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Etude de l'enregistrement des trajectoires de fragments de fission dans quelques substances solides isolantes

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(1)

HAL Id: jpa-00206435

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Submitted on 1 Jan 1966

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Etude de l’enregistrement des trajectoires de fragments de fission dans quelques substances solides isolantes

Michel Maurette

To cite this version:

Michel Maurette. Etude de l’enregistrement des trajectoires de fragments de fission dans quelques substances solides isolantes. Journal de Physique, 1966, 27 (9-10), pp.505-512.

�10.1051/jphys:01966002709-10050500�. �jpa-00206435�

(2)

Par MICHEL

MAURETTE,

Laboratoire de

Chimie-Physique

de la Faculté des Sciences de

Paris,

Centre

d’Orsay.

Résumé. 2014 On étudie au

microscope optique,

dans le

mica,

l’olivine et une matière

plas- tique (makrofol), l’enregistrement

sous forme de traces révélables par

attaque chimique,

des

trajectoires

de

fragments

de fission ralentis dans l’air.

Après

avoir constaté que dans chacun des solides

étudiés,

les

fragments

ne sont

plus enregistrés quand

leur

énergie cinétique

devient

inférieure à une valeur

critique

assez

élevée,

on montre que dans le mica les traces révélables

ne

peuvent

être

produites

par le processus de

Brinkman,

ni par celui des «

pointes thermiques »

et que les mécanismes

responsables

de la formation des traces dans le mica et le makrofol sont

probablement

différents.

Abstract. 2014 We present

here,

an

optical microscope study

of the recorded

trajec-

tories of fission

fragments

slowed down

by

air 2014 and revealed as tracks

by

chemical

etching 2014,

in

mica,

olivine and a

plastic

material

(makrofol).

After

having

observed that for

fragment

energy less than a

high

critical

value,

the tracks do not form in any of these

solids,

it is con-

cluded that in mica

they

could neither be

produced by

the Brinkman nor the thermal

spike

process, and that the mechanisms

responsable

for the formation of the tracks in mica and makrofol are

probably

different.

I.

Introduction.

-

Depuis

les

premiers

travaux

de Silk et Barnes

[1]

et de Price et Walker

[2],

on

sait que les

trajectoires

d’ions lourds dans les solides isolants

peuvent

être observées sous forme de traces soit au

microscope électronique,

soit au

microscope optique après

une révélation

chimique appropriée.

Sur la

figure 1,

on

peut

voir les traces de

fragmenta

de fission telles

qu’elles apparaissent

en

microscopic optique,

dans un échantillon de muscovite

attaqué

à l’acide

fluorhydrique.

Comme les

fragments

de fission cèdent au milieu

qu’ils

traversent, par unité de parcours, une

quantité importante d’énergie,

on admet

généralement

que les défauts

qu’ils produisent

se forment en « grappes » dont on ne connaît pas exactement le mode de for-

mation ; l’énergie

utilisée pour former ces grappes

pourrait

être celle transmise directement aux

noyaux

atomiques

par chocs

élastiques

- le méca-

nisme le

plus

souvent

invoqué

dans ce cas est celui

proposé

par Brinkman

[3]

-, ou celle cédée aux

électrons - ce second mode d’interaction conduit

en

particulier

au mécanisme des «

pointes

ther-

miques

»

[4].

Si l’on montre que c’est

l’énergie

cédée aux élec-

trons

qui produit

la trace, on pourra éliminer le processus de

Brinkman,

mais il faudra se

garder

de

conclure alors nécessairement à la réalité du méca- nisme des «

pointes thermiques

», car dans ce cas, d’autres processus, basés sur le modèle

proposé

par

Varley [5],

ont été

invoqués

à deux

reprises :

tout

d’abord par

Stiegler

et

Noggle [6] puis

par Fleisher

et al.

[7]. Cependant,

dans cette étude

préliminaire,

nous n’avons considéré que les modèles basés sur le processus de Brinkman et celui des «

pointes

ther-

miques

», car contrairement aux modèles de

type

Varley,

leurs

conséquences

sont décrites en détail

et on

peut

les comparer à de nombreux résultats

expérimentaux.

II.

Méthode d’étude

et

résultats expérimentaux.

- Fleisher et al.

[8],

en bombardant des échantillons de muscovite et des feuilles de différents

plastiques

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002709-10050500

(3)

506

FIG. 1. - Traces révélées de

fragments

de

fission,

dans un cristal de

muscovite ;

échelle 10 u.

avec des ions lourds

accélérés,

avaient mis en évi-

dence,

dans chacun de ces

matériaux,

l’existence d’un seuil de

perte d’énergie

par unité de parcours

(dE /dX)c (1) :

toute

particule

dont la

perte

unitaire

d’énergie

dans un solide est

intérieure

à la valeur

critique correspondante

peut

y donner de traces

révélables. Les ions les

plus

lourds fournis par l’accélérateur étaient des ions de

i8A qu’il

était

difficile de ralentir avec sufl’isamment de

précision

pour leur

communiquer

des vitesses de valeurs bien

déterminées,

inférieures à

celle,

vo,

correspondant

au

maximum d’ionisation propre aux cibles. Nous

avons alors conçu une méthode

simple qui permet

d’estimer la

valeur

de

(dEfdX),

dans les solides

trop

peu sensibles pour

enregistrer

les ions en

question (l’olivine

par

exemple),

et d’étudier l’enre-

gistrement

des ions

lourds,

vers la fin de leur parcours, dans les substances étudiées.

Pour

cela,

nous avons bombardé des échantillons de muscovite

(KA13S’3012 2)

d’olivine

(Si04MgFe)

ou de makrofol

[(C16H1403)n],

par des

fragments

de

fission,

émis par une source mince de

28~Cf

et

(1)

Dans ce travail nous

exprimerons

les pertes d’éner-

gie

par unité de parcours

(ou

perte unitaire

d’énergie)

en

MeVJmg.rrn-2.

ayant

traversé des

épaisseurs

d’air connues, r. Nous

avons effectué cette étude au moyen du

dispositif représenté

sur la

figure

2 : il est essentiellement constitué d’une fente inclinée à 45° sur la source

de

2~~Cf ;

il

permet,

avec un seul cristal cible

posé

FiG. 2. -

Dispositif

d’irradiation.

(4)

courbes

1, 2, 3, représentées

sur la

figure 3,

nous

FIG. 3. - Courbes de transmission des

fragments

de

fission dans l’air. Ces courbes ont été obtenues en

utilisant différents détecteurs : un cristal d’oli- vine

(li) ;

un cristal de mica

(D) ;

une feuille de makrofol

(0) ;

une chambre à brouillard

( X ).

ont

permis

tout d’abord d’évaluer un parcours

« moyen o

(2) critique

dans

l’air,

re, au-delà

duquel

les

fragments

ne

produisent plus

de traces révélables

(tableau I).

Nous avons obtenu la courbe

4,

en inté-

grant graphiquement

les

histogrammes

de

longueurs

des

trajectoires

de

fragments

de fission dans

l’air,

établis par

Boggild

et al.

[9]

au moyen d’une

chambre à brouillard

remplie

d’air. Une telle inté-

gration,

en donnant la

proportion

des

trajectoires

dont les

longueurs

dont

supérieures

ou

égales à r,

permet

d’obtenir une courbe de transmission du

type

de celles

portées

sur la

figure 3 ;

mais cette

courbe

serait relevée avec un détecteur très sensible

capable

de déceler des ions dont

l’énergie cinétique

serait

pratiquement

nulle. Le

déplacement

très net

de la courbe 4 par

rapport

aux courbes

1, 2, 3,

suffit en lui-même pour montrer que les

fragments

de fission ne sont pas

enregistrés

sur la totalité de

leur parcours dans les trois solides étudiés.

Ensuite,

nous avons fait

correspondre

aux valeurs

de 1-c les valeurs

critiques, Ee,

de

l’énergie cinétique

des

fragments,

en utilisant les courbes parcours-

énergie

établies par Fullmer

~10~,

pour les

fragments (2) Correspondant

à une transmission de 50

%.

rence entre les

histogrammes

de

longueurs

des traces

dues à 252Cf et à 235U. La

comparaison

des valeurs

de

Ec portées

dans le tableau

I,

montre nettement

que les

fragments

de

fission,

dont

l’énergie cinétique

est encore

élevée,

ne sont

plus enregistrés

dans le

mica,

le makrofol et surtout l’olivine.

Finalement,

pour obtenir à

partir

de

Ex

les

valeurs

(dE/dX)c figurant

dans le tableau

I,

nous

avons fait les

approximations

suivantes :

a)

dans

l’aluminium,

le mica ou

l’olivine,

les

pertes

unitaires

d’énergie

d’un

fragment

de fission

de masse et

d’énergie données,

ont la même

valeur

(3) ;

en

multipliant

cette valeur par

1,7,

on

obtient celle

correspondant

au makorofol

(4) ; b)

la source mince de 2~2Cf émet un

fragment

« moyen »

léger (Fml)

et un

fragment

« moyen » lourd

(FmL),

dont les

caractéristiques

sont peu différentes de celles des

fragments

« moyens » émis

au cours de la fission induite de ~35U

(nous

avons

déjà justifié

cette

approximation).

Il est alors pos- sible de déterminer dans les solides

étudiés,

les

variations avec

l’énergie

des

pertes

unitaires d’éner-

gie

de Fml et FmL

(252Cf),

en différenciant

graphi-

quement

les courbes

parcours-énergie

établies par Fullmer

[10],

pour les

fragments

« moyens o de

235U,

dans l’aluminium.

En

reportant

sur la courbe finale les valeurs de

Ec,

on obtient directement une estimation de

(dEldX)~

dans le mica et l’olivine

(pour

le makrofol il suffit

de

multiplier

la valeur obtenue par

1,7).

(3)

Nous avons

justifié

en

détail,

par ailleurs

[13],

cette

approximation.

(4)

Le travail de

Segrè

et

Wiegand [14]

montre que le rapport des pertes unitaires

d’énergie

des

fragments

de

fission dans le collodion et l’aluminium a une valeur de l’ordre de

1,7 ;

cette valeur est

pratiquement indépen-

dante de

l’énergie

des

fragments.

Nous pensons que ces résultats ne seraient pas modifiés si l’on substituait le makrofol au collodion car la

composition chimique

et

ces deux substances est peu différente. On peut d’ailleurs

retrouver cette même valeur de rapport, en utilisant les formules que Fleisher et al.

[8]

ont

appliquées

pour

déduire les valeurs des pertes unitaires

d’énergie

d’ions

lourds

monoénergétiques

dans la muscovite et le makrofol.

(5)

508

TABLEAU I

CARACTÉRISTIQUES DE L’ENREGISTREMENT DES TRAJECTOIRES DE FRAGMENTS DE FISSION DANS DIFFÉRENTES SUBSTANCES

L’examen des valeurs

(dE/dX)c portées

dans le

tableau 1 conduit aux conclusions suivantes :

a)

dans le

mica,

le seuil de

perte d’énergie

ne

semble pas

dépendre

du

type

et de la vitesse de la

particule

utilisée pour le mesurer ; il se manif este aussi bien à haute

énergie qu’à

basse

énergie.

En

effet la valeur que nous avons évaluée en utilisant des ions de faibles vitesses et de masses élevées - les

fragments

de fission -, est

identique

à celle

obtenue par Fleisher et al.

[8],

y au moyen d’ions de vitesses

beaucoup plus élevées,

et de masses ato-

miques

rnoyennes

~i81~) ;

b)

par contre, pour le

makrofol,

la valeur que

nous avons mesurée avec les

fragments

de fission est

supérieure

d’un facteur 4 à celle obtenue par Fleisher et al.

[8],

au moyen d’ions lourds accélérés

(12C, 160, 2oNe), plus rapides

et

plus légers

que les

fragments

de fission. "

III. Discussion des

résultats.

- 111-1. VALIDITÉ

DES DIFFÉRENTS MÉCANISMES DE FORMATION DES TRACES DANS LE MICA. - 111-1-1.

Description

de la

trace

primaire.

- Nous pensons que la trace

primaire

est constituée de zones élémentaires de

dégâts

-

que nous supposerons

sphériques

-,

plus

ou moins

espacées

le

long

de la

trajectoire

de l’ion dans le

solide ;

elle n’est

plus

révélable

quand l’énergie

de

l’ion devient inférieure à

E~.

Le diamètre de ces zones élémentaires doit être voisin de 30

Á.

En effet Price et Walker

(commu-

nication

personnelle)

ont

attaqué,

clivé en lamelles

très minces et observé en

microscopie électronique,

des échantillons de mica irradiés par des

fragments

de fission.

L’attaque

initiale est très

rapide ;

en

moins d’une seconde la trace est transformée en un

canal dont la diamètre a une valeur de 30

À,

cons-

tante le

long

de la

trajectoire ;

ensuite

l’attaque

est

beaucoup plus

lente. Cette discontinuité dans la vitesse

d’élargissement

du

canal, permet

de fixer

à 30

Á

le diamètre du « coeur » très

perturbé,

très

réactif,

de la trace. Cette valeur a été ultérieurement retrouvée par Beans et al.

[15], qui

ont

mesuré, pendant l’attaque chimique,

la résistivité d’une lamelle de mica irradiée par des

fragments

de fission.

Pour que la trace soit

révélable, l’espacement

des

centres de deux zones consécutives de

dégâts

doit

être inférieur à une valeur

critique, 1,

~ 100

A ( 5) .

Nous avons obtenu cette

caractéristique

en exami-

nant des

photographies

de traces

prises

par Price

et Walker

[16],

au cours d’une

observation,

en

microscopie électronique,

d’échantillons de mica

contenant des traces de

fragments

de fission

qui

avaient subi une

guérison plus

ou moins

complète,

par recuit

thermique. Initialement,

les traces appa- raissent comme des traits noirs

continus ; après

un

chauffage

de 80 minutes à 900

OC,

on sait

qu’elles

ne

sont

plus révélables ; cependant

elles continuent à être visibles en

microscopie électronique

sous forme

de traits noirs

discontinus,

dont les

séparations

moyennes,

h,

sont de l’ordre de 50

Á.

Nous pouvons donc faire

l’hypothèse

que les centres des zones

endommagées

ne doivent pas être distants de

plus

de 100

Á,

pour

qu’une

trace soit révélable. Cette valeur est une limite par

excès ;

en étudiant la

guérison

des traces par recuit

thermique,

nous avons

montré

[171

que la moitié des traces révélables dis-

paraît après

un

chauffage

de 60 minutes à 500

°C ;

à

cette

température

les zones de

dégâts

doivent être

moins

séparées qu’elles

ne le sont

après

un

chauffage

de 80 minutes à 900 °C.

,. 111-1-2. Validité du processus de Brinkman. -

Evaluons l’énergie minimum, Emin,,

que devrait

posséder

un

fragment

de

fission,

pour

produire

par

le processus de Brinkman une zone élémentaire de

dégâts

de 30

A

de diamètre. Si dans une telle zone

tous les atomes sont

déplacés

de leur

position d’équi-

libre

(6),

leur nombre est d’environ 1 000. En pre-

nant un seuil de

déplacement

de 25 eV par atome, il est nécessaire que dans

chaque

zone, le

fragment

déclenche une succession de chocs nucléaires élas-

tiques

- en cascade -, au cours

desquels l’énergie

utilisée pour

produire

des

déplacements

est de

(5)

On peut

comprendre qualitativement

l’influence de cet espacement

critique ;

si les zones consécutives de

dégâts

le

long

de la

trajectoire

sont trop

séparées,

la

vitesse

d’attaque

devient discontinue et sa valeur moyenne

peut-être

très faible si

l’attaque

du cristal non

endommagé (qui sépare

deux zones consécutives de

dégâts)

est très lente.

(6)

Cette

hypothèse

nous semble

justifiée

par

l’attaque

extrêmement

rapide

et

l’amorphisation complète [19]

du

« coeur o de la trace.

(6)

ment de fission de 120 keV a un parcours résiduel de l’ordre de 300

A

dans l’aluminium. Ce parcours doit être peu

différent

de celui

qui

serait observé dans le mica

puisque

les valeurs des

pertes

unitaires d’éner-

gie

dans le mica et l’aluminium sont sensiblement

égales ;

il est

négligeable ;

on

peut

donc considérer

que si le processus de Brinkman était

valable,

un

fragment

de fission

possèderait toujours

suffisam-

ment

d’énergie,

en « fin » de parcours, pour

déplacer

tous les atomes dans une zone de 30

À

de

diamètre,

c’est-à-dire pour

produire

une trace

attaquable

si

l’espacement

des zones élémentaires de

dégâts

est

inférieur à

il.

FiG. 4. - Courbes données par Killias

[21].

Nous allons maintenant déterminer

l’énergie Eo

au-delà de

laquelle

on a l >

lc,

en utilisant les courbes que Killias

[21]

a obtenues en

appliquant

les méthodes

proposées

par Brinkman. Ces courbes

(fig. 4),

donnent pour les

fragments

de fission

« moyens o lourds de

l’uranium,

le libre parcours

moyen l,

dans l’uranium et le

germanium,

entre deux

chocs

communiquant

au noyau de recul

primaire

une

énergie > Er,

en fonction du

produit E . Er,

E

désigne l’énergie

du

fragment.

Nous n’avons pas

entrepris

1 calcul de la courbe

;l(E . Er)

pour le

mica ;

mais on

peut

s’attendre à ce que cette

courbe,

du

traces ne sont formées que

lorsque l’énergie

des

fragments

est

supérieure

à 20

MeV ;

nous ne pouvons donc

adopter

la théorie de Brinkman. Il est inté- ressant de noter que cette conclusion ne

peut

être

modifiée,

même si l’on suppose que

ou si l’on admet

qu’un

atome sur cent seulement

est

déplacé

de sa

position d’équilibre

dans

chaque

zone élémentaire de

dégâts ;

en

effet,

ces nouvelles

hypothèses

conduisent toutes deux à des valeurs de

Eo (respectivement égales

à 400

keV

et à 6

MeV) qui

sont

toujours

très inférieures à

l’énergie

maxi-

mum des

fragments.

Notre conclusion est d’ailleurs

compatible

avec le

fait que Fleisher et al.

[7]

n’ont pas encore réussi à

révéler des traces dans les

semiconducteurs,

en utili-

sant des réactifs

qui

font

apparaître

les dislocations

sous forme de

figures

de

corrosion ;

en effet si les

chocs nucléaires

élastiques

étaient

responsables

de

la formation des traces, celles-ci devraient être observées aussi bien dans les isolants que dans les semiconducteurs. Ces calculs ne

prouvent

pas que le processus de Brinkman

n’intervienne jamais ;

nous voulons

simplement

dire

qu’il

ne

peut donner,

dans un

isolant,

le

type

de trace révélable par

attaque chimique.

Il est intéressant de noter

qu’il

existe une

expérience

directe

appuyant peut-être

nos conclusions : à savoir que les ions lourds ne

peuvent produire

des traces révélables par le pro-

cessus de Brinkman que

lorsque

leur

énergie

est

intérieure

à une valeur

critique,

faible. En effet

Parson et Ballufi

[22]

ont

étudié,

en

microscopie électronique,

les

dégâts produits

dans des couches

de

germanium amorphe,

par des ions

de xénon, auxquels

on

peut

assimiler le

fragment

« moyen »

lourd ; chaque ion,

dont

l’énergie pouvait

être

choisie entre 20 keV et 160

keV,

semble

produire

une

trace courte, constituée d’une zone

cristallisée,

dont

la

longueur correspond

au parcours des

ions,

et

qui

ne

peut

se former que

lorsque l’énergie

des ions est

inférieure

à 120 keV.

111-1-3. Validité du processus des «

pointes

ther-

miques

». - Nous allons

simplement

montrer que

(7)

510

les

arguments proposés

pour confirmer ou infirmer

la validité d’un tel processus de formation des traces

dans le mica sont

trop

discutables pour être

acceptés.

Dans le modèle

classique

des «

pointes

ther-

miques

», on

peut

montrer que le rayon de la trace

primaire,

non

révélée, s’exprime

au moyen d’une formule où intervient l’inverse de la racine carrée de la

température

de

décomposition, Td. Bonfiglioli

et al.

[23]

ont étudié

l’enregistrement

des

fragments

de fission dans des variétés de micas

qui

ne diffé-

raient essentiellement que par les valeurs de

Td ;

ils

trouvèrent que le diamètre des traces ainsi calculé était en bon accord avec leurs résultats

expéri-

mentaux ; ceci

prouverait

la validité du modèle.

Par contre, Price et Walker

[16], qui

avaient

répété

cette

expérience

en utilisant une

plus grande

variété

de

micas,

dans des conditions

expérimentales plus soignées,

ont trouvé des résultats tout à fait diffé-

rents : le diamètre des traces est

indépendant

de

Td.

Depuis,

leurs résultats ont été confirmés : Bowden

et

Montagu-Pollock [24]

ont constaté que dans les cristaux très instables à

température ambiante,

comme

CN2Ag2,

le diamètre des traces était compa- rable à celui des traces dans la

muscovite,

dont la

température

de

décomposition

est

beaucoup plus

élevée.

Chadderton et

Montagu-Pollock [25]

ont modifié

ultérieurement le modèle

classique ; l’énergie

calori-

fique

serait libérée non

plus

par une source linéaire

d’énergie,

mais par une source

cylindrique

de

rayon ro,

égal

à la distance parcourue par les élec-

trons avant

qu’ils

ne cèdent leur

énergie

aux

pho-

nons du réseau. Ce rayon interviendrait exponen- tiellement dans

l’expression

de l’inverse du diamètre

de la trace

primaire ; plus

po est faible

plus

les

dégâts

seraient

importants. Comme ro

serait

plus

faible dans les semiconducteurs

intrinsèques (ro

100

Á)

que dans les isolants

(rf)

> 200

Â),

on

pourrait conclure,

comme ces auteurs, que « les substances

qui

ont été décrites comme les

plus

sen-

sibles aux

fragments

de fission sont les semiconduc-

teurs

intrinsèques » ;

; on

comprendrait

alors que ce mécanisme de «

pointes thermiques

», ne

puisse

rendre

compte

de la formation des traces dans un

ben isolant comme le mica. Mais de telles conclusions

nous semblent très

hasardeuses ;

on n’a pas trouvé de traces révélables dans le

germanium (Fleisher,

communication

personnelle),

mais par contre, on a

observé de très belles traces, non seulement dans le

mica,

mais aussi dans la

plupart

des solides isolants

(olivine, zircon,

matières

plastiques, etc...).

111-2.

REMARQUES

SUR « LES » MÉCANISMES DE FORMATION DES TRACES DANS LE MAKROFOL. -

Nous avons montré que dans le

makrofol,

le seuil de

perte unitaire

d’énergie (ou

seuil de

sensibilité

d’enregistrement)

n’avait

plus

une valeur constante

dans le domaine de vitesses où les ions sont enre-

gistrés.

Ce résultat

indique

selon nous que dans le

mica -

(dE/dX)c

est

indépendant

de la vitesse des ions utilisés pour le mesurer - et le

makrofol,

les traces révélables d’ions lourds sont dues à des mécanismes différents.

Les matières

plastiques,

contrairement aux

micas,

sont facilement

endommagées

lors d’une irradiation dans un faisceau

d’électrons ;

on

peut

alors penser que les traces d’ions lourds y sont

dues,

en

partie,

à

la

superposition

des effets élémentaires causés par chacun des

rayons 8

formés le

long

de la

trajectoire

de

chaque

ion

(7).

Ces

rayons 8 qui

sont fortement

diffusés, provoqueraient

des

dégâts

en brisant les liaisons

chimiques

dans un volume

cylindrique

axé

sur la

trajectoire

de l’ion.

Nous allons tout d’abord montrer que certains des résultats obtenus

jusqu’à présent,

lors des études

portant

sur

l’enregistrement

des traces d’ions lourds

de vitesses élevées dans le

makrofol,

sont compa- tibles avec un processus

d’endommagement

à

des rayons 8.

Supposons

que la zone

endommagée

par les

rayons 8

ne

puisse

donner lieu à une

attaque

chimique prétérentielle, continue,

que

lorsque

les

rayons 8 d’énergies supérieures

à une valeur

T 0’

sont

produits

en nombre suffisant le

long

de la tra-

jectoire

de l’ion. En utilisant la théorie de

Mott,

1

Jain

[27]

a montré que le nombre d’électrons diffusés par cm de parcours, par une

particule primaire

de

charge ionique Z*e,

et dont les

énergies

sont com-

prises

entre T et T

-E-

dT est donné par la formule :

où N est le nombre d’électrons par cm3 du

milieu ;

pour le

makrofol,

de densité

1,2 g jcm3,

on a

N - 3 X

1~23 ;

Z* est la

charge ionique

de

l’ion ;

c’est une fonction

de p

=

Ple ( v

est la vitesse de

l’ion)

et de la

charge

nucléaire Z de

l’ion,

que nous

avons obtenue au moyen des courbes

Z*(~, Z)

données par Heckman et al.

[28] ;

m et e

désignent

la masse au repos et la

charge

de l’électron.

Nous avons effectué un calcul

approximatif,

en ne

gardant

que le

premier

terme de ce

développement ;

ceci est

justifié

par le fait que les ions lourds ont des

masses très

supérieures

à celle de l’électron et que

ceux

qui

ont été utilisés avaient des

quantités

de

mouvement relativement

faibles ;

T est alors très

inférieur à mc2.

Après intégration

de

l’expression simplifiée,

on obtient :

(1) L’hypothèse

de

l’endommagement

par

rayons 8

avait

déjà

été

suggérée

par R. M. Walker

(communi-

cation

personnelle) puis

par Pfhol et al.

[26].

(8)

ne(12C) "-’ ne(28Si),

nous trouvons pour

To

des

valeurs

respectivement égales

à

570,

970 et 800

eV,

soit une valeur « moyenne » de 800 eV. En

reportant

cette valeur de

To

dans

l’équation

donnant la valeur de nec pour les ions de

carbone,

nous obtenons :

ne N

6,5

X 105

~/em.

Comme ces deux

paramètres (n,

et

T 0),

nous ont

permis

de retrouver par le

calcul

(9),

pour chacun des

ions,

la valeur

(dEldX), -

5

Me V/mg. cm-2

mesurée par Fleisher

et al.

[8],

nous pensons que pour les ions lourds dont les vitesses sont

supérieures

à celles corres-

pondant

au maximum

d’ionisation, l’hypothèse

de

l’endommagement

par

rayons 8

est fondée

(10).

Nous avons

essayé

de voir si la même

hypothèse pouvait permettre d’interpréter

la valeur différente

et

plus

élevée du seuil de sensibilité

d’enregistrement

des

fragments

de fission dans le makrofol. Nous

avons constaté

(zz)

que si les

rayons 8

étaient seuls

responsables

de la formation des traces révélables de

fragments

de

fission,

le seuil de

perte d’énergie

mesuré avec de telles

particules

serait

beaucoup plus

élevé

( N

60

MeVlmg , cm-2),

que celui

(8)

Nous avons obtenu cette

valeur,

en

complétant

par un

calcul,

au-delà de 10

MeV~nucléon,

la courbe

dE jdX

=

f (E)

donnée par Fleisher et al.

[8].

(9)

Pour chacun de ces

ions,

nous avons tracé les courbes

n(~) -

les intersections de ces courbes avec la droite n = ne, donnent les valeurs de

~,

donc de

E,

pour

lesquelles

les ions commencent à être « mal enre-

gistrés

o ; ; les courbes

dE/dX

=

f (E)

obtenues par Fleisher et al.

[8] permettent

alors de déduire les valeurs de

(dE/dX)c.

(zo)

Nous vérifions actuellement si cette

hypothèse

permet

d’expliquer

aussi les différences de sensibilité

d’enregistrement

entre le

triafol,

le makrofol et le te r-

phane.

(lz)

Pour cela nous avons tracé la courbe

n(~)

pour

un

fragment

« moyen o

lourd ; n(~)

décroît

quand ~ diminue,

atteint la valeur ne

quand ~ ~ 2,8

X

10-2,

c’est-à-dire

quand

E ~ 54 MeV. En utilisant les courbes de Fullmer

[10],

on déduit

alors,

au moyen de la méthode décrite dans le

paragraphe II,

une valeur rc ~

0,3 mg/cm2

et une valeur de

(dEfdX),. -

60

MeV~mg. cm-2.

expliquer

la formation des traces de

fragments

de

fission dans le makrofol.

Le fait que le seuil de sensibilité

d’enregistrement

des ions de faibles vitesses est

supérieur

à la valeur

mesurée avec des ions de vitesses élevées

pourrait

être

gênant

pour des

expérimentateurs

étudiant par

exemple

la fission induite d’éléments de masse

atomique

moyenne

( In,

La

...),

ou la

fragmentation

d’éléments

lourds,

au moyen de détecteurs de

plas- tique ;

en

effet,

on

pourrait

alors penser à tort que

tous les

fragments

sont

enregistrés.

Afin de vérifier

l’importance

de cette cause d’erreur éventuelle et pour confirmer nos

conclusions,

nous effectuons

actuellement en collaboration avec C.

Stephan,

une

mesure des sections efficaces de fission induite d’un certain nombre d’éléments de masse

atomique

moyenne, en utilisant des détecteurs de

plastique

et de

mica ;

nous déterminons

également

les seuils

de sensibilité

d’enregistrement

d’ions lourds mono-

énergétiques

de très faibles

vitesses,

dans différentes matières

plastiques.

IV.

Conclusions.

- Les résultats que nous avons

obtenus, quoique

très

préliminaires,

montrent que dans un même solide - le makrofol -, il n’est pas exclu que les traces révélables soient dues à des mécanismes différents suivant que la vitesse des ions est élevée ou

faible ;

par contre, dans le

mica, (12)

Les valeurs de R mesurées par différents groupes

d’expérimentateurs

sont très

variables, puisque comprises

entre

1,6 [26]

et

2,4 mg~cm2 [8].

Nous vérifions actuel- lement si R ne

dépend

pas de l’intervalle de temps

sépa-

rant la fin de l’irradiation du moment les traces sont

attaquées ;

si cet intervalle de temps était très

supérieur

à la durée de vie des

espèces

actives formées le

lcng

de

la

trajectoire

de

l’ion,

on

pourrait

constater que les traces sont raccourcies.

(13)

Nous avons tout d’abord déduit les valeurs de

dE jdX

=

f (E),

pour les

fragments

« moyens »

légers

et

lourds dans le

makrodol,

en

multipliant

les valeurs rela- tives à

l’aluminium

par

1,7 (voir paragraphe II) ;

nous

avons lors utilisé une méthode

déjà appliquée

par

nous

[13]

pour calculer les valeurs de

R(Flnl)

et

R(FmL) ;

n ~ ,-n 1B , m n r, B

(9)

512

un seul processus

prédominerait

dans le domaine de

vitesse où les ions sont

enregistrés ;

il en résulte une

différence entre les

caractéristiques d’enregistrement

des

trajectoires

d’ions lourds dans le mica et le makrofol.

La

compréhension

du ou « des o mécanismes con-

duisant à

l’enregistrement

des traces d’ions

lourds,

dans des substances solides aussi différentes que les monocristaux de

mica,

les

halogénures

de

nickel,

les

verres et les matières

plastiques,

pose encore des

problèmes

très ardus

qu’il

sera intéressant de

résoudre,

tant du

poi nt

de vue de la

physique

nucléaire que de la

physique

du solide.

Remerciements. - Ce travail doit

beaucoup

à la

formation,

aux conseils et aux

encouragements

que

nous a donnés R. M. Walker. Nous remercions vive-

ment Mlle Y.

Cauchois,

Directeur du

laboratoire

et

Mlle Y.

Héno, chargée

de Cours à la Faculté des

Sciences,

pour l’intérêt bienveillant et actif

qu’elles

nous ont

témoigné

et pour les

critiques pertinentes qu’elles

ont faites à ce mémoire.

Manuscrit reçu le 18 mars 1966.

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