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Submitted on 1 Jan 1879
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De la production des images entre deux miroirs plans faisant entre eux un angle quelconque
E. Lefebvre
To cite this version:
E. Lefebvre. De la production des images entre deux miroirs plans faisant entre eux un angle quel-
conque. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.129-131. �10.1051/jphystap:018790080012901�. �jpa-
00237490�
I29 méme
temps
laproportionnalité
entre lesquantités
de chaleurreçues par la
pile
et les intensités des courantsqu’elles produisent, lorsque
latempérature
de l’enceinten’éprouve
des variations quede2oà4°.
DE LA PRODUCTION DES IMAGES ENTRE DEUX MIROIRS PLANS FAISANT ENTRE EUX UN ANGLE
QUELCONQUE;
PAR M. E.
LEFEBVRE,
Professeur au Lycée de Versailles.
Soient deux miroirs
plans
OA et OB(,fig. I): je
considère cequi
se passe dans unplan perpendiculaire
à leurintersection
pour cela
je
décris dupoint
0 une circonférence dans ceplan
etFig. r .
je prends
pourobjet
lumineux l’arc AB de cette circonférencecompris
entre les deux miroirs. Les rayonspartis
de AB donneront dans chacun des deux miroirs desimages BA,, AB,, BjA2, A1B2,
alternativement inverses ou directes par
rapport
àAB,
suivantqu’elles
résultent d’un nombreimpair
ou d’nn nombrepair
de ré-flexions,
et dont il est aisé de déterminergéométriquement
laplace.
Les deux séries
d’irnages
de l’arc AB sont distinctes l’une de l’autreJ. de Phys., t. VIII. (Avril 1879.) I0
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080012901
I30
dans les
portions
Ab etBa,
mais elles sesuperposent
dans l’arc ab. En résultera-t-il que l’observateur verra en tous lespoints
de ab la
superposition
de deuximages
depoints différents,
c’est-à-dire une
image
confuse?Il n’en est
rien,
etl’expérience
montrequ’en regardant
dans lesecteur a Ob on voit des
images
tout aussi nettes et tout aussisimples
que dans toute autre
portion
de lacirconférence ; jamais
on nevoit aucune
image
confuse. Cela tient à ce fait que. s’il se formeen
chaque point
de ccb deuximages
depoints différents,
l’oeil nepeut
en voircju’une
seule à lafois,
et que,pour voir
la sériecomplète
des
images,
il faut donner à l’ocil despositions
différentes.Suppo-
sons, en
effet,
l’oeilplacé
en P(fig. 1)
il est évident que les rayonsqu’il
recevra comme venant de l’arcpb
aurontéprouvé
leur der-nière réflexion sur le miroir OA et
qu’au
contrairel’imabe qu’il
.verra en pa sera due
uniquement
aux rayonsayant éprouvé
la der-nière réflexion sur
OB ;
mais il ne pourra recevoir les rayonsvenant de p« et réfléchis la dernière fois par
OA,
nonplus
queceux venant de
pb
et réfléchis finalement par OB. Lesimages
vues dans le secteur cc Ob sont donc
parfaitement
nettes; seulemen t elleschangent d’aspect quand
ondéplace
l’oeil entre les deuxmiroirs,
et, si l’on veut voir les deux séries dans leurentier,
ilfut
donner à l’oeil successivement une
position
rasant le miroirOA, puis
une deuxième rasant le miroir OB. C’est pour cela que, dans lecas où x ----
mO,
nous donnons le nomhre de 2 nimages
et non pas2n2013I, car, si dans la réalité on en
aperçoit
2 Tl - 1complète, quelle
que soit laposition
del’oeil,
les deuxportions
de cellequi
est vue dans
l’angle opposé
aux deux miroirsappartiennent
tou-jours
à deuximages différentes,
maisqui
se raccordentparfaite-
ment.
Pour l’étude
expérimentale
de cesphénomènes, j’emploie
unsystème
de deux miroirsplans
verticaux àcharnière,
construit par M. Ducretet et muni d’un arc diviséqui permet
de mesurer leurécartement,
etje place
entre ces deux miroirs ettangentiellement
àleur surface un
disque
de carton horizontal dont l’une des moitiésest verte et l’autre rose. En faisant varier
l’angle
des deuxmiroirs,
on voit d’abord évidemment que le nombre des
images augmente
quand l’angle
devientplus petit (fig. 2), puisqu’elles
sontdisposées
tangentiellement
les unes aux autres sur une circonférence dont leI3I
rayon est J’autant
plus grand
quel’angle
AOB estplus petit.
Endonnant successivement à
l’angle
des miroirs les valeurs9°°, 80°,
Fjg. 2.
72°,
660,
60° ou d’autresanalogues,
et en faisant danschaque
casvarier la
position
del’oeil,
onpeut
vérifier aisément toutes les con-séquences
de la théorie.MOYEN D’OBTENIR DES
ÉTINCELLES ÉLECTRIQUES COLORÉES;
PAR M. TEPLOFF.
( Extrait par M. Mascart.)
L’Exposition
universelle de1878 renfermait,
dans la sectionrusse, une machine
électrophorique
très-curieuse de M.Teploff,
et
quelques
visi teurs ont pu ètre assez heureux pour voir et en- tendre les belles étincelles que l’on tirait de cetappareil.
M.Teploff
a
légué
sa machine au cabinet dePhysique
duCollège
de France.Nous dirons
quelques
mots surl’emploi
que fait M.Teploff
de con-ducteurs médiocres pour obtenir des étincelles de différentes cou- leurs.
Dans les machines à
petit développeinent
deconducteurs,
commecelle de
Holtz,
on a l’habituded’ajouter
aux électrodes des con-densateurs de dimensions variables
qui augmentent
leurs capa-cités,
rendent les étincellesplus
rares etplus puissantes,
et con-tribuent à maintenir les
peignes
amorcés.Le
plus
souvent, on se sert seulement de deux bouteilles réuniesen
cascade,
et il y a dans cettedisposition
un certain nombre decommunications que l’on