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I. Circuit RLC série en régime libre

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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PCSI 1 - Stanislas DM de PHYSIQUE N3 - 17/11/21 - CORRIGÉ A. MARTIN

ELECTROCINÉTIQUE

I. Circuit RLC série en régime libre

1.

On oriente le courant en convention croisée pour le condensateur.

Loi des mailles :uc+ri+Ldidt = 0. En injectanti=Cdudtc on obtient

¨ uc+ω0

Qu˙c+ω02uc= 0 avec ω0= 1/√

LCetQ=1 r

q L/C. On pose aussiτ2=ωQ0 d’où τ=2Q

ω0

=2L R .

2. Pour r = 0 le régime est harmonique. La solution générale s’écrit uc(t) = Acos(ω0t) +Bsin(ω0t).

La charge du condensateur et le courant sont continus donc q0/C = Aeti(0) = 0 = CBω0. D’où uc(t) =q0/Ccos(ω0t) . Ce signal oscille à la période T0= 2π√

LC.

3. a)Le régime oscille autour du régime permanentuc= 0, donc c’est un régime pseudopériodique. Le discriminent de l’équation caractéristique est donc négatif :

ω02

Q2−4ω20<0 ⇔ Q >1

2 ⇔ r <2qL/C . b)La forme générale de la solution est

uc(t) =eτt(Acos(ωt) +Bsin(ωt)) =D eτt cos(ωt+ϕ) avec ω=ω0 s

1− 1 4Q2 =

r ω20− 1

τ2 (par résolution de l’équation caractéristiquer2+ωQ0r+ω20 = 0). On détermine les constantes par les conditions initiales, par continuité de la tension aux bornes du condensateur (chargeq0) et du courant traversant la bobine (nul lorsque le circuit est ouvert) :

uc(0) =q0

C =A et i(0)/C= 0 =−A

τ +B= q0

Cωτ

Finalement uc(t) =q0

Ceτt(cos(ωt) + 1

τ ωsin(ωt)) =D eτt cos(ωt+ϕ) avec D=q0

C s

1 + 1 τ2ω2

, et ϕ=−arctan

1 τ ω

.

Remarque : on peut aussi appliquer les conditions initiales en passant directement par la forme uc(t) =D etτ cos(ωt+ϕ):

uc(0) =q0/C=Dcosϕeti(0)/C=D(−1τ cosϕωsinϕ) = 0. On en déduittanϕ=−τ ω1 avec ϕ∈]−π2,0], donc ϕ=−arctan

1 τ ω

. Puis D=q0/C cosϕ=q0

C q

1 + tan2ϕ=q0

C s

1 + 1 τ2ω2

.

c)L’équation étant sans second membre (régime libre), la solution se limite au régime transitoire pseudo- périodique. Alors par définition δ= ln uc(tm)

uc(tm+T) en notanttm un instant oùucest maximale ou

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minimale.

CommeT=ω est la pseudo-période on obtientuc(tm+T) =eTτ.uc(tm). D’où δ=T

τ =πω0

ωQ= π Q

1− 1 4Q2

12

.

Compte-tenu du fait que l’on observe environ 5 oscillations sur le chronogramme, on s’attend à avoir Q≈5 doncQ21 et doncωω0(ouTT0) et simplement δπ

Q.

4. a) On mesure la pseudo-période par l’écartement des zéros du régime transitoire, espacés deT /2, c’est- à-dire les points oùucs’annule ici. On compte 10 zéros en 9,0µs, doncT= 2,0µs.

b)Il n’est pas très prudent d’utiliser le point ent= 0car on n’est pas certain que ce soit vraiment un maximum.En utilisant le premier maximum et le dernier (5ème), on obtientδ= ln(1,7/0,15)/4≈ 0,61. En utilisant le premier et le second minimum (pics les plus hauts pour une meilleure précision), on obtientδ= ln(1,2/0,65)≈0,61 (δ≈0,58 avec les 2 premiers maxima, a priori moins précis). On en déduit Qπ

δ ≈5,2, et τ=T

δ = 3,3µs.

Remarque : le calcul exact aurait donnéQ = q1

4+πδ22 = 5,2. Pas de différence à ce niveau de précision.

c) TT0

T0

=

1− 1 4Q2

12

−1 ≈0,5 %.

d)On en déduit queω0ω= 2π/Tà 0,5 % près. Orω0= 1/√

LCdonc LT2

2C ≈1,0 mH.

e) Sur le graphe, on lit la valeur maximale à l’instant initial :ucmax= 1,6 V, d’où q0=Cucmax = 1,6×10−10C.

5. On obtient le portrait ci-contre :

Celui-ci tourne nécessairement dans le sens horaire, depuis l’état initial (EI) (uc=qC0,u˙c(0) = i(0)C = 0) vers l’état final (EF) (uc = 0,u˙c= 0) (condensa- teur déchargé et coupant le circuit en régime sta- tionnaire).

EF

EI 0

ucmax uc

˙ uc

6. i=Cdudtcd’où i(t) =−q0ω

1 + 1 τ2ω2

eτt sin(ωt) (le terme en cos(ωt) disparaît).

CommeQ1, on obtient à la limiteωω0, etω0τ= 2Q1 donc i(t)≈ −ω0q0eτt sin(ω0t) . 7. L’énergie est stockée sous forme électrique dans le condensateur et magnétique dans le bobine : E =

Ee+Em=12Cu2c+12Li2. CommeQ1, on a aussiucqC0eτt cos(ω0t), ce qui mène à E ≈1

2 q02

Ce2tτ cos20t) +1 2 q02

Ce2tτ sin20t) donc E ≈1 2 q02 Ce2tτ

8. D’après l’expression ci-dessus, qui est approximative,Edécroît au cours du temps. Ce résultat est correct car le bilan de puissance du circuit s’écrit :i uc+iLdidt=−ri2. Aveci=Cdudtcon obtient

dE

dt =−ri2<0. 2

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Ainsi l’énergie stockée est dissipée à tout instant par effet Joule dans la résistance.

9. α= 1−E(t+T)

E(t) ≈1−e2Tτ = 0,70.70% de l’énergie stockée à un instant sera perdue au bout d’une pseudo-période.

II. Analogie et étude de cavités résonantes

(d’après CAPES Externe 2011) II.1. Etude du modèle idéal

1. On additionne les admittances puisque les deux dipôles sont en parallèle : Z=

jCω+ 1 jLω)

−1

.

2. On a d’abordi1=u/Ravecu=Umcos(ωt), donc i1(t) =Um R cos(ωt) .

Pouri2, on travaille avec les grandeurs complexes associées. On ai2=u/Z=j1u. L’amplitude s’obtient par le module,|i2|=|Cω−1 |Um. On observe qu’elle s’annule pourω= 1/√

LC, ce qui répond à la question suivante en posantω0=1

LC.

L’argument est arg[i2] = arg[j] + arg[Cω−1 ] + arg[u] =π2+ arg[Cω−1 ] +ωt. Donc arg[Cω1 ] = 0 si1 >0⇔ω > ω0 et arg[Cω−1] = −π [2π] si1 <0⇔ω < ω0. On en déduit finalement quei2=Um|Cω−1|cos(ωt±π2) avec un + siω > ω0et un−sinon. Cela peut se récrire i2=∓Um|Cω−1|sin(ωt), c’est-à-dire i2(t) =Um

1

sin(ωt) quelque soitω.

3. D’après la question précédente,i2= 0 siω= ω0= 1

LC .

II.2. Etude du modèle "réel"

4. Cette fois Z=

jCω+ 1 r+jLω)

−1

. 5. En introduisantω0on obtientZ=

jqCLx+ 1

r+jpL

Cx) −1

. On forme un facteur sans dimension que l’on manipule ensuite :Z =r

jrqCLx+ 1

1+j1rpL

Cx) −1

=r 1+j

1 r

pL

Cx 1+jrpC

Lx 1+j1rpL

Cx =r 1+j

1 r

pL

Cx 1−x2+jrpC

Lx. D’où Z=r 1 +jQx

1−x2+jx

Q

en posant Q=1 r s

L C =0

r , et donc |Z|=r2 1 +Q2x2 (1−x2)2+x2

Q2

. 6. Le dipôle{r, L}est soumis à la tensionu. La loi d’Ohm complexe donneiL=u/(r+jLω).

En prenant le module on obtient I0=√ Um

r2+L2ω2 .

D’autre part, arg[iL] = arg[u]−arg[r+jLω]⇔ωt+α=ωt+arg[r−jLω]α= arg[r−jLω] =−arctan

r

. 7. Lorsquer → ∞, on a α−→ −π

2 . Sachant que la tensionus’applique aussi au condensateur, dans ces conditionsiLest en retard de phase suruet en quadrature.

8. De l’énergie est stockée sous forme électrostatique dans le condensateur (Ee), et sous forme magnétique dans la bobine (Em). Au total on a

E=Ee+Em=1 2Cu2+1

2Li2L=1

2(CUmcos20t)+LI02cos20t−π 2)) =1

2(CUm2 cos20t)+LI02sin20t)). 3

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Or on aI0Um/(Lω) carLω/r1. Donc pourω=ω0cela donneI0qCLUm, et doncCUm2 =LI02. Ceci conduit à E = 12LI02(cos20t) + sin20t)) donc E=1

2LI02. On remarque qu’à cette pulsation, l’énergie totale stockée dans le circuit ne dépend pas du temps, bien que les énergies stockées dans le condensateur d’une part et la bobine d’autre part dépendent naturellement du temps. Rappelons que ce résultat n’est vrai que sous l’hypothèserLω0.

9. La puissance moyenne reçue et donc dissipée dans la résistancers’écrit P=< ri2L(t)>=rI02 <cos2(ωt+α)> donc P=1

2rI02 . D’après les questions précédentes on aI202=LE,ω0=1

LCetQ=1r qL

C, ce qui donne P= r

LE= 1

LCr s

C

LE d’où P=ω0E Q .

10.Traduisons les données de l’énoncé :ω0U=PambQamb=P4 KQ4 K. D’où Pamb=P4 K

Q4 K

Qamb

= 5×106W.

La puissance trouvée ci-dessus est énorme, et elle est dissipée par la cavité par effet Joule donc perdue, car elle ne sert pas effectivement à accélérer les particules. Si l’on travaille avec des cavités supraconductrices, la résistance devient très faible (r−→0) donc le facteur de qualité devient très grand (Q−→ ∞). Ainsi, on fait décroître la proportion de la puissance consommée perdue par effet Joule. L’état de supraconductivité s’obtient à des températures très basses, d’où le 4 K dans l’énoncé.

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