HAL Id: inria-00085779
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Submitted on 14 Jul 2006
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Deux Fragments Polynomiaux Complets pour le problème de la validité des Formules Booléennes
Quantifiées
Florian Letombe
To cite this version:
Florian Letombe. Deux Fragments Polynomiaux Complets pour le problème de la validité des For-
mules Booléennes Quantifiées. Deuxièmes Journées Francophones de Programmation par Contraintes
(JFPC06), 2006, Nîmes - Ecole des Mines d’Alès / France. �inria-00085779�
Deux fragments polynomiaux omplets pour le
problème de la validité des formules booléennes
quantiées
Artile JeuneCherheur JFPC'06
Florian Letombe
Centre de Reherhe en Informatique de Lens, CNRS FRE 2499
Faulté des Sienes Jean Perrin
Université d'Artois
F-62307, Lens Cedex, Frane
letomberil.univ-artois. fr
Résumé
Dansetartilenousmettonsenévidenedeuxfrag-
mentspropositionnelsompletsduauxOCNF<etODNF<
qui onstituentrespetivement des sous-ensemblesdes
formules propositionnelles CNF et DNF. Chaun de es
fragments permet l'élimination des quantiations en
temps polynomial omme une loi interne sur le frag-
ment. Grâeàettepropriété,leproblèmedelavalidité
desformulesbooléennesquantiéespeutêtredéidéen
tempspolynomiallorsquelamatriedel'instanetraitée
appartientàl'undesdeuxfragmentsonsidérés. Surle
plan pratique, nous montrons que, ontrairement àe
quisepassepourlesinstanesquantiéesissuesd'autres
lasses polynomiales pour SAT, omme elles des for-
mulesHornCNFouplusgénéralementdesformulesHorn
renommables CNF,lesprouveurs QBFexistantsexhibent
empiriquementunomportementpolynomialsurlesin-
stanesOCNF<quantiées.
Abstrat
Inthispaper,twoompletedualpropositionalfrag-
mentsOCNF<andODNF<,whiharerespetivelysubsets ofCNFandDNFpropositionalformulae,arepointedout.
Eah ofthose fragmentsallowquantiation'selimina-
tioninpolynomialtimeas aninternallaw inthefrag-
ment. Fromthisproperty,thevalidityproblemforquan-
tied Boolean formulae an be deided in polynomial
timewhenthe instane's matrixbelongstoany ofthe
two onsidered fragments. From a pratial point of
vue, we show that, ontrariwise to what happens for
quantied instanes from other polynomial lasses for
SAT,likeHornCNF or, moregenerally,renamableHorn
CNFfromulae,state-of-the-artQBFsolversexhibitempir-
iallyapolynomialbehaviourwhendealingwithquanti-
edOCNF< instanes.
1 Introdution
val(QPROPP S),leproblèmedevaliditépourlesQBFsa
uneimportaneroissanteenIA.Celapeuts'expliquer
par le fait que, en tant que problème PSPACE-
ompletanonique,denombreuxproblèmesd'IApeu-
vent être réduits à val(QPROPP S) de manière poly-
nomiale (f. [10, 11, 4, 27, 24, 25℄) ; de plus, pour
diérents domaines de l'IA (parmi lesquels la plan-
iation, le raisonnement non monotone, l'inférene
paraonsistante),une approhebaséesurune tradu-
tion vers QBF peut se révéler plus eae que
desalgorithmesdédiés. Paronséquent,denombreux
prouveurs QBF ont été onçus (f. prinipalement
[5, 28, 12, 29, 15, 22, 30, 3, 14, 26, 2℄) et évalués
esdernièresannées [21,20℄.
val(QPROPP S)estunproblèmealulatoirementdif- ile,aussibien enthéoriequ'enpratique. Lesméth-
odesbaséessurlanotionderestritionomptentparmi
elles permettant d'augmenter l'ensemble d'instanes
traitablesenpratique. L'idéeléestdereonnaîtreles
instanes pour lesquelles des algorithmes spéiques
peuvent fournir une solution beauoup plus eae-
ment que les prouveurs QBF généraux. Plusieurs re-
387
stritions traitables de QBF ont déjà été identiées.
[1,13℄montrentqueleproblèmedelavaliditépourles
formulesde Kromquantiées est déidable en temps
polynomial. [17℄ontprouvéqueleproblèmedelava-
lidité des formules HornCNF quantiées forment une
restritiontraitablede QBF. Par onséquent, le prob-
lèmedelavaliditédesformulesHornrenommablesCNF
quantiéessontégalementdéidablesdefaçonpolyno-
miale.
Leprinipal objetif deet artile est deprésenter
deux nouvelles lasses polynomiales omplètes pour
val(QPROPP S) : OCNF< et ODNF<. Ces deux frag-
mentssontrespetivementdessous-ensemblesdesfor-
mulespropositionnellesCNFet DNF,quisontdes frag-
mentsiblespourlaompilationdeonnaissanes.
L'objetifestégalementd'approfondiretteétudedes
nouveaux fragments en omparant le omportement
desprouveursQBFatuels surde telsfragmentsom-
plets ave le omportement de es mêmes prouveurs
surdesfragmentsinompletsmaispolynomiauxpour
val(QPROPP S).
La suite de et artile est organisée omme suit.
Quelquespréliminaires formelssur lesQBFssontdon-
nés au paragraphe 2. Les fragments polynomiaux
omplets et inomplets onsidérés, parmi lesquelsles
deux nouvelles lasses polynomiales dérites dans e
papier, sont présentés au paragraphe 3. Le para-
graphe 4 dérit les résultats expérimentaux obtenus
surertainesdeslassesétudiéesetuneanalysedesdif-
férenesexpérimentales observéesentre lesfragments
polynomiaux omplets et les fragments polynomiaux
inomplets. Enn, le paragraphe5 onlut le papier
etdonnequelquesperspetives.
2 Formules Booléennes Quantiées
Dénition1(Syntaxe des QBFs) SoitPSunen-
semble ni de symboles propositionnels (aussi ap-
pelés variables). L'ensemble QPROPP S de formules
booléennes quantiées (QBFs) sur PS est le plus petit
ensembledemotsdénisindutivementommesuit 1
:
1. vrai,f auxethaquevariable de PSappartientà
QPROPP S ;
2. si φ et ψ appartiennent à QPROPP S, alors (¬φ), (φ∧ψ), (φ∨ψ), (φ ⇒ ψ), (φ ⇔ ψ), (φ⊕ψ)
appartiennentàQPROPP S ;
3. siφ appartient àQPROPP S et xappartient à PS,
alors(∀x.φ)et(∃x.φ)appartiennentàQPROPP S.
1
An de simplier la syntaxe, nous nous permettons
d'omettre des parenthèses lorsque ela n'a auun impat sur
lasémantique.
Les ourrenes de variables propositionnelles x
dans une formule Σ de QPROPP S peuvent être parti-
tionnées en trois ensembles : les ourrenes quan-
tiées,liéesetlibresdex. Lesourrenesquantiées
sontelles apparaissant dans une quantiation, i.e.,
justeaprèsunquantiateur∀ou∃. Danstoutesous-
formule∀x.φ(resp. ∃x.φ)deΣ,touteslesourrenes
dexdansφsontliées;detellesourrenesdexsont
ditesdansla portéede laquantiation∀x(resp. ∃x).
Enn, toutes les ourrenes restantes de x dans Σ
sontlibres.
V ar(Σ) est l'ensemble des variables apparaissant
dansΣ. UnevariablexdeV ar(Σ)estlibresietseule-
mentsixauneourrenelibredansΣ.
Une formule Σ est dite polie si et seulement si
haqueourreneliéed'unevariablexdeV ar(Σ)est
dans la portéed'un quantiateur unique, et haque
variable libre n'a pas d'ourrene liée. Une for-
mule Σ est dite sous forme prénexe si et seulement
siΣ =Qx1(. . . Qxn(φ). . .)oùhaqueourrenedeQ
vaut soit ∀, soit ∃, et φne ontientpas d'ourrene
quantiée de variable. φ est la matrie de Σ et la
suite Qx1. . . Qxn de quantiations est le préxe de
Σ. Uneformule estditefermée siet seulementsi elle
ne ontient pas de variable libre. Le sous-ensemble
deQPROPP Sneontenantquedesformulessansquan-
tiation est noté PROPP S. Un sous-ensemble impor- tantdePROPP S estlefragmentdesCNFs(FormesNor-
malesConjontives)ontenantlesonjontions(nies)
delauses. UneformuleenCNFestsouventvueomme
un ensemble de lauses. nf et DNFsont desas spé-
iques deformes normales négativesouNNFP S :
uneformuleest ditesousNNFP Slorsque lesseulson-
neteursbinairesqu'elleontientsont∧et∨etquela
portéede haqueourrene du onneteur de néga-
tion¬estréduiteàunsymbolepropositionnel.
Dénition2 (NNFP S) NNFP S est le sous-ensemble de PROPP S déniindutivementpar :
• vrai,faux ∈NNFP S,
• six∈V,alors x,¬x∈NNFP S,
• siΣ,Ψ∈NNFP S,alors(Σ∧Ψ),(Σ∨Ψ)∈NNFP S.
Pour haque formule booléenne quantiée Σ et
haquevariable x, Σx←0 (resp. Σx←1)désignelafor-
muleonditionnéeàfaux(resp. vrai)obtenueenrem-
plaçanthaqueourrenelibredexdansΣparfaux
(resp. vrai).
Dénition3 (Sémantiquedes QBFs) Soit I une
interprétation sur PS (i.e., une appliation de PS
dans BOOL = {0,1}). La sémantique d'une for-
mule booléenne quantiée Σ de QPROPP S dans I est
la valeurde vérité[[Σ]](I)deBOOLdénieindutive-
mentommepour lesformules propositionnelles, àla
diérene près que la dénition ontient deux règles
supplémentaires :
• siΣ =∀x.φ,
alors [[Σ]](I) =min({[[φx←0]](I),[[φx←1]](I)}).
• siΣ =∃x.φ,
alors [[Σ]](I) =max({[[φx←0]](I),[[φx←1]](I)}).
UneinterprétationI estappeléemodèledeΣ,notée I |= Σ,si etseulementsi[[Σ]](I) = 1. Si Σaunmod-
èle,elleestsatisable;sinon,elleestontraditoire. Si
touteinterprétationIsurPSestunmodèledeΣ,Σest
valide. Sitout modèledeΣestunmodèledeµ,alors µestuneonséquenelogiquedeΣ,notéeΣ|=µ. En-
n,lorsqueΣ|=µetµ|= Σ,Σet µsontéquivalentes, noté Σ≡µ. Ladénition 3montre quetousleson-
neteurs (yompris les quantiations que l'on peut
voirommedesonneteursunaires)sontvérifontion-
nelsdanslesensoùlasémantiqued'uneQBFdansune
interprétationInedépendquedelasémantiquedeses
sous-formulesdansI. Lanature vérifontionnelle des onneteurssutiiàénonerun(méta)théorèmede
substitution pour les QBFs: remplaer dans une QBF
unesous-formuleparuneformuleéquivalentepréserve
l'équivaleneavelaQBFdedépart.
Comme enlogique propositionnelle, onaΣ|=µ si
etseulementsilaformule(Σ∧¬µ)estinohérentesiet
seulementsilaformule(Σ⇒µ)est valide. Enoutre,
le problème de la satisabilité d'une QBF Σ oïnide
ave elui de la validité de sa fermeture existentielle
∃V ar(Σ).Σ.
D'autresméta-théorèmesintéressantssont:
Proposition1 Soient Σ, Ψ des formules de
QPROPP S etx,y desvariables de PS.
1. ∀x.Σ≡Σx←0∧Σx←1.
2. ∃x.Σ≡Σx←0∨Σx←1.
3. ∀x.Σ≡ ¬(∃x.(¬Σ)).
4. Si xn'estpaslibredansΣ,
alors ∀x.Σ≡ ∃x.Σ≡Σ.
5. ∀x.(Σ∧Ψ)≡(∀x.Σ)∧(∀x.Ψ).
6. ∃x.(Σ∨Ψ)≡(∃x.Σ)∨(∃x.Ψ).
7. ∀x.(∀y.Σ)≡ ∀y.(∀x.Σ).
8. ∃x.(∃y.Σ)≡ ∃y.(∃x.Σ).
9. Si x n'est pas libre dans Σ, alors ∀x.(Σ∨Ψ) ≡ Σ∨(∀x.Ψ).
10. Si x n'est pas libre dans Σ, alors ∃x.(Σ∧Ψ) ≡ Σ∧(∃x.Ψ).
Apartirdesméta-théorèmesdonnésenproposition
1etlethéorèmedesubstitution,ilestaisédeprouver
quetouteQBFpeutêtretransforméeentempspolyno-
mialenuneformuleéquivalentesousformeprénexeet
polie(lesvariablesliéespeuventêtrerenomméessans
eetsur l'équivalene). Puisqu'il est possiblede per-
muterdeuxquantiationssuessivesdelamêmena-
ture(i.e., universelles ouexistentielles) dans une QBF
prénexe sans eet sur l'équivalene, pour tout sous-
ensembleni,non videS ={x1, . . . , xn} dePS,nous
notons ∀S.φ (resp. ∃S.φ) pour désigner plus simple-
ment∀x1.(. . .∀xn.φ . . .)(resp. ∃x1.(. . .∃xn.φ . . .)).
Le problème val(QPROPP S) est souvent déni
ommesuit.
Dénition4 (val(QPROPP S)) val(QPROPP S)estle
problème de déision suivant:
• Entrée: Une formulesousformeprénexe, polie,
ferméeΣde QPROPP S ;
• Question: Σest-ellevalide ?
Plusgénéralement,nousutilisonslesnotationssuiv-
antes.
Dénition5 (Notations) SoitC ⊆ PROPP S.
Onnote:
• QC le sous-ensemble de QPROPP S formé des for-
mules prénexes, fermées, polies dont la matrie
estdansC.
• val(QC) estleproblèmede déisionsuivant:
Entrée: Une formuleΣ deQC ;
Question: Σest-ellevalide ?
3 Fragments polynomiaux
Dans la suite, un fragment propositionnel est dit
traitable pour val(QPROPP S) si et seulement si
l'appartenane à e fragment peut être déidée en
temps polynomial et s'il existe un algorithme de
déision polynomial pour le problème de validité
des formules booléennes quantiées (fermées, polies,
prénexes)dontlamatrieappartientàefragment.
3.1 Fragments inomplets
Quelques lasses polynomiales inomplètes, i.e. les
fragments qui ne sont pas susamment expressifs
pourpermettrelareprésentationdetouteslesformules
propositionnelles,ontétéidentiéesjusquelàpourles
Deux fragments polynomiaux complets pour le problème de la validité des formules QBF 389
QBFs. Nousnousfoalisonsiisurdeux d'entreelles:
lesformulesHornCNFet lesformulesHornCNFquan-
tiées.
Dénition6(Formule HornCNF)
Une formule Horn CNF est une formule CNF dont
haquelauseontientauplusunlittéral positif.
Exemple1(Formule HornCNF)
Laformule suivante estune formule Horn CNF:
(a∨ ¬b∨ ¬d)∧
(¬a∨c)∧
(¬b∨ ¬c∨d)∧
(¬a∨ ¬c∨ ¬d).
Clairement, la reonnaissane de formules Horn
CNF est polynomiale. De plus, Kleine-Büning et al.
dériventuneméthodederésolutiondesformulesHorn
CNFquantiées(laQ-unit-résolution)etmontrentque
leproblèmede validitédetelles formules parQ-unit-
résolution peut être déidé en temps O(|Σ| ×r), où r est le nombre d'ourrenes positives de variables
universellesdansuneformuleHornCNFΣ[17℄.
Dénition7(Formule HornrenommableCNF)
UneformuleHorn renommableφestuneformule
CNF telle qu'il existe une sous-ensemble Lφ des lit-
térauxde φetune substitution 2
σ:LPS →LPS l 7→lc sil∈Lφ
l 7→l sinon
telle que σ(φ)ˆ est une formule Horn CNF. ˆσ est
l'extension de σ à NNFP S dénie par σ(vrai) =ˆ vrai, ˆ
σ(faux) = faux, σ(l) =ˆ σ(l) si l est un littéral et ˆ
σ(α⊙β) = ˆσ(α)⊙σ(β)ˆ pour⊙ ∈ {∧,∨}.
Intuitivement, une formule Horn renommable CNF
estune formulequipeutêtretransforméeenune for-
muleHornCNFparrenommage(i.e. passageauom-
plémentaire)deertainsdeseslittéraux.
Exemple2(Formule HornrenommableCNF)
La formule suivante est une formule Horn
renommable CNF:
(a∨b∨ ¬d)∧
(¬a∨ ¬c)∧
(b∨c∨d)∧
(¬a∨c∨ ¬d).
Ils'agitdelaformuledel'exemple1danslaquellenous
avonsrenommé lesvariables b etc.
2lcdésigneleomplémentairedel,i.e. sil=x∈PS,alors
lc=¬xetsil=¬x∈PS,alorslc=x.
Dans [16℄, J. J.Hébrard propose unalgorithmede
reonnaissane de formules Horn renommables CNF.
Une fois un renommage R alulé (s'il existe) pour
la matrie CNF d'une formules quantiée Σ, il sut
d'utiliserl'algorithmedeKleine-Büningetal. [17℄sur
laQBFΣdematrieσˆR(Σ) pourdéterminerentemps
polynomialsilaformulesdedépartestvalideoupas.
3.2 Fragments omplets
Considéronstoutd'abordlesfragmentsduauxMODSet
CI[9℄.
Dénition8 (MODS etCI)
• LelangageMODSestlesous-ensembledeDNFon-
tenant des formules Σ = γ1∨. . .∨γk telles que,
pour haqueterme γi (i∈1. . . k) etpourhaque
variable x∈V ar(Σ),γi ontient xou ¬x.
• Le langage CI est le sous-ensemble de CNF on-
tenant des formules Σ = γ1∧. . .∧γk telles que,
pourhaquelause γi (i∈1. . . k)etpourhaque
variable x∈V ar(Σ),γi ontient xou ¬x.
Exemple 3(Formule MODS/CI)
(a∧b∧c)∨(¬a∧ ¬b∧c)∨(¬a∧b∧c)∨(¬a∧ ¬b∧ ¬c)
estuneformuleMODS.(a∨b∨c)∧(¬a∨ ¬b∨c)∧(¬a∨ b∨c)∧(¬a∨ ¬b∨ ¬c)estune formule CI.
Nousavonségalementonsidérélesdeuxfragments
propositionnels ODNF< et OCNF< qui sont respetive-
ment des sous-ensembles de DNF et de CNF. Soit <
un ordre total, strit sur les variables de P S = {x1, . . . , xn}s.t. x1< . . . < xn. Nousdénissons:
• Le langage ODNF< est l' ensemble de toutes les
formules DNFΣ =γ1∨. . .∨γk où haqueterme
satisable γi (i ∈ 1. . . k) de Σ est tel que pour
tout j ∈ 1. . . n, si xj ou ¬xj apparaît dans γi,
alors pour tout l tel que 1 ≤ l < j, xl ou ¬xl
apparaîtdansγi.
• Le langage OCNF< est l' ensemble de toutes les
formules CNFΣ =γ1∧. . .∧γk oùhaquelause
nontautologiqueγi(i∈1. . . k)deΣesttelleque
pourtout j∈1. . . n,si xj ou¬xj apparaît dans
γi,alorspourtout l telque1≤l < j, xl ou¬xl
apparaîtdansγi.
Exemple 4(FormuleOCNF</ODNF<)
SoitP S={a, b, c}et<telquea < b < c. ¬a∨(a∧b)
est une formule de ODNF<. (a∨b)∧(¬a∨b∨c) est
une formule de OCNF<.