DS Mécanismes de l’évolution, l’Homme est un primate Exercice 1 : restitution de connaissances (synthèse = « petite » ROC)
La biodiversité actuelle peut être considérée comme la diversité des espèces existantes aujourd’hui. Elle résulte de la transformation des populations au cours du temps.
Après avoir donné la définition d’une espèce, vous expliquerez, les mécanismes qui participent à la spéciation : la création de nouvelles espèces.
L’exposé doit être structuré avec une introduction et une conclusion.
Exercice 2.1
On cherche à comprendre la phylogénie de quelques espèces de primates Document 1 Tableau comparaison de quelques caractères dérives
Document 2 : Arbre phylogénétique de quelques espèces de Primates actuels
QUESTIONS : A partir des informations recueillies par l'exploitation du document 1 et de vos connaissances :
1. Placez sur l'arbre phylogénétique (document 2), les innovations évolutives à l'origine des caractères dérivés du tableau.
2. Représentez (document 2) le groupe des hominoïdes. Justifiez 3. Nommez les espèces ayant le lien de parenté le plus étroit. Justifiez 4. Placez l'Orang-outan sur l'arbre phylogénétique
5. Représentez son ancêtre commun le plus récent avec les autres espèces 6. Donnez les caractères de cet ancêtre commun
Exercice 2 : la résistance des rats aux pesticides. (durée estimée 20 mn)
Le contrôle des populations de rongeurs comme les rats pose un véritable problème tant dans l’agriculture que dans le domaine de la santé publique.
La warfarine est une molécule utilisée depuis plus de 50 ans afin de mener des campagnes d’éradication des rats cependant des résistances ont été signalées au niveau de populations de rats dans de nombreux pays. L’évolution de la fréquence des individus fait l’objet d’un suivi régulier.
A l’aide des informations extraites du document, expliquez l’évolution de la résistance des rats à la warfarine.
Comment les fréquences des allèles du gène VOKR vont-ils évoluer ?
La warfarine est un anticoagulant puissant qui a été utilisé comme pesticide depuis les années 50.
Il limite la synthèse des facteurs de coagulation en perturbant l’action de la vitamine K dans ces réactions chimiques.
Les études en laboratoire ont montré que pour survivre les rats résistants devaient consommer de plus grandes quantités d’aliments contenant de la vitamine K.
Des études ont permis de suivre le pourcentage de résistance à ce pesticide lors de son utilisation au pays de Galles.
Doc 1b : comparaison des séquences de la protéine VKOR chez des rats sensibles et résistants.