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Sur la vérification de la loi d'huyghens

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237101

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237101

Submitted on 1 Jan 1875

HAL

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Abria

To cite this version:

Abria. Sur la vérification de la loi d’huyghens. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1), pp.321-324.

�10.1051/jphystap:018750040032100�. �jpa-00237101�

(2)

321

SUR LA VÉRIFICATION DE LA LOI D’HUYGHENS ; PAR M. ABRIA.

La

règle générale

à

laquelle

conduit la théorie des ondes et

qui

convient,

quelle

que soit la nature des

milieux,

à la réflexion et à la

réfraction,

peut être

appliquée

à la vérification de la loi

d’I-luv ~Ilens

par la méthode du

prisme.

Les formules sont peu nombreuses ct

exigent

moins de calculs que celles que l’on obtient en suivant la marche du rayon extraordinaire dans le

cristal, depuis

son entrée

jusqu’à

sa sortie.

Soient

( . fi~ . 1)

13 ~G la section du

prisme,

DA le rayon incident.

S’il tombe sous l’incidence

i, qui répond

au minimum de

déviation,

il

émergea

en faisant avec AC

l’angle

9v° i. On a d’ailleurs

no étant l’indice ordinaire de la substance pour la raie sur-

laquelle

on vise et e

F angle

des deux fac es .

Fig. 1.

Il

s’agit

de trouver

l’angle

formé avec AC par le rayon extraordi- naire

correspondant.

Décrivons du

point

A comme centre la

sphère

de rayon un

qui répond

au vide et

l’ellipsoïde

de révolution dont les demi-axes sont les vitesses ordinaire et extraordinaire o, e,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040032100

(3)

compté prolonge

rencontre la

sphère,

menons a celle-ci un

plan

tangent

qui

coupera la face d incidence B-1 suivant une droite

projetée

en

F,

et par la mème droite un

plan

tangent à

l’ellipsoïde, lequel

rencontrera la face

d’émergence

AC suivant une droite

projetée

en

H ;

par cette dernière conduisons un

plan tangent à

la

sphère

~zz; K étant le

point

de contact, AK sera le rayon extraordinaire

émergent.

Il reste

à calculer

l’angle

KAC.

Clloïsissols pour axes coordonnés

AX, AZ, dirigés

dans l’inté- rieur du

cristal,

et AY

dirigé

de haut en bas dans la face AB et non

représenté

sur la

figure.

On a, pour détciininer les coordonnées a,

h,

c de

G,

les

équations

1

A,

B,

C sont les coefficients de

l’équation

de

l’ellipsoïde

et ont

pour

valeurs,

en

appelant

y

l’angle

de la

portion

intérieure de l’axe

avec AZ eut ?

l’angle

de la

projection

de l’axe sur le

plan

des YX

.

avec

AX,

cet

angle

étant

compté

de AX vers AY et pouvant varier de zéro à 36o

degrés,

L’équation ( t ) exprime

que le

point (a, b, c) appartient

à

l’ellip-

soïde ; d’âpres l’équation (2)

le

plan

tangent en G passe par le

(4)

323

point

F pour

lequel AF=2013sim;

ce

plan

coupe celui des XY suivant une

perpendiculaire

à AX

diaprés l’équation (3~.

L’équation

du

plan

tangent a

1 ellipsoïde

devient

en posant

dette

équation,

combinée avec celle de ~~C

conduit à

suivant que x sera

positif

ou

négatif,

le

point

H sera à droite

ou à

gauche

de A. Il est

toujours positif dans

les calculs relatifs à la vérification de la loi

d’Hu~Tghcns.

L’angle

KAC étant connu, on en déduira ~.AC

(90°- 1)

ou

l’angle

que doivent former les deux rayons

émergents,

extraordi-

maire et

ordinaire, lorsque

le

prisme

a été amené dans la

position

du minimum de déiiation pour ce dernier. L’OIJSCI’~’at1011 devra donner la même valeur si la loi est exacte.

Les calculs relatifs à la détermination de cz,

~,

c seraient trop

longs à

faire par la méthode

directe;

ils peuvent être

abrégés

en

remarquant que

b, D, E,

F ont des valeurs peu considérables et

peuvent être

négligés

dans une

première approximation.

Un obtient,

ainsi des valeurs

approchées

de a par

( 2 ~,

de b par

( 3 ),

de c par

( i ).

On substitue ensuite ces nombres dans les trois

équations,

et l’on

trouve assez

rapidement

les valeurs des inconnues

qui

les vérifient

exactement. Il est nécessaire de se serB il’ de tables

a sept décimales,

si du moins les

expériences

sont faites avec un

goniomètre

permet-

tant

d’apprécier

au moins les dix secondes.

J’ai

calculé,

en suivant cette

marche, plusieurs

des observations relatées dans le Mémoire inséré dans les ¿lullales tlc Chiiiiie et tic

Ph~~sirTzce,

5e

série,

t. ler L’accord existe entre le calcul et l’obser-

vation.

Les

expériences

faites par

plusieurs physiciens,

notamment celles

de

Malus,

de

Wollaston,

de

Scnarinont,

de IIII.

Picliot, Bernard,

SBvan,

de 31. Cornu dans son beau travail sur la loi de la réfraction

(5)

prisme quelconque

j’ai publiées

dans les Annales, à l’aide d’un

prisme

taillé arbitraire-

ment par rapport à

l’axe,

forment un ensemble de 1-érifications de la loi

d’HuyglH~ns qui

mc permet pas de doutes sur son exactitude.

SUR LES ÉLECTROMETRES DE THOMSON;

PAR M. ALFRED ANGOT.

(SUITE) (2).

.lI. --

~Lectromè~re ~L 7Z~~~/~/2~.

L’électromètre à

quadrants, qui appartient

à la classe des balaiiccs de

torsiol,

est actuellement le mieux connu et le

plus fréquemment employé

des électromètres de

Thomson,

et certainement le

plus parfait

de tous les électromètres

qui

existent.

Il se compose essentiellemcnt de deux conducteurs A et B

symé- triques

l’un de l’autre par rapport à un

plan vertical,

et lnaintenus

il des

potentiels

~’1 et

Y 2 ;

un troisième conducteur C

symétrique

par rapport au même

plan,

et

porté

au

potentiel V,

est

suspendu

â un fil

métallique,

et nous supposerons

provisoirement,

pour la

tliéoric,

que l’on torde ce fil de

façon

à ramcner

toujours

le con-

ducteur C dans sa

position

de

symétrie ( 3 ) .

Pour établir la théorie de cct

appareil,

il est nécessaire de

rappeler

les

conséquences

suivantes de la théorie du

potentiel :

Quand

on a sur un

système

de corps

plusieurs

modes de dis-

tributioll d’électricité

qui correspondent

chacune à un cas

d’édui- libre,

leur

superposition

est elle-même un autre cas

d’équilibre.

Quand

deux conducteurs sont en

présence,

l’un au poten- tiel

V,

l’autre à l’t’tat neutre, l’attraction

qui

s’exerce entre eux est

l t) W auales scienti fiqrces de l’École Zt~ornaale supérieure, 1 re série, t. 111, et 2e série,

t. I.

(~) proi,. la prrmîè)’e Partie, p. 297.

(3) Je dois la théorie suivante et les figures qui accompagnent cet article à l’obli- geance de ~I. Mascart, qui a bien voulu mettre à notre disposition les feuilles de son

Traité d’Électricité statique actuellement sous presse.

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