07/04/2013 DS5 TS 2012 2013corr.doc 1/3
Le 09/04/2013 Page : 1 / 3 DEVOIR n°5 (2h) – Correction
I. L’eau distillée et son pH (11 points) 1. pH de l’eau pure à 25 °C
1.1. 2 H2O H3O+ + HO-(aq)
1.2. KE = [H3O+] éq [HO-] éq . Cette constante KE est appelée produit ionique de l’eau 1.3. [H3O+]éq, = [HO-]éq = 1,0 10 7 mol.L-1 .
1.3.1 KE = (1,0 10 7) (1,0 10 7) = 1,0 10-14 1.3.2 pH = - log([H3O+]) = - log(1,0 10 7) = 7,0 2. Eau distillée laissée à l’air libre
2.1. Une base est une espèce chimique capable de fixer un ou plusieurs protons H+.
2.2. Les couples acido-basiques mis en jeu dans cette équation sont H3O+/H2O et CO2, H2O/HCO3 -
(aq). 2.3. KA = [HCO3-
](éq) [H3O+]éq
[CO2, H2O](éq)
On peut montrer qu’à partir de l’expression de KA on peut écrire : pH = pKA + log [HCO3
- ](éq)
[CO2, H2O](éq)
relation (1) 2.4. log [HCO3
- ](éq)
[CO2, H2O](éq)
= pH – pKA soit [HCO3 - ](éq)
[CO2, H2O](éq)
= 10(pH – pKA
) ; [HCO3 - ](éq)
[CO2, H2O](éq)
= 10(5,7 – 6,4)
= 10-0,7 = 0,20 [HCO3
-
(aq)] < [CO2, H2O] donc l’espèce CO2, H2O prédomine sur HCO3 -
(aq). 2.5. Diagramme de prédominance des espèces CO2, H2O et HCO3
- (aq).
2.6. Tableau d’avancement 2.6.1 n0 = c V
2.6.2
Équation de la réaction
CO2, H2O + H2O2(l) = HCO3 -
(aq) + H3O+ État du système chimique Avancement (mol)
État initial (mol) 0 c V solvant 0 0
État intermédiaire (mol) x c V – x solvant x x
État final (à l’équilibre) (mol) xéq c V – xéq solvant xéq xéq 2.6.3 n(HCO3
-
(aq)) = n(H3O+) à tout instant donc aussi à l’équilibre. En divisant par le volume V, on obtient : [HCO3
-]éq = [H3O+]éq ; [HCO3
-]éq = 10-pH = 10-5,7 = 2,0 10-6 mol.L-1 2.6.4 D’après l’expression de KA = [HCO3
- ](éq) [H3O+]éq
[CO2, H2O](éq) = [H3O+]²éq
[CO2, H2O](éq) car [HCO3
-]éq = [H3O+]éq [CO2, H2O]éq = [H3O+]²
KA
= (10-pH)²
10-pKa = (10-5,7)²
10-6,4 soit [CO2, H2O]éq = 1,0 10-5 mol.L-1 2.6.5 A l’équilibre, n(CO2, H2O) = c V – xéq soit [CO2, H2O]éq = c V – xéq
V = c – xéq
V or xéq
V = [H3O+] d’où c = [CO2, H2O]éq + [H3O+] = [CO2, H2O]éq + 10-pH
c = 1,0 10-5 + 10-5,7 = 1,2 10-5 mol.L-1 3. Influence de la composition atmosphérique
3.1. p(CO2) = 0,038 % 1,013 105 = 38 Pa avec 2 chiffres significatifs.
3.2. [CO2, H2O]éq = k p(CO2) = 3,4 107 38 = 1,3 10-5 mol.L-1
3.3. En 2.6.4., on a trouvé au laboratoire [CO2,H2O]éq = 1,0 10-5 mol.L-1 donc une concentration plus faible en dioxyde de carbone que celle obtenue avec de l’air à 0,038 % de CO2
[CO2,H2O]éq est proportionnelle au pourcentage en dioxyde de carbone.Ainsi l’air du laboratoire possède un pourcentage en dioxyde de carbone plus petit que 0,038 %.
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II. Oscillations mécaniques d'un pendule (9 points) 1. La période dépend-elle de l'amplitude ?
1.1. Pour chacune des amplitudes, la période est identique : 2 périodes correspondent à 1,8 s soit T = 0,90 s.
1.2. La période ne dépend pas de l'amplitude.
2. La période dépend-elle de la longueur ?
2.1. La période augmente quand la longueur du pendule augmente :
pour L1 = 0,10 m, T1 0,63 s ; pour L2 = 0,15 m, T2 0,78 s ; pour L3 = 0,20 m, T3 0,90 s.
2.2. L’unité S.I. de l’intensité de la pesanteur est une unité d’accélération donc g = 9,8 m.s-2 ; L s’exprime en m ; L
g en m
m.s-2 soit en s² donc L
g en s ce qui homogène à un temps. La période T est proportionnelle à L g. 3. Etude énergétique de l’oscillateur
Le pendule de masse m égale à 0,10 kg, de longueur L = 0,20 m est écarté de sa position d'équilibre d'un angle = 0,175 rad (10°) et abandonné sans vitesse initiale.
Sur le document 3 page 3 sont reproduits les enregistrements les 2 formes d'énergie mise en jeux au cours des oscillations.
3.1. Les deux formes d'énergies mises en jeux par ce pendule sont l’énergie potentielle de pesanteur et l’énergie cinétique.
3.2. A t = 0, la vitesse du pendule est nulle donc l’énergie cinétique est nulle ; l’énergie potentielle de pesanteur est maximale.
3.3. EM = EC + Epp = constante car les frottements sont négligés. La courbe est une droite parallèle à l’axe des abscisses.
3.4. Les forces extérieures appliquées à la masse m sont le poids et la tension du fil
3.5. W( P ) = m g (Z – Z0) or (Z – Z0) = L – L cos = L(1 – cos ) d’où W( P ) = m g L (1 – cos ).
W( P ) = 0,10 9,8 0,20 (1 – cos(0,175 rad)) = 3,0 10-3 J 3.6. Epp = mgZ = mg(L – L cos ) = W( P )
3.7. L’énergie mécanique se conserve donc la variation de l’énergie mécanique est nulle EM = EC + Epp = 0 ; EC = EC – 0 = EC et Epp = 0 – mgZ = – mgZ
0 = EC + (-mgL(1 – cos )) d’où EC = mgL(1 – cos ) = 3,0 10-3 J EC = 1
2 m v² d’où v = 2EC
m ; v = 2 3,0 10-3
0,10 = 0,25 m.s-1 3.8. A t = 0, Epp = 3,0 mJ = 3,0 10-3 J sur le graphe.
Lors du passage à l’équilibre du pendule, quand l’énergie potentielle de pesanteur est nulle, l’énergie cinétique est maximale et égale à 3,0 mJ = 3,0 10-3 J sur le graphe.
Les valeurs trouvées sur le graphe sont cohérentes à celles calculées précédemment.
4. Qui a raison De Salviati ou de Salgredo ?
Salviati a raison. En effet peu importe l'angle dont s'écarte initialement le pendule de la verticale. La période (pour les petites oscillations) ne dépend que de la longueur du fil et de l'intensité g du champ de pesanteur terrestre. Cependant Sagredo n’a pas totalement tort. En effet la relation précédente n'est plus vérifiée pour de grandes amplitudes. La période T peut dépendre alors de l'amplitude des oscillations.
Zo = 0 Z T
P
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Oscillations mécaniques d'un pendule
I
1.1 1
/33
1.2 1 2
1.3.1 1 2 CS-U
1.3.2 1 2
2.1 1
2.2 1 2
2.3 1 2
2.4 1 2
2.5 1 2
2.6.1 1
2.6.2 1 2
2.6.3 1 2
2.6.4 1 2 3 4 2.6.5 1 2 3.1 1 2 3.2 1 2 3.3 1
II
1.1 1 2
/27 1.2 1
2.1 1 2.2 1 2 3.1 1 2 3.2 1 2 3.3 1 2 3 3.4 1 2
3.5 1 2 CS-U
3.6 1
3.7 1 2 3 4 CS-U
3.8 1 2
5 1 2 3
TOTAL : ……/60 NOTE : ………/20
Energie (mJ)
Document 3 EC
Epp