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Corrélation angulaire de deux gammas mixtes obtenus par excitation coulombienne

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235769

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235769

Submitted on 1 Jan 1958

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Corrélation angulaire de deux gammas mixtes obtenus par excitation coulombienne

Vincent P. Gillet

To cite this version:

Vincent P. Gillet. Corrélation angulaire de deux gammas mixtes obtenus par excitation coulombienne.

J. Phys. Radium, 1958, 19 (1), pp.64-65. �10.1051/jphysrad:0195800190106400�. �jpa-00235769�

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64.

CORRÉLATION ANGULAIRE DE DEUX GAMMAS MIXTES OBTENUS PAR EXCITATION COULOMBIENNE

Par VINCENT P. GILLET,

Service de Physique mathématique, C. E. N., Saclay.

Résumé. - On calcule exactement la corrélation de deux gammas mixtes en cascade obtenus par excitation coulombienne afin de déterminer quelques caractéristiques générales des processus de corrélations triples. Le noyau choisi est le 181Ta et on donne la dépendance de l’anisotropie

maximum en fonction des éléments de matrice réduite. La comparaison des résultats théoriques

avec l’expérience semble indiquer dans l’exemple choisi une forte atténuation par couplage du

moment quadrupolaire.

Abstract. 2014 Exact computation is made of the correlation of two mixed gamma rays following

coulomb excitation in order to determine some general characteristics of triple correlation processes.

The nucleus chosen is 181Ta and the dependance of the maximum anisotropy as a function of the reduced matrix elements of the second emitted gamma is given.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RÀI)lUbt TOME 19, JANVIER 1958,

L’objet du présent calcul est de déterminer sur un cas particulier le 18’Ta, quelques caractéris-

tiques générales des processus de corrélations,

triples, le mode de préparation du premier état

excité étant l’excitation coulombienne. Pour cela

on a calculé numériquement les expressions exactes

des probabilités angulaires pour un certain nombre de groupes d’angles. Le travail a été programmé

sur une IBM 650..

On considère le schéma ’excitation suivant :

On cherche la probabilité W(61 02 p) pour que les deux y de désexcitation fassent respectivement

les angles 61 et 02 avec la direction des protons incidents, cp étant l’angle entre les deux plans passant par la direction des protons incidents et

contenant respectivement YI et Y2. Cette proba-

bilité s’exprime par un développement sur les fonc-

tions d’ondes orthogonales des trois angles libres :

avec

DVIV,V, :

et :

Les coefficients Dvi V2 V3 du développement sont

fonctions des éléments de matrices réduites (les

inconnues du problème) et de facteurs statistiques dépendant des différents spins et moments angu- laires. Les X sont les coefficients 9 j de Wigner

et il existe des tables [1] pour les coefficients F.

Les al(-) sont les facteurs d’affaiblissement carac-

téristiques de l’excitation coulombienne ; ils sont

fonction des paramètres de la collision coulom-

bienne , 1) [2].

On a pris pour le coefficient de mélange du remier la valeur ô - Int. E2 - 0 50 et

premier y la valeur 0(1)

=

Int. MI et pour pour le coefficient de mélange du second y la valeur pré-

dite par le modèle collectif

L’énergie des protons incidents est de 4,35 MeV.

Les résultats numériques obtenus permettent de

faire les remarques suivantes :

a) L’expression exacte de la corrélation triple et l’expression approchée supposant les sous-états du

premier état excité également peuplés ne donnent

pas, ainsi qu’on le suppose parfois, des résultats

identiques dans le plan perpendiculaire à la direc- tion des protons incidents. L’anisotropie prédite par la seconde expression est en effet de :

alors que l’expression exacte donne :

b) les intensités maxima et minima dépendent plus des directions relatives des gammas que de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195800190106400

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leurs positions par rapport à l’axe d’iàcidence ; les

intensités maxima sont obtenues lorsque les deux y

c) Il en résulte que si un y est pris perpendicu-

lairement au faisceau de protons, la distribution est

-

symétrique par rapport à 7r/2 dans le plan perpen- diculaire à cette direction ou dans tout plan conte-

nant cette direction, avec un minimum de l’inten-

d) En détectant indifféremment les deux y dans.

un compteur donné on augmente les taux de comptage, donc la statistique. Si les y ont des

énergies voisines il peut être difficile de les séparer.

Il est bien connu que dans le plan perpendiculaire

au faisceau les deux y jouent des rôles symétriques

mais ce peut ne pas être la meilleure géométrie. En

e) La complexité de l’expression de W atténue

sa dépendance en 03B4(2). Cependant il reste, ce qui est normal, que les variations de l’anisotropie avec 03B4(2)

sont d’autant plus fortes que l’anisotropie est plus

grande :

- --

sont parallèles ou anti-parallèles, les intensités minima lorsqu’ils sont détectés à angle droit.

sité en -x/2 dans le premier cas et un maximum

dans le second. Au contraire si les deux y sont pris

à 450 des protons incidents et qu’un des compteurs

tourne de 180° autour de la direction d’incidence on

passe d’un maximum à un minimum

prenant un autre plan, contenant par exemple la direction du faisceau incident, les résultats

montrent que l’anisotropie varie dans le même sens, qu’on détecte dans un compteur un gamma ou

l’autre, et que dans les deux cas l’anisotropie es t

sensiblement la même (à 10 % près) : :

Barloutaud, Lehmann et Lévêque ont mesuré le premier rapport sur une cible de tantale métal. Ils l’on en fait trouvé égal à : 1,25 0,2.

Une anisotropie aussi faible ne peut être expli- quée par un autre choix de la valeur de 8(2). On

doit donc admettre que les moments quadru- polaires des divers états excités du 181xa sont for-

tement couplés aux champs électriques, ce qui suggère la nécessité d’utiliser une cible liquide.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Table de coefficients F : FERENTZ et ROSENZWEIG,

ANL 5324. [2] ALDER et al., Rev. Mod. Physics, 1956, 28 ,4, 432.

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