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Sur la magnéto-chimie des cristaux mixtes (Complément
à deux publications antérieures)
Nicolas Perakis, Léandre Capatos
To cite this version:
SUR LA
MAGNÉTO-CHIMIE
DES CRISTAUXMIXTES
(Complément
à
deuxpublications antérieures.)
Par NICOLAS PERAKIS et LÉANDRE CAPATOS.
Laboratoire de
Physique
de l’Université deSalonique.
Sommaire. 2014 A l’état de persulfate tétrapyridiné, les ions AgII et CuII ont, en magnétons de Weiss, respec-tivement les moments 9,1 et 9,8.
Pour ces deux ions, le moment théorique est 8,6 (1,73 en magnétons de Bohr).
Lorsque ces deux ions paramagnétiques sont associés en proportions variables, soit entre eux, soit à l’ion
diamagnétique CdII, leurs moments varient.
Dans les deux cas, ils varient à peu près de la même manière : dans le cristal mixte (AgII 2014
CuII), on
peut, dans un large intervalle de concentration, substituer à l’un de ces deux ions paramagnétiques l’ion
dia-magnétique CdII sans que le moment de l’autre ion en soit sensiblement modifié.
Cette variation des moments des ions AgII et CuII par dilution ne dépasse pas un magnéton de Weiss,
sauf peut-être aux très fortes dilutions, proches des dilutions extrêmes où le paramagnétisme de l’ion dissous devient invariable, du moins en apparence.
Cet état à paramagnétisme constant est mis en évidence dans les associations (AgII 2014
CdII) et (CuII 2014
CdII).
Dans un large intervalle de concentration, tout se passe comme si chacun des ions AgII et Cun avait deux
moments, en chiffres ronds les moments 9 et 10, et passait de l’un à l’autre par dilution.
C’est aux fortes dilutions que l’ion AgII prend le moment 10, et aux très faibles dilutions que l’ion CuII
prend le moment 9.
Ces deux états de dilution sont caractérisés par des points de Curie très faibles.
1. Introduction. - Ce travail est le
complément
de deux
publications
antérieures(1, 2)
qui
contiennentles résultats d’une étude
thermomagnétique
descomplexes :
S208[AgxCuY
4C5115N],
5208[AgxCdy
4]
et S208 4
Ces
complexes
sont despersulfates tétrapyridinés
où les constituants
métalliques
Ag, Cù,
Cd sont à l’état divalent.Les ions
Agi’
et Cul’ sontparamagnétiques
etappartiennent,
par laconfiguration électronique
deleurs couches
externes,
au mêmetype
d’ion. L’ion CdIIest
diamagnétique.
Avec ces trois
complexes
on a, successivementdans le même édifice
moléculaire,
trois associations binaires d’ions : l’association(Agll -
Cull),
qui
comprend
deux ionsparamagnétiques
du mêmetype,
et les associations
(Agll
-CdII)
et(Cul’
-CdII),
comprenant
chacune l’un de ces deux ionspara-magnétiques
et un iondiamagnétique,
le même dansles deux cas.
L’étude
therlnomagnétique
descomplexes
ci-dessusse confond avec l’étude
thermomagnétique
desasso-ciations
(Agll
-CuII),
--Cdll)
et(Cull - CdII).
Nous
indiquerons
souvent par cesexpressions
silnpli-fiées lescomplexes qui
leurcorrespondent.
Le
premier
des troissystèmes
(AgII ---
Cull),
(rBgI1 -
CdII), (Cul’
-Cdll)
est étudié dans laplus
ancienne(1)
des deuxpublications plus
hautcitées,
les deux derniers dans laplus
récente(2).
Toutefois,
l’étude dusystème
(CUIL
-Cd ")
pré-sentait deslacunes,
surtout dans l’intervalle deconcen-tration
(x
=0,5, x
=0,2),
que nous avions comblées à l’aide
d’hypothèses :
nous avions admis l’existenced’un maximum dans la courbe des
moments,
corres-pondant
au moment du cuivretrivalent,
que nous avions situé entre x== 0,4
et x =0,5. Or,
on le verra(t) X. PER&Kis et L. J. Physique, 1936, série
t. 7, p. 391.
e) N. PERARts et L L. J. Pfijjsique, 1938, série YII,
t. 9, p. 27.
par la
suite,
si le maximumprévu
a été cunlirmé parl’expérience,
ce maximum necorrespond
pas aucuivre trivalent.
Dans ce
qui
vasuivre,
nous exposerons les résultatsde l’étude
thermomagnétique complète
ducomplexe
S208 [CuxCdY
4C5H5N].
Nousrappellerons
aussi,
en lesprécisant,
lesprincipales
conclusions tirées de l’étude ducomplexe S208 [Ag-vCdy
4C5H5N].
De cesdeux
complexes,
nous remonterons aucomplexc
S208[AgxCUy
4 C5H5N] qui
en est la résultante.La
technique
mise en ceuvre dans l’étude du sys-tème(CuII
-CdII)
-préparation
des substancesétudiées,
mesuresmagnétiques,
intervalle detempé-rature
exploré,
etc. - est celle décrite das les deuxpublications déjà
citées.Système
2. - Lecomplexe
étudié ici a pour formule : 1S208[Cu.B:CdY
4C5H5N]
]
où x et c~ varient entre 0 et 1.
Les résultats de cette étude sont
consignés
dans letableau 1.
Voici la
signification
dessymboles
de ce tableau :T =
température
endegrés
absolues,
= coefficientd’aimantation de la
substance,
Xi,
- coefficientd’aimantation moléculaire de la
substance,
K =dia-magnétisme
dû au reste de lamolécule
(*),
xA
= coef -ficientd’aimantation
rapporté
à un atome de cuivredivalent,
0 =point
deCurie,
Cj
= constante deCurie
atomique, p
il = moment enmagnétons
de BVeiss PB = moment enmagnétons
de Bohr.Ce tableau montre que, dans l’intervalle de concen-tration
(x
=0,20,
x =1),
le cuivredivalent,
sousforme de
complexe
S208[CuXCdu
4C5H 5N],
suit,
a-~-ec laprécision
quecomportent
ces mesures, la loi deWeiss.
Cette
précision
est faible dans l’intervalle(~’
=0~6,
,z; =
0,20),
à cause de la faible variation de x avec la(*) Calculé selon relies données dans les deux mémoires
déjà cités.
235
température,
due à la trèsgrande
dilution de l’ion L’incertitude est encoreplus
grande
dans l’intervalle(0,10
x0,20),
dont l’étude nepeut
être traduitepar des résultats
quantitatifs
à peuprès
sûrs. Nous dirons seulement que, dans cet intervalle deconcen-tration,
l’ion Cul’ semble avoir unparamagnétisme
variable,
peut-être
unparamagnétisme
deCurie-Weiss.
Entre x
0,10
et x >0,
l’ion CuII a unpara-magnétisme
constant. 3. - La variation dumoment de l’ion Culi en
fonction de la concentration est donnée par la
courbe
Il de lafigure
1.Cette courbe montre que,
lorsqu’on
enrichitprogres-sivement en cadmium le
complexe
S2011 [CuxCdy
4
C5H5N],
le moment de l’ionCull, égal
à~,8
magné-tons pour x -1,
diminuerapidement jusqu’à
la valeur9,1,
qu’il
atteint pour x voisin de0,85,
croit ensuite lentement etdevient,
dans levoisinage
de x ==0,45,
égal
à9,9 magnétons,
pour décroître à nouveau,probablement jusqu’à
vers x =0,1
où leparamagnétisme
de l’ion CuII devient constant.Le moment minimum
(9,1)
et le moment maximum(9,8, 9,9)
de la courbe des moments sont des momentscaractéristiques
de l’ionCuII,
laplus grande
de cesdeux valeurs étant la
plus
fréquente.
Il semble bien que la courbe des moments dusystème
CuII - CdIItraduise,
dans l’intervalle(x
= 1,
x >0,20),
une doublevariation du moment de l’ion CuII entre ces deux
moments
caractéristiques.
La courbe des
points
de Curie(courbe
1 de lafig.
1)
a même allure que la courbe des moments : aumoment
9,1
correspond
unpoint
de Curie de l’ordrede -10~ et au moment
(9,8, 9,9)
unpoint
de Curievoisin de - 40. En diminuant de
moment,
l’ion Cull s’estrapproché
du gazmagnétique parfait.
De
même,
le coefficient d’aimantationatomique
suit,
dans sa variation avec laconcentration,
lemo-ment,
ainsiqu’en témoigne
la courbe I II de lafigure
1,
qui
traduit cette variation à latempérature
2940 K.En
résumé,
la dilutionprogressive
de l’ion Culldans l’ion CdII
produit,
dans unlarge
intervalle deconcentration,
une variation continue du moment del’ion Cu" -
qui prend
successivement,
pour x =1,
x =
0,85
et x =0,45,
les valeurs9,8, 9,1
et9,9
-suivie de variations
parallèles
de son coefficientd’ai-mantation et de son
point
de Curie.4. - Dans une étude
incomplète
dusystème
CuII -CdII,
publiée
récemment(2),
nous avionsprévu
un maximum pour la courbe des
moments,
que nousavions situé dans le
voisinage
de x =0,4,
maissupposé
plus
élevé,
de l’ordre de 14magnétons.
Ce moment eût été celui du cuivre trivalent. Nous venons de voir que ce maximumcorrespond
à 10magnétons,
qui
estle moment dominant du cuivre divalent.
Système Agll-
Cdlz.5. ---- Cc
systèmes
estreprésenté
par leeOHlplcxe :
ou x
et y
varient entre 0 et 1.Nous avons
publié
récemment(z)
les résultats détaillés d’une étudethermomagnétique
de cesystème.
De cesrésultats,
nous écarterons ceux relatifs à l’intervalle de concentration(0,15 x
0,21).
Danscet
intervalle,
laprécision
des mesures est faible à cause de la faible variationde x
avec latempérature,
due à lagrande
dilution de l’ionAgll.
Les autres
résultat.s,
nous les résumerons trèsbriève-ment dans le tableau II
(*).
Ce tableau montre que, dans tout l’intervalle de
concentration
(x
=0,21, x
=1),
l’ionAgII
suit la loide Weiss et
qu’il
a unparamagnétisme
constant entrex > 0 et x >
0,04.
Il est
possible
que, dans l’intervalle(0, 1 J ~x ~0, ~ 1)
236
238
cependant l’affirmer,
les courbes que nous avionsassimilées à des droites étant
trop
courtes etinsuf-fisamment
jalonnées
depoints,
et lesextrapolations
considérables. C’est sous ces réserves
qu’elles
ontfiguré
dans lapublication plus
haut citée.6. - Les variations
respectives
dupoint
de Curie,du moment et du. coefficient d’aimantation de l’ion en fonction de la concentration sont
représentées
parles courbes I, II et III de la
figure
2.La courbe III
correspond
à latempérature
2u3° K. La courbe des moments montrequ’à
mesure que lecomplexe
5208 [..Ag.B’CdY 4 C5H5X] s’enrichit
encad-mium,
le moment de l’ionAg"
croît :égal
à9,1
magné-tons pour x = 1, il est voisin de 10 pour x =
0,2.
Cette courbe
rappelle
la courbecorrespondante
de l’ion Cull à ceciprès
qu’elle
neprésente
pas deminimum.
Or,
le moment minimum9,1
trouvé pour CuII est le moment même de l’ionAgII
à l’étatlibre
(x =
1).
Le moment de l’ion
A.gL1,
croissant d’une manièrecontinue à mesure que le
complexe
s’enrichit encad-mium
divalent, pourrait,
comme celui de l’ionCul’,
passer par un maximum avant que le
paramagnétisme
de l’ion
Agll
devienneconstant,
vers x ~0,04.
Ce maximum serait difficile
à
déterminer avecpréci-sion pour les raisons
invoquées plus
haut. Dans lapublication
déjà
citée(2),
nous l’avionssupposé
del’ordre de 14
magnétons,
momentcorrespondant
à1"argent
trivalent. A la suite de l’étudeplus complète
dusystème,
Cu" -Cd’r,
il faudraitplutôt
admettreque l’ion associé à l’ion
CdII,
nechangerait
pas devalence,
mais seulement demoment,
du moinsentre x = 1 et x =
0,2.
239
s’accorde bien avec les résultats obtenus dans l’étude du
système
Agll
2013 CUH.Système Agll -
7. - Dans lecomplexe
étudiéici,
S20II[AeCuy
4C5 H 5N]
(x et y
variant entre 0 et1 ),
de même forme que les deux
précédents,
se trouvent réunis les ionsparamagnétiques
AgII
etCull,
quenous venons d’étudier associés à l’ion
diamagnétique
Cdlj.
Une étude
thermomagnétique
de cecomplexe
estexposée
dans laplus
ancienne(1)
des deuxpublications
(""’)
mentionnées au début de ce travail. Dans ce
para-graphe,
nous n’enreproduirons
que lesprincipaux
résultats,
que nous comparerons aux résultats obtenusde l’étude des
systèmes
et(AgII -
en vue d’une
reconstitution,
àpartir
de ces deuxsystèmes,
dusystème
-Cul’).
La courbe
des
moments de ce derniersystème
(courbe 11, fig. 3)
montrequ’à
mesure que lemélange
s’enrichit en ions son moment,
presque
inva-riable de x = 1 à x =
0,75
environ( ou
il est
voisin de 9magnétons),
prend
dans levoisinage
de x =0,5
la valeur9,6,
décroit ensuitejusqu’à
9, qu’il
atteint vers x =0,’l,
pour croître à nouB’"eau
jusqu’à
9,8,
momentde l’ion
Cul’ (y
= ’1).
Ce minimum de 9
magnétons,
on le rencontreaussi,
vers x =0,85,
sur la courbe des moments dusystème
Cul - Gdrl.
Ainsi,
en diluantlégèrement
l’ionCull,
on abaisse sonmoment,
ainsi que sonpoint
deCurie,
de0,7
magné-ton environ. Cet abaissement a lieu que l’ion diluant soit l’ion
paralnagnétique
Lou
Pion
diamagné-soit l’ion
paramaunétiqll(-,
0u
luon 1
Idiamagné-tique
Cdll.Le résultat n’est pas le même avec l’ion dont le
moment,
dans les mêmes limites dedilution,
varie très peu.Une
explication
possible
de l’abaissement dumoment de l’ion Cu’ 1 et
plus
généralement
de la variation continue du moment des ionsAgll
et Cul’ par dilution - variationqui
nedépasse
pas 1magné-ton, sauf dans le cas des
mélanges
très riches en ionsCd", proches
desmélanges
àparamagnétisme
constant - réside dans le fait, maintes fois observé,
qu’un
même ionpeut
avoirplusieurs
moments etpasser de l’un à l’autre sous l’influence de divers
facteurs.
Lie
type
d’ionauquel appartiennent
les ions Cul’ etaurait
au moins deux moments, en chiffres ronds les moments 9 et 10, etpourrait
passer de l’un aabaissement ou élévation de
moment,
suivant que lemoment initial serait le moment 10 ou le moment 9. A l’état de
persulfate tétrapyridiné,
l’ion CIHayant
le moment leplus
élevé(9,8)
et l’ionAgII
leplus
petit (9,1),
oncomprendrait
que ces deuxions,
associés enproportions
variables à l’ionCdII,
pussent
tendre,
lepremier
vers le moment leplus
petit
(et
revenir éventuellement au
plus grand),
le second vers le moment leplus
grand.
En l’absence de toute réaction
chimique,
les ions Cul’et
AgII
dissous dans lecadmium,
n’eussent paschangé
de moment - saufpeut-être
aux très fortes concen-trations en ionsCdII,
où leparamagnétisme
des ions Cull etAgll
tend à devenir constant - si cesions n’avaient chacun
qu’un
seul moment fixe. Associés l’un àl’autre,
en l’absence de toute réactionchimique,
leurs moments se fussentcomposés
additivement.La relation
(moment-concentration)
dusystème
AgI’
-CuIr, représentée
par la courbe II de lafigure 3,
n’est pas linéaire. Elle devientcependant
pratique-ment
additive,
dès que l’onregarde
les moments desions Cul’ et
AgII,
non commefixes,
mais comme variables. Eneffet,
la courbe des moments que l’onconstruirait,
pour lesystème
AgII -
Cul’(courbe Il’,
jalonnée
depoints pleins,
fig.
3)
à l’aide de larègle
desmélanges
àpartir
des courbescorrespondantes
dessystèmes Aglj -
Cdll et Cull -CdII,
seconfond,
dansun large
intervalle deconcentration,
avec la courbeobtenue directement de l’étude du
système
AgII
- Cul’(courbe II, fig. 3).
Associés l’un à
l’autre,
les ionsparamagnétiques
AgII
et Cull conservent en
général
le moment que chacun d’eux a, dans le même état dedilution,
vis-à-visde l’ion
diamagnétique
Cd".L’additivité est très limitée dans les
points
de Curieet les coefficients d’aimantation : courbes I et
I’,
III etc
1B)10
c
III’ ‘
de la
figure
3. On sait que ces deuxquantités
changent
facilement,
souvent sans raisonapparente
et sans
qu’il
en résulte unchangement
de moment.Ici,
elles évoluent de manière à assurer la conservation des
moments.
On
peut
admettre, avec Barbieri, que dans lescomplexes
étudiés,
l’association(AgII - Cull)
estun
mélange isomorphe.
8. Conclusions. - Les conclusions formulées ici se
rapportent
à l’ensemble despublications
que nous avons faites sur lamagnéto-chimie
des ionsAgII,
CuII
et CdII et des associations
CdH) ,
(CUII
-CdII)
et
(Agii2013Cuii).
Ions
simples
et associations étaient tous à l’état depersulfate tétrapyridiné :
L’ion
AgII
a été étudié aussi à l’état dequinoléate
(1) :
Agll (C7H3N04)2H2. 2
H20.a)
A l’état dequinoléate
ou depersulfate
tétra-pyridiné,
l’argent
divalent a un moment de9,1
magné-tons et un
point
de Curie de - 26°.b)
Le cuivre divalent a, avec unpoint
de Curie de-
40°,
un moment de9,8 magnétons.
Ce moment s’accorde bien avec la valeur moyenne des moments trouvés par Birch et
Honda-Ishi-wara
(1)
avec le chlorure et le sulfate de cuivrehydra-tés et
anhydres.
c)
Le cadmium divalent estdiamagnétique :
XCDII = -15.0.10-6.
Ce résultat confirme celui de Hollens et
Spencer (1),,
obtenu avec
l’oxyquinoléate
de cadmium.d)
Les ionsAgII
et Cul’ secomportent
vis-à-visde l’ion CdII de manière
analogue,
sauf aux très faiblesdilutions : .
Le moment de l’ion
AgII
croît de9,1
à 10magnétons
environ,
lorsque
la concentration en ions Cdl’ passe de 0 à0,8
mol.Le moment de l’ion CuII croit aussi de
9,1
à9,9
ma-gnétons,
mais àpartir
d’une concentration en ions Cdllvoisine de
0,1
mol.Entre la concentration zéro et cette
dernière,
aux très faiblesdilutions,
le moment de l’ion Cul’ esttombé de
9,8
à9,1 magnétons.
Les
points
de Curie et les coefficients d’aimantationsvarient en
général
dans le même sens que les moments.Fortement étendus de
cadmium,
les ionsAgII
et Cul’ont un
paramagnétisme
constant trèsgrand.
e)
Associés l’un à l’autre en toutesproportions,
lesions
AgII
et CuII conservent engénéral
le moment que chacun d’eux a, dans le même état dedilution,
vis-à-vis de l’ion CdII.
Cette additivité est très limitée dans les
points
deCurie et les coefficients d’aimantation.
j)
Les moments9,8
et9,1, respectivement
momentsdes ions CuII et
AgI
à l’étatlibre,
varientlorsque
ces ions sont associés enproportions variable,
soit entreeux, soit à l’ion
diamagnétique
CdII.Tout se passe alors comme si chacun de ces deux ions avait deux
moments,
en chiffres ronds les moments9 et
10,
etpassait
de l’un à l’autre par dilution.C’est aux fortes dilutions que l’ion
Agll prend
lemoment 10 et aux très faibles dilutions que l’ion Cul’
prend
le moment 9.Ces deux états de dilution sont caractérisés par des