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Théorie du câble coaxial (suite)
F. Pollaczek
To cite this version:
THÉORIE
DUCÂBLE
COAXIAL(suite)
Par F. POLLACZEK. 6. Solution dequelques’
*problèmes
aux limites. -- A l’aide duchamp
de Green(68),
nous établirons facilement les solutions des
pro-blèmes aux limites mentionnés dans l’introduction.
Considérons d’abord dans
l’espace
du câble ,deuxchamps quelconques
E, H,
etEl, Hl.
En vertu deséquations (3)
auxquelles
ces deuxchamps
satisfont engénéral,
le 2e membre de l’identité
-est
nul,
de sorte que l’on aGrâce au théorème de Green
où S
désigne
lasurface,
de normale intérieure n,qui
limite le volumeV,
il vient ensuiteEn
appliquant
cette formule à un espace Vcoupé
par des surfaces où les
composantes
de ces deuxchamps présentent
desdiscontinuités,
ilfaut,
engénéral, incorporer
dans S les deux côtés de cessurfaces sans toutefois tenir
compte
des surfaces de discontinuité S’ de E, u; car, dans[
E,
H,
]~
nefigurent
que descomposantes tangentielles, lesquelles
sont continues sur S’.Appliquons
maintenant la dernière formule à la couchelimitée par les
plans So (z
=o)
etSi
(z
=1),
etprenons pour
E,
H unchamp électromagnétique
qui
existe dans cette couche et pourEl,
Hl,
lechamp
de Green-1..B -1_.B
selon
(68)
dont lacomposante
H~,
subit sur la surface(69)
la discontinuité(70).
La surface S se composera alors des
plans So
etS,
et des deux côtés de la surface(69)
et nousobtiendrons,
enmultipliant
parà
e-111,
Grâce à
l’équation
(70)
et à la notation(74),
cetteéquation prend
la f ormeet en
remplaçant y
par -y, on a
car
puisque
=2 ;2W
Girl est une fonctionpaire
de y, les fonctions et
[voir (10)]
sontrespec-tivement
paire
etimpaire.
Nous utiliserons ces f ormules en
premier
lieupour des y
imaginaires
et pour 1 = 00 où l’onpeut
supposer
dans cette
hypothèse,
onobtient,
enajoutant
l’équation (90)
à(89),
Le 2 e membre de cette relation est la transformée
de Fourier d’une fonction
f (z) qui
estrespecti-vement
égale
à Ez(r’,
±z)
pour zpositif
etnégatif;
en
appliquant
le théorème de Fourier sous la formenous avons donc
245
ou, en
supprimant
les accents des variables r’ etz’,
1
Pour les autres
composantes
duchamp,
on obtientces formules
peuvent
être déduites de(94)
à l’aide des deuxpremières équations (7)
utilisées sous la forme- " ~ ~ ,
Les formules
(94)
à(96),
où il faut poser,d’après
(74),
permettent
de calculer lechamp
d’un câble delongueur
infinie(dont
la section normale estrepré-sentée
figure
1)
en fonction des valeurs que lacomposante
Er
(r, z) prend
sur leplan, z
= o.Remplaçons
maintenant E,~(r, o)
[équ.
(98)]
parune fonction
arbitraire,
continue par morceaux,F (r)
qui
ait unedérivée continue
(par morceaux)
et soit
O ( 1 )
pour r - oo; on, démontre alors sansdifficulté que les fonctions
(94)
à(96)
satisfonttoujours
pour z > o, o ~ r oo auxéquations
etaux conditions
supplémentaires
de la théorie de Maxwell et que pour z --~ o,E;(r, z)
tend vers lafonction donnée
F(r)
partont
où celle-ci est continue.Passons maintenant aux câbles de
longueur
finie 1 etprescrivons
sur chacun des deuxplans qui
limitent la couche(87)
les valeurs soit deE,~,
soit deH~;
on est conduit ainsi à trois différents
types
de pro-blèmes aux limites.Pour
exprimer
E~.(r,
z)
parexemple
en fonctionde E,.
(r, o)
et de E,(r,1),
additionnons leséqua-tions
(89)
et(90),
cequi
élimine les termes en H(r, o);
il vient ,
Pour résoudre cette
équation intégrale
pour
Ez(r,z),
où s > o
désigne
unegrandeur
arbitrairementpetite;
pour des fonctionspaires,
(100)
est unegénéralisation
du théorème de Fourier[équ. (93)].
Admettons,
pour la démonstration de(100),
que
f (z)
possède
une dérivée continuef’ (z),
cequi
sera le cas dans nosapplications;
on aalors,
enintégrant
parparties,
1 1 - u
En
intégrant
ensuite parrapport
àdy,
onobtient,
pour le
premier
terme de(101),
,
B’ - - , V).
Pour
intégrer
sur l’autre terme de(101),
décom-posons comme suitet amenons le chemin
d’intégration
respectivement
vers l’infini des
demi-plans gauche (pôle
en y =o)
i
l
et droit pour la
partie
1 z
et pour le reste de la fonction à
intégrer.
Il vient ainsi1
et en
ajoutant
ceci àf (1),
on a la formule(100).
Multiplions
maintenantl’équation (99)
parl’identité sinh« 1
il vient
imaginaire,
de sorte quel’opération
les annule. Grâce à cette
opération
et à(100),
nous tirons donc de
(102)
la formulequi
permet
de calculer lacomposante
axiale E.(r, z)
en fonction, des valeurs que la
composante
radiale
E,.prend
sur lesplans-frontières z
= o et z = 1.De manière
analogue,
on obtient les formulesqui
expriment
E.(r, z) respectivement
en fonctionde
H,
(r, o)
etH,,
(r, r),
de Er(r, o)
etH.
(r, 1)
et deH~
(r, o)
et Er(r, I).
Les deux dernières for-mules serapportent
au mêmetype
deproblèmes
et l’on obtient(106)
enremplaçant,
dans(105),
z par
1 - z,
enpermutant
lesarguments
oet 1,
et en retournant le sens
positif
de l’axedes z,
ainsique celui du courant du
champ
de Green.Comme
précédemment [voir (94)
à(96)],
on passedes formules de E à celles de E,. et de
Ha
en effec-tuant,
sous lesigne
3respectivement
lesd
et
ainsi, on
tire-
x (r) Z
i C,) 11 Y,’-
dr parexemple
de(103)
les formules- - , ,
B - .-r. W - 1
-
-Les derniers
problèmes
sont caractérisés par le faitqu’on
détermine lechamp
E,
H au moyen deconditions aux limites non
homogènes;
au cours duprochain chapitre,
nous traiterons leproblème
e
d’exprimer
lechamp
en fonction des valeursdonnées
de
o),
une condition aux limiteshomogène
étant,
enoutre,
prescrite
sur le 1.7.
Développexnents
e~, séries selon desfono-tions propres et des
champs
propres. - Revenonsà
l’équation
(94)
[avec (98)]
qui
est valable pour le câble delongueur
infinie etremplaçons-y
aumoyen de
(68)
par enpermutant
les lettres ret
r’,
doncDéformons le chemin de cette
intégrale
en unecourbe C~
(fig. Li) qui
contourne sous forme d’unpetit
cercle lepoint y
= .-~ ik~
(où,
engénéral,
lafonction à
intégrer
serasingulière),
épouse
ensuite les deux bords d’unepartie
de la coupure(30)
etFig. 4. --- Le chemin
d’intégration C,j.
est
complétée
par deux demi-droitesparallèles
à247
petit
cercle et des demi-droites à la valeur del’inté-grale
sontnulles,
de sortequ’on
obtientoù la somme sera étenaue à tous les Iv de
partie
réelle
positive
duspectre
ponctuel
etl’intégration,
à la branche droite duspectre
continu.Ensuite,
les
propriétés
de la fonction(56),
mentionnéesau
Chapitre
IV,
nouspermettent
deremplacer
dG("O (,.’,
r)par
~
si bien
qu’on
a, ensupprimant
dorénavant lesigne
lim,
E=o
Cette formule fournit ie
développement
deE2
(r, z)
suivant les fonctions propres de
l’équation (16),
et en traitant lesexpressions
(95)
et(96)
de lamême manière que
(94),
on obtient lesdévelop-pements
an,alogues
de E,.(r, z)
et deH, (r, z).
Grâce auxéquations (80)
et aux notations(74),
(75),
(79),
la formule(111)
et sesanalogues
prennent
la forme
L’avant-dernière formule met en évidence que les
coefficients de ces
développements
sont formés à la manière deFourier;
en établissant(113)
d’abordavec les mêmes coefficients que
(111),
onobtien-drait une autre démonstration des
équations
(80).
Pourdévelopper
les formulesqui
serapportent
au câble de
longueur
finie,
on les traitera de la même manière que(109).
Ainsi,
on tire parexemple
des formules
(103), (107), (108)
ledéveloppement
suivant es
champs
propres,
où la somme sera étendue à tous les
points y,
et y-,, ^ -- ~yv duspectre ponctuel,
etl’intégration,,
aux deux branches du specire continu.
Le
développement
des formules destypes (104)
et(105)
ne donne rien de nouveau;d’ailleurs,
lescoefficients des différents
développements
sont liés entre eux par les relationsque l’on établit à l’aide de
(86);
les mêmes relations ont lieu pour les fonctions propres de 2 eespèce.
Posons maintenant le
problème
de déterminer lechamp
E,
H en fonction de E,,(r, o)
dansl’hypo-thèse
qu’en
outre,
Ho
satisfasse à la condition auxlimites
homogène
où les coefficients
complexes
peuvent
dépendre
de M, mais non de r.
248
manière formelle dans le I er membre de
(118)
eten
posant
pour les coefficients des
H~ ’ (r)
etH~ ~ (r),
on obtientune
équation
linéaire entre E(o) .
Hlv) et E(1) .
[où
entreE (o) . H 7 ’
etE(7).HY].
Ainsi,
on établit ledéveloppement
qui
satisfait aux conditionsimposées
pour z = oet z = 1 et
résout,
parconséquent,
notreproblème
dansl’hypothèse
que les dénominateurs des coeffi-cients ne s’annulent en aucunpoint
duspectre.
Ce
problème r eut
êtreregardé
comme unegénéra-lisation du
problème
de la théorie élémentaired’exprimer
le courant et la tension sur un câble enfonction de la tension initiale et de
l’impédance
terminale.8. Valeur du
champ
àgrande
distance de lasource
d’énergie.
~- Revenons ànouveau à la
formule
(109) [ou (94)].du
câble delongueur
infinieet étudions-la
particulièrement
pour lesgrandes
valeurs de z.Or,
lesdéveloppements
(112)
à(114)
montrent que pour z --~ oo, lapartie
de E et Hreprésentée
par deschamps
propres de Ifeespèce
est de l’ordre de où yi est la constante de
propagation
departie
réelleminimum;
mais lapartie
réelle deoù o
désigne
la conductibilité dudiélectrique
extérieur,
estplus
petite
que Re(yi).
Donc,
pour z-¿.oo,l’ordre de
grandeur
duchamp
seradéterminé,
enraison du facteur par la
partie
desintégrales
provenant
de lapartie
duspectre
continu voisine dupoint
-ik,.
Pour
développer
E=asymptotiquement
pour z ~ oo,remplaçons
le chemind’intégration
de(109)
par unecourbe C~l selon la
figure
4,
et la variahled’inté-gration
par une nouvelle variablequi
estpetite
dans unvoisinage
de y ==-ik4;
la distance d sera choisie suffisammentpetite
pour que,sur la
partie
« horizontale » de la fonction àintégrer
-- L 1- ~ 1 1puisse
êtredéveloppée
en une série suivant lesfonctions
(;JL.==0,I,...).
( 122)
On démontre ensuite sans difficulté que la contri-brution des
parties
verticales deC,/
àI .
f
est2L,, CI
de l’ordre de
e-1,
doncnégligeable,
et que ledéve-loppement
asymptotique
de(109)
est obtenu enintégrant,
danschaque
terme dudéveloppement
de(121)
suivant les fonctions(122),
multiplié
par
depuis ~
=Nous calculerons maintenant le
premier
terme dece
développement.
Avec(120),
on a, dans unvoisi-nage
de y
=---ika,
en,suite,
on a à l’aide deséquations
(66), (32), (34)
pour le dernier facteur de
(121),
Il
s’agit
maintenant dedévelopper,
pour ~
- o,l’intégrale qui
figure
dans le 2e membre de(121),
ce
qui
neprésente
aucune difflculté dans le cas oùcar la fonction
Eg71(r),
selon(25), (28)
estrégulière
en y =-
ik4;
mais au lieu de(125),
nousadmet-trons, dans ce
qui
suit,
unehypothèse
moins restrictivequi
neporte
que sur la fonctionprimi-tive de
E,, (r, o).
Dans le cas
général,
lapartie
1 ...dr’
del’intégrale
Jio
249
Posons
et supposons que les limites
existent,
hypothèse
qui
est satisfaite parexemple
dans le cas où
E,.(r, o)
admet pour lesgrandes
valeurs de r ledéveloppement
suivant(convergent
ou
asymptotique)
Ecrivons en outre
au lieu de
en
supposant
quex,,~o, v
=1, 2,3;
nousobte-nous
alors,
à l’aide de(34)
et de(128),
au moyend’un calcul
simple,
pour
l’intégrale (126),
etpour
l’intégrale qui figure
dans(121).
A l’aide des formules
(124)
et(131),
nous voyons que ledéveloppement
de(121)
suivant les fonc-tions(122)
est de la formed’après
cequi
a été-exposé
plus
haut,
ledévelop-pement
asymptotique
de(109)
commence donc parOn obtient ainsi la formule
où W
(Ro)
etd;,
sontrespectivement
donnés par leséquations (127),
(128)
et(130)
et oùA’6,
est lemineur de l’élément a~~ de la matrice
(29),
formé pour~~ _- ik,~.
Pour obtenir les formulescorres-pondantes
deE,.(r, z)
etHBÇ(r, z),
onremplacera,
dans le ze membre de
(132),
le facteurE~ (r)
respec-tivement par
E;, (r)
et parH~, (r~.
La dernière formule montre que pour lesgrandes
valeurs de z,les
composantes
duchamp
sontproportionnelles
, eikz
don
a ei, ,
donc[voir
(12)],
avec lesvaleurs E4
== [J-4 == l,7 = o
pour les constantes du
diélectrique
extérieur,
Appliquons
maintenant la formule(132)
à uncâble
auquel
estimposé,
dans leplan z
=o, le
champ
,
électrique
radialCe
champ
seraproduit
par un condensateurcylin-drique
selon lafigure
5,
entre lesplaques
duquel
existe la tension car lechamp
électrique
E,.
du condensateur
cylindrique
est de la formeconst. ’ 1*
et en déterminant cette constante selon,(133),
on a- ;..
1 1
Pour la fonction
(133), l’intégrale qui figure
dans
(132)
devientégale
auproduit
des gran-2k22deurs ’ *2 1’2
et[voir (25)]
", 2’log Î’i-
b ri
et l’on a
ainsi,
parexemple,
pourE, (r,
z)
De cette
formule,
on tire la valeurasymptotique
de la tension
entre.
les deuxconducteurs,
donc deen y
remplaçant E’,. (r) [voir (10)
et(134)]
parOn obtient ainsi
où
a
etah
se calculent au moyen des deuxpremières
équations
(28).
Admettons,
à titred’exemple,
pour les constantesdu câble les valeurs suivantes :
et attribuons à ce une telle valeur que les
inégalités
En raison des
inégalités
(139),
cesexpressions
prennent
respectivement
les valeursapprochées
de sorte que nous obtenons
enfin,
pour laten-sion
(137),
la formuleapproximative
j/.B ( 1- .:: B 1
soient
satisfaites; ainsi,
les fonctionscylindriques
de~7B ~
kTv
et de ,~krv
pourront
êtrerempla-cées, dans
(137),
par lesexpressions
approchées
(23)-Fig. 5. - Production
du champ électrique initial E,,(r, o) selon (133).
Faisons d’abord
tendre,
dans(137),
x2
verszéro;
on obtientoù ies tensions
V’,(z)
etVo
serontexprimées
envolts et les
longueurs
r, et k-1 en centimètres.La conductibilité u
qui
figure
dans k =10 Il)
se ramène à la résistance
spécifique
p(en n
x mmm)
des conducteurs au moyen de la formule y =Ô
(2);
"
(2) La résistance spécifique est égale à p ( en Q x = IO-4 P (en 12 x cm )
-
Io-I.iolo (en unités électromagnétiques
C.G.S.)
. ~
10 c2 (en
unités électrostatiques C.G.S. );donc, la conductibilité est égale à
c 9
(en unitésélectro-lo.p statiques C. G. S.).
251
avec la valeur peu
=- 1
1 on a alorsi
)7
1) =
w
étant lafréquence
de la tensionimposée.
2 1-TT.
On
peut
enfin établir la valeurasymptotique
duchamp
en unpoint
del’espace
aux coordonnéesqui
se trouve àgrande
distance R de la sourced’énergie.
Entraitant,
dans cettehypothèse,
les formules duchamp
du câble delongueur
infinie aumoyen de la méthode dite « du col », on obtient
le
colcorrespondant
aupoint y
poure
les
composantes
desexpressions
de la formeici,
C(0) désigne
une fonction continue de 0qui
nes’annulle pas pour 0 ~ o.
Notons finalement que pour établir la théorie du câble
coaxial,
nous avons utilisé depréférence
la
composante
axiale E. duchamp
électrique,
ainsi que lechamp
de Green[équ. (68)] qui
estengendré
par une nappe de courantélectrique
sinusoïdalqui
s’écoule en direction axiale lelong
de la surface r ~ i-.Cependant,
nous aurions tout aussi bien puprendre
comme
point
dedépart
une formulequi
donne lacomposante
radiale E,. duchamp
électrique
aumoyen d’un
champ
de Greenqui
estengendré
par une «nappe)) de courantélectrique
située dans la mêmesurface,
mais étant de direction radiale.Enfin,
nousaurions aussi pu
partir
d’une formulequi exprime
lacomposante
H,
au moyen d’unchamp
de Greenqui
estengendré
par un fluxmagnétique
sinusoïdal(de pulsation
oo)
qui
s’écoule dans la surface r = r’en direction
périphérique.
Dans un autre ordred’idées,
onpourrait
fonder la théoriedirectement,
sans l’intermédiaire de fonctions de
Green,
sur lesdéveloppements
en séries de fonctionsorthogonales;
en outre, on
pourrait
aborder la théorie par l’étudedes transformées de
Fourier,
parrapport
à z,des
composantes
duchamp
E,
H(calcul
«symbo-lique »).
_
Manuscrit reçu le 27 mars rg47.
SUR LE COMPORTEMENT D’UN
RÉSEAU
DE FILSFERROMAGNÉTIQUES
DANS LE DOMAINE DES ONDES
CENTIMÉTRIQUES
Par I.
EPELBOIM,
Laboratoire
d’Enseignement
dePhysique à
la Sorbonne.Sommaire. - La notion de
perméabilité magnétique complexe permet, dans le cas des phénomènes
électromagnétiques sinusoïdaux, de généraliser aux ferromagnétiques la théorie élémentaire d’un réseau de Hertz. Les mesures sur de tels réseaux ont permis à V. Arkadiev d’obtenir il y a plus de vingt ans
l’allure de la variation de la perméabilité aux ondes centimétriques. Le comportement des
ferromagné-tiques est alors lié à la structure des domaines de Weiss superficiels et à un phénomène de relaxation dû à la fréquence de Larmor du spin. Mais l’étude approfondie des ferromagnétiques aux ondes
centimé-triques n’est qu’à ses débuts et elle est actuellement en plein développement, étant donné l’intérêt à la fois théorique et technique de cette question.
Int.roduction. - Pour
prouver la
polarisation
des ondes
électromagnétiques,
Hertz a utilisé unréseau de fils
métalliques (réseau
deHertz),
dont ladescription
et lespropriétés
sont données dans les ouvragesclassiques
dePhysique.
Les bases
théoriques
de ces réseaux ont étédéveloppées depuis
longtemps
par de nombreuxchercheurs,
toutparticulièrement
par R.Gans,
qui cependant
n’a établi sa théorie que dans le casdes réseaux
amagnétiques.
Cette théorie a pu êtregénéralisée
aux réseaux en filsferromagnétiques,
grâce
à la notion deperméabilité complexe
introduite par V. Arkadiev.IJa. vérification
expérimentale
de ces résultatsest délicate.