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Circuit de coincidences rapides utilisant des transistors en régime saturé

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Submitted on 1 Jan 1963

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Circuit de coincidences rapides utilisant des transistors

en régime saturé

J. Dufournaud

To cite this version:

(2)

189 A.

CIRCUIT DE COINCIDENCES RAPIDES UTILISANT DES TRANSISTORS EN RÉGIME SATURÉ

Par

J. DUFOURNAUD,

Institut du Radium, Laboratoire Physique Nucléaire, Orsay.

Résumé. 2014

Description d’un circuit transistorisé qui, par sa conception, garantit une bonne

stabilité, une mise au point facile, et permet des combinaisons multiples s’adoptant aux

expé-riences utilisant des

dispositifs

télescopiques de détecteurs à scintillations plus ou moins

com-plexes. Temps de résolution

(2r),

en expérience, réglable de 3 X 10-9 s à 10-8 s pour un circuit

double.

Abstract.2014

Description

of a transistorised fast circuit, working in the saturated region, giving

good resolution, high stability and

capable

of being combined and used with more or less

compli-cated systems of scintillation detectors.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE SUPPLÉMENT AU NO 10.

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 24, OCTOBRE 1963,

En vue d’une utilisation autour du

synchro-cyclotron d’Orsay,

nous avons mis au

point

un

circuit de coïncidence

rapide,

d’une bonne

stabi-lité,

permettant

les combinaisons les

plus

variées de coïncidences

multiples,

un

comptage

rapide

(10

mc),

avec un

temps

de résolution

réglable

entre ~.0"8 et 3 X 10-9

(dans

les conditions

expérimen-tales

réelles).

Il est d’une

conception classique

simple,

ne

pré-sentant aucune difficulté de

réglage

ou de choix de

matériel,

et ne nécessite pas de source

d’alimen-tation stabilisée pourvu que sa résistance interne

soit de l’ordre de 1 Q.

Ce circuit

peut

évidemment être utilisé pour tout

type

d’expérience,

mais il est

particulièrement

adapté

pour le travail autour d’un

accélérateur,

les

conditions

expérimentales

nécessitant alors des combinaisons

multiples

de coïncidences suivant la

disposition

des détecteurs

(télescopes).

Principe

du circuit. -

a)

Un circuit écrêteur

ramène les

impulsions

à la même

amplitude.

b)

L’impulsion

de courant des écrêteurs est mise

en forme et additionnée dans un transformateur.

c)

Un seuil variable

règle

le

temps

de résolution du circuit.

d)

Un

trigger adapte

la forme de

l’impulsion

pour en

permettre

le

comptage.

CIRCUIT ÉCRÊTEUR. - Un transistor

préala-blement

bloqué

est amené à la saturation par

l’im-pulsion

à coïncider.

Le courant collecteur

dépend

en

première

appro-ximation de la résistance des

charges

et de la tension

d’alimentation,

si RQ «

R,

R~ étant la

résis-tance collecteur en courant continu et

régime

saturé

du collecteur. En

pratique,

on réalise

RIR,

30 à 40.

La stabilité de

l’amplitude

de

l’impulsion

de

cou-rant est ainsi suffisante.

FORMATION ET ADDITION. - Pour obtenir une

impulsion

suffisamment

étroite,

on différencie

l’im-pulsion

écrêtée au moyen d’une

self,

constituée par

le

primaire

d’un

transf ormateur ;

ce

qui

permet

en

même

temps

d’inverser

l’impulsion

et de faire la

somme,

chaque

circuit écrêteur

attaquant

un

pri-maire. La stabilité de

l’amplitude

de

l’impulsion

fournie,

dépend

des fluctuations de

temps

de montée des

impulsions

écrêtées.

Or,

ce

temps

de

montée est le

temps

d’établissement du courant

dans le

transistor ;

il suffit

qu’il

soit

légèrement

plus

grand que le

temps

de montée de la

partie

de

l’impulsion

qui

sature le transistor pour que les

fluctuations de celle-ci deviennent

négligeables.

Actuellement,

nous utilisons des 2 N 1500.

LE TRANSFORMATEUR. -- C’est

un

transfor-mateur à une seule

spire.

Ses

primaires

sont des fils

parallèles,

et le secondaire est constitué par le tube

en cuivre

qui

le contient. Pour

augmenter

la

self,

on entoure ce transformateur d’un tube en ferrite.

C’est cette

disposition qui

permet

de

multiples

combinaisons et une

grande souplesse

de

transfor-mation.

SEUIL ET TRIGGER. - Les

impulsions

formées et additionnées

qui apparaissent

au secondaire du

transformateur, débloquent

la base du transistor T2 dont

l’émetteur

est à un

potentiel réglable.

Le courant collecteur de T2

s’ajoute

alors au courant base du transistor T3 et fait

apparaître

une

impul-sion

positive qui

déclenche le

trigger

constitué par T3 et T4.

Pour conserver une sensibilité suffisante pour une

plage

de

réglage identique

en

simple, double,

triple,

etc...,

on fait varier le

potentiel

émetteur

de T2 en conservant une différence de

potentiel

constante sur le

potentiomètre

du seuil au moyen

de

R,

et

R2.

Le choix du

temps

de résolution se

fait évidemment par le choix du seuil.

(3)

190 A

Remarque.

--

Une variation de tension

d’alimen-tation, qui apparaîtrait

sur les

écrêteurs,

serait

pra-tiquement

sans effet si l’on a

pris

soin de

placer

le

potentiomètre

de seuil dans le même circuit

d’ali-mentation,

et à condition de choisir

convena-blement le

gain

du transistor de seuil.

Réalisation

pratique et

résultats. --- La

figure_1

donne le schéma d’une unité de coïncidences à

n voies. Tous les transistors

qui

constituent ce

circuit fonctionnent au

régime

saturé sauf le

tran-sistor de seuil dont les fluctuations de courant ne

représentent

qu’un

faible

pourcentage

de

l’ampli-tude nécessaire au déclenchement du

trigger.

FIG. 2. - a : Signal écrêté. - b :

Signal I différencié,

inversé. - c :

Signal II après le seuil.

La courbe a donne la forme des

impulsions

en

différents

points

du circuit :

I. La courbe a

représente

l’écrêtage.

Le

temps

de

montée est 2 X 10-8 s

(1),

l’amplitude

est environ

5 volts

(pratiquement

la tension

d’alimentation).

II. La différenciation inversée sur le secondaire

FiG. 4.

(4)

191 A du transformateur est

enregistrée

en

b;

sa

largeur

est de 2 X 10-8 et son

amplitude 0,5

volts

(1),

III. Le

signal

résultant de l’addition de courant dans la résistance de base de T3 se voit en c.

La

figure

3 donne un

exemple

de combinaison

des unités de coïncidences pour un

type

de

montage

expérimental,

où on

exigeait,

d’après

le

schéma,

les

combinaisons de coïncidences suivantes : 1-2 ; 1-4 ; 1-2-3 ; 1-4-5.

1, 2, 3, 4, 5, représentant

les

impulsions

prove-nant de chacun des

cinq

détecteurs utilisés.

La

figure

4 donne une courbe de coïncidences

obtenue en cours

d’expérience,

les

impulsions

d’entrée

provenant

de

photomultiplicateurs

56 AVP et de scintillateurs

plastiques

traversés par des

protons

d’environ 150 MeV du

synchrocyclotro-des

protons

d’environ 150 11eV du

synchro-cyclotron d’Orsay,

protons

perdant

dans

chaque

scintillateur environ 1 MeV. Le

temps

de

réso-lution de 3 X 10-9 s, avec un rendement de 100

%

a été obtenu sans

qu’il

soit

pris

aucune

précaution

spéciale

quant

au

montage

des

photomultipli-cateurs et scintillateurs.

Ce circuit

pratique

et à

grande souplesse présente

des

performances largement

suffisantes pour l’utili-sation courante.

Manuscrit reçu le 29 Mars 1963.

LETTRE A LA

RÉDACTION

RÉALISATION D’UNE CAVITÉ

POUR

HYPERFRÉQUENCES

Par M.

DORLAND,

Faculté des Sciences, Dijon.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE SUPPLÉMENT AU N° 10.

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 24, OCTOBRE 1963,

Les

plus

hautes

fréquences acoustiques

produites

par les moyens

classiques,

c’est-à-dire la

réson-nance d’une lame de

quartz

convenablement

taillée,

atteignent

les environs de 1 300 MHz. Ces

perfor-mances furent obtenues en 1947 par G. R.

Rings [1]

et C. Ya. Sokolov

[2]

en 1950. Ces

fréquences

élevées

sont d’ailleurs obtenues à

partir

d’un

harmonique

de la

fréquence

de résonance d’une lame de

quartz

très mince. Au delà de ces

fréquences,

les lames de

quartz

doivent être si fines que leur

emploi

est

utopique.

En

1957,

Baranskii

[3]

en

opposition

avec ces

méthodes de

génèse

des

ultrasons, place

une

plaque

de

quartz épaisse

de taille

X,

et de

plusieurs

milliers de

longueurs

d’onde

d’épaisseur,

dans un

champ

de haute

fréquence.

Il observe ainsi des ondes

acoustiques

de

fréquences

supérieures

à 2 000 MHz.

En

1958,

Bommel et Dransfeld

[4],

[5], [6],

repren-nent aux Bell

Telephone

Laboratories les

expériences

de Baranskii montrent

qu’elles

peuvent

être

expliquées

en

supposant

que des ondes

progressives acoustiques

sont excitées à la surface du cristal

piézoélectrique

placée

dans le

champ

de haute

fréquence.

Une telle surface libre

peut

être considérée dans un

champ

élec-trique

de haute

fréquence,

comme un transducteur

ultrasonore,

alors que le reste du cristal

joue

le rôle

de milieu de transmission. Ces auteurs montrent que

l’énergie

électrique

transformée en ondes

acoustiques

est

équivalente

au travail d’une couche

superficielle

d’épaisseur

une

longueur d’onde,

et

qu’elle

est

indé-pendante

de la loi de décroissance du

champ

électrique

et de la loi

d’absorption

acousti~ue

dans le

cristal,

aussi

longtemps

que ces

phénomenes

restent

petits

pour une

longueur

d’onde

acoustique.

L’effet

inverse, c’est-à-dire,

la reconversion de

l’éner-gie acoustique

en

énergie

électromagnétique,

peut

être

observé,

et il constitue une méthodes de détection

sen-sible pour les ondes ultrasonores.

Il est donc nécessaire pour

produire

des ultrasons de haute

fréquence,

de localiser un

champ électrique

de

haute

fréquence

dans un volume réduit. On utilise à

cet effet des cavités du

type

rentrant

possédant

la

configuration

du schéma 1 :

FIG. 1.

La résonance de ce

type

de cavité suivant le mode

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