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Théorie du câble coaxial. I
F. Pullaczek
To cite this version:
THÉORIE
DUCÂBLE COAXIAL.
I. Par F. PULLACZEK.Sommaire. -- L’auteur
établit, au moyen des notions et méthodes classiques de la Physique
mathé-matique (fonctions de Green, équations intégrales, développements en séries suivant des fonctions
propres), une théorie rigoureuse du câble coaxial en régime périodique qui est fondée immédia-tement sur les équations de Maxwell: Il étudie particulièrement la partie du champ qui ne subit pas
d’affaiblissement exponentiel et qui échappe complètement à la théorie élémentaire des câbles fondée
sur les équations de Kirchhoff.
1. Introduction. --- Dans
ce
qui
suit,
nousesquisserons,
pour le câble coaxialdroit,
de sectioncirculaire,
une théorierigoureuse
qui
estuniquement
fondée sur leséquations
et la théoriede Maxwell et non sur les notions secondaires de
résistance,
inductivité etcapacité.
Noussupposons
que lecâble,
delongueur
finie ouinfinie,
estplongé
dans un milieu
homogène
infiniment étendu endirection radiale et
qu’il
consiste en deuxconduc-teurs
séparés
par un isolanthomogène; cependant,
nos formules
s’appliquent
dans leurpartie
essentielle
à un nombre arbitraire n de couches
homogènes
coaxiales,
caractériséesrespectivement
par les valeurs de leur rayon extérieur ri, leur constantediélec-trique
Ei, leurperméabilité pi
et leurconductibi-lité ci
(i
=1 , ...,
n).
On sait que dans bien des domaines des Sciences,
on est amené à étudier les fonctions propres et les
valeur’s propres de certaines
équations
différen-tielles
ordinaires,
ou à dérivéespartielles,
sous des conditions aux limiteshomogènes;
on définit desfonctions de Green
correspondant
à cesproblèmes,
on établit leséquations
intégrales
auxquelles
satis-font les fonctions propres et
grâce
à des méthodes devenuesclassiques,
l’onparvient,
à résoudre les diversproblèmes
aux limitesqui
seposent
dans lesApplications.
Tous ces
problèmes
et notions ont desanalogies
dans la théorie du câble où,toutefois,
l’on aboutit à deséquations
différentielles et à des conditionsaux limites’ où
figurent
des fonctions donnéescomplexes;
mais,
jusqu’à présent,
une seule de cesanalogies,
celle concernant les constantes depropa-gation
du câble et leschamps
qui
leurcorrespondent,
paraît
avoir étéétudiée,
bien que de manièreincom-plète.
Nous verrons que le
spectre
des constantes depropagation
du câble coaxial que nousrepré-sentons dans le
plan
de la variablecomplexe
y,est constitué par un ensemble
(non
nécessairementinfini)
depoints
-~- yi, ± Y2’ ...(spectre ponctuel)
et en
outre,
par deux courbesqui
sontsymétriques
par rapport à
l’origire
de ceplan
(spectre continu).
En des
points
situés àgrande
distance r de l’axe ducâble,
lescomposantes
deschamps propres
depremière espèce qui correspondent
auspectre
e-const. ,.
ponctuel,
sont de l’ordre de tandis que lesB r
composantes
deschamps
propres de deuxièmeespèce s’y comportent
comme
Deuxchamps
propres différentes sont
orthogonaux
en un sensqui
sera définiplus
tard et cettepropriété permet
de résoudre lesproblèmes
aux limites lesplus simples
(problèmes
deDirichlet)
au moyen dedévelop-pements
de Fourier.Pour des valeurs moyennes de la coordonnée axiale z, mesurée
depuis
la sourced’énergie,
lechamp
du câble est
approximativement égal
auchamp
propre de la constante yi de
partie
réelleminimum,
et
proportionnel
àMais,
pour z tendant versl’infini,
lechamp
du câble estégal,
à une fractionnégligeable près,
auchamp
qui
correspond
aupremier
élément du
spectre
continu,
etproportionnel
à où cdésigne
la vitesse de la lumière et r~ lapulsa-tion de la tension
appliquée.
Les méthodes que nous
appliquerons
ont, pour unegrande
partie
étéexposées
dans un Mémoireantérieur
(1) qui
ne sera passupposé
ici commeconnu;
cependant,
dans leprésent
article où lapropagation
dans dessystèmes
àsymétrie
de révo-lution est étudiée de manièrerigoureuse
etplus
détaillée,
unepartie
de la théorie a étédéveloppée
de manière différente etplus simple
que dans le Mémoire mentionné.Pour être
bref,
nous ne considérons ici que deschamps
qui
sontsinusoïdaux,
depulsation
donnée oo,(1) F. POLLACZEK, La propagation des phénomènes
élec-tromagnétiques dans des milieux à structure cylindrique
.R. G. E., ~g36, 40, p. 1o3-112 et
par
rapport
autemps
et nous supposons, en outre, que ceschamps
sont desymétrie
circulaired
= 0 )
et que leur
composante
magnétique
axiale estnulle; d’ailleurs,
la théorie deschamps
que nousexcluons ainsi est tout
analogue
à celle deschamps
desymétrie
circulaire.Nous utilisons des unités de
Gauss; toutefois,
vers la fin de cet
article,
certainesapplications
denos calculs seront données en des unités
électro-magnétiques
pratiques.
Lescomposantes
de tous les vecteursqui figurent
ici sont des fonctionscomplexes
des coordonnéescylindriques
r et z et de certainsparamètres
réels oucomplexes,
multi-pliées
[sauf pour
E’’", Hl"’,
E(; ),
E y,
H(!)]
parle facteur
2.
Spectre
des constantes depropagation
etchamps
propres. - Pour des états sinusoïdauxen t,
donc pourles
équations
deMaxwell
prennent,
dans un miliethomogène,
la formeoù l’on posera
selon les
quatre
milieux de lafigure
i : conducteurFig. 1. - Section normale du câble coaxial.
intérieur, isolant,
conducteurextérieur,
diélectrique
extérieur. Nous utiliserons
quelquefois
la formeintégrale
de la I reéquation
deMaxwell,
à savoiroù I
désigne
le courantqui
passe à travers unesurface bordée par la courbe C.
En
multipliant
la I reéquation
par - l wJ. et enc
posant
-On sait
qu’avec
leshypothèses
H- = o etles
composantes
HI’ etEo
s’annulent elles aussi. Il vient doncl-l- = 11..= 1+°,~ = n 1 6 N
de sorte que les
équations
vectorielles(4)
sontéquivalentes
aux troiséquations
scalairesNous cherchons d’abord les solutions
partielles
deces
équations qui
ne contiennent la variable z quepar un facteur en
outre,
sur les surfaces dediscontinuité r =
r,, r2, r3, les
composantes
tangen-tiellesE:5
etNs
doivent être continues selon lespostulats
de la théorie de Maxwell.Enfin,
enappli-quant
cette théorie au cas d’un câble delongueur
infinie,
nous ne considérerons commephysiquement
réalisables que des
champs
dont lescomposantes
disparaissent,
pour r tendant versl’infini,
au moins1
comme -. co
il En
posant
nous tirons des
équations (7)
et avec la notation - ., ... - , ,
nous obtenons
Pour fixer le
signe
de x, convenons dedésigner
ici par x, sauf
pour k2
+ y2
> o, celle des deuxracines carrées du 2 ~ membre de
(9)
dont lapartie
imaginaire
estpositive,
donc(11 )
De
même,
nouscomprendrons
sous k[voir (3)]
unnombre à
parle imaginaire
nonnégative;
mais,
217
conductibilité tend vers
7éro,
nous aurons ,En
portant
lesexpressions (8)
et(10)
dans laI re
équation (7),
nous obtenonsl’équation
qui,
de même que toutes les formulesprécédentes,
est valable pour des ê, p, o~qui
sont des fonctionscontinues
quelconques
de r.Avec les notations
7 "
(13)
prend
la forme°
et cette
équation
devientsi E, cr sont constants par morceaux; c’est la forme
simple
queprend l’équation
des ondes àlaquelle chaque composante rectangulaire
de E et H satisfait dans un milieuhomogène,
dans notre casparticulier
oùLa solution
partielle
selon(8)
dlit satisfaire
à La solutionpartielle
selon(8)
doit satisfaire àl’équation
(16),
auf pour r = ri, r2, r3,points
des discontinuité de k et ~.; mais en cespoints,
lescomposantes
tangentielles
E§71
=uv
et doiventrester continues. En outre, toutes les
composantes
doivents’évanouir,
pour r -+ 00, au moinscomme § .
En
désignant
par0 (ra)
desgrandeurs
a (r)
telles queon a donc
[vomir (10)
et(14)]
pour unchamp
physi-quement réalisable,
outre(16),
les conditionssupplé-mentaires suivantes :
est
l’équation
des fonctionscylindriques
d’ordre zéro.Rappelons
que(19)
possède
comme solutions linéai-rementindépendantes
les fonctions de Bessel d’ordre zéro, de 1 re et ’), eespèces,
et que, pour les
grandes
valeurs dex ,
on utilise les fonctions de Hankel d’ordrezéro,
de 1 re et2 e
espèces :
Dans nos formules
figureront
aussi les dérivées de ces fonctionsqui
sont,
ausigne près,
les fonctionscylindriques
d’ordre I, doncPour les fonctions de
Hankel,
les formulesasympto-tiques
suivantes sont valables dans leplan
desdécoupé
lelong
de son demi-axenégatif
Nous
utiliserons,
enoutre,
la formule bien connue :Comme la solution
uy
= de(16), qui
n’estdéfinie
qu’à
un facteur constantprès,
est finie àl’origine,
onpeut
poseru~ ~
Jo (xir) pour
0 L r L r l’
tandis que, dans les autres
intervalles, uy
peut
êtreexprimé
comme forme linéaire en et On adonc,
pour certaines valeurs de yqui
serontprécisées
dans cequi
suit,
où al, ..., as sont des constantes. A
l’infini,
uyêtre nul; mais comme selon
(23),
on a nécessairement, pour la constante
figure
danséquation (25),
. A l’aide des formules
(25)
et de la natatianla condition
(17)
cuntm.uite des fonctions udu , .
1 et p
Jr
pour r =y, 1’3
s exprime
au moyen des sixéquations
linéaires ethomogènes
suivants :Supposons
d’abord,
selon(11),
que I~n (k~ ~ o;alors,
la constante Q6 est nulle et leséquations (28)
ne
peuvent
être résolues que si le déterminants’annule. Tous
les y
susceptibles
d’être des constantes depropagation
de notre câble doivent donc satis-faire ou àl’équation
ou à
l’équation
nous excluons par une
hypothèse
les casoù,
pourcertains ~y, ces deux
équations
sont satisfaitessimul-tanément,
cas dont l’étuden’apporterait
riend’essen-i
tiellement nouveau.
1
A l’aide des formules
(20), (21), (22),
on voitqu’aux
points
y ibik2
et y _ ±ik,
oùrespec-tivement X2
et
sontnuls,
la fonctionanaly-tique
D(y)
estrégulière;
par contre, en y = +ik4,
D
(1’)
a despoints
de ramificationlogarithmique.
Mais,
comme l’on doit avoir nécessairemento,
afin que la fonction
u.
(r)
selon(25),
(26)
s’annuleà
l’infini,
nous n’aurons à considérer D(y)
que dans le domaine où cetteinégalité
est satisfaite en vertu de nos conventionsantérieures,
donc dans leplan
des y,découpé
lelong
des deux branches de lacourbe
(30) qui
estreprésentée
figure
2. Dans cedomaine,
D(y)
est une fonctionpaire
de y etl’équa-tion
(31)
ypossède
des solutions -~- y,(u
=I, ...)
en nombre fini ou infini
qui sont les valeurs propres
de
l’équation
(16)
dans les conditions(17), (18).
Car pour ces y,,, les
équations (28), (26) peuvent
être résolues pourles
et les fonctions proprescorrespondan.tes U,,
=E1’J(r)
selon(25),
(26)
four-nissent,
à l’aide de(8)
et(10)
des solutionspartielles
des
équations
du câble.Fig. 2. - La courbe Im
(xj = o.
Comme nous l’avons
indiqué
dansl’introduction,
ordinairement seules les racines ± yi de
partie
réelle minimum sontprises
en considération pourla
propagation
designaux téléphoniques
outélé-graphiques.
Pour les valeurs usuelles de ri, r2, r3 et de c~, les nombres = ri +"(~.
et i =1, 2, 3 sontpetits,
si bien que, dans(28)
et
(29),
les fonctionsH~1’
...,H~’’ (X4
T3)
se219
raison de la
petitesse
de "(1’z.,’>
etpeuvent
respectivement
êtreremplaces
par k1
etk3.
Dans ces circonstances,l’équation (31)
fournit,
pour la mêmevaleur,
et leséquations
(25)
à(28)
donnentpour le
champ
les mêmesexpressions
que la théorie usuelle des câbles.Outre les solutions propres ordinaires ou de
i re
espèce
u.,(r)
dont les valeurs propres -+ ...forment le
spectre
ponctuel
de(16) [avec (17), (18)],
il existe une variété continue de solutions propresde ?e
espèce
u,~
(r) correspondant
auxpoints
y dela courbe
(30)
(fig. 2)
qui
forment lespectre
continu de(16) [avec (17)].
On obtiendra en résol-vant d’abord les deux 1 l’eséquations (28)
pour a,et a2, ensuite les 3 e
et 4 e
équations
pour U3 et u4’etc.;
car les déterminants(24),
(27)]
de ces
paires
d’équations
sont différents de zéro.En
particulier,
on déduit ainsi les formulesA56
etA66 désignant
ici des mineurs de la 6e colonnede la matrice
(29);
la 2 eéquation (33)
met en évidence que pour lespoints y,,
duspectre
ponctuel,
Uy seconfond avec u,,.
On voit aussi que la fonction
Uy
(r)
formée ainsiest une fonction entière de y, ce que nous
utili-serons par la
suite;
mais il faut retenir queu-n’a pas de
signification
physique,
sauf pour lespoints
desspectres
ponctuel
(31)
et continu(30).
Il nous reste encore à étudier les fonctions propres de 2e
espèce
pour r -oJ.Or,
les formules(23)
montrent que pour x, réel et r -P co, le 2 e membre de la4e
équation
(25)
est seulement0 (;,:) ;
ar
les
Uy (r)
de 2eespèce
neremplissent
donc pas lacondition
(18).
Mais en
intégrant
sur un arcquelconque
du
spectre
continu,
on obtient une fonctionEz(r, z)
dont on tire une solution
E~ Er,
H,
deséqua-tions
(7)
du câblequi
satisfait aussi à toutes les conditionssupplémentaires
de la théorie de Maxwell. Pour montrercela, formons,
avec une fonctionanalytique f (),
lesintégrales
v_ 1
la sommation sera étendue a
un arc
quelconque
yl-(2 de la courbe(30),
dont lesextrémités sont
supposées
différentes de ±ik,.
Ces fonctions satisfont évidemment auxéquations (7)
et aux conditions de continuitérequises
pour r =r1, r~, fg, car satisfait à(16)
et(17).
Pour démontrerqu’en
outre, les fonctions
(35)
sont au moins de l’ordre pour r -~- 00, nous yremplaçons
u.
par le2e membre de la
équation. (25),
et y
par la variabled’intégration
réelle r, = z; on a alors desinté-grales
de la formeoù ?
(x)
désigne
une fonctioncomplexe
de x.Or,
à l’aide de(23)
et en utilisant le faitqu’ici,
i e’~ ~ ~
1 =1, on a, par
exemple,
pour =0, ’) = 1,
Donc,
les fonctions(35)
forment une solutionlégitime
deséquations
(7);
en yremplaçant
par
f (Y)
[voir
(33)]
et en faisant tendre leD(y)D (y)
point
YI vers -on obtiendrait même des
solu-tions
qui
sont exactement de l’ordrede I
pour r ret les
développements
ultérieurs montrentqu’inver-sement,
onpeut
représenter chaque champ
maxwel-lien à l’aide des
champs
propres des deuxespèces.
3.
Orthogonalité
des fonctions propres.-Nous démontrerons maintenant que les dÉri-vées da (r) ou deux solution.s propres
vees
d i- ou
dr
de deux solutions propres différentes sontorthogonales.
Pour cettedémons-tration,
nous nous servirons del’équation (15) qui
estplus
générale
que(16)
et n’utiliserons pasque k2
et ‘u sont constants par morceaux; parconsé-quent,
les formulesqui
suivent serontvalables,
du moinsformellement,
pour des k(r)
etdes p(r)
qui
sont continus par morceaux, et constants àpartir
d’un certain r =Soient maintenant ui
(r)
et u2 (r) deux solutionspropres de
(15), appartenant
auxvaleurs .111
et
~2~ ~
"(1 duspectre ponctuel,
donc des fonctionsqui
satisfont,
lapremière
pour y ‘y, et la
deuxième
pour y = aux conditions
(15), (17), (18);
on a alors la formuleEn
effet,
on obtient à l’aide de deuxintégrations
partielles
qui
sontlégitimes
en raison de(17),
et comme la fonction à
intégrer
du dernier terme est nulle en vertu de(15),
il vientmais
grâce
à(18),
le dernier membre tend vers zéro pour R - oo, cequi
démontre la formule(37).
Remplaçons
dans ceséquations u2 (r)
par usefonction propre de 2 e
espèce
ui
(r);
dans noshypo-thèses,
l’équation
(15)
se confond pouravec
(16),
de sorte que l’on a[voir
la4~
équa-tion
(25)
et les formules(23)] :
.
, B . , rm , /.... v TT/ ., , 1 , / ....
’-Dans ces
conditions,
I (R) (38)
tend encore vers zéro pour R -~ oo, de sorte que la formule(37)
reste valable si l’une des deux fonctions propres est de 2 eespèce.
Mais si u, et u, sont tous deux
remplacés
par desfonctions propres de 2 ~
espèce,
la conditionne suffit pas pour faire
disparaître
1(R)
pour .R --~ 00.Cependant,
dans ce cas, la formule(37)
subsiste entre les fonctions u,(r)
=uv
(r)
etf (y) désignant
une fonctionanalytique
etl’inté-gration
étantétendue,
comme dans(35)
et(36),
à un arc’Y2 du
spectre
continu. En effectuant dansl’équation
(38),
avecu2 = u~~,
l’opé-ration ...
d~y’,
on obtient~0. ~~~~
1et à l’aide de
(40),
on a, pour le gemembre,
l’expres-sion ,
Il faut maintenant
distinguer
deux cas. Admet-tons d’abord que ni le point y ni -y ne sont situés
sur l’arc sorte que le facteur
y ’2 -’l., -
y estY --
z-borné;
enappliquant
alors la formule(36),
on voitque (44), donc aussi le I er membre de
(43),
est nul.Supposons
maintenant que lepoint
1 est situésur 11 12 et
traçons
dans unvoisinage
de y deuxarcs C’ et
C" qui
soient convexesrespectivement
vers le haut et vers le bas(fig. 3).
Admettons que iéest
positif
[ce qui
est le cas, en raison de nosconven-tions sur le
signe
de la racine de(9), respectivement
sur les bords
supérieur
et inférieur des branches droite etgauche
de la courbe(30)];
on aalors,
à l’aide de (23),
En
remplaçant
le chemind’intégration
de(44)
dans unvoisinage
de y par C’ cequi
nechange
pasla valeur de cette
intégrale,
on obtient donc que les termesqui
sontmultipliés
par(x;, r)
oupar H/1
(x~
r),
donnent pour résultatzéro;
enrem-plaçant
ensuite,
pour les autrestermes,I ....
2 TTf,-,-221
par
21, ,- i fcI, . - -
d",:’ -
Res(y’
_y),
nousvoyons
2 sz 1
c"
que (44)
devient
égal
à la limite de cerésidu,
donc à, rrl 1 1 / , . ; , , , ... l ... ,
w
-Fig. 3. - Déformation du chemin d’intégration de (44).
On obtient ainsi entre la fonction
uy
(r)
selon(15),
(17),
(40)
et la fonction(42)
la formuled’ortho-gonalité
4. Introduction d’une fonction de Green G,,".
- Nous étudions ensuite la fonction de Green de
l’équation ’(16)
sous les conditions(17)
et(18).
C’est une fonction G Y’
(r, r’)
de la variable réelle ret des
paramètres
r’(réel)
et
(complexes),
définie pour toutes les valeurs ~ o de r et r’ et pour tousles y
qui n’appartiennent pas
auxspectres ponctuel
ou
continu;
G,Y, satisfait à(16), (17), (18)
sauf....j . , ...
au
point
arbitraire r = r’ ou nousimposons
àdr
la discontinuité suivante :
Pour calculer on
procédera pareillement
quelors du calcul de u,,
(r)
=(r)
dansl’hypo-thèse
(11)
qui
avait comme suite la relation(26).
Admettons par exemple que r’
appartienne
à l’inter-valle( À>î )
.Dans ce cas, GI";I satisfait à
l’équation (16),
saufpour r =
rl,
r’,
r2l f3’ de sorte que l’on obtient les formules suivantes :dont les coefficients
b§T’
(r’),
...dépendent
desparamètres
r’ et y~ensuite,
les conditions(17)
et
(46)
entraînent[en
utilisant les notations(22)
et(27)]
huitéquations
linéaires nonhomogènes,
. à savoir :Le déterminant de ce
système
estégal
auproduit
des déterminants(24) (avec, x
et- v2D(¡)
~(29)~
et de manièregénérale,
égal
à-- i,
D (1)
si r’appartient
au jeine milieuà rI ,
de la
figure
1. Leséquations (49)
et cellesqui
leurcorrespondent
dans le cas où r’appartient
à unintervalle différant de
(47), possèdent
donc unesolution et G TJ
(r, r’)
existe,
parconséquent,
pourvu queD (y) #
o, c’est-à-dire que yn’appartienne pas
au
spectre
ponctuel
de(16).
Entre la fonction G."’ et les fonctions propres existent des relations
qui
sontimportantes pour
lasolution des
problèmes
aux limites et pour ledéve-loppement
dJun
champ
arbitraire suivant leschamps
propres
qui correspondent
aux fonctions propres des deuxespèces.
Enprocédant
de manièreanalogue
que lors de la démonstration de la formule(37)
etoù uv
(r)
=E9i.,)
(r)
etu.,
(r)
=(r)
sontrespec-tivement des solutions propres de i re et de 2e
espèces
de
(15)
ou(16).
En
appliquant
le mêmeprocédé
aux fonctions(r, r’)
et(r, r"),
on obtient la formule bien connuer‘ - r:.1 V}{ i, ’B ( .... l ’B
On
peut
se rendrecompte
facilement que,pour y = y,,, tous les mineurs
A ix
de la matrice(29)
nepeuvent pas être
nuls à lafois,
cequi
entraînel’unicité des fonctions propres u,, (r) et, de
là,
onconclut que les
zéros y,
deD(y)
sontsimples.
Dansces
conditions,
u,,(r)
estégal,
à un facteurprès qui
dépend
der’,
à la fonctionK,,
désignant
ici unpetit
cercle autour dupoint
i,,, ;car la
dérivée,
parrapport
à r, de cette fonction estcontinue pour r =
r’,
de sortequ’elle
satisfait auxéquations (16), (17), (18)
pour ~~ _ ~yv. En raison de(51),
on a doncoù e,, est une constante que nous pouvons calculer en introduisant ici pour r et r’ des valeurs
particu-lières
quelconques.
En choisissant par
exemple
r = o, r’ f =rl, ce
qui
est
compatible
avecl’hypothèse
(47)
danslaquelle
nous avons établi les formules
(48), (49)
deon tire de
(25)
et de la 1 reéquation (28),
Ensuite,
la I reéquation (48)
et leséquations (49)
donnentoû
A21
(y) désigne
le mineur de l’élément Q21 de la matrice(29),
et il vient.. ,
En introduisant ces
expressions
dans(53),
onobtient
r A i .. "
de sorte que
(53)
prend
la formeCette
équation
montre que la fonctionanaly-tique
de yest
régulière
auxpoints
y == 1’1 duspectre
ponctuel,
quelles
que soient les valeurs de r etr’; d’ailleurs,
on
peut
démontrer aisément que le numérateur de cetteexpression
estalgébriquement
divisiblepar D (y).
Désignons par
f *
(y)
la fonction enlaquelle
unefonction
analytique i
(y)
[qui
soitholomorphe
dans leplau ~ découpé
selon lafigure
2]
se transformequand
~~ contourne lepoint
une fois dans le senspositif;
on a, enparticulier,
et ces formules suffisent pour toutes nos
applica-tions. Considérons maintenant la
différence ,
entre les valeurs que
prend
sur les bordssupé-rieur et inférieur de la branche droite de la
cou-pure
(30).
Considéré comme fonction de r, .1GI";)satisfait évidemment à
(16)
et(17),
même pour r =r’,
et
est,
d’après
la4 e
équation (48),
de l’ordre de1
/-pour r - oo; c’est donc une fonction propre de
2 e
espèce.
Commec’est,
en outre[voir (51)],
unefonction
symétrique
en r etr’,
on a1âYj(n, n’) _ ’),, ,’)u; j’j)
= >
] (39)
et c
(y)
peut
êtrecalculé,
commeauparavant
c,,,en introduisant ici pour r et r’ des valeurs
parti-culières.
Avec les valeurs
précédentes
r = o, .r’ =r,, le calcul fait
plus
haut fournit la relationComme la fonction } n’est pas ramifiée
en y = +
ik4,
la dernièreéquation peut
être écritesous la forme
donc, la fonction
(56)
estrégulière
aussi bienen y
= -~- i~~
qu’aux points
duspectre
ponctuel,
et cettepropriété
qui
subsiste évidemment pour les dérivées(par rapport
à r ou àr’)
de(56),
sera utiliséedans la suite lors du
développement
de la compo-sante(r, z)
d’unchamp E
quelconque
d’après
les fonctions propres(r)
et(r).
223
les fonctions propres. Pour obtenir la
première
deces formules, faisons tendre y vers yv dans la
1 ré
équation (50)
en utilisant la formule(53);
ilvient
- - r- r , ,
, , _
-Appliquons
ensuite la formule(45),
pour y ;’2,à la fonction propre de 2e
espèce
Uy
(r)
selon(25)
etposons-y
f (~y)
== y; il faut alorsintroduire,
dans
(45),
pour a~1 = a~ et a 2) =a6 les expres-sions
(33)
et l’onobtient,
à l’aide de lanotation
(32),
On vérifie maintenant à l’aide des
équations (24),
(32), (34)
l’identité~,», 1 1 ~ ,
grâce
àlaquelle
on as- - ,..,. - 1. n } 1 n . ri , ’1 " ,
en
outre,
onpeut
établir,
au moyen d’un calculsimple qui
porte
sur les mineurs de la matrice(29)
et que nous laisserons au
lecteur, l’identité
5.
Interprétation physique
de G et des formulesd’orthogonalité.
- Les formules dudernier
chapitre
admettent uneinterprétation
phy-sique simple.
Identifions d’abord la fonction2 il CI)
G,-,’avec la fonction
Eg71
qui
figure
dans(8)
et(10)
etformons,
selon ceséquations,
lesexpressions
Ces fonctions sont les
composantes
duchamp
électromagnétique
d’un câble selon lafigure
i,car GYI satisfait aux conditions
(16), (17),
sauf pour r= r’,
et à(18).
Sur la surface latérale de
cylindre
/-=/-B
la
composante
Po
de cechamp
subit,
en vertu de(46),
la discontinuitéet à celle-ci
correspond, d’après l’équation (2),
un courant de surface
Nous pouvons donc dire que le
champ
électro-magnétique
« de Green »(68)
estengendré
parune nappe de courant sinusoïdal I =
qui
s’écoule en direction axiale le
long
de la surface(69).
Multiplions
maintenant le 2e membre de laformule
(37)
[où u,, (r) (14)
est l’abréviationpour
E~_’’~
(r)
=(r)]
par
compte
tenu deséquations
(8)
et(10), (37) prend
alors la formeCette
équation exprime
le fait que le « flux|
complexe
» du vecteur dePoynting
mutuelde deux
champs
propres(ordinaires)
différents à travers unplan quelconque perpendiculaire
àl’axe,
est
nul;
notons que ce flux doit être formé au moyendes
composantes
complexes
des deux vecteursqui
figurent
dans(73).
Comme des
intégrales pareilles
à(72)
se trouvent dans unepartie
des formulesultérieures,
nousintroduisons,
pour le flux du vecteur,224
Supprimons
dans(72)
les facteursavec la notation
(75),
cetteéquation
prend
alors la formeE(J).H(2) == E(2).H(I)== 0
c-’(?~ =:t:: Yl) (70)
et,
de la mêmefaçon,
on aE1»1 = o
( i7)
pour le flux
complexe
mutuel de deuxchamps
propres de différentes
espèces.
Grâce à
(74),
l’équation
(4~),
valable pour dessolutions propres de
(16) qui
sont pour r >Ro
de la forme(40),
devient
c’est la loi
d’orthogonalité
entre unchamp
de2e
espèce
etl’intégrale,
parrapport
àdy,
d’un telchamp.
A , ... ,_.., .
les
équations (54), (63)
et(60), (.67)
donnentrespec-tivement
et en
d’après (68)
parC2
les
équations
(53)
et(59) deviennent
.En
multipliant
la Ireéquation
(50)
respecti-vement
par 1(
et par1r~ Yv ~,~,, ,
, on obtientet,
de manièreanalogue,
on tire de la 2eéqua-tion