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Problème III. Surjectivité de l’application exponentielle de M

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(1)

SESSION 2015

CONCOURS COMMUN POLYTECHNIQUE (ENSI) FILIERE MP

MATHEMATIQUES 2

EXERCICE I

I.1. 21=16+4+1=24+22+1et donc21=101012. I.2. Tableau complété.

k 1 2 3

ck 6 5 2

tk [6] [6 5] [6 5 2]

nk 25 2 0

I.3. Soitn > 0.

I.3.a. Dans la boucle whiledemystère(n, 10), on obtient successivement les différents chiffres de nen base10. Puisque na un nombre fini de chiffres en base10, la bouclewhilese termine.

I.3.b. Montrons par récurrence que pour toutk∈J0, pK,nk6 n 10k.

• n0=n6 n

100 et l’inégalité est vraie quandk=0.

• Soitk∈J0, p−1K. Supposons quenk6 n

10k. Alors nk+1=Enk

10

6 nk

10 6 n 10k+1. Le résultat est démontré par récurrence.

Par définition dep,np−1> 0et np=0. Puisquenp=Enp−1

10

, on a donc16np−169puis16np−16 n 10p−1 puis 10p−16net donc

p61+log(n).

I.4. Fonctionsomme_chiffres.

def somme_chiffres(n)

" " "Données :n > 0

Résultat :somme des chiffres denen base10" " "

s=0 whilen > 0:

c=n%10 s=s+c n=n // 10 returns

(2)

I.5. Version recursive.

def somme_rec(n)

" " "Données :n>0un entier

Résultat :somme des chiffres denen base10" " "

if n > 0:

return(n%10)+somme_rec(n // 10) else:

return0

EXERCICE II

II.1.tAA =

a c b d

a b c d

=

a+bb ab+cd ba+dc cc+dd

et donc (A|A) =aa+bb+cc+dd.

II.2.(|)est donc le produit scalaire canonique. Par suite, la base canonique(E1,1, E1,2, E2,1, E2,2)deM2(R)est une base orthonormée.

T est le sous-espace deM2(R)de base(E1,1, E1,2, E2,2). D’après ce qui précède,(E1,1, E1,2, E2,2)est une base orthonormée deT et (E2,1)est une base orthonormée deT.

II.3.On sait que

PT(A) = (A|E1,1)E1,1+ (A|E1,2)E1,2+ (A|E2,2)E2,2

=E1,1+2E1,2+4E2,2=

1 2 0 4

,

puis

d(A,T) =kA−PT(A)k=k3E2,1k=3.

Problème III. Surjectivité de l’application exponentielle de M

n

( C ) vers GL

n

( R )

Partie préliminaire III.1. Soit(A, B)∈(Mn(C))2. Pour(i, j)∈J1, nK2,

Xn

k=1

ai,kbk,j

6 Xn

k=1

|ai,k| |bk,j|6 Xn

k=1

kAkkBk=nkAkkBk,

et donckABk6nkAkkBkpuisnkABk6nkAknkBkou encorekABk6kAkkBk. On a montré quek kest une norme d’algèbre.

III.2. Mn(C)est un C-espace vectoriel de dimension finie. On sait alors que toute série absolument convergente d’élé- ments deMn(C)est convergente.

III.3. SoitM∈Mn(C). Puisquek kest multiplicative, pour tout entier naturelk, 06

1 k!Mk

= 1 k!

Mk

6 kMkk k! .

La série numérique de terme général kMkk

k! , k∈ N, converge (et a pour somme ekMk). On en déduit que la numérique de terme général

1 k!Mk

,k∈N, converge ou encore que la série de matrices de terme général 1

k!Mk, k∈N, converge absolument. D’après la question précédente, la série de matrices de terme général 1

k!Mk,k∈N, converge.

Première partie

(3)

III.4. SoitM∈Mn(C). Posons SpC(M) = (λ1, . . . , λn).

On sait que tout élément de Mn(C) est trigonalisable dans C. Donc il existe T ∈ Tn(C) et P ∈ GLn(C) telles que M=PTP−1. Pour tout entierp, on a alors

P Xp

k=0

Tk

! P−1=

Xp

k=0

PTkP−1= Xp

k=0

PTP−1k

(∗).

Quandptend vers+∞, le membre de droite de cette égalité tend vers exp PTP−1

=exp(M). D’autre part, l’application A7→PAP−1est un endomorphisme de l’espace de dimension finieMn(C). On sait alors que l’applicationA7→PAP−1est continue surMn(C).

Par continuité de l’application A 7→ PAP−1, le membre de gauche de l’égalité (∗) tend vers P×exp(T)×P−1. Ainsi, exp(M) =P×exp(T)×P−1et en particulier, exp(M)est semblable à exp(T). Donc,

det(exp(M)) =det(exp(T)) =eλ1×. . . eλn =eλ1+...+λn =eTr(M). III.5. En développant suivant la première colonne, on obtient

det(A) =3(−63+55) + (42−30) = −24+12= −12 < 0.

S’il existe une matriceBà coefficients réels telle queB2=A, alors det(A) = (det(B))2>0 (car det(B)est un réel) ce qui n’est pas. Donc, il n’existe pas une matriceBà coefficients réels telle queB2=A.

S’il existe une matriceMà coefficients réels telle que exp(M) = A, alors det(A) =exp(Tr(M))> 0(car Tr(M)est un réel) ce qui n’est pas. Donc, il n’existe pas une matriceMà coefficients réels telle que exp(M) =A.

Deuxième partie III.6.

III.6.a. Pour toutx∈R, posonsf(x) =α3xeiπx+βx22x. Alors,fest un élément deF et pour tout entier natureln, f(n) =α3neiπn+βn22n=α(−3)n+βn22n.

III.6.b. Soit x0 ∈ R. Soit (k, ρ, θ) ∈ {0, 1, 2}×]0,+∞[×]0, 2π]. Pour tout réel x, posons fk,ρ,θ(x) = xkρxeiθx puis gk,ρ,θ(x) =fk,ρ,θ(x+x0).

g0,ρ,θx0eiθx0f0,ρ,θ∈F,g1,ρ,θx0eiθx0f1,ρ,θ+x0ρx0eiθx0f0,ρ,θ∈Fetg2,ρ,θx0eiθx0f2,ρ,θ+2x0ρx0eiθx0f1,ρ,θ+ x20ρx0eiθx0f1,ρ,θ∈F.

Ainsi, sifest l’un desfk,ρ,θ, alors la fonctionx7→f((x+x0)est un élément deF. Il en est de même de toute combinaison linéaire desfk,ρ,θ et donc sif est un élément deF, la fonctionx7→f((x+x0)est un élément deF.

III.7.

III.7.a. Pour tout entier natureln,

n2 2

3 n

eiθn

=n2 2

3 n

.n2 2

3 n

tend vers0 quandntend vers+∞d’après un théorème de croissances comparées et doncn2

2 3

n

eiθn tend vers0 quandntend vers+∞.

III.7.b. •Supposons0 < ρ1< ρ2. Après division des deux membres de l’égalité de l’énoncé parnk2ρn2e2n, on obtient pour tout entier natureln,

β+αnk1−k2ei(θ1−θ2)n ρ1

ρ2

n

=0.

Quandntend vers+∞, on obtientβ=0. Quandn=1, on obtientαρ1e1 =0et doncα=0.

• Supposons que ρ1 = ρ2. Si par exemple k1< k2, alors un raisonnement analogue au raisonnement précédent montre queβ=0 puisα=0. Sik1=k2, on obtient après simplification

∀n∈N, αe1n+βe2n=0.

(4)

n = 1 et n = 2 fournissent

αe1+βe2 =0

αe2iθ1+βe2iθ2 =0 (S). Le déterminant de (S) vaut ei(θ12) e2−e1

. Puisque (θ1, θ2) ∈]0, 2π]2 et queθ16= θ2, on a det(S)6= 0. (S) est donc un système deCramer homogène.(S) admet l’unique solutionα=β=0.

III.7.c. Soient f et g deux éléments de F. Si pour tout n ∈ N, f(n) = g(n), alors pour tout n ∈ N, (f−g)(n) = 0.

Puisquef−g est un élément deF, on en déduit quef−g=0et donc quef=g.

III.8. La division euclidienne deXnparχAqui est de degré3et le théorème deCayley-Hamiltonmontrent que pour tout entier natureln, il existe trois nombres complexes an,bn et cn tels que

An=anA2+bnA+cnI3.

QueχA admettent trois racines simples, une racine double et une racine simple ou une racine triple,an, bn et cn sont solutions d’un système linéaire de trois équations à trois inconnues à coefficients constants dont le second membre est du type

 f1(n) f2(n) f3(n)

où f1, f2 et f3 sont trois éléments deF. Les formules de Cramer montrent alors qu’il existe trois élémentsg1,g2et g3 deF tels que pour tout entier natureln,an=g1(n),bn=g2(n)et cn=g3(n). On en déduit que les9 coefficients deAn sont du typeωi,j(n)où lesωi,j sont des éléments deF.

III.9.

III.9.a. γ(0) =I3et γ(1) =A.

III.9.b. Soient(m, n)∈N2.γ(n+m) =An+m =AnAm =γ(n)γ(m).

III.9.c. gest un élément deFetf est un élément deF d’après III.6.b. Pour tout entier natureln,f(n)est le coefficient lignei, colonnej, de γ(n+m) etg(n)est le coefficient lignei, colonne j, de γ(n)γ(m). D’après la question précédente, ces deux coefficients sont égaux.

fetgsont deux éléments deFvérifiant pour tout entier natureln,f(n) =g(n). D’après la question III.7.c), on en déduit quef=g. Mais alors, pour(i, j)∈J1, 3K2, les coefficients lignei, colonnej, deγ(x+m)etγ(x)γ(m)sont les mêmes. Ceci montre que pour tout entier naturelmet tout réelx, γ(x+m) =γ(x)γ(m).

III.9.d. Mais alors les applications f : y 7→ ωi,j(x+y) et g : y 7→

X3

k=1

ωi,k(x)ωk,j(y) sont deux éléments de F vérifiant ∀m ∈ N, f(m) = g(m). On en déduit que f = g et donc que pour (i, j) ∈ J1, 3K2 et pour (x, y) ∈ R2, ωi,j(x+y) =

X3

k=1

ωi,k(x)ωk,j(y).

Ceci montre que pour tout(x, y)∈R2,γ(x+y) =γ(x)γ(y).

III.10. γ(−1)×A=γ(−1)×γ(1) =γ(0) =I3. Donc,γ(−1) =A−1. Pourp∈N,

γ

1 p

p

=γ 1

p+. . .1 p

=γ(1) =A.

III.11. Chaque application ωi,j est dérivable surRet donc γ est dérivable sur R. Pour tout (x, y) ∈R2, γ(x+y) = γ(x)γ(y). En dérivant les deux membres de cette égalité àyfixé, on obtient

∀(x, y)∈R2, γ(x+y) =γ(x)γ(y).

Quandy=0, on obtient en particulier ∀x∈R,γ(x) =γ(0)γ(x). De plus,γ(0) =I3. La fonctionu : t7→exp(tγ(0)) vérifieu(0) =exp(0) =I3 et pour tout réelt,u(t) =γ(0)u(t). Par unicité de la solution au problème deCauchy, on en déduit que

∀t∈R, γ(t) =exp(tγ(0)). En particulier, pourt=1,

(5)

Troisième partie III.12. En développant suivant la deuxième colonne, on obtient

χA=det(XI3−A) =

X−3 0 −1

−1 X+1 2

1 0 X−1

= (X−1)(X2−4X+4) = (X+1)(X−2)2.

La matriceAest diagonalisable dansCsi et seulement si dim(Ker(A−2I3)) =2ou encore si et seulement si rg(A−2I3) =1.

Or,A−2I3=

1 0 1

1 −3 −2

−1 0 −1

. Les deux premières colonnes ne sont pas colinéaires et doncA−2I3n’est pas de rang 1.An’est pas diagonalisable dansC.

III.13. Soitn∈ N. La division euclidienne de Xn par χA s’écrit Xn = Q×χA+anX2+bnX+cn. On évalue en−1 puis en2 directement et après avoir dérivé. On obtient



an−bn+cn= (−1)n 4an+2bn+cn=2n 4an+bn=n2n−1



bn = −4an+n2n−1 an− −4an+n2n−1

+cn= (−1)n 4an+2 −4an+n2n−1

+cn =2n







bn= −4an+n 22n 5an+cn= n

22n+ (−1)n

−4an+cn = (−n+1)2n















an= 1 9

3n 2 −1

2n+ (−1)n

bn = −4 9

3n 2 −1

2n+ (−1)n

+ n 22n cn= 4

9 3n

2 −1

2n+ (−1)n

+ (−n+1)2n













an= 1 9

3n 2 −1

2n+ (−1)n

bn = 1 9

−3n 2 +4

2n−4(−1)n

cn= 1

9((−3n+5)2n+4(−1)n)

Mais alors, d’après le théorème deCayley-Hamilton,An=Q(A)χA(A) +anA2+bnA+cnI3=anA2+bnA+cnI3 et donc

∀n∈N, An= 1 9

3n 2 −1

2n+ (−1)n

A2+

−3n 2 +4

2n−4(−1)n

A+ ((−3n+5)2n+4(−1)n)I3

.

Plus précisément, puisqueA2=

3 0 1

1 −1 −2

−1 0 1

3 0 1

1 −1 −2

−1 0 1

=

8 0 4 4 1 1

−4 0 0

, pour toutn∈N,

9An= 3n

2 −1

2n+ (−1)n

8 0 4 4 1 1

−4 0 0

+

−3n 2 +4

2n−4(−1)n

3 0 1

1 −1 −2

−1 0 1

+ ((−3n+5)2n+4(−1)n)

1 0 0 0 1 0 0 0 1

=

 9n

2 +9

2n 0

9n 2

2n 9n

2

2n 9(−1)n 9n

2 −9

2n+9(−1)n

−9n 2

2n 0

−9n 2 +9

2n

 .

(6)

Ensuite, on pose pour tout réelt,γ(t) =

 t

2+1

2t 0

t 2

2t t

2

2t eiπt t

2 −1

2t+eiπt

−t 2

2t 0

−t 2+1

2t

 .

III.13.a. 0 n’est pas valeur propre deAet doncAest inversible. De plus, d’après la question III.10

A−1=γ(−1) =

−1 2+1

2−1 0

−1 2

2−1

−1 2

2−1 e−iπ

−1 2−1

2−1+e−iπ 1

2

2−1 0

1 2 +1

2−1

= 1 4

1 0 −1

−1 −4 −7

1 0 3

.

III.13.b. D’après la question III.10, siB=γ 1

2

, alorsB2=Aavec

γ 1

2

=

 5√

2

4 0

√2

√ 4 2

4 i −3√ 2 4 +i

√2

4 0 3√

2 4

 .

III.13.c. D’après la question III.11, siM=γ(0), alors exp(M) =Aavec

γ(0) =

 1

2 +ln2 0 1 1 2

2 iπ 1

2 −ln2+iπ

−1

2 0 −1

2 +ln2

 .

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