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Submitted on 1 Jan 1962
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Circuit allongeur d’impulsions rapides
M. Leblanc
To cite this version:
51
Ce résultat ne
peut
d’ailleurs pas êtreexploité
dans l’état actuel de notre
installation,
car la stabi-lité dans letemps
n’est pas assezgrande.
Nous pas-sons à la réalisationd’alimentations stabilisées.
Conclusion.
-Nous
avons
admis,
afin defaire
une
analogie
électrostatique,
queles
lignes
de forcequi
setrouvaient
dans l’entrefer d’unélectroaimant
quittaient
les
pièces polaires orthogonalement.
Nous avons
alors construit
des modèlesqui
ont été
étudiés à la cuveélectrolytique.
Afin
d’obtenir,
dansl’éntrefer,
des courbeséqui-potentielles qui
soientdes droites
et,
dans
l’espace,
des
plans,
defaçon
à avoir unchamp homogène,
il estnécessaire d’incliner
vers l’intérieur duchamp,
les
pièces
polaires
qui
deviennent
creuses de tellemanière
quel’avancée
soitenviron
levingtième
del’entrefer, l’angle
de raccordement étant aumaxi-mum de 200.
Avec des moyens aussi
simples,
il est facile demultiplier
par 150environ
l’homogénéité spatiale
duchamp
d’unélectroaimant
courant.LETTRES
A LA
RÉDACTION
CIRCUIT ALLONGEUR D’IMPULSIONS RAPIDES
Par M.
LEBLANC,
Laboratoire de
Physique Nucléaire,
Faculté desSciences, Orsay.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM
PIIYSIQUE APPLIQUÉE
SUPPLÉMENT AU N° 3.
TOME 23, MARS 1962, PAGE 51 A.
Les circuits
allongeurs
d’impulsions
ont pour butde transformer une
impulsion
trèsbrève
en une autreimpulsion
de hauteurcorrespondante
et delargeur
déterminée,
celle-cipouvant
êtreplusieurs
fois la lar-geurde
l’émulsionincidente ;
(On
trouvera labiblio-graphie
dans l’article de A.Sarazin,
J.Samueli,
G.. Ducroo et Praimbault Nucl.
Instr.,
1960,
8, 71.)
lessolutions utilisées pour résoudre ce
problème
diffèrent par des détailsdépendant
de larapidité
des impul-sions à «allonger
», mais leprincipe général
subsiste,
celui de la
charge
d’unecapacité
à latension
de crête del’impulsion
par- l’intermédiaire d’une cathode sui-veuse et d’une diode. Cettecapacité
est ensuitedé-chargée
au moyen d’undispositif
annexequi
peut
êtrela résistance de
fuite
si larapidité
du retour à l’état initial n’est pas unecôndition
primordiale’.
FIG. 1.
Cette solution est excellente pour des
impulsions
triangulaires
ayant
untemps
de montée allantjusqu’à
10-7 ;
elle s’avèreplus
diflicile à utiliser pour desim-pulsions plus
rapides.
La cathode suiveuse
devant
(fig. 1)
fournir uneinten-Ai. AF
dement lim ..
sité moyenne Ai =
8 T’
on estrapidement
limité parla
pente
deslampes
et la valeur de lacapacité
ducondensateur.
Deux conditions contradictoires fixent le choix de C : une valeur faible pour
que’Ai
soitacceptable,
une valeur élevée pour que lacharge persiste
un certaintemps,
la résistance de fuite nepouvant
êtreinfini-ment
grande.
Principe
de l’extenseurd’impulsion
figure
2.FIG. 2.
L’impulsion
àallonger
attaque
uneligne
à retard surlaquelle
desprises
équidistantes
sontpratiquées.
Sur-chaque
prise
est branchée une diodequi charge
àla tension de crête unecapacité
commune. Lacapacité
estici la
capacité
parasite
du circuit. Le RC résistance.inverse des
diodescapacité parasite peut
êtrefaible
52
FIG. 3.
53
l’impulsion
sepropageant
dans laligne rechargera
lacapacité
à la tension de crête et ceci à des intervallesdépendant
de l’écart desprises
sur laligne.
L’impul-sion résultante a unelargeur égale
au retard de laligne.
A cause de l’atténuation par laligne,
l’impulsion
résultante n’est pas
rectangulaire.
Pour compenser ceteffet deux solutions ont été
envisagées :
soit de compen-ser l’atténuation par uneamplification
distribuée lelong
de laligne ;
soit de provoquer une atténuation extérieure à laligne
en raison inverse de l’atténuation propre de laligne.
Description
dumontage
(figure 2).
Sur un câble de 10 mètres et de 220 ild’impédance
nous avonspratiqué
8prises équidistantes.
L’impulsion
envoyée
sur le cableprovenait
d’unamplificateur
Helvet Pac-kardtype
460 B. Sa forme étaittriangulaire,
temps
de montée =temps
de descente = 6 X 10-9 s.A la sortie de ce
premier
extense,ur,
notreimpul-sion a une
largeur
ausommet
de 5 X 10-8(dans
cemontage
l’atténuation dela
ligne
était de l’ordre de10
%).
Cetteimpulsion
peut
êtreenvoyée maintenant
dans une
ligne
à moindre bandepassante :
nousavons
utilisé 4lignes
6T400(Advance
Electronics U. S.A.)
àla suite l’une de l’autre. A la sortie de ce deuxième
extenseur nous obtenons une
impulsion
de1,5
ys. Un circuit dedécharge
.du circuit RC limite la trainée. Un filtre LC limite l’ondulation due à ladécharge
du RC. t’Le circuit
précédent ne
délivre pas uneimpulsion
àsommet horizontal dans le circuit suivant
(fig. 4)
nous avonscompensé
l’atténuation de laligne
au moyen d’uneamplification
distribuée lelong
de cetteligne.
Deux
réglages
sont nécessaires les différents tubesn’ayant
pas descaractéristiques
identiques.
FIG. 5. -
a)
impulsion
à l’entrée du circuit ;b)
impulsion
à la sortie dupremier étage
extenseur ; cjimpulsion
à la sortie du deuxièmeétage
extenseur.Balayage : photos
a et b 1 carreau =10-.7
s,photo
c 1 carreau = 2.10-7 s.Amplitude
1 carreau = 2 volts.10
Réglage
de lapolarisation
des
tubes(la
tension de eut-off n’est pasidentique
d’un
tube àl’autre).
2o
Réglage
de lacharge
deplaque
afin que lepro-duit S.
Vô. Zp
soitidentique
pour lesdifférents
tubes.
Un
réglage
deseuil
estprévu.
Ce
montage
a été utilisé pourallonger
uneimpul-sion 10-8 s de
temps
de montée et 10-7 s detemps
de descenteprovenant
d’un circuit de coïncidencesrapides temps-amplitude
(fig.
5).
L’IMPORTANCE DE LA COLLIMATATION DU FAISCEAU DE PARTICULES
UTILISÉ
POUR SONDER LA FORME DU VOLUME SENSIBLE DES COMPTEURS AÉTINCELLES
DU TYPE «
FILS-PLAQUE »
Par Paul LABORIE et Daniel
BLANC,
Centre de
Physique
Nucléaire de la Faculté desSciences,
Toulouse.Introduction. - Nous avons mesuré l’efficacité de
compteurs
à étincelles formés deplusieurs
filsano-diques équidistants,
tendus devant une cathodeplane,
et fonctionnant dans
l’air,
sousla pression
atmosphé-rique ;
nos ’résultats ont étéexposés
dans une noterécente [1].
La sourceponctuelle
de
particules alpha
210po)
étaitéquipée
d’un collimateurqui
donnait unpinceau
d’ouvertureangulaire égale
à2,30.
En irra-disait
le détecteur normalement à lacathode,
et endéplaçant
lepoint
d’impact
dufaisceau,
nous avons trouvé que l’efficacité passe per un minimum(souvent
nul)
dans l’intervallequi
sépare
deux fils successifs. L’efficacité est maximale sur la normale menée dechaque
fil à lacathode,
sauf en cequi
concerne les deux filsextrêmes,
pourlesquels
les deux maximums sontdécalés vers l’extérieur. PETERS et J ABLONSKI
[2] qui
utilisaient
un détecteur àquatre
fils(diamètre :
0,05
mm)
espacés
de0,75
mm, et à0,75
mm de lacathode,
ont tracé lediagramme
desensibilité
repro-duit sur lafigure
1.FIG. 1. - Courbe de sensibilité du détecteur à 4 fils
ano-diques
de PETERS et JABLONSKI[2].
Cette courbe
peut
sembler en contradiction avec nosrésultats,
puisque
les minimums de sensibilité sontsur les normales allant des fils à la