétudielespropriétésd'invarianepardéformation

delaΓ-dimensiond'unevariétékählérienneompateX,etinvariantbi-

rationnelontrlantladimensiondessous-variétésompatesmaximales

ontenues dansle revêtementuniverselde X. Pour les surfaes kähléri-

ennes,ettepropriétéd'invarianerésulteimmédiatementd'unthéorème

deY.-T. Siu.En utilisant un théorème de struturede F. Campanaet

Q. Zhang, on montre également l'invariane par déformation de la Γ-

dimensionpourertaines famillesde variétés kählériennesompates de

dimension3.

Invariane of

Γ

-dimension for some Kähler

3-folds families

Abstrat

Inthisartile,westudysomepropertiesofdeformationinvarianeof

theΓ-dimension(denedfor X aompat kähler manifold). This bira-

tional invariant is dened as the odimension of the maximal ompat

subvarietiesinthe universal overof X. Inthe surfaease, thedefor-

mationinvarianeisastraightforwardonsequeneofatheoremofY.-T.

Siu. Using some results from F. Campana etQ. Zhang, we settle this

invarianeforertaintypeofKählerfamiliesofdimension3.

Introdution

Lathéoriedesfontions,ainsiquelastruturedurevêtementuniverseld'une

variété projetive (ou plus généralement kählérienne ompate), sont onje-

turalementdéritesparl'énonésuivant[Sha74℄:

Conjeture 1 (I.R.Shafarevih, 1974)

SoitX unevariétéprojetivederevêtementuniverselXe.LavariétéomplexeXe

est alors holomorphiquementonvexe;en partiulier, Xe admetune appliation

propresurunespae de Stein(appeléerédution deRemmertde Xe).

Adéfautdepouvoironstruireapriori desfontionsholomorphesnonon-

stantessurXe,onpeutonstruireunerédutiondeRemmertpourXe enunsens

biméromorphe:

(3)

Si X est une variété kählérienne ompate, Xe admet une unique appliation

méromorphe, presque-holomorphe 1

,propre etàbresonnexes

γXe :Xe 99KΓ(X)e

vériant:siZeestunesous-variétéirrédutibleompatequiinterseteunebre généralede γXe,alors Ze estentièrement ontenue danselle-i.

De façonéquivalente, il existe surX une uniquebrationpresque-holomorphe

γX:X 99KΓ(X)

vériant : si Z est une sous-variété irrédutible passant par un point général

x∈X,de normaliséeZˆ−→Z etsatisfaisant àla ondition

Im(π1( ˆZ)−→π1(X) <+∞

Z estalors ontenue dansla breen x

Z⊂γ−1XX(x)).

Remarque 0.1

Laonjeture1estalorséquivalenteaufaitqueγXe soitholomorpheetqueΓ(Xe)

soitdeStein.

Remarque 0.2

Indépendament,J.Kolláraégalementproposéune onstrutiondeγX dansle

asalgébrique. Dans[Kol93℄, elleest notéeShX et prend lenomd'appliation deShafarevih.

Dans lasuite, onnoteraπ1(Z)X l'imagedumorphismeπ1(Z)−→π1(X)pour

unesous-variétéZ deX etπ1( ˆZ)X l'imagedumorphismeinduitparlanormal-

isationdeZ.

Lethéorème0.1permetalorsdedénirl'invariantsuivant.

Dénition0.1

OnappelleΓ-dimensionde la variété X l'entier dénipar : γd(X) = dim(Γ(X))

C'est uninvariantbirationnel qui ne dépendquedurevêtementuniverselde X

(il esten partiulierinvariant souslesrevêtementsétales nisdeX).

Laquestiondel'invarianepardéformation(quiseposenaturellement)est

soulevée par J. Kollár dans [Kol95, 18.4, p. 184℄ et étudiée dans [dOKR02℄.

Formulonslaexpliitement:

Conjeture 2

LaΓ-dimensionest invariantedansune famillede variétés kählériennes 2

.

1

elasigniequelelieud'indéterminationnes'envoiepassurjetivementsurlabasedela

bration.

2

voirlasetionsuivantepourlesdiérentesnotionsdefamillesutiliséesii.

(4)

déformationpourlesvariétés

3 X vériant: γd(X) = dim(X).

Les résultats prinipaux développés dans les setions suivantes traitent le

problème de l'invariane par déformation de la Γ-dimension pour ertaines

familles de dimension 3. Ainsi, on démontrera dans et artile les théorèmes

suivants:

Théorème 0.2

Soit π:X−→B une famille de variétés kählériennes ompates de dimension 3. Si la famille n'est pas de type général (i.e. si les bres ne le sont pas), la

Γ-dimensionestonstantedans ladéformation :l'appliation

B∋b7→γd(Xt)

estloalement onstantesurB.

Deplus,sousréserved'unrésultatonjetural,laonditionγd(X) = 3est une

onditionouvertedansunedéformation:

Théorème 0.3 (énonéonditionnel)

Soit π:X−→D une famille projetive de variétés de dimension 3. Si la bre

entraleX0 vérieγd(X0) = 3,lesbresvoisinesdeX0 sontalors égalementde type π1-général :

γd(Xt) = 3 pourtoutt dansunvoisinage de 0.

Laonjeture dontdépend lethéorèmepréédentpeutseformulerdelafaçon

suivante:

Conjeture 3

SiSestunesurfaerationnelleetunQ-diviseur(dontlesupportestàroise-

mentsnormaux) de laforme :

∆ =X

j∈J

(1− 1 mj

)∆j (avemj≥2 desentiers)

tels que κ(S/∆) ≤ 0, le groupe fondamental orbifolde

4 π1(S/∆) est presque

abélien (i.e. admetunsous-groupe abélien d'indie ni).

Cepapiereststruturédelafaçonsuivante:lapremièresetionestdévolue

àquelquesrappelssurlesfamillesdevariétéskählériennes,l'existened'uneΓ-

rédutiongénériquedansunetellefamilleainsiqu'àl'expositionduasdessur-

faeskählériennes.Ladeuxièmepartieaurapourobjetifdemontrerlethéorème

0.2; pour ela, nous nous appuyerons sur un théorème de struture à F.

Campana et Q.Zhang.Enn, nousétudierons pluspréisémentlesvariétésde

dimension3vériantγd(X) = 2pourendéduirelethéorème0.3.

3

esvariétéssontditesdetypeπ1-général;voirlasetion2.

4

voirlasetion3.

(5)

1 Propriétés relatives de la

Γ

-rédution

1.1 Struture loale des familles de variétés kählériennes

Onrappelleii quelques notionsde base sur les famillesde variétéset sur

lastruture loale deelles-i lorsqu'elles sontsuposéeskählériennes.Dans un

souideomplétude,nousredonnonségalementladémonstrationd'unénonéde

ompaitérelativedansl'espaedesyles(pourlesnotionsonernantl'espae

desylesetsatopologie,onrenverrasystématiquementà[Bar75℄et[Lie78℄).

Dénition1.1

Une famille de variétés omplexes est un triplet (X, B, π) dans lequel X et B

sont desvariétésomplexes et

π:X−→B

unesubmersionholomorphepropredontlesbressontdesvariétésonnexes(et

ompates parpropretéde π).Lafamille(X, B, π)est dite:

1. kählériennesitouteslesbres dela famillelesont.

2. projetive s'ilexiste unbré endroites A surXqui estπ-ample.

Remarque 1.1

Si π : X−→B est une famille projetiveau-dessusd'une base Stein, onpeut

toujoursseramener(et 'estequel'onferadanslasuite)auaslebréA

est amplesurX.

Lastrutureloale(surlabase)d'unefamilledevariétéskählériennesesten

faitassezsimple:ondisposed'unemétrique"relativementkählérienne".

Proposition1.1

Soit π:X−→B une famille de variétés kählériennes ompates et b unpoint

de B. Il existe alors un voisinage (que l'on peut supposer ontratile) U de b

dans B et ω une métrique hermitiennesurX =XU−1(U)qui se restreint

en une métrique kählérienne sur haque bre de la famille π : X −→ U (i.e.

d(ω|Xu) = 0 pourtoutu∈U).

Démonstration :

Onpeutfailements'enonvainreenexaminantladémonstrationduthéorème

de Kodaira surlespetites déformationsdes variétéskählériennes,parexemple

elle proposéedans [Voi02, th. 9.23, p. 222℄.On y onstruit la métriquepour

montrerquelesbresvoisinesdeXb sontkählériennes.

Dansettesituation,lespropriétésdeompaitérelativedesylessontpréservées

ommelemontrelapropositionsuivante(enomparaisondelasituationabsolue

U estréduitàunpoint[Lie78℄).

Proposition1.2

Si π :X −→ U est une famille de variétés kählériennes ompates omme i- dessus(U estontratileetX estmunid'unemétriqueω quiserestreintenune

métriquekählériennesurhaquebre),lesomposantesirrédutiblesdeC(X/U)

sont alors U-proprespourla projetion

π:C(X/U)−→U

(6)

i-dessusestmiseendéfautommelemontrel'exempledeD.Lieberman(ibid).

Nousredonnonsladémonstrationdeettepropositionfautederéférenesdans

lalittératureexistante.

Démonstration :

CommeU estontratile,lelemmed'Ehresmann(voir[Voi02, prop.9.3,p.

209℄)montrealorsquelabrationesttopologiquementtriviale:

X ϕ //

π@@@@@@

@@ X0×U

pr2

{{

wwwwwwwww U

ϕestundiéomorphismeet0∈U unpointbasequelonque.Enpartiulier, lesalgèbresdeohomologieH(Xu)(pouru∈U)sontanoniquementisomor- phes à H(X). Si ωu désignela restritionde ω àla bre Xu, ωu dénit une

lasse dans H2(Xu) (ar elle est d-fermée) et elledénit don égalementune

lasseu]∈H2(X).

Soitmaintenant(Ct)t∈T unefamilleanalytiqueden-yles(relatifs)paramétrée

parunespaeirrédutibleT et supposonsque

∀t∈T, u(t) =π(Ct)∈K

aveK unompatdeU.Levolumeest alorsdonné par:

Volω(Ct) = Z

Ct

ωn= Z

Ct

u(t))n= [Ct]∧[ωu(t)]n

leproduitd'intersetionestalulé(parexemple)dansH(X).Maislorsque udéritK,u]dérit unepartiebornéedeH2(X)(parompaitédeK)etil

estbienonnuquedans,unefamilleirrédutible,lalassed'homologieestxée:

on endéduit que levolumedela familleVolω(Ct)est borné.D'autrepart,les

supports des yles Ct sont ontenus dans le ompatπ−1(K). On peut alors

appliquer [Lie78℄et onlurequelafamille(Ct)t∈T est ontenuedansunom-

patdeC(X);ommeC(X/U)estfermédansC(X),(Ct)t∈T estontenuedans

unompatdeC(X/U)etelamontrelapropretédeπenrestritionauxom-

posantesirrédutibles.

1.2

Γ

-rédution relative

Rappelonstout d'abordque laonstrutiondelaΓ-rédutionpeutsefaire

enfamillemais,apriori,seulementgénériquement:

Proposition1.3

Soitπ:X−→B une famillede variétés kählériennesompates. Ilexistealors

Γ(X/B)unespaeomplexenormaletundiagramme : X_ _ _ _γπ_ _ _//

π

>>

>>

>>

>> Γ(X/B)

{{ φ

wwwwwwwww B

(7)

danslequelφestsurjetifet tellequepourb∈B général,larestritionde γπ à

Xb :

γπ|Xb :Xb99KΓ(X/B)

soit la Γ-rédutionde Xb. Démonstration :

On applique les théorèmes 2.2 et 2.7 de [Cam04℄. On pourra également

omparerà[dOKR02,rk.2.7℄

Onpeutmaintenant,grâeàlaproposition1.2 i-dessus,montrer unepro-

priété desemi-ontinuitéinférieure delaΓ-dimensionauours d'unedéforma-

tion.

Théorème 1.1

Siπ:X−→B estunefamilledevariétéskählériennesompatesetsiddésigne

la valeur générale de la Γ-dimensionde la familleπ,alors d= max

b∈B γd(Xb)

Démonstration :

Notons n la dimension relative de X sur B et xons b un point de B et U un voisinage ontratile (par exemple un polydisque) de b omme dans la

proposition 1.1. On notera enore X la restrition de la famille π au dessus

de U. Commel'espae Cn−d(X/U)n'a qu'un nombreau plus dénombrable de omposantes irrédutibles, il en existe une que l'on notera C qui ontient les bresdeγXu pourugénéraldansU.Or,d'aprèslaproposition1.2,l'appliation

π:C−→U

est propre don en partiulier fermée. D'autre part, π(C) ontient le sous-

ensemble dense des points généraux i-dessus; on en déduit don que π est

surjetive.Au dessus dupoint b, Cb−1 (b)est donun sous-ensembleana- lytiquede Cn−d(Xb)dontuneomposanteirrédutibleaumoins doitêtreou- vrante(pourXb).Ilnousrestemaintenantàvérierl'armationsuivante:les (omposantes irrédutiblesdes)yles (Zt)t∈T de dimensionn−dparamétrés

paretteomposanteirrédutiblevérientdon

Im1( ˆZt)−→π1(Xb))<+∞

En eet,sionadmetlefaiti-dessus,onendéduitimmédiatement(pardéni-

tiondel'invariantγd):

∀b∈B, γd(Xb)≤d

Onvaenfaitmontrerquelesomposantesirrédutiblesdesimagesréiproques

(dansXfb)desyles(Zt)t∈T sontompates(equi estéquivalentàl'assertion i-dessus). Si onseplae audessus d'un voisinageompat K de b, levolume

des ylesdeCK−1(K)parrapport àlamétrique ω dela proposition 1.1 est uniformémentmajoré:

∀Z∈CK, Volω(Z)≤M

paruneonstante M >0.PourlesylesZ qui sontlesbresdesΓ-rédution

deXu (u∈K généraletu6=b),onadonégalement: Volω˜(Zj)≤M

(8)

ω˜ estl'imageréiproquedeω surXe (lerevêtementuniverseldeX)etj une

omposante irrédutible de l'imageréiproquede Z dans Xe. La onstante M

vérieenfaitM =N M ave

N =Card1(Z)X)

(etentiernedépendpasde Z génériquedans lafamilleCK).En passantàla limite, onendéduit quelessous-variétést

j

(t∈T)defXb ontunvolumeni; un argument standardde géométrie bornée (voir [Gro91, p. 288-289℄) montre

alorsquelest j

sontompates.

1.3 Invariane dans le as des surfaes

Rappelons pour nir que la Γ-dimension est eetivement invariante dans

lesfamillesdesurfaeskählériennesmaise pourdesraisonstenantaufaitque

ladimensionestpetite.Eneet,d'aprèsunthéorèmedeY.-T.Siu,lapropriété

γd(X) = 1nedépendquedugroupefondamentaldeX :

Théorème 1.2 ([Siu87℄)

Si X est une variété kählérienne ompate, alors γd(X) = 1 si et seulement

si π1(X)est ommensurable 5

augroupe fondamental d'une ourbe C de genre g≥1.

Les onditions γd(X) = 0 et γd(X) = 1 ne dépendent don que du groupe

fondamental deX.

Corollaire1.1

SiX estunesurfaekählérienneompate,laΓ-dimensiondeX nedépendque

dugroupefondamental ('esten partiulieruninvariant topologique de X).

Notons queein'estbien entendu plusvalable endimensionsupérieure.Con-

sidérons en eet A une variété projetive lisse de dimension n ≥ 4 telle que γd(A) =n,X unesetionhyperplanedeA etZ unesetionhyperplanedeX.

SiY estobtenueommesetionhyperplanedeP2×Z,onvériefailementque X etY sontdeuxvariétésprojetivesdedimensionn−1vériant:

γd(X) =n−1et γd(Y) =n−2.

Or,desappliationrépétéesduthéorèmedeLefshetzmontrentque

π1(X)≃π1(Y)≃π1(A).

Ainsi, X et Y sontdeux variétésprojetives(de dimensionaumoins 3) ayant

desgroupesfondamentauxisomorphesmaisdeΓ-dimensiondiérentes.

Corollaire1.2

Si (X, B, π)estune déformation de surfaeskählériennes audessusd'une base

B onnexe, la Γ-dimension estinvariante dans la famille. En d'autres termes,

l'appliation

B∋b7→γd(Xb)

estonstantesurB.

5

onrappellequedeuxgroupesGetH sontditsommensurablessiilspossèdentdessous- groupesd'indiesnisG1GetH1H isomorphes.

(9)

D'après le orollaire 1.1, la Γ-dimensionne dépend que dugroupe fonda-

mental pourunesurfaekählérienneompate.Or,dansune famille(X, B, π),

lesbressontdeuxàdeuxhoméomorphesd'oùl'invarianepardéformation.

Dans les as des familles de dimension 3, nous sommes don fae àla di-

hotomie suivante : γd(X) = 2 ou3; dihotomie que nousallons étudierdans

lessetionssuivantes.

2 Variétés de type

π

1-général

2.1 Un résultat de struture

RappelonsquelesvariétésX vériantγd(X) = dim(X)sont ditesdetype π1-général(voir[CZ05℄et [Cam95,th.4.1℄ pourlajustiationdeette termi-

nologie).Lastruture deesvariétésest onjeturalementdérite parl'énoné

suivant.

Conjeture 4 ([Kol93℄,[CZ05℄)

Une variété kählérienne ompate X de type π1-général vérie néessairement

κ(X) ≥ 0 et, à revêtement étale ni et transformation birationnelle près, X

admet une submersionen toresf :X −→Y surune variété Y de type général

etde type π1-général.

Dans le as projetif, ette onjeture est une onséquene de la onjeture

d'Abondane et desrésultatsdeBogomolov-Yausurlesvariétésàbré anon-

ique trivial. Nous rappelons ii le résultat prinipal de [CZ05℄ qui établit la

onjeture4endimension3.

Théorème 2.1

Soit X une variété kählérienne ompate de dimension 3ave γd(X) = 3. On

aalors κ(X)≥0et de plus,àrevêtementétaleni près, X estbiméromorphe 1. soitàAlb(X)×Alb(J(X))J(X)

2. soit àune submersion en surfaesabéliennes surune ourbe de genreau

moins2.

Enpartiulier,toujoursàrevêtementétaleniprès,labrationd'Iitaka-Moishezon

JX :X −→J(X)de X est(biméromorpheà)unesubmersion entoresetJ(X)

estde type général etde typeπ1-général.

Les propositions suivantes (immédiates ave le théorème i-dessus) isolent les

asκ(X) = 1et 2.

Proposition2.1

Soit X kähler ompate de dimension 3 vériant γd(X) = 3 et κ(X) = 1. A

revêtementétaleni près, X admet une submersionen toressurune ourbe J :X −→C

vériantg(C)≥2et,siT désignelabrede J,lemorphismeπ1(T)−→π1(X)

estinjetif.

(10)

Soit X kähler ompate de dimension 3 vériant γd(X) = 3 et κ(X) = 2. A

revêtementétaleni près, l'appliation d'Albanese de X est

1. soitisotrivialesuruneourbeelliptiqueavepourbreunesurfaedetype

π1-général.

2. soitunebrationsurunesurfaedetypeπ1-généraldontlabregénérale

F vérieπ1(F)X estungroupeinni(avelanotationintroduiteaprèsla

remarque0.2).

3. soitgénériquement niesurson image.

Pournire paragraphe,rappelonslesfaitssuivants(quinousserontutiles

ultérieurement)onernantl'appliationd'Albanese.Sionnote

αX :X −→Alb(X)

l'appliationd'AlbanesedelavariétéX etαd(X) = dim(αX(X))sadimension

d'Albanese,ondisposealorsdesrésultatssuivants.

Proposition2.3 (prop. 1.4,p. 267 [Cat91℄)

La dimension d'Albanese est un invariant topologique (et même un invariant

d'homotopie).

Proposition2.4

SoitX une variétékählérienne ompate.Onaalors

γd(X)≥αd(X).

Démonstration :

L'imagedeαXestunesous-variétédutoreAlb(X)etelleestdondetypeπ1-

général.CommelaΓ-dimensionest roissante souslesappliations surjetives, onabien

γd(X)≥αd(X).

2.2

Γ

-rédution et brations

Danseparagraphe,nousétablissonsunesortederéiproqueàlaonjeture

4.

Proposition2.5

SiunevariétékählérienneompateX admetunesubmersionentoresf :X −→

Y,on aalors:

γd(X)≥dim(f) +γd(Y).

Enpartiulier, X estde typeπ1-général siY l'est.

Le omportement de la Γ-dimension dans une bration f : X −→ Y entre

variétés kählériennes ompates est en eet assez diile à dérire en toute

généralité.Onsaiteneetqueγd(X)≥γd(Y)mais,même silabre générale F de f vérieγd(F)>0, l'inégalitéi-dessusn'estpasnéessairementstrite.

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