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ÉTATS DE TROU DE NEUTRON DANS LES NOYAUX N = 50

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00213388

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00213388

Submitted on 1 Jan 1968

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ÉTATS DE TROU DE NEUTRON DANS LES

NOYAUX N = 50

G. Bassani, M. Conjeaud, S. Harar, J. Picard, G. Souchère

To cite this version:

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ÉTATS DE TROU DE NEUTRON DANS LES NOYAUX N = 50 C 1

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163 -

-

- 112- 1 198 O 9/2+ 4 9,5 100_+5 1 0,7 1 314+10 faible 1 618510 faible 1854+_15 1 973+ 15 2 357+ 15 2 620k 15 2 920+ 15 3 140+_15 3 395+ 15 3 693f 15 4 179k15 4 429+ 15 4 5 2 6 5 15 4 796+ 15

-

-

-

912' 4 8,3 112- 1 099 1 092 1 094 faible faible 1 0 2 faible faible 93Tc jn 1 ( 2 j + l ) C 2 S

-

-

-

912' 4 6 4 112- 1 0,7 faible faible 1 0,4 1 0,4 faible

Bibliographie [2] BASSANI (G.) et al., Communication au présent Congrès J. Physique, 1968, 29, supp. au fasc. 1, Cl-163. [Il PERW (C. M.) and PEREY (F. G.), ORNL-TM, 1529, [3] MACFARLANE (M. H.) and FRENCH (J. B.), .Rev. Mod.

1966. Phys., 1960, 32, 567.

ÉTATS DE TROU DE NEUTRON

DANS

LES NOYAUX

N

=

50

G . BASSANI, M. CONJEAUD, S. HARAR, J. PICARD et G. SOUCHÈRE

Service de Physique Nucléaire à Basse Energie Centre dYEtudes Nucléaires de Saclay

Résumé. - La réaction (7, 1) sur les noyaux asSr, 9oZr et 92Mo a été étudiée avec des 3He de 18 MeV. Les distributions angulaires obtenues ont été analysées à l'aide du programme

n.

W. B. A.- Julie d'Oak Ridge. Les configurations de neutrons ont une remarquable similitude jusqu'à 1,5 MeV d'excitation, devenant cependant plus liées quand le nombre de protons augmente.

Abstract. - The (s, a) reaction at 18 MeV has been measured on SuSr, 9oZr and 9ZMo to study neutron hole states in the N = 50 shcll. Relative spectroscopic factors have been extracted through D. W. B. A.-Julie analysis. The neutron configurations are similar in the three nuclei up to about 1.5 MeV. The presence of important configuration mixings is suggested by the values of the spec- troscopic factors and by the fact that the number of states observed is larger than the shell mode1 prediction.

Le but du présent travail est d'obtenir des rensei- et pour les noyaux cités, seule la réaction (r, or) est gnements sur les états de trou de neutron dans la cou- suffisamment exoénergétique pour être exploitée. che N = 50 pour lesquels il n'existe pas encore d'étude Les spectres de particules or ont été analysés jusqu'à

expérimentale systématique. environ 8 MeV d'excitation, la résolution étant de l'or-

L'étude de ces états s'effectue au moyen des réac- dre de 70 keV. Les distributions angulaires ont été tions de pick-up. Dans le domaine d'énergie du tandem, obtenues entre 25 et 75 degrés.

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C 1

-

164 G . BASSANI, M. CONJEAUD, S. HARAR, J. PICARD ET G . SOUCHÈRE Nous présentons ici les résultats préliminaires obte-

nus sur les premiers niveaux excités. Les énergies d'ex- citation et les moments transférés (Z) correspondants sont indiqués dans le tableau ci-contre ainsi que les fac- teurs spèctroscopiques relatifs au calcul de D.W. B. A.- Julie.

L'argument le plus fort pour les attributions des 1

indiquées a été la comparaison directe avec les distri- butions angulaires correspondant aux états de spin connu. Dans le cas des distributions angulaires 1 = 3, la valeur 2 = 2 a été exclue par comparaison avec le cal- cul D.W. B. A. et sur la base du modèle en couches. En général l'accord entre les distributions angulaires expé- rimentales et calculées est relativement bon. L'erreur sur les facteurs spectroscopiques doit être considérée de l'ordre de 30

%,

toutefois les facteurs spectrosco- piques relatifs sont déterminés avec plus de précision.

Les facteurs spectroscopiques relatifs Srel ont été obtenus en faisant le rapport des sections efficaces expérimentales et calculées (D.W. B. A.) ; pour obtenir les facteurs spectroscopiques absolus S, on doit les multiplier par une constante de normalisation. La valeur de cette dernière n'est pas bien établie et nous ne l'avons pas encore déterminée expérimentalement.

Puisque le facteur spectroscopique S relatif à la tran- sition sur l'état 112- connu doit être inférieur ou égal à 2, il en résulte une valeur minimale pour la constante de normalisation et, par suite, une valeur Sm,, pour les autres transitions.

L'ensemble des informations connues sur les niveaux de trou dans les noyaux pair-pairs de la couche N = 50 est présenté sur la figure 1.

Les résultats obtenus nous permettent de tirer cer- taines conclusions :

a) La présence dans les spectres d'excitation d'un nombre de niveaux supérieur aux prévisions du modèle en couches et les valeurs obtenues pour Sm,, suggèrent

FIG. 1.

-

Etats de trou de neutron dans la couche N = 50. Les niveaux observés sont représentés en trait épais avec lavaleur du moment orbital attribuée par le présent travail. Les spins indiqués sont extraits de Nuclear Data Sheets. Entre crochets, pour asZr, le spin attribué par KIM et al., B. A. P. S., 1967, 12,

130 et pour asKr, le moment orbital attribué par ROSNER et al., Nucl. Phys., 1966.82,182.

immédiatement la présence de mélanges de configura- tions importants. '

6 ) La variation des énergies d'excitation des quatre premiers niveaux des noyaux "Sr, 89Zr et 91Mo, ainsi que la valeur de leurs facteurs spectroscopiques, mon- trent que ce mélange est relativement indépendant du nombre de protons.

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