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Texte intégral

(1)

Compl´ement de Notes de cours

Math´ematiques S4, L2MPC

Michel Mehrenberger

Universit´e de Strasbourg

8 avril 2015

(2)

Table des mati`eres

1 Formules de Fr´enet 2

2 Analyse vectorielle 3

2.1 Op´erateurs en dimension2 . . . 3

2.1.1 Op´erateur scalaire→scalaire . . . 3

2.1.2 Op´erateur scalaire→vecteur . . . 3

2.1.3 Op´erateur vecteur→scalaire . . . 3

2.1.4 Formules . . . 4

2.2 Op´erateurs en dimension3 . . . 4

2.3 Formes diff´erentielles en dimension2 . . . 5

2.3.1 D´efinitions . . . 5

2.3.2 Diff´erentielle d’une forme . . . 5

2.4 Formes diff´erentielles en dimension3 . . . 6

3 Analyse vectorielle en coordonn´ees curvilignes 7

4 Introduction des coordonn´ees curvilignes 9

(3)

Chapitre 1

Formules de Fr´enet

On suppose que la courbeγest param`etre par l’abscisse curviligne, ce qui veut dire que kγ0(s)k= 1.

On d´efinitTle vecteur tangent unitaire par

T(s) =γ0(s).

On a alors

dT /ds=κN, κ≥0.

ce qui d´efinit le vecteur normalN qui est unitaire et la courbureκ.

On d´efinit ensuite le vecteur binormal

B =T∧N.

On a alors la relation (formules de Fr´enet) d

ds

 T N B

=

0 κ 0

−κ 0 τ 0 −τ 0

 T N B

La courbure est donn´ee de mani`ere g´en´erale par

κ=kγ0∧γ00k/kγ0k3 La torsion est donn´ee par

τ = [γ0, γ”, γ000]/kγ0∧γ”k2.

(4)

Chapitre 2

Analyse vectorielle

2.1 Op´erateurs en dimension 2

SoitX :U ⊂R2 → R2, un champ de vecteurs. On noteX = a

b

. Soitf :R2 →R une fonction.

On note∇= ∂x

y

2.1.1 Op´erateur scalaire→scalaire

La d´eriv´ee directionnelle est donn´ee par

df /dX=a∂xf +b∂yf = (X· ∇)f Le Laplacien est donn´e par

∆f =∂x2f +∂2yf =∇ · ∇f =∇2f 2.1.2 Op´erateur scalaire→vecteur

Le gradient est donn´e par

∇f = ∂xf

yf

2.1.3 Op´erateur vecteur→scalaire

Le produit scalaire

X·Y=a˜a+b˜b, o`uY=

˜a

˜b

est un autre champ de vecteurs.

Le produit vectoriel

X∧Y =det(X,Y) =a˜b−b˜a.

La divergence

(5)

divX=∂xa+∂xb=∇ ·X.

Le rotationnel

rotX=∂xb−∂ya=∇ ∧X.

2.1.4 Formules

Proposition 1 On a les formules suivantes 1. ∇(f g) = (∇f)g+f∇g

2. ∇ ·(fX) = (∇f)·X+f∇ ·X 3. ∇ ∧(fX) = (∇f)∧X+f∇ ∧X 4. ∇ ∧(∇f) = 0(”rot de grad ´egal z´ero”) Proof.

1. On a∂x(f g) = (∂xf)g+f ∂xget de mˆeme,∂y(f g) = (∂yf)g+f ∂yg 2. On a∇ ·(fX) =∂x(f a) +∂y(f b) = (∂xf)a+ (∂yf)b+f ∂xa+f ∂yb.

3. On a∇ ∧(fX) =∂x(f b)−∂y(f a) = (∂xf)b−(∂yf)a+f ∂xb−f ∂ya.

4.∇ ∧(∇f) =∂x(∂yf)−∂y(∂xf) = 0.

2.2 Op´erateurs en dimension 3

On note cette foisX=

 a b c

.

Les op´erateurs se g´en´eralisent. La seule diff´erence est pour le produit vectoriel qui est ici un vecteur.

X∧Y=det

e1 a ˜a e2 b ˜b e3 c ˜c

En particulier, on a pour le rotationnel

rotX=∇ ∧X=det

e1x a e2y b e3z c

On a les mˆemes relations qu’en dimension2et on a en outre : Proposition 2 On a :∇ ·(∇ ∧X) = 0(”div de rot ´egal z´ero”).

Proof. On a∇ ·(∇ ∧X) =∂x(∂yc−∂zb) +∂y(−∂xc+∂za) +∂z(∂xb−∂ya) = 0.

On peut aussi remarquer que∇ ·(∇ ∧X) =det(∇,∇,X).

(6)

2.3 Formes diff´erentielles en dimension 2

2.3.1 D´efinitions

Une0-forme diff´erentielle est une fonctionf :R2 →R. Une1-forme diff´erentielle est une applicationωque l’on ´ecrit

ω=P dx+Qdy, avecP etQdes fonctions.

Une2-forme diff´erentielle est une applicationΩque l’on ´ecrit Ω =F dx∧dy, o`uF est une fonction.

On a les d´efinitions :

dxetdysont des formes lin´eaires d´efinies par

dx(X) =a, dy(X) =b, en rappelant queXest un champ de vecteurs, de telle sorte que

ω(X) =P a+Qb.

dx∧dyest une forme bilin´eaire (appel´ee forme volume deR2) d´efinie par dx∧dy(X,Y) =det(X,Y) =a˜b−b˜a.

Notons quedx∧dy(X,Y)repr´esente l’aire du parall´elogramme d´elimit´e parXetY.

2.3.2 Diff´erentielle d’une forme

On diff´erencie les diff´erentielles de la mani`ere suivante : df =∂xf dx+∂yf dy

dω=dP ∧dx+dQ∧dy= (∂xQ−∂yP)dx∧dy.

dΩ = 0.

Remarquons que pour f1 : (x, y) → x, on a df1 = dx. On utilise aussi dx∧ dx = 0, dy∧dy= 0, dy∧dx=−dx∧dy.

Definition 1 Soitξunek-forme diff´erentielle. On dit queξest exacte, s’il existe une(k−1)- forme diff´erentielleχtelle que

ξ =dχ.

On dit queξest ferm´ee sidξ= 0.

Proposition 3 Toute forme diff´erentielle exacte est ferm´ee.

Proof. On a

d(df) =d(∂xf dx+∂yf dy) =d(∂xf)∧dx+d(∂yf)∧dy=∂yx2 f dy∧dx+∂xy2 f dx∧dy= 0, d’apr`es le lemme de Schwartz.

(7)

R`egles de multiplication et de diff´erentiation. Soitωunej-forme etξunek-forme.

ω∧ξest une(j+k)-forme 1∧ω=ω∧1 =ω

ω∧ξ = (−1)jkξ∧ω dωest une(j+ 1)-forme

d(ω∧ξ) =dω∧ξ+ (−1)jω∧dξ

2.4 Formes diff´erentielles en dimension 3

1-forme

ω =P dx+Qdy+Rdz 2-forme

Ω =F dy∧dz+Gdz∧dx+Hdx∧dy 3-forme

W =Kdx∧dy∧dz D´efinition

dx∧dy∧dz(X,Y,Z) =det(X,Y,Z)

(8)

Chapitre 3

Analyse vectorielle en coordonn´ees curvilignes

On se place dansR3.

On notexˆ1,xˆ2,xˆ3,la base canonique deR3.

On la notera aussix,ˆ y,ˆ ˆz, pour ´eviter d’avoir trop d’indices.

Remarquons quexˆiest le vecteur normal `a un planxi =cte, pouri= 1,2,3.

En coordonn´ees curvilignes, on note

x1 =x11, η2, η3), x2 =x21, η2, η3), x3 =x31, η2, η3).

Dans le cas particulier

xii, i= 1,2,3, on retombe sur les coordonn´ees cart´esiennes.

Pour

x11cos(η2), x21sin(η2), x33,

on a les coordonn´ees cylindriques.

Pour chaque famille de surfaceηi = cte, on peut associer un vecteur normal unitaire dans la direction deηi croissante, not´eηˆi

On ´ecrit maintenant

r=xˆx+yˆy+zˆz.

On a alors

dr=dxˆx+dˆy+dzz,ˆ puis

dr2 =dr·dr= (dx)2+ (dy)2+ (dz)2. En coordonn´ees g´en´erales, on a alors

dr=∂η1rdη1+∂η2rdη2+∂η3rdη3,

(9)

puis

dr2=

3

X

i,j=1

ηir·∂ηjrdηij. On note

gi,j =∂ηir·∂ηjr.

Covariant/contravariant Soit b1,b2,b3 une base deR3. Un vecteurv peut s’´ecrire dans cette base sous la forme

v=

3

X

k=1

vkbk.

Les coordonn´eesvk, k= 1,2,3sont appel´ees coordonn´ees contrariantes du vecteurv.

La base duale (reciprocal basis)b1,b2,b3est d´efinie par la relation bi·bjji,

o`uδji est le symbole de Kronecker.

Le vecteurvpeut alors aussi ˆetre exprim´e en fonction des coordonn´ees covariantes

v=

3

X

k=1

vkbk On d´efinit

gi,j =bi·bj =gj,i, gi,j =bi·bj =gj,i. Proposition 4 On a les relations suivantes :

vi=

3

X

k=1

gikvk, vi =X

k

gikvk,

bi =

3

X

j=1

gi,jbj, bi =

3

X

j=1

gi,jbj. ainsi que

v·bi=vi, v·bi =vi.

Proof. On utilise les deux expressions devet on fait le produit scalaire avecbioubi. Le produit scalaire est donn´e par

u·v=

3

X

i=1

uivi =

3

X

i=1

uivi =

3

X

i,j=1

gi,juivj =

3

X

i,j=1

gi,juivj.

(10)

Chapitre 4

Introduction des coordonn´ees curvilignes

On d´efinit d’abord

r=x11, η2, η3)e1+x21, η2, η3)e2+x31, η2, η3)e3, avece1,e2,e3la base canonique deR3.

Base covariante On d´efinit ensuite

gj = ∂r

∂ηj, j= 1,2,3.

Un vecteurvs’´ecrit alors

v=v1g1+v2g2+v3g3,

en supposant que la famille g1,g2,g3 est une base : Les coordonn´ees v1, v2, v3 sont dites contrariantes (indices en haut), alors que la base de vecteursg1,g2,g3est covariante (indices en bas).

Base contravariante On d´efinit ensuite

∆V ol=g1·(g2∧g3) =det(g1,g2,g3), puis

g1 = 1

∆V ol(g2∧g3), et de mˆeme par permutation circulaireg2etg3. On a alors

gi·gjji,

o`uδji est le symbole de Kronecker (vaut1, sii=jet0sinon).

(11)

Matrice jacobienne On d´efinit la matrice Jacobienne

[J] =

η1x1η2x1η3x1

η1x2η2x2η3x2

η1x3η2x3η3x3

On a alors

gj = [J]ej =

3

X

i=1

∂xi

∂ηjei, j = 1,2,3.

Remarquons que

3

X

k=1

∂xi

∂ηk

∂ηk

∂xjij, et donc

[J]−1 =

x1η1x2η1x3η1

x1η2x2η2x3η2

x1η3x2η3x3η3

D’autre part, on a

gi=

3

X

j=1

∂ηi

∂xjej = [JT]−1ei, puisque

gi·gj = ([JT])−1ei·[J]ej =ei·[J]−1[J]ejij. Matrice covariante On d´efinit la matrice covariante de terme

gi,j =gi·gj. On a

(gi,j)i,j = [J]T[J].

On d´efinit

S =

3

X

j=1

gi,jgj =

3

X

k=1

βikgk, On a

S·gk=gi,k =gi·gk, k= 1,2,3, et doncS =gi, c’est `a dire

3

X

j=1

gi,jgj =gi,

Matrice contravariante On a de mˆeme

3

X

j=1

gi,jgj =gi, gi,j =gi·gj

(12)

donc l’inverse de la matrice covariante est la matrice contrariante. On d´efinit g= det([J]T[J]) =J2,

et doncJ =√ g.

Gradient Pour le gradient, on a

∂φ

∂ηj =∇φ·gj, et donc

∇φ=

3

X

j=1

∂φ

∂ηjgj =

3

X

j,k=1

∂φ

∂ηjgjkgk Divergence La divergence est donn´ee par

∇ ·v=

3

X

j=1

gj· ∂v

∂ηj. On ´ecrit (symboles de Christoffel de premi`ere esp`ece)

∂gi

∂ηj = Γij1g1+ Γij2g2+ Γij3g3, ce qui donne

Γijk= ∂gi

∂ηj ·gk. Or, on a

gi = ∂r

∂ηi, et donc

Γijk= Γjik. On ´ecrit

∂gij

∂ηk = Γjki+ Γikj.

∂gjk

∂ηi = Γkij+ Γjik.

∂gki

∂ηj = Γijk+ Γkji.

En sommant les deux derni`eres ´equations en enlevant la premi`ere ´equation, on obtient

∂gjk

∂ηi +∂gik

∂ηj −∂gij

∂ηk = 2Γijk. On ´ecrit aussi (symboles de Christoffel de seconde esp`ece)

∂gi

∂ηj = Γ1ijg1+ Γ2ijg2+ Γ3ijg3.

(13)

On a la relation

Γkij =

3

X

m=1

gkmΓijm = 1 2

3

X

m=1

gkm

∂gjm

∂ηi +∂gim

∂ηj − ∂gij

∂ηm

. On en d´eduit

3

X

i=1

Γiij = 1 2

3

X

i,m=1

gim

∂gjm

∂ηi + ∂gim

∂ηj − ∂gij

∂ηm

= 1 2

3

X

i,m=1

gim∂gim

∂ηj . On a aussi

∂g

∂gij =Gij =ggij, o`uGij est la matrice des cofacteurs de[J]T[J].

On utilise alors

∂g

∂ηj =

3

X

i,m=1

∂g

∂gim

∂gim

∂ηj , et donc

3

X

i=1

Γiij = 1 2g

∂g

∂ηj = 1 J

∂J

∂ηj. On a alors, pourv=P3

i=1vigi,

∂v

∂ηj =

3

X

i=1

∂vi

∂ηjgi+

3

X

i,k=1

viΓkijgk. On a ensuite

∇v=

3

X

j=1

gj ∂v

∂ηj = X

i,j,k,m

∂vi

∂ηj +vkΓikj

gjmgi⊗gm La divergence s’´ecrit

∇·v=

3

X

j=1

gj·∂v

∂ηj =

3

X

i,j=1

gj· ∂vi

∂ηjgi+

3

X

k=1

viΓkijgk

!

=

3

X

j=1

∂vj

∂ηj+

3

X

j,k=1

vkΓjkj = 1 J

3

X

j=1

∂ηj(J vj).

Composantes physiques On ´ecrit

g(i)= 1

√gii

gi, et donc

v(i)=vi√ gii

(14)

Coordonn´ees cylindriques On a

r=rcos(θ)e1+rsin(θ)e2+ze3, en prenantη1 =r, η2=θ, η3 =z. La matrice jacobienne est

[J] =

cos(θ) −rsin(θ) 0 sin(θ) rcos(θ) 0

0 0 1

La matrice covariante est obtenue en prenant les produit scalaires des colonnesgi·gj :

[J]T[J] =

1 0 0 0 r2 0 0 0 1

et la matrice contravariante est

([J]T[J])−1 =

1 0 0

0 r−2 0

0 0 1

On a alorsgk=P3

i,j=1gi,jgj, ce qui donne [J]−1=

cos(θ) −sin(θ)/r 0 sin(θ) cos(θ)/r 0

0 0 1

On aJ =ret le gradient est donn´e par

∇φ=∂rφg1+∂θφ/r2g2+∂zφg3=∂rφbr+∂θφ/rbθ+∂zφbz.

La divergence est donn´ee, pourv=v(r)br+v(θ)bθ+v(z)bz=v(r)g1+v(θ)/rg2+v(z)g3:

∇ ·v= 1 r

r(rv(r)) +∂θ(v(θ)) +∂z(rv(z))

=∂r(rv(r))/r+∂θv(θ)/r+∂zv(z). A partir de la d´efinition en cart´esien On ´ecrit (par abus de notation, on omet le tilde dans f(η) =˜ f(x(η)))

∂f

∂ηi =

3

X

j=1

∂xj

∂ηi

∂f

∂xj = ([JT]∇f)i On a donc

∇φ= [JT]−1

3

X

j=1

∂f

∂ηjej =

3

X

j=1

∂φ

∂ηjgj, ce qui est coh´erent avec la d´efinition pr´ec´edente.

On applique la formule pourφ=Aiet on prend le produit scalaire avecei. On obtient

∇Ai·ei =

3

X

j=1

∂Ai

∂ηjgj·ei =

3

X

j=1

gj·∂Aiei

∂ηj On somme ensuite : pourv=P3

i=1Aiei, on a

∇ ·v=

3

X

i=1

∂Ai

∂xi =

3

X

i=1

∇Ai·ei=

3

X

j=1

gj· ∂v

∂ηj.

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