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Traitement semi-classique de la réaction (d, d') au voisinage de la barrière de coulomb

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206720

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206720

Submitted on 1 Jan 1968

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Traitement semi-classique de la réaction (d, d’) au voisinage de la barrière de coulomb

R. da Silveira

To cite this version:

R. da Silveira. Traitement semi-classique de la réaction (d, d’) au voisinage de la barrière de coulomb.

Journal de Physique, 1968, 29 (10), pp.825-828. �10.1051/jphys:019680029010082500�. �jpa-00206720�

(2)

TRAITEMENT

SEMI-CLASSIQUE

DE LA

RÉACTION (d, d’)

AU

VOISINAGE

DE LA

BARRIÈRE

DE COULOMB

Par R. DA

SILVEIRA,

Division de Physique Théorique

(1),

Institut de Physique Nucléaire, Laboratoire associé au C.N.R.S.

(Reçu

le 2 mai

1968.)

Résumé. 2014 La diffusion

inélastique

de deutons par le 114Cd pour des

énergies

incidentes

comprises

entre 8 et 15 MeV est traitée en

approximation semi-classique

en tenant

compte

des excitations nucléaire et coulombienne. Les résultats obtenus sont en bon accord avec

l’expérience.

Abstract. 2014 A semi-classical

approximation

is

applied

to deuteron inelastic

scattering

on 114Cd in the energy range 8 to 15 MeV. Both nuclear and Coulomb excitations are taken into account and

good

agreement with

experiment

is obtained.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

Tome 29 No 10 OCTOBRE 1968

1. Introduction. - Dans un

probl6me

de

diffusion,

le mouvement relatif

projectile-cible

peut etre trait6

en

approximation classique

et identifi6 a une

trajec-

toire

hyperbolique

de Rutherford si la condition :

est satisfaite

[1].

Dans

(1), Z,

et

Z2

sont les nombres de

charges

du

projectile

et de la cible

respectivement,

et v leur vitesse relative.

Si,

d’autre part, la distance

d’approche

minimum pour une

trajectoire donnee,

que l’on écrit :

ou k est le nombre d’ondes et 0

l’angle

de

diffusion,

est

beaucoup plus grande

que la

port6e

des forces

nucl6aires,

on

peut

dire que seule 1’interaction cou-

lombienne contribue d’une mani6re

significative

à

l’excitation de la cible. Par contre, il peut se trouver que la

condition (1)

6tant

toujours satisfaite,

la dis-

tance

d’approche

soit telle que la

competition

entre

excitations coulombienne et nucl6aire devienne

impor-

tante. K. Alder et al.

[2]

ont trait6 en

approximation semi-classique

1’excitation coulombienne. Ce moyen

d’approche

suppose que

1’energie cin6tique perdue

par le

projectile

lors de 1’excitation est assez

petite

pour que son orbite ne soit que tres faiblement

perturbee.

La section efficace differentielle s’ecrit :

ou

est la section efficace de Rutherford et

bif 1’amplitude

de transition

depuis

un etat initial

(I;, Mi)

vers un

etat final

(If, Mf).

Si Ie

projectile

est

ponctuel

ou

suppose ponctuel

et que son interaction avec la cible

est suffisamment

petite

pour

pouvoir

6tre traitee

comme une

perturbation,

on peut écrire au

premier ordre,

en posant w

= Ei - Ef

:

ou

R(t)

et

Ek (k

=

1,

...,

A) designent respectivement

la coordonnée relative

projectile-cible

et 1’ensemble

des coordonnees internes du noyau, et

V[R(t) Ek]

1’interaction

responsable

de la transition 1

-+ f

Si le

projectile

n’est pas

ponctuel

et que l’on veut tenir

compte

de sa dimension non

nulle,

on

peut

définir une interaction effective en

moyennant

l’in- teraction r6elle par sa fonction d’onde interne.

Nous allons

voir,

en examinant la reaction :

pour des

energies

incidentes allant de 8 a 15 MeV

[3], qu’il

est

possible

d’étendre ce formalisme aux

energies ,

pour

lesquelles

la

competition

entre excitations cou- lombienne et nucl6aire devient

significative.

Un traitement

analogue

pour

(oc, oc’)

est

propose

par E. A. Romanovskii

[4], quoiqu’il n’y

ait pas de

comparaison

avec

l’experience.

(1)

Adresse Postale : B.P. no 1,

91-Orsay,

France.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019680029010082500

(3)

826

2. Mod6le de rdaction. 2013 Dans Ie cas de la r6ac- tion

(d

+

Cd),

Ie terme d’interaction

responsable

de

l’excitation s’écrit :

V[R(t), §K]

Dans

(2),

ou r est la coordonnée interne du

deuton, Unx

est l’interaction

neutron-noyau, VI,

est l’interac-

tion proton-noyau

nucleaire,

et e2

e2 R(t) - - - ;k

2

l’interaction coulombienne

proton-proton.

Dans

1’expression de V,

nous avons soustrait a l’in- teraction coulombienne

totale E

I R(t)-r/2-Ekl

Ze2

k = 1R(t) - 2 r _ gk

Ze2

2,

le terme

central -_ que

nous avons

suppose

seul

responsable

du mouvement relatif

prqjectile-cible.

Nous avons

suppose

d’autre part que le deuton passe assez loin du noyau pour que la

repulsion

cou-

lombienne subie par le proton rende

negligeable

l’interaction a courte

port6e VpN.

L’interaction effective s’6crit alors : :

Vef [R ( t ), ; k]

ou

cp ( r)

est la fonction d’onde interne du deuton.

3. Calcul de la section efficace différentielle. - Nous

avons

suppose

que le niveau 2+

( Q, = - 0,55 MeV)

du

114Cd

pouvait

etre decrit comme un etat purement vi- brationnel. Pour l’interaction

VnN,

nous avons utilis6 un

potentiel complexe [3]

d6crivant l’interaction entre le

neutron et les modes collectifs de vibration de la

cible,

de la forme :

ou oc

d6signe

l’ensemble des

parametres

nucl6aires de déformation. Pour une deformation

quadrupolaire,

les

équipotentielles ayant

pour

equation :

w

et les rl2t-t 6tant

suppos6s petits, f (rn, cx) peut

s’6crire

au

premier

ordre :

/ Odl- B

Si l’on

prend

pour V une

gaussienne :

f(rn, rl) s’explicite

sous la forme :

Nous avons aussi utilise une

gaussienne

pour la fonction d’onde interne du deuton que nousécrivons

[9] :

et dont le choix fut dict6 par la

simplicite

que cette fonction introduisait dans les calculs.

Nous pouvons finalement calculer

bif

que l’on 6crit

sous la forme :

En utilisant la

paramétrisation

d6finie dans

[2], bin)

et

bif(c) s’6crivent,

en posant a =

YJ/k

et

E =

l/sm6/2 :

avec

Les

parametres B2

et

G’2 [2]

sont lies au quantum

d’energie E

=

hco,

par la relation :

Les

intégrales I2M(n)

et

I2M(c) qui figurent

dans

bif(n)

et

bif(c)

sont données par :

avec :

4.

Comparaison,

avec

Ilexpdrience.

Discussion. - La distribution

angulaire

de l’excitation coulombienne

en

approximation semi-classique

est bien connue

[2].

On

peut

des maintenant

appr6cier

le

comportement

du terme

nucl6aire,

en examinant la situation aux

(4)

énergies

pour

lesquelles

la distance

d’approche

mini-

mum absolue

Dmi

=

Do

= 1t

=

2 - (pour E, -

8

MeV, qjk - 4,5 fm)

devient tr6s

grande.

En

effet,

si l’on

a [

= a >

1, l’int6grale (3)

peut 6tre

approchée pat [5] :

et la

dépendance

en 0 du seul terme nucléaire est alors

donn6e

approximativement

par :

La distribution

angulaire

est donc fortement

point6e

vers

l’arrière,

ce que l’on peut

expliquer

par un rai-

sonnement

classique simple.

En

effet,

l’interaction

FIG. 1. - Section efficace differentielle de la reaction

114Cd(d, d’)114Cd* (Q

= - 0,55

MeV), Ed -

8, 9, 10 et 11 MeV [3].

Les courbes sont le resultat du calcul en

approxi-

mation

semi-classique.

FIG. 2. - Section efficace differentielle de la reaction

114Cd(d, d’)114Cd* (Q

= - 0,55

MeV), Ed

= 12,13,14 et

15 MeV

[3].

Les courbes sont le resultat du calcul en

approxima-

tion

semi-classique.

nucl6aire,

de courte

port6e,

contribue d’autant

plus

a 1’excitation que le

projectile approche

le noyau.

Mais,

comme le montre la formule de

Rutherford, plus

la distance

d’approche

pour une

trajectoire

don-

nee est

petite, plus grand

est

1’angle

de diffusion.

Sur les

figures

1 et

2,

on peut voir les resultats du

«201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013-

(5)

828

calcul

compares

aux distributions

expérimentales.

Le meilleur accord a pu 6tre

obtenu,

pour 1’en- semble des

courbes,

avec

ho

=

Wo

=

1,2

MeV et

ro =

7,5 fm ;

les valeurs de

C2

et

B2

sont celles tabu- 16es par K. Alder et al.

[2] :

C,=37MeV

et

B,/(B2)i,,,t

= 11.

Pour 1’ensemble des

courbes,

I’accord

théorie-expé-

rience est satisfaisant. On constate que les oscillations dans les distributions

expérimentales,

moins nettes aux

faibles

energies,

ne sont pas

pr6sentes

dans les courbes

th6oriques.

Ceci est la

consequence

du traitement

purement classique

du mouvement relatif

projectile-

cible.

Pour

Ed

= 8

MeV, D.i -

9

Fm,

les oscillations

sont

pratiquement

inexistantes. L’absence de

figure

de diffraction

marquee

se retrouve dans d’autres resultats

exp6rimentaux,

pour

lesquels

la distance

D.i

est du meme ordre ou

plus grande

que la

port6e

des

forces nucl6aires. Les distributions

expérimentales

de

reaction telles que :

l5osm(d, d’)150Sm* [6] :

E = 12

MeV, ’YJ ’" 4, Dmi ’" 7,6

fm

12C(14N, 14N’) 12C* [7] :

E = 28

Me V, ’YJ ’" 4,6, D,,Ii - 4,6

fm

20SPb(12C,12C*)20SPb* [8] :

.

E =

125,6 MeV, r - 24,5, Dmi ’" 7,2

fm

susceptibles

aussi d’etre traitees en

approximation semi-classique,

en sont des

exemples.

Je

remercie M. le Professeur M. Demeur de m’avoir

sugg6r6

cette etude.

Je

lui suis

reconnaissant,

ainsi

qu’a

Mme le Professeur P.

Benoit-Gueutal,

pour de nombreuses discussions et

suggestions

au cours de ce

travail.

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Références

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