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Simple remarque sur la cyclide de Dupin

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Academic year: 2022

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M. D ’O CAGNE

Simple remarque sur la cyclide de Dupin

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 20 (1920), p. 13-14

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1920_4_20__13_0>

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SIMPLE REMARQUE SDR LA CYCL1DB BE M1HN ; PAR M. M. D'OCAGNE,

La cyclide de Dupin est, comme on sait, une surface du quatrième ordre, enveloppe à la fois de deux sys- tèmes de sphères (S,) et (S2) qui la touchent suivant les systèmes de cercles (C<) et (G2) constituant ses lignes de courbure. Les courbes (y< ) et (y*), lieux des centres y, et y2 de ces sphères, forment par leur ensemble la développée de la cyclide et sont, par suite, rencontrées chacune par toutes les normales de cette surface.

On peut très aisément reconnaître quelle est la nature de ces courbes (yj) et (y2) au moyen de la simple remarque que voici : tous les cônes de nor- males F{, de sommets y, et ayant pour directrices les cercles G{ correspondants, passent aussi nécessairement par (y2) ; cette courbe ne saurait être une biquadratique gauche, car par une telle ligne ne passent que quatre cônes du second ordre, ni une cubique gauche, car celle-ci passant par le sommet de tout cône qui la con- tient, il j aurait coïncidence des courbes (y,) et (y2) et, par suite, des systèmes (S<) et (S2) supposés dis- tincts; ce ne peut donc être qu'une conique. De plus, les cônes TA étant de révolution, la courbe (y, ) est le lieu des sommets des cônes de révolution passant par (y2); et vice versa, par le même raisonnement.

Les courbes (y,) et (y2) constituent donc, ainsi qu^il est bien connu, un couple de coniques focales

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dans Uespace, c'est-à-dire de coniques situées dans deux plans rectangulaires et telles que les sommets de chacune d'elles coïncident avec les foyers de l'autre.

L'une de ces coniques (y<) est une ellipse, l'autre (y2) une hyperbole. Lorsque (yi) devient un cercle, (y2) s e

réduit à l'axe de ce cercle, c'est-à-dire à la perpendi- culaire à son plan, menée par son centre, et la cyclide correspondante est alors un tore de révolution autour de cet axe (y>) et admettant le cercle (yi) comme lieu des centres de ses méridiens.

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