HAL Id: jpa-00234088
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Influence des défauts de forme d’une électrode simple en
optique électronique
François Bertein
To cite this version:
Graphique II. - Benzène.
La chaleur spécifique du benzène solide en fonction de la température absolue.
expérimentale
de la chaleurspécifique [8] (voir
graphique
II).
Cette conclusion vaut encore si l’on admet que lafréquence
35 cm-1 est due à uneoscillation de « translation >}.
L’hypothèse
d’une rotation libre des molé-cules de benzène conduit àremplacer
la fonc-tion d’Einsteincorrespondant
à u = 35 cm(ou
à 0 = par la valeurconstante ~ :
il fautsimplement ajouter
une calorie aux deux fonctions d’Einsteincorrespondant
à ’) ==63,5
cm-1 et ., = 105 cm-1. Le calcul ne vaut certainementpas aux trés basses
températures,
la rotationdispa-raissant au-dessous de la
température
de rotation(ici
o,20 K pour un moment d’inertie de210 g x cm2).
Il conduit à la valeurexpérimentale
vers 20~ K et donne ensuite dans l’intervalle 2o-5oO K des valeurs nettement inférieures aux chaleursmesurées,
mais on
peut
évidemmentexpliquer
la différence par la contribution des branchesacoustiques
des mouvements des centres degravité
sous forme de trois fonctions deDebye.
BIBLIOGRAPHIE. [1] E. GROSS et M. VUKS, J. de Physique, 1935, 6, p. 457
et 1936, 7, p. 113. - M.
VUKS, Acta physico-chimica U. R. S. S., 1937, 6, p. 11. - E. GROSS et A. V.
KOR-SHUNOW, C. R. Acad. Sc. U. R. S. S., 1939, 24, p. 328.
[2] A. KASTLER et A. ROUSSET, C. R. Acad. Sc., 1941, 212,
p. 645; J. de Physique, 1941, 2, p. 49.
[3] T. M. K. NEDUNGADI, Proc. Ind. Acad. Sc., 1941, 13,
p. 161; 1942, 15, p. 376.
[4] A. BOUSSET et R. LOCHET, J. de Physique, 1942, 3, p. 146.
[5] S. B. HENDRICKS, L. R. MAXWELL, V. L. MOSLEY et
M. E. JEFFERSON, Journal of Chemical Physics, 1933, 1, p. 549.
[6] A. KASTLER et A. FRHÜLING, C. R. Acad. Sc., 1944, 218,
P. 998.
[7] J. C. SOUTHARD et F. G. BRICKWEDDE, J. Am. Chem. Soc..
1933, 55, p. 4378. Tables annuelles de constantes et
données numériques, fasc. 4, Hermann, Paris, 1935.
[8] Voir R. C. LORD Jr, J. F. AHLBERG et P. H. ANDREWS Journal of Chemical Physics, 1937, 1, p. 649.
INFLUENCE DES
DÉFAUTS
DE FORME D’UNEÉLECTRODE
SIMPLE ENOPTIQUE
ÉLECTRONIQUE
Par
FRANÇOIS
BERTEIN. Compagnie générale de Télégraphie sans fil.Sommaire. - Les
imperfections de construction des instruments électroniques centrés sont à l’origine
d’aberrations optiques souvent notables; on présente dans cet article une méthode générale de calcul
applicable à une électrode simple; cette méthode permettra de préciser les performances mécaniques
à réaliser au cours de la construction des lentilles.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. SÉRIE VIII, TOME IX, MARS d948.
1. -
PROPRIÉTÉS
GÉNÉRALES
DU POTENTIEL CORRECTIFCRÉÉ
PAR LESDÉFAUTS
DES LENTILLES. ABERRATIONSRÉSULTANTES.
Étant
donné unsystème
centréd’optique
électro-nique
(exemple :
microscope),
l’rnstrumente f f
ecti-rlemenf réaliséprésente
divers écarts vis-à-vis de l’ instrumenf idéal!,envisagé.
Ces écarts créent des 1 ei-iiies correctifs dansl’expression
duchamp
défi-nissant les
trajectoires
électroniques
dusystème;
ils en modifientpar
suitel’optique,
principalement
par des aberrations
supplémentaires.
Nous donneronsici les traits essentiels de cette
correspondance
[1]
dans le cas des instruments
purement
électrostatiques
et en ne considérant que leurs
défauts géométriques :
imperfections
de forme,décentrages
occasionnéspar un
montage
insuffisammentprécis
desdiffé-rentes
pièces.
1
Détermination du
potentiel
correctif créé par un écartgéométrique. -
L’instrument serarapporté
à unsystème
de coordonnéescylin-driques
autour de l’axe de l’écartpeut
êtredéfini
par la distance à(z,
0)
séparant
lessurfaces
S des électrodes réelles de cellesSo
des électrodes idéales en toutpoint
(z,
0)
de ces dernières. Onposera, d’autre
part
E(z)
lechamp électrique
Jelong
deSo
dans l’instrumentl:o; à
et E serontcomptés
algébriquement
àpartir
deSo
(fig.
i).
Fige.
’
On montre que le
potentiel
correctif dû à l’écartgéométrique
à(z
0)
est déterminé par la condition aux limitesmoyennant
l’hypothèse
suivante que nous suppo-serons satisfaite : apetit vis-à-vis des
distances àl’axe Oz et des rayons de courbure des deux
sur-faces
So,
S dans larégion envisagée.
Faisons intervenir les
développements
de Fourierde 0 et Cf en 0
4’Les
expressions
seront dits écarts
composants
d’ordre m,potenftels composants
d’ordre m(ils
vérifientséparé-ment
l’équation
deLaplace).
On observe que les termes de
chaque
rang secomportent
defaçon
autonome; autrement dit il suffit de considérerchaque
terme de àséparément:
soit.
il crée la
composante
de même structure en 0suivant la relation
(1-1).
Seules les toutespremières
valeurs de m ~ i sont àenvisager :
d’unepart,
la valeur m = o est à laisser de côté car il
s’agit
d’un terme de révolution que l’on
peut
incorporer
à la structure même deio;
d’autrepart,
l’effetoptique
despotentiels
d’ordre ln décroîtrapidement
quand
onprend
des valeurs croissantes de m, carils sont infiniment
petits
dedegré
m en r, au voisi-nage de l’axeOz,
zoneoptique
dusystème.
Onpeut
poserce
qui
définit pourchaque
valeur de m ~ i, unefonction complexe ~"L (z)
_ ~"tconjugué)
dont le rôle est essentiel.En ce
qui
concerne lecomportement
au loin despotentiels
d’ordre in, on montre que ?,,, et9m’
sont infinimentpetits
ou d’ordresupérieur
(p,
distance àl’électrode).
-Propriétés
optiques
associées. Elles sedéterminent à l’aide des lois de
l’optique
électro-nique
appliquées
au terme y; on posera :x,
angle
d’ouverture desfaisceaux;
.a,
a’,
abscissesrespectives
del’objet
et del’image
(compteur
surOz) ;
Po
(z), potentiel
sur l’axe Oz dans l’instrument~o;
T(z), trajectoire
issue dupoint objet
surl’axe,
calculée dans
l’approximation
deGauss,
dans
~o
et pour une inclinaisoninitiale 71
I).
On observe la
superposition
d’actionscaracté-ristiques
dechaque
ordre m. --Les écarts d’ordre m == i traduisent les défauts
de
mise
enplace (décentrages...)
desélectrodes;
lepotentiel
associé ne crée pas d’aberrations sensibles :il occasionne seulement un
déplacement
transversaldes
points
cardinaux dusystème,
c’est-à-dire del’image finale;
reporté
dans le milieuobjet
cedépla-cement a
l’expression
.
les électrodes
présentant
ces écartssupposés
seulsne
possèdent plus
lasymétrie
de révolution; leurs ouvertures etplus généralement
leurs sections normales sontelliptiques.
Les termes depotentiel
associés se manifestentuniquement
par uneaberra-tion,
plus
précisément
unastigmatisme
affectant les faisceaux et détruisant lespropriétés
de focali-sation de l’instrument. Ce défautimpose
la limite suivante aupouvoir
séparateur
Les écarts d’ordre m = 3 se traduisent
par une
aberration
imposant
la limite de résolutionToutes choses
égales
d’ailleurs,
l’on aZU3 -
et les écarts d’ordre
m ~ 4
n’ont pas d’actiondécelable,
cequi
montre bien la décroissance des actionsoptiques
en fonction de m; endéfinitive,
c’est
l’elIiptic,ité
desélectrodes,
c’est-à-dire l’ordre m ==2qui
crée l’aberration laplues
*
importante, laquelle
a
priori
masque toutes les autres.Cette influence de
l’ellipticité
a été observéeexpérimentalement
enAmérique
par Hillier sur lemicroscope magnétique [3].
Elle a étéégalement
reconnue
[2]
surl’appareil
électrostatique
de laCompagnie
deTélégraphie
sans fil construit parMM. Grivet et Bruck. On trouvera d’autre
part,
l’étudethéorique
de cetype d’astigmatisme
enfonction de la
répartition
depotentiel
(mais
nondes défauts des
électrodes) :
M.Cotte,
[4],
étudie trèsgénéralement
le cas d’unpotentiel
àplan
desymétrie;
W. Glaser[5]
envisage
le cas actuel mais en admettant encore l’existence d’un telplan.
Nous ne supposons pas ici que les axes des sectionselliptiques
aient la même direction.Il est clair que dans la
pratique
seulsimportent
les ordres degrandeur
et non les valeurs exactes des limites ~3imposées
par les aberrations.La zone d’action des
(z)
étant engénéral
res-treinte,
on pourra souventremplacer
dans les expres-sionsprécédentes
lesfonctions 4),(z)
etT(z)
par desvaleurs moyennes. Cette
approximation
est d’autantplus
légitime
que la lentille considérée estplus
«faible». Leschamps
correctifs,
d’autrepart,
ne s’étendent pasjusqu’à
a et a‘, de sorte que l’onpeut
écrire endéfinitive
on posera
le
signe -
indique
laproportionnalité.
Nous sommes ainsi conduits à dire de
façon
générale
que l’actionoptique
d’undé f aut
d’ordre mi iest « nlesurée » par
l’intégrale
A titre
d’exemple simple
nous donnerons celuid’une électrode « bosselée o. Prenons une lentille idéale admettant comme
plan de
symétrie
géomé-trique
etélectrique,
leplan
moyen P de l’électrodeenvisagée. Supposons
l’écart entre S etSo tel
qu’en
deuxpoints symétriques
quelconques
M, N,
deSo
la fonction prenne des valeursopposées
(fin.
2);
ig...
il en est
ainsi
parexemple
si S se déduit deSo
à l’aide d’une rotation conservant son centre0,
ousi cette électrode a été « bosselée ».
Le
potentiel
correctif 9
associé est dans ces condi-tions défini par une relation surSo
(1-1)
luiassignant
des valeurs
opposées
en toutcouple
depoints
correspondants; 9
et l’ensemble des ~", nepeuvent
être que fonctions
impaires
en z. Il résulte des formulesprécédentes
que le défautenvisagé
neII. -
QUELQUES
PROPRIÉTÉS
ESSENTIELLES DEL ÉQUATION
ET DES FONCTIONS DE LEGENDRE.
L’étude actuelle fera
appel
àquelques
résultatsmathématiques
que nous mentionnons brièvement[6].
Équation
L(n,
m,x)
y=o. -L’équation
différen-tielle deLegendre
est la suivante :’
Nous l’écrirons en
abrégé
L(n,
m,x) y
= o. On endéfinit deux
intégrales
linéairementindépendantes
notéesdont les
points
singuliers
dans leplan
de la variablecomplexe x
sont auplus x
= ± z,
oo . Ils’agira
donc en
général
de fonctions multiformes autour de cespoints;
nous prenons pour chacune une seuledétermination obtenue à l’aide d’une coupure
pratiquée
lelong
de l’axe réel sauf dans l’intervalle(2013i + 1).
Les valeurs sur cette coupure ne sont parsuite pas définies mais nous n’aurons pas à les considérer. Nous supposerons essentiellement n et
m ‘_~ o
(1)
et entiers.1.
P,~~(x) (fonctions
depremière espèce).
- Ellessont obtenues à
partir
despolynomes
deLegendre
à l’aide des relations
(Cette
dernièreexpression
est notéeP-1"
(x)
dans la référence[6].)
On
prendra
la détermination du radicalpositive
pour x réel.
’
2.
(fonctions
de deuxièmeespèce).
-- Onpose d’abord
Conformément
à notreconvention,
lesintégrales
dans(11-3)
doivent êtreprises
lelong
d’uneligne
(1) Il est clair d’ailleurs que les valeurs de m et n .entières o ne fournissent pas d’autres fonctions.
ne traversant pas la coupure. On définit alors .
quel
que soit m.reste
fini,
est infini pour x ==~: 1.Équation
L(r~,
m,ix)
y = o. -Remplaçons x
par ix
dansl’équation (II-1);
elle s’écrit alorsou en
abrégé
Les
intégrales
de cette nouvelleéquation
sont :.
Nous aurons besoin d’en connaître l’allure pour les valeurs réelles de la variable x; ce sont alors des
f onctions régulières
puisque
les seulspoints singuliers
possibles
sont x= ~- i,
’l0.Lorsque
x devient trèsgrand
en valeur absolueest
également
infiniment grand,
dedegré
n en x;quant
àQI, (ix)
nousdistinguerons
deux éventualités :1. Si 1 l’on a
simplement
en vertu de(1-3)
et(1-4)
quand
x ~ ± x,Q::l (ix)
est infinimentpetit
en x-(n+1).2. Si n > m - I on
peut
voir que estencore infiniment
petit
(en
~°-~~~-~-~ )
pour x ~ -~- oo,mais non
plus
quand
x -~- y .III. - LES POTENTIELS CORRECTIFS EN
COORDONNÉES
ELLIPTIQUES.
APPLICATION A LA
DÉTERMINATION
DE J
DANS UN CAS PARTICULIER. Revenons auxpotentiels correctifs
d’ordre mque nous allons étudier en les
rapportant
à unsystème
de coordonnéeselliptiques
uv 0 défini àpartir
de coordonnéescylindriques
rz O par les relationsLes surfaces u = const.
représentent
desellipsoïdes .
aplatis
et v = const. deshyperboloïdes
de révo-lution autour de Oz(fig.
3).
L’expression
dans ceFig. 3.
système
del’équation
deLaplace
relative aupotentiel 9
fournit1’équation
suivanterégissant
lesfonctions
(et c?;,t
que nous supposons traitées defaçon
parallèle)
c’est-à-dire suivant la notation condensée
(II)
(en
écrivant maintenant lessymboles -
au lieude d.
Les variables u et v seséparent
et l’on vérified
immédiatement l’existence de tout un ensemble de solutions de la forme
l’indice n
pourrait
prendre
ici toute valeur réelleou
complexe
mais nous n’en retiendrons que les valeurs entièrespositives,
de manière à ne faireintervenir que les fonctions les
plues
maniables,
définies auparagraphe
II.Du fait que nous
envisageons
seulement les fonc-tionsrégulières
sur l’axe~z,
c’est-à-dire pour v =i,
celles en
sont
à éliminer et l’on a seulementExemple
de y associé à un défautparticulier.
-
Imaginons
une électrode idéale dont lasurface
S,
est
lhhyperboloïde v
==Po
(fig. 4
a).
On
désignera
par R le rayon de son cercle de gorge, R’ le rayon de courbure de la méridienne aupoint z
= o et l’on Lesparamètres
c,Cette surface
So
nous fournirapratiquement
le ca~plus
usuel d’undisque
plat
5~Jprésentant
uneouver-ture circulaire en forme de demi-tore
correspondant
aux mêmes valeurs de R et ï,
(fig. 4
b).
L’approxi-mation est d’autant meilleure que est
plus
faible;elle est
déjà justifiée
pour
ainsi
que le montrera lacomparaison
de certains résultats obtenus icipour
So
avec ceux établis par une tout autre méthode[I]
pour unS~ particulier
( 1,
=f )
([7]
pièce
centrale de la lentille
VIII).
D’après (111-4)
l’hyper-boloïde
So
ï,
~ 7 )
est défini par lesparamètres
(coeiucienL angulaire
de la directionasympto-tique --
=2).
Vk
Chaque
=cos rn 0
peut
être considérécomme étant créé
par le
= surSo
déterminé en vertu de
(I-1)
parle
long
deSo,
c’est-à-dire pour La quan-tiiéE6,,,
apparaît
par la suite commeformant
untout
qu’il
n’y a
pas lieu descinder;
lechamp
E variea
priori
lelong
de l’électrode au même titreque à,,,
mais onpourrait
souvent le considérer commeconstant
(ci.
[7])
lelong
d’un écart limité. Sa déter-mination n’a pas à êtreenvisagée
ici.Prenons la fonction ym
suivante,
parmi
cellespossibles
(111-3)
Pemplaçant
par sonexpression (I I-7),
m
=
(j
+u2)
2,
l’écartgénérateur
varie lelong
deSQ
suivant la loice que l’on
peut
écrire en faisantintervenir
savaleur dans le
plan z
= oLa fonction
4),,, (z)
associée s’obtient d’autrepart
[(1-3)
où 4J,,>=W,,,]
en évaluant(111-6)
auvoisinage
deON,
cequi
fait intervenirP;;i_,
(,.)
pour 1(II-7);
ks’exprime
en fonction deTelle est la loi sur l’axe créée par un écart
d’ordre m, Eô variant en
_1_.
Les formules(111-4)
rm.permettent
de passer desparamètres
c, vo à ceuxgéométriques
R,
~..Considérons le cus
particulier
ni == 2si par
exemple ¡,
== y
( fig. ~ a)
L’étude
[il pour Ie disque
5’0
correspondant
(~,
4
donne pour un écart localisé dans l’ouverture
(fig.
4
b)
La différence entre les résultats
(III.-10)
et(III-11)
. se
justifie
du fait que dans Jepremier
cas l’écartest en
~3
c’est-à-dire non strictement localisé : lafigure
4
permet
d’effectuer lacomparaison;
onconçoit
bien que le~2
associé soitplus
grand
et enparticulier
décroisse moinsrapidement
à l’infini que dans le deuxième cas.L’évaluation des
intégrales f 4),
dz fournitrespec-tivement les valeurs
l’aber-R R
ration
optique
résultante estapproximativement
deux foisplus
faible dans le deuxième cas.t
IV. - CAS DE
DÉFAUTS
QUELCONQUES
SURL’ÉLECTRODE HYPERBOLIQUE.
Nous avons obtenu en
(111-8)
la fonction corrective associée à l’écartparticulier (111-7).
Plusgéné-ralement on
peut
chercher àreprésenter
par unesérie de solutions
particulières (III.3),
lepotentiel
créé par un écartquelconque
surSo.
Cela estimpos-sible du moins si l’on se borne aux fonctions d’indice n
entier ~ o; pour écrire le
potentiel
créé par un alocalisé il est en
effet,
nécessaire de faireappel
à des fonctions « de base» s’annulant pour u =-~--x,c’est-à-dire aux seules fonctions
qui
sont en nombre fini m(§ II)
alorsqu’une
infinité serait nécessaire..
En abordant le
problème
différemment on vamontrer
qu’il
estpossible
d’évaluer trèsgénéralement
intégrales
portant
sur ~",(~),
enpremier
lieu d~,expression
dont nous avons v u l’intérêt aupara-graphe
II.En raison du caractère
physique
duproblème,
nous
n’envisagerons
enprincipe
que les écartslimités,
c’est-à-dire ne s’étendant pasl’infini.
Reprenons l’équation
(111-2)
déterminant ~~", etcherchons en
premier
lieu à obtenir certaines fonc-tions auxiliaires de u :g,,, (u),
h,,, (u)
telles quel’on ait l’identité
L’identification des deux membres montre sans
peine
que leproblème
estpossibles;
il suffit de choisir trois fonctionslm,
gm, h,,, satisfaisant àNous nous bornerons à
envisager
ici encore des valeurs de nentières
~ o;P;;z(iu),
(~’;t
étant fonctionsrégulières
de la variable réelle u, il en estde même ,
L’équation générale (111.2)
multipliée
parfm
peut
alors s ’ écrireNous allons
l’intégrer
parrapport
à u, en maintenant fixe la variable v et choisissant les fonctions auxi-liaires de telle sorteque le premier
terme donne une_
contribufion nulle.
"
Il suffît
(condition
d’ailleurs nonnécessaire)
quela fonction
g"L
ou
- o pour u ~ °° Jrappelons
que 9m varie au loin comme ouest d’ordre
supérieur;
d’après (IV. 2)
les compor-tements deet
découlant d’autrepart
de ceuxde
(9~ (tu),
l’on voit sans difflcultéqu’il
suffit
d’envisager
toutes les fonctionslm,
gm, h", pour n m.Dans ces
conditions,
l’équation (IV. 3)
intégrée
se réduit àéquation
deLegendre
parrapport
aux fonctionsde c~ ,
Ces dernières étant
régulières
auvoisinage
de Oz
(v
=I);
seule la solution de(IV.
4)
està retenir, autrement dit
Le facteur K
dépend
bien entendu de l’indice net de la fonction Ym
envisagés.
Cetteéquation
est valablequel
que soit le 9m correctif d’un écart nes’étendant pas
jusqu’à
l’infini. Nous allonsl’exprimer
pour les valeurs de v suivantes : 1. ç, = -
(Surface
So
de l’électrodeidéale);
(IV. 5)
s’écrit en vertu de(I.1}
2. r == i - E. -
(Voisinage
deOz);
enrempla-çant
91n etPjt
(v)
par lespremiers
termes de leursdéveloppements
(I.3)
et(II.7),
il vientL’élimination de K entre les deux formules donne alors
Nous obtenons ainsi pour l’électrode
hyperbolique
So
les valeurs d’un certain nombred’intégrales
concer-nant le
potentiel
correctif associé à l’écart cosOn verrait facilement que
(IV. 8)
s’applique
à unécart d’ordre m
global,
c’est-à-dired’expression
cos + sin
il suffit alors de
remplacer
dans le deuxièmemembre,
àm
par Nous nous bornerons dans lesapplications
qui
suivent,
aux écartsdm cos m0
pour éviter cette
complication
d’écriture.Calcul
de f (1", dz.
- Cetteintégrale
est fournie par(IV.
8)
si l’on fait intervenir n ---. m --I, et la fonction n
Ce résultat est vérifiable immédiatement dans le cas
particulier
étudiéplus
haut(III. 7), (III. 8);
obser-vons toutefois que ce dernier était relatif à un écart s’étendant à
l’infini;
on verraitqu’il
satisfait cepen-dant aux conditionsd’application
de la théorieprécédente..
L’examen de l’élément différentiel
figurant
audeuxième membre montre que la contribution
optique
d’un écart localisé en u = uo(r
=ro)
surl’inter-vatle àu est
E à,,,(I + U")
àu,
c’est-à-direpropor-tionnelle à
représentant
l’airede sa section méridienne
(zone
hachurée sur lesfigures), y
lapente
deSo
auvoisinage.
Ce résultatmet en évidence le rôle des
paramètres
effectifsdéfinissant l’écart
(champ
auvoisinage, grandeur,
position);
enparticulier
l’e f f et optique
décroît enf onction
de la distancero de
l’écart à l’axe d’autantplus
vite que m estplus grand.
L’on a en
particulier
pour m = 2, 3Application
aux limites de résolution OJ2et ~3. -- Calculons à
partir
desexpressions
précé-dentes les limites de résolution UJ2 et UJ3
(g II)
provenant
desdissymétries
de l’électrode centraleS,
(),
=~)
objecti f
demicroscope
électronique :
cette électrodeconstitue,
en cequi
concerne l’étudeactuelle,
la~one la
plus
sensible de l’ instrument[ 1 ].
Prenons d’abord le deuxième ordre; nous assimi-lerons
S"
àl’hyperboloïde
So
(~~7)
présentant
l’écart d
== ô2
cos 20 deprofil
défini parOn
peut
voir que ce défaut est limité auxabscisses z -
__ ,
l
.c .
Nous trouvons ~en=a t
portant
sa valeur dans{IV
10)
valeur voisine de celle 2
1?
obtenue ILa limite UJ2 est donnée par la relation
(1.4)
danslaquelle
nous pourrons faireapparaître
l’inté-grale précédente
enremplaçant
les autres fonctions (~) Cette formule a été indiquée dans une Note aux C, R...1cad. Sc., février ig-~17, mais avec une justification erronée. 1
par des valeurs « moyennes »
.
, ,.
La
quantité
sansdimensions 1
d0 (a) d0 (O) R
4>0 (a .2013 est fournie par les évaluations de H. Bruck([71,
lentilleVIII),
Tableau1,
3) :
-.d’ oû
et par mètre
c’est la valeur même obtenue pour
510
[1]4
l’assimi-lationl’hyperboloïde, So
se trouvejustifiée.
Rappelons
lesconséquences
tirées de la formuleprécédente :
soit a= 2,~ . I o B,
ordre degrandeur
usuel; si
l’on veut que l’aberrationd’eliipticité
neréduise
pas le
pouvoir
séparateur
dumicroscope,
la limite tU2 doit être inférieure aux autres limites de résolution irréductibles(sphéricité,
diffraction),
soitapproximativement
v à I
Il en résulted’après
(IV.
12)
ô"n" ~ o,1 ~c : la symétrie
axialeexigée
est doncdifficilement
accessible.Noues calculons de
façon analogue
la limite tU3 créée par un écart ô =°3
cos 3 0supposé
de mêmeprofil
que leprécédent [c f . (IV. 11)];
on ad’où suivant
(t. 5)
On vérifie en
rapprochant
cette valeur de celle de úY2(IV.12)
que l’aberration d’ordre 3 serafoujours
masquée
àpriori
par celle d’ordre 2.Avec ce =
2,5.10-3,
l’écartcomposant
d’ordre 3doit être environ 80 fois
supérieur
à celui d’ordre 2pour
présenter
uneimportance
optique
du mêmeordre =
tV2’
Calcul de
(p2
dz dz. -Écrivons
(IV. 8)
pour m = 2, n = o. et en faisant intervenirP"°-
(iu)
les
parties
complexes
de I’autre et en tenantcompte
de(Il. 10)
ces formules vont nous
préciser
l’allure de la courbe de variation de~2 (z).
Nous raisonnerons sur undéfauts
localisé en Uo(abscisse
zo)
dans l’intervalle i1u.z
-n2
dzrenseigne
sur lapositions
moyenne de la courbe lelong
de l’abscisse du centre degravité
de l’airequ’elle
limite au-dessus de 0~ a la valeurComparons-la
à celle zo de I’écartgénérateur
Calculons d’autre
part-,
dz;
cetteexpression
se ramène à desintégrales
déjà
évaluées
(IV.
10),
(IV
14)
Cette
quantité renseigne
sur l’étalement de lacourbe
(z)..
,Supposons
en effetqu"on
puisse
considérer cette dernière comme à peuprès
symétrique,
il en est ainsi tout au moinsquand
le défaut est voisin duplan
desymétrie (uo
faible);
admettons paranalogie
aveelles
formules(III.10), (III.11)
relatives à unécart
symétrique
que la variation soit de la formeLa
grandeur
1 caractérise l’étalement de la courbe. Nous allons la déterminer à l’aide durapport
il suffit
d’égaler
cesvaleurs,
déduites de(IV. 10),
(IV. 16)
d’unepart,
de(IV.17)
del’autre;
ilvient,
teus calculs faitsIl est naturel de
prendre
p7
comme dansl’exemple
(III.11)
danslequel
l’écart estlocalisé;
l’on obtient alorsavec >.
= (> i =
0,95 R
pour un4
écart
symétrique (uo = o),
valeur voisine de,
celle
t = 0,84 R
obtenue en(III.11)
pourS’o.
On
voit ainsi comment la connaissance desinté-grales (IV. 14)
fournit sur la variation de(D2
(z)
des indications la
précisant
notablement
(ci.
étude d’une courbe derépartition
statistique).
Nous n’avons
envisagé
deprès
en raison de sonimportance
que le cas m = 2, mais les relations(IV. 8)
fourniraient la même
possibilité
pour mquelconque.
On détermine aisément les
premières
intégrales
dutype f zl,
4J,,1 dz.Cette méthode
générale
d’étude del’influence
des défautsgéométriques
s’applique
pratiquement
à l’électrodeclassique
S’o
(disque
perforé);
elle offrela
possibilité
deprévoir
l’influence des divers para-mètres et de choisir descaractéristiques
de lentillesqui,
dupoint
de vue des aberrations actuellementenvisagées
soientavantageuses.
Manuscrit reçu le 25 novembre
BIBLIOGRAPHIE.
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