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Submitted on 1 Jan 1962
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Mesure de l’anisotropie diélectrique du gypse dans la bande des 3 centimètres
Roger Servant, Claude Demau
To cite this version:
Roger Servant, Claude Demau. Mesure de l’anisotropie diélectrique du gypse dans la bande des 3 centimètres. J. Phys. Radium, 1962, 23 (11), pp.948-950. �10.1051/jphysrad:019620023011094801�.
�jpa-00236725�
948
partir
de lapente
de cettedroite,
nous déterminons la valeur de k =0,044.
FIG. 2. - Variation de la densité du courant, à
l’anode, I/Sa
en fonction de .laconcentration,
en eau, Ca del’anolyte.
Quelques
auteurs[4, 5]
ont émisl’hypothèse
de ladiffusion directe des ions
métalliques
de la surface de l’électrode vers la solution. Nous avons constaté que la densité ducourant,
àl’anode, augmente
avec la quan- tité de cuivre dissous dans lasolution, cependant
cettevariation de la densité du courant n’est pas due à la diffusion des ions Cu++ mais
uniquement
aux varia-tions
importantes
de la viscosité de la solution. En effet lespentes
des droitesIIS,,
=f (1 V-q temps)
nevarient pas
quand
laquantité
decuivre,
dissous dans lasolution, augmente
L’ensemble de cette étude semble
apporter
la preuve que le processus dupolissage
ducuivre,
en solutionphosphorique concentrée,
n’est pasréglé
par la dif- fusion directe des ions Cu++ vers lasolution ;
maisplutôt
par la diffusion simultanéed’anions phospho- riques
vers l’anode et de molécules d’eau vers la solu- tion. Il se forme au niveau de l’anode une couche très riche en ions Cu++ et en ionsphosphates ;
cequi
confirme
l’hypothèse,
émise par E. Darmois[6],
d’unecouche
anhydre
d’ions adsorbés.Section du Sud-Ouest.
Séance du 9 mai 1962.
BIBLIOGRAPHIE
[1] JACQUET (P. A.),
C. R. Acad.Sc.,
1935, 201, 1473 ; C. R. Acad.Sc., 1936, 202,
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EDWARDS(J.),
J. Electrochem.Soc., 100,
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[3]
WAGNER(C.),
J. Electrochem.Soc., 101, 1954,
225.[4]
ELMORE(W.),
J.Appl. Physics, 1939, 10,
n° 19, 724.[5]
HICKLING, FRIC etHIGGINS,
Trans. Inst. Metal Finish.,1953, 29, 274.
[6]
DARMOIS(E.),
EPELBOIN(I.)
et AMINE(D.),
C. R.Acad.
Sc.,
1950,230,
386 ; C. R. Acad. Sc., 1950,231, 4222.
MESURE
DE L’ANISOTROPIE
DIÉLECTRIQUE
DU GYPSEDANS LA BANDE DES 3
CENTIMÈTRES
Par
Roger
SERVANT et ClaudeDEMAU,
Laboratoire
d’optique ultrahertzienne,
Bordeaux.Résumé. 2014 Les
constantes diélectriques principales
dugypse ont été
mesurées, après
que les directions diélec-triques principales perpendiculaires
à l’axe binaire(et pré-
sentant le
phénomène
dedispersion
desaxes)
aient été dé- terminées. Elles sont 03B5g = 10,30, 03B5m = 5,25, 03B5p = 5,10. Legypse présente donc,
auxmicroondes,
une très forte biré-fringence.
Dans le cadre des mesures
d’anisotropie diélectrique
des cristaux et matériaux stratifiés effectuées au labo- ratoire
depuis plusieurs années,
il nous a paru inté- ressant d’étudierl’anisotropie diélectrique
du gypse, dans la bande des 3 cm. Ce travail a été renduparti-
culièrement intéressant par le fait que ce cristal ne
pré-
sente aucune
absorption appréciable (l’eau
de cristal- lisation de la moléculeCaS*04, 2H20
étant essentiel- lement une eau « liée » et que sonani,sotropie
est consi-dérable aux
hyperfréquences.
Méthode et
appareils
de mesure. -L’appareil
demesures que nous avons utilisé
(fig. 1)
est un banc deFIG. 1.
mesures
hyperfréquences,
enguide rectangulaire,
fonc-tionnant dans la bande
X,
et nous avonsemployé
laméthode dite du « court-circuit ».
Cette méthode consiste à
placer
une lame de la sub-stance à
étudier, remplissant
toute la section duguide
contre le court-circuit terminal et
d’épaisseur
connue àl’avance,
e.A l’aide de la
ligne
de mesures, on relève le T. 0.S., 6,
existant en avant dans laligne
et la distanceDm
d’un minimum du train d’ondes
stationnaires,
à laface d’entrée de la lame. On
sait,
à l’aide de cesrelevés, placer
sur undiagramme
de Smith lepoint
Mrepré-
sentatif de
l’impédance relative z
au niveau de laface
d’entrée de la lame
(ou impédance
réflectiveglobale),
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023011094801
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ou
le point
N diamétralementopposée
caractérisant sonadmittance relative
YI = 1/Z1 (fig. 2).
FiG. 2.
On
peut
ensuite déduire de cetteimpédance
la constante de
propagation guidée,
y 11’ dans ladiélectrique,
ou
plus
exactement leproduit
Yl1 e, celui-ci étant solu- tion del’équation existant
enpropagation guidée :
A
partir
de la solutioncomplexe
de cetteéquation :
y,,, e
= u + jv,
on obtient lapermittivité
cherchéee = e’
- is"
par les relations :Plusieurs méthodes de résolution de
l’équation
th
W /W
= A+ jB
sont connues et utilisées au labo-ratoire
[1], [2]
Nous avons utilisé cette fois lesabaques
de Lebrun
[2] (fige 3).
Étude de l’anisotropie
du gypse. - Le gypse(So4Ca, 2H20) appartient
ausystème monoclinique (1
axebinaire, 1 centre, 1 miroir, pour l’holoèdrie) il
aura donc3 valeurs des
permittivités principales :
c.,=A
Eu=1=
c..Nous ne connaissons à l’avance
qu’une
directionprin- cipale électrique :
celle de l’axe binaire.Notre travail a donc consisté d’abord à déterminer la direction des deux axes
électriques
autres que l’axebinaire, puis
les valeurs des 3permittivités principales.
L’étude de la
permittivité
suivant l’axe binaire neprésente
pas de difficultés : il suffit de tailler une lameplan-parallèle, parallèlement
à cet axe, et de la décou- per suivant unrectangle
de10,16
X22,86
mm,ayant
la section même du
guide,
ainsi l’axe binaire se trouve bien être dans la direction duchamp électrique lorsque
la lame est mise dans le
guide.
L’étude deplusieurs
lames différemment orientées autour de l’axe binaire
a donné :
Pour lever la difficulté de la détermination des deux
axes
électriques, perpendiculaires
entre eux, et perpen- diculaires à l’axebinaire,
donc dans leplan
declivage principal
du gypse, nous avonsopéré
de lafaçon
sui-vante : nous utilisons une série de lames taillées perpen- diculairement à l’axe binaire
(donc
limitées par des faces naturelles declivage principal)
de section10,16
X22,86
mm et tellesqu’une
direction fixe dans lecristal,
à savoir la trace duclivage
« fibreux» fasseun
angle
variable x(de
150 en15°)
avec lepetit
côtéde la section du
guide,
donc finalement avec lechamp électrique
du modeTE oi
sepropageant.dans le,guide.
FiG. 3.
Nous admettons que la méthode du court-circuit fournit une valeur «
globale’»
F..s du «pouvoir
inducteurspécifique
dans la direction duchamp
», tel que le définit Pulou[3]
Avec M = e - ce, où 0 est
l’angle
de l’axeélectrique
relatif à Ex, avec la direction
repère ;
al’angle
vuplus
haut.
Nous
traçons
undiagramme polaire
enportant
lesdiverses valeurs
expérimentales
de e]G suivant les direc-tions du
champ excitateur,
et nous obtenons un dia-gramme
caractéristique (fig. 4).
Nous prenons ensuite les axes de
symétrie
de ce’diagramme,
nous admettonsqu’il
nous donnent lesdirections des deux axes
électriques
inconnus Nous effectuons deux séries de mesuressupplémentaires
dansces
directions, qui
nous donnent les valeurs finales despermittivités
vraies et nonplus globales (puisque
noussommes suivant les axes
électriques). Les
valeurs re-950
FIG. 4.
coupent
bien lediagramme
auxpoints prévus.
Nousavons trouvé :
Nous voyons donc finalement que les
permittivités principales
du gypse,qui
neprésente
pasd’absorption ( En = 0), sont :
En examinant la structure moléculaire du gypse on constate que la direction de
plus grande permit-
tivité
( ED)
estprécisément
celle duclivage
« vitreux »,suivant
lequel s’alignent
leschaînes d’ions
les
plus
denses.Ainsi le gypse
présente
unexemple d’exceptionnelle
anisotropie diélectrique.
Dans lelangage optique,
labiréfringence (ng
-np)
est considérable. ’Elle atteint0,95.
D’autrepart
le relevé des directionsdiélectriques principales perpendiculaires
à l’axe binaire montreque le
phénomène
de «dispersion
des axes » avec la lon-gueur d’onde se
parachève
pour desfréquences
où lesphénomènes
depolarisation atomique l’emportent
pro-gressivement
sur lesphénomènes
depolarisation
induiteélectronique,
et où lesalignements
d’atomes oud’ions en
longues
chaînes deviennent d’une influenceprépondérante [4].
Section du Sud-Ouest.
Séance du 9 mai 1962.
BIBLIOGRAPHIE
[1] LE MONTAGNER
(S.),
Thèse, Lille, 1957. LE BOT(J.),
Thèse, Paris, 1954.[2] LEBRUN
(A.),
Thèse, Lille, 1953.[3] PULOU
(R.),
Thèse, Toulouse, 1949.[4]