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LES ACCIDENTS D'APNEE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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LES ACCIDENTS D'APNEE

FORMATION 2012 N3/N4 Marc ANSART

CRCentreApnée.free.fr

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1/ Les accidents mécaniques (barotraumatismes)

Atteinte de l’oreille (Moyenne, Interne) Vertiges alternobariques

Atteinte des sinus

Plaquage de masque

Surpression pulmonaire (dents)

2/ Les accidents biochimiques

Syncope et compagnie...

3/ Les accidents biophysiques Hypothermie

4/ L a noyade

5/ Autres risques

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1/ Les accidents mécaniques (barotraumatismes)

PRINCIPE : Toutes les cavités remplies d'air vont  être soumises à d'importantes variations de 

pression pendant la descente et la remontée.

L'OREILLE

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LES SINUS

(5)

LE PLAQUAGE DE MASQUE

LA SURPRESSION PULMONAIRE

LES DENTS

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2/ Les accidents biophysiques

LA SYNCOPE HYPOXIQUE

Une syncope est due à un manque d'oxygène et  uniquement à un manque d'oxygène 

L’hyperventilation est une technique consistant à pratiquer des  inspirations et expirations amples et rapides( au delà de 4 ou 5  cycles), afin de retarder le seuil d’apparition de l’envie de respirer,  au risque de conduire à la syncope.

Pour comprendre ce phénomène, il faut savoir que l’envie de  respirer : 

- vient d’un excès de CO2 qui crée cette « soif d’air »;

- mais aussi qu’un manque d’oxygène n’alerte pas les centres  respiratoires.

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Mécanisme de la syncope hypoxique

temps pressions

partielles

O2 seuil de syncope hypoxique (0,16 bar)

Baisse de la PpO2

Sans hyperventilation

En immersion, pendant l’apnée l’oxygène est consommé

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Mécanisme de la syncope hypoxique

temps pressions

partielles

O2

seuil de rupture d’apnée

CO2

Baisse de la PpO2

Sans hyperventilation

Augmentation PpCO2

seuil de syncope hypoxique (0,16 bar)

En immersion, pendant l’apnée l’oxygène est consommé

En immersion, pendant l’apnée le CO2 est produit

Sans hyperventilation, la rupture d’apnée (due à l’augmentation de CO²) survient bien avant la syncope hypoxique (due à un manque d’O²

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Causes et mécanismes spécifiques

En pratiquant l’hyperventilation, l’apnéiste

En pratiquant l’hyperventilation, l’apnéiste abaisse anormalement son taux de abaisse anormalement son taux de CO2, et dans la plongée qui suit, il ne ressent pas l’envie de respirer alors que son organisme en a besoin.

Les réserves d’oxygène atteignent un

Les réserves d’oxygène atteignent un seuil anormalement basseuil anormalement bas lors de la lors de la remontée avant même que le seuil d’alerte provoquée par un excès

remontée avant même que le seuil d’alerte provoquée par un excès de COde 2 n’ait été atteint.

Le corps se met alors

Le corps se met alors «« en veilleen veille »» pour conserver le peu d’oxygène restant pour conserver le peu d’oxygène restant aux fonctions essentielles, et c’est la

aux fonctions essentielles, et c’est la syncopesyncope !!

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temps pressions

partielles

O2

CO2

Baisse de la PpO2

Avec hyperventilation

Abaissement PpCO2 par hyperventilation en surface

seuil de syncope hypoxique (0,16 bar)

seuil de rupture d’apnée retardé

Augmentation PpCO2 en immersion

Avec hyperventilation, le taux de CO²est abaissé anormalement en début de plongée.

Le seuil de rupture d’apnée est décalé, il survient après le seuil de syncope hypoxique.

Approche schématique et imagée des risques de l’hyperventilation

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LA PERTE DE CONTROLE MOTEUR OU PCM

On ne passe pas toujours d'un état de conscience à la syncope.

Il y a des situations intermédiaires appelées pré-syncope, PCM...

Le plongeur n'est pas complètement évanoui, il bouge de façon désordonnée et convulsive.

Video 1 Video 2

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LE RENDEZ-VOUS SYNCOPAL DES 7 Mètres

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3/ Les accidents biophysiques Hypothermie

L'accident de décompression ou Taravana:

Taravana est un terme d’origine polynésienne qui désigne  l’accident de décompression des plongeurs en apnée. 

"Tara" - tomber et "vana" - fou.  

Cela arrive dans le cas de plongées profondes ( 30 m), longues (3  à 4 mn) avec peu de récupération (30s à 1 mn).

Les intervalles entre chaque plongée profonde sont trop courts  pour permettre à l’organisme d’évacuer l’azote, qui, accumulé  progressivement, finit par atteindre le seuil de sursaturation  critique, provoquant l'accident. 

Les thérapies hyperbares  s'imposent en cas de troubles après les  premiers secours d' oxygénothérapie

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4 / La noyade

Irruption de liquide dans les voies aériennes empêchant le

passage d’O² dans le sang .

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5 / Autres risques

- l' oedème du poumon  : 

C'est aussi un accident mécanique.

Les poumons diminuent de volume (pression),  jusqu’à la limite du volume résiduel, puis la 

pression ambiante augmente alors que la pression  intra pulmonaire ne varie plus.

Il y a dépression avec aspiration sur les alvéoles  L’œdème aigu arrive suivant la souplesse de la  cage thoracique (symptômes : oppression et  douleur thoracique, perte de connaissance,  angoisse) .

Dans ce cas, la remontée est immédiate, mise 

sous oxygène.

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LE BLOOD SHIFT

Au cours de la descente, la pression hydrostatique augmente et le volume pulmonaire diminue (loi de Boyle-Mariotte),

jusqu’à ce que la rigidité relative du thorax ne permette plus de réduire son volume : le volume pulmonaire est alors égal au volume résiduel. Au delà de cette profondeur (qui dépend du volume pulmonaire initial et du transfert sanguin à

l’immersion), la pression intrathoracique devient négative par rapport à l’ambiance aquatique. Ce vide relatif attire alors vers le thorax une partie des viscères abdominaux mais l’élasticité du diaphragme est limitée; le sang présent dans les gros vaisseaux et les capillaires pulmonaires est alors aspiré puis retenu dans la circulation pulmonaire, remplissant ainsi le vide thoracique naissant. Ce phénomène contribue à

rigidifier le poumon (on parle de « poumon en érection »), ce

qui va lui permettre de supporter des pressions encore plus

importantes.

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REGLES DE SECURITE EN APNEE

PREVENIR

Pour soi

• Pas d'apnée en état de fatigue physique (sommeil, maladie , stress etc...),

• Pas d’hyperventilation

• Proscrire la règle du tiers temps, trop subjective donc risque de syncope

• Ventilation le visage hors de l’eau, pas d’espace mort dû au tuba

• Pas de statique au fond

• Pas de performance, ne pas dépasser ses limites,

• Rester à l’écoute des sensations internes,

• Ne pas accélérer les mouvements en fin d’apnée (très consommateur d’O2)

• Bien s’alimenter, en hypoglycémie même faible, le système nerveux est plus sensible à l’hypoxie.

• Cou sans hyper extension Par le binôme

• Surveillance rapprochée 30s après l’apnée

• RdV à mi-profondeur, regarder dans les yeux

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IDENTIFIER

Signes intérieurs sur soi

• Aisance inhabituelle, pas d'envie de respirer,

• Sensation de flottement

• Forte soif d’air

• Lourdeur, chaleur dans les muscles

• Spasmes du diaphragme, fourmillements, picotements dans les extrémités (mains, pieds, lèvres...) ou dans les muscles,

• Petits troubles visuels, étoiles, obscurcissement

• Vertiges, tremblements

Signes extérieurs vus par le binôme

• Non respect des consignes prédéfinies

• Accélération du palmage en fin d’apnée parfois en zigzag (signe d’hypercapnie annonçant la rupture de l’apnée)

• En fin d’apnée, ralentissement, fait le «bouchon», immobile entre deux eaux sur le ventre, tête immergée ou tombe lentement au fond, regard vide

• Lâcher de bulles

• Tremblements désordonnés, convulsions parfois

• Lèvres bleues, teint pâle

• Troubles de la parole

• Pas de réponse aux stimulations.

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AGIR

En immersion

• En cas de signes pré syncopaux ou de doutes remonter l’apnéiste à la surface.

• Si perte de connaissance boucher les voies aériennes pour éviter la noyade

• larguer les lests En surface

• Maintenir les voies aériennes hors de l’eau.

• Enlever son masque.

• S’assurer de son état (ventilation, lucidité).

• Le stimuler (contact physique, claques, parole) pour réactiver la ventilation.

• Bouche à nez, dans 90% des cas, le syncopé reprend ses esprits

• Sortir la victime de l’eau

• Arrêt de la séance et repos

• Faire boire

• Prévenir les secours

• 02 si nécessaire (15L/min)durant 10 min, et secourir

• Si pas de réaction, voir noyade

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LA GUEUSE LOURDE

- Vérifier régulièrement l'état de chacun des composants du système,

- Le moniteur responsable de l'atelier doit le connaître parfaitement et bien baliser sa zone d'évolution, en s'assurant de l'absence de plongeurs bouteille ou d'autres apnéistes.

- Les utilisateurs doivent être bien briffés sur la manipulation du système.

- Celui qui descend avec la gueuse laisse sa ceinture de plomb sur la planche !

- Ne jamais perdre de vue que le retour vers la surface est la phase de l'exercice qui demande le plus d'effort ; c'est pourquoi la

profondeur envisagée ne doit pas être supérieure à la profondeur réalisée en poids constant !

- Attention aux oreilles et sinus, répétez bien à vos élèves de respecter leur capital ORL, de régler la vitesse de descente, s'arrêter pour équilibrer et renoncer, évidemment, à la moindre alerte.

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LA GUEUSE LEGERE

- Recommandations et Restrictions d’usage :

- Laisser votre ceinture de plomb sur le bateau ou à la bouée.

- Régler correctement la corde, la gueuse doit s’arrêter 2 m au dessus du

fond (risque d’accrochage, tenir compte de la Marée et de la Houle).

- Ne descendez pas plus profond que ce que vous faites en Poids Constant,

c’est un atelier éducatif et non un moyen de dépasser ses limites.

- Ne jamais s’attacher à la gueuse (si la compensation ne passe pas vous serez piégés).

- Ne jamais se Longer au câble (risque de noeuds car la corde se tend).

- Ne jamais utiliser une gueuse légère > 10 Kg (trop rapide la compensation

sera impossible).

- Ne jamais remonter la gueuse en palmant depuis le fond.

- Ne jamais descendre plus bas que la butée.

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LA LONGE

Elle est indispensable pour garder le contact avec le plongeur. Elle est utilisée et

associée à un contre-poids lors des compétitions en poids constant.

PRINCIPE : L'apnéiste est attaché au poignet par un bracelet, lui même relié à un cordage semi rigide d'un mètre maximum qui se termine par un mousqueton.

- Lors de la plongée, il suffit de passer le mousqueton autour du filin.

- Une butée placée sur le filin avant le

plomb (pas plus d'un kg) limitera les risques d'emmêlement et d'accrochage du mousqueton.

- Le bracelet doit pouvoir être enlevé rapidement en cas de besoin.

AVANTAGES :

* Rapidité d'intervention en cas d'accident. (Aucune recherche à faire)

* En cas de problème l'apnéiste peut être remonté avec le filin.

* Rassure l'élève peu habitué aux eaux troubles.

* Permet à l’apnéiste de mieux se relâcher.

* Impossible de «perdre» un élève.

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Avez vous des questions ?

Références

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