• Aucun résultat trouvé

Evolution de la teneur en urée du lait dans quatorze fermes pilotes de (...)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Evolution de la teneur en urée du lait dans quatorze fermes pilotes de (...)"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Evolution de la teneur en urée du lait dans quatorze fermes pilotes de Wallonie

Evolution of milk urea concentration in fourteen pilot farms in Wallonie

E. FROIDMONT, X. FMND, V. DECRWENAERE, N. BARTIAUX-THILL. A. VAN REUSEL, J. FABRY Dëpartement Productions et Nutrition animales du CM - Rue de Liroux. 8, 8-5030 Gemblottx, Belgîque

INTRODUCTION

Le premier objectif de l'étude est de vérifier 9!9 les taux d'urèe du lait cotntnuniqués aux producteurs, prédits par la technique infra-rouge (lR) en raison de son faible coût et de sa lapidité, correspondent aux valeurs obtenues par la pH-métrie, mèthode précise mais plus onéreuse et nécessitant plus de temps. Le second objectif est de déterminer, au cours d'une année entière, les principaux facteurs agissant sur le taux d'urée du lait à l'échelle de I'exploitation.

1. MATERIEL ET METHODES

Le protocole expérir.nental fait appel à quatorze fermes,pilotes disôersées dans le Condroz et I'Ardenne, en Wallonie. La col- lecie des échantillons (lait, herbe, fourrages, concentrés) est réalisée pendant ttne année cornplète (01107 12400 au 3010612001), tous les quinze jours lors de la saison de pâturage et tous les mois en saison hivernale. La teneur en urée du lait est déterminée par pl{-rnétrie (méthode enzymatique basée sur la dissociation de l'ru'ée et la mesut'e d'une variation consécu- tive de pH) et pr'édite par IR (méthode physique, indirecte, basée sui' la capacité d'absolption de la lumière que possèdent les constituants organiques, comme I'urée, et pour lesquels la teneur est prédite par comparaisorl aux résultats d'une base de données régulièrement mise à jour). La teneur en protéines des aliments est mesurée par la méthode de Kjeldhal. La valeur nutritionnelle de I'herbe et des fourrages (VEM, DVE, OEB) est prédite par spectrophotométrie dans le proche infra-rouge alori que celle des concentrés est demandée aux entreprises d'alimènts. Les contrôles laitiers sont fournis par les produc- teurs alors que le poids des vaches est évalué sur base du nombre de parités. L'ingestion totale des animaux est estimée par la moye^nne des résu-itats des équations de Faverdin (1992) èt de Caird et Hohnes (1986). Au pâturage, I'ingestion d'herbe est calculée en soustrayant les quantités de foun'ages et de concentré apportées par le producteur de I'ingestion totale. Sur base de ces données, la composition et la valeur nutritionnelle des aliments des vaches ont été déterminées tout au long de I'essai, pour les quatorze fetmes partenaires, et corrélées aux teneurs en urée du lait. L'analyse statistique est basée sur une régression poftant sur les meilleurs ensembles afin d'évaluer les paramètres expliquant le mieux la variation du taux d'urée du lait.

2. RESULTATS ET DISCUSSION

Hormis quelques valeurs hors-notme, l'estimation de la teneur en urée du lait par la rnéthode IR est bien comélée aux dosages p a r p H - r n é t r i e ( é q u a t i o n 1 , n : 1 8 0 , R ' : . 8 1 ) .

U L ( l R , m g / d l ) : 1 . 0 0 8 x UL (pH-métrie, m g / d l ) - . 5 1 ( 1 ) Le tableau 1 présente les équations expt'irnant au mieux la variabilité de la tener-rr en urée du lait dans chaque ferme par- tenaire.

Les équations individuelles présentent un t'2 variant de .32 à .87 (tableau l). Cette variabilité ne plovient pas seuleurent de la précision des infbnnations données par les prodr"rcteurs mais peut ar.rssi ref'létel des diffelences dans la conduite du troupeau l a i t i e r . L ' é q u a t i o n g l o b a l e ( t a b l e a u 1 , d e r n i è r e l i - e n e ) s L r g g è r e

que la variabilité du taux d'urée du lait provient en tnajeure partie de la MPT (71 %), et dans une moindre mesure des VEM (18 %) et du SL (1 I Vo). Cette équation n'explique tou- tefois que 52 o de la variabilité observée, ce qui reflète d'une oart la-difficulté d'estimer la valeur nutritionnelle des rations àans la pratique et, d'autre part, I'influence probable d'autres facteurs que ceux étudiés sur la teneur en urée du lait. La MPT intervient dans 6 équations individuelles et est remplacée par les apports en DVE et OEB dans 4 autres femes. Pour l0 des l4 eiploitations, I'apporl azoté semble donc avoir un effet pré- pondérant sur la teneur en urée du lait.

Tableau I

Equations expliquant la variabilité de la teneur en urée du lait dans chaque ferme (F)

Equation Part des

vxn tbles' I

2 3 4 5

o

7 8

o

l 0 l t T 2 1 3 I 4

.8'7 . 5 7 . 5 9 . 7 7 .65 .77 . 3 7 UL = -37 + . 156 MPT - .002 VEM + 17 .7 TP

UL = -23 + .003 VEM U L = - 3 + . 0 1 7 D V E + . 0 1 5 O E B

U L = - 1 7 + . 1 2 6 M P T - . 8 3 3 S L ul- = 48 + .209 MPT - 3.75 PL UL = -3 + . 107 MPT - .005 VEMexc

UL=24 + .025 OEB Aucune variable significative

U L = 5 1 - l. 4 P L g1- = 2l + .023 OEB UL = -6 + .020 OEB 9 1 = - 1 8 9 + 6 2 T P l J 1 - = - 1 3 + . 1 5 3 M P T UL = 87 + .143 MPT - .008 MOD

7 8 / l t t l l 1 0 0 4 l / 5 9 8 9 / l l 8 4 / 1 6 8 6 t 1 4 1 0 0 .4'7 100 . 3 2 1 0 0 . 4 1 1 0 0 . 5 3 1 0 0 . 6 5 1 0 0 .79 35 I 65 g y = 2 . 6 + . 1 3 0 M P T - . 0 0 2 V E M + . 4 0 7 S L . 5 2 7 l / 1 8 I 1 l I SCE de la variable (dans I'ordre de l'équation) / SCE r'ésiduelle (%), UL:

teneur en urée du lait (mg/dl), MPT: quantité de protéines brutes ingérées (g/j/animal), MOD: quantité de matière organique digestible ingérée ($lani- mal), VEM: quantité d'énergie nette ingérée (VEM/j/animal), VEMexc:

excès d'énergie nette par rapport aux besoins (VEM/j/animal), DVE: quan- tité de protéines digestibles ingérée (gijlanimal), OEB: azote dégradable par rapport à l'énergie fermentescible (g/j/anirnal), TP: taux protéique du lait (%), SL: stade de lactation moyen dans I'exploitation (semaines), PL: pro- duction laitière (kg de lait standald/j/anintal).

CONCLUSION

En pratique, la méthode IR est fiable pour estimer la teneur en urée du lait. Une alimentation protéique adaptée (MPT, OEB etiou DVE) permettra souvent de conserver le taux d'urée du lait dans les nounes conseillées (17-30 rng/dl).

Reclrcrches subventionnées pu" le Ministère de lu Région'Ural' lonne. le Ministère cles Classes Moyennes et de I'Agriculture et lq Contnrtulauré Elu'opéenne.

Faverdin. 1992. Prod.:\nim. -i(:l): 27 l-282.

Caird et Holmes. 1986. J. Aeric. Sci. 7l: 'li-5-1.

Références

Documents relatifs

D’après les équations que nous avons établies précédemment, ces variations de flux de nutriments pour- raient expliquer une chute de taux buty- reux de 4,6 g/kg pour l'augmentation

Ces données peuvent permettre entre autres d’adapter les rations en tenant compte des variations de la teneur en urée constatées selon les régions agricoles et la période de

Les essais 6 et 7, chacun avec 3 combinaisons de niveaux d'Cnergie et de proteines, confirment la relation entre la teneur en urCe et I'alimentation CnergCtique et prottique. I1

Le régime riche en graines de colza apportait des quantités plus grandes de c9-18:1 mais l’analyse statistique n’a pas révélé de différence (P > 0,05) entre les quatre

Il existe un lien entre la surrection d’une chaîne de montagnes et la teneur en CO 2 dans l’atmosphère. Activité 1 : Exemple d’altération d’une roche : le granite

Cette chaîne, dite hercynienne, sera à l’origine de la formation des roches granitiques et métamorphiques de ce que nous appelons aujourd’hui les massifs anciens (Massif

Dans 7 muscles de 5 porcs de race Large White et de 5 porcsde race Piétrain, les teneursenhydroxy- poline exprimées par le rapport de l’azote de cet acide aminé à

Cependant, la teneur du lair du rnatin peut depasser celle du lait du soir avec des teneurs en uree trPs faibles, alors que c'est I'inverse si les teneurs sont tres elevkes..