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Sur la diffusion des émanations de l'actinium et du thorium

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109

Sur la diffusion des émanations

de l’actinium et du thorium

Par S. RUSS

[Université de Manchester.

-

Laboratoire de Physique.]

Dans le numéro de mars 1909 du cc Raditl11L » sc trouve un mémoire de M. G. Bruhat intitulé ct Recher-

.

ches sur le coefficient de diffusion de l’émanation d’actinium. » Après une description des expériences

faites par lui, l’auteur entreprend unc critique détail-

lée des observations que j’ai faites sur le mêmc sujet et dont les résultats sont résumés dans le numéro de mars 1909 du Philosophical Maga-

aine ». Cette critique appelle quelques remarclues de

nia part.

Le premier point de la critique de M. Bruhat est que

ses expériences sont plus précises cluc. lcs miennes.

Obtenir une valeur précise du coefficient de diffusion dc l’émanation de l’actinium dans l’air n’était pas le but principal de mes expériences, mais plutùt, comme

cela est indiqué page 112, il semblait que l’étude de la diffusion des émanations (actinium+ tliorium)

dans des gaz de poids moléculaire considérablement différent, devait éclaircir quelque discordance exis- tante.

1u cours de mon travail, les valeurs 0,118, 0,i22, 0,125 ont été obtenues pour le coefficient de diffusion de l’émanation d’actinium dans l’air, les mesures étant l’aites par trois méthodes différentes,. L ordre de pré-

cision est environ 5 pour 100 comme on peut le voir

en considérant les nombres eux-mêmes. Le nombre 0,096 pris par M. Bruhat comme valeur du coeffi- cient de diffusion n’est pas heureux, pour les raisons données dans mon mémoire (p. 416) et ne peut être considéré comme un coefficient de diffusion probable.

Le second point concerne la température à la- quelle les observations ont été faites. Les tempéra-

tures ont été mesurées dans chaque cas à la fin de l’expérience, mais elles n’on pas été mentionnées dans

ma note.

Les expériences qui se rapportent à la détermina- tion des coefficients dont j’ai donné les valeurs plus llaut, ont été faites â un mon2cnt ou la correction de la température était inférieure à la précision des me-

sures dont j’ai déjà donné l’ordre de grandeur ; pour cette raison cette correction était inutile.

Le reste de la critique de M. Bruhat repose sur une

méprise, A la page 416 de mon mémoire j’ai dit que

« eu égard à la faible quantité de gaz (argon) effec- tive, j’ai emploie des vases de diffusion cylindriques plus petits » . M. Bruhat a peut-èlre inconsciemment

compris qu’ils étaient plus petits que le i ase de diffu- sion primitif qui mesurait 12 cm. de longueur. Ce

n’était cependant pas le cas, car mes récipients

avaient 16,5 cm. de longueur.

L’évaluation dcs termes exponentiels dans ces con- ditions, analogues à ceux trouvés par M. Bruhat,

montre que la correction pour la seule obscrvation à

une pression de 1,4 cln., à laquelle M. Bruhat porte l’attention, s’élève à 8 pour 1 U0, ce (lui, si on prend la

valeur moyenne des produits de la pression par le coefficient de diffusion (p. 419) entraiiie une erreur

de 2 pour 100 qui est bien au-dessous de la précision

obtenue.

La critique de mes résultats avec l’émanation du thorium est encore moins fondée, car dans la recher-

che de la variation du coefficient de diffusion avec la

pression, le récipient utilisé a vai t 52 cm. de longueur et

non 12 cm. comme M. Bruhat le suppose. Par inad-

vertance j’ai signalé cette grandeur dans mon nlé-

moire. Conllne je l’ai mentionné page 420, les plus petits récipients de 16,5 cm. de longueur ont étéutilisés pour trouver le coefficient de diffusion dans l’air et

l’argon à la pression atmosphérique.

Une évaluation semblable des exponentielles dans ce

cas montre que la correction, faite par la détermina- tion à une pression de 8,25 cm. est moindre que 1 pour 100 et il n’y a pas lieu par conséquent de la

considérer.

Réponse à la note précédente.

La rédactioll du Radium 111’a communiqué la note

de M. Russ. Devant les explications nouvelles qu’il fournit, je n’ai pas à maintenir les critiques que

j’avais faites pour les différentes corrections. Je fais

simplement remarquer que les raisons indiquées par M. Russ dans son mémoire pour ne pas choisir le nombre 0,096 ne s’appliquent pas aux expériences

faites par M. Debierne et par moi, la cuvette conte- nant la substance active occupant dans ce; expé-

riences tout le fond de la boîte. G. Bruhat.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190900604010900

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