• Aucun résultat trouvé

Spé Math, Polynésie, 2002

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Spé Math, Polynésie, 2002"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

- 1 -

D. PINEL, Site Mathemitec : http://perso.numericable.fr/~pinedavi/mathemitec/Index.html Polynésie, 2002

n un entier supérieur à 2.

1. Soit d le pgcd de n et 2n+1 : d divise donc n et 2n+1 donc toute combinaison linéaire.

Donc d divise (2n+1-2n) cad d divise 1.

Donc d = 1.

2. Posons α = +n 3 et β=2n+1 et notons δ = pcgd( , )α β .

2a. δ divise donc la combinaison linéaire 2α β− =5 : comme il est positif, il est égal à 1 ou 5.

Ps : au passage l’énoncé est mal posé. On devrait poser δn pour montrer la dépendance du pgcd suivant la valeur de n. En effet, il ne faut pas penser qu’à priori on a « pour tout n, δ =1 » ou que « pour tout n, δ =5 ».

On a seulement, « pour tout n, δ =1 ou δ =5 ».... c’est pas pareil !!

2b. Prouvons que « α et β multiples de 5 ⇔ n-2 est un multiple de 5 » A priori, une équivalence revient à montrer deux implications !

D’abord ce sens : supposons que α et β sont multiples de 5. Alors, β α l’est aussi.

Comme β α− = −n 2, on a le résultat.

Ensuite ce sens ⇐ : supposons que n-2 est un multiple de 5. Alors n2 (5), et d’après les propriétés sur les congruences, 3 2 3 (5) 0 (5) 2 1 2 2 1 (5) 0 (5)

n et n

α = + ≡ + ≡ β = + ≡ × + ≡ d’où le résultat.

3. Posons a n= 3+2n23n et b=2n2− −n 1.

Factorisons : je rappelle que a est racine d’un polynôme P SSI il se factorise par x-a.

Ainsi :

( )

( )( )

3 2

2

2 3

2 3

1 3

a n n n

n n n

n n n

= +

= +

= +

et

( )

( )( )

2 2 1

2 1 1 2 1 2 1

b n n

n n

n n

= − −

= +

= +

or n(n+3) et 2n+1 sont des entiers naturels donc a et b sont des entiers

divisibles par n-1.

4a. Notons d le pgcd de n(n+3) et 2n+1 cad d= pgcd

(

nα β,

)

.

Prouvons que δ|d : δ divise α donc il divise nα . Or il divise β : donc il divise nα et β donc il divise leur plus grand diviseur commun cad d.

Pour montrer que δ =d, nous allons vérifier que d|δ : rappelons que nous avons prouver que n et 2n+1 étaient premiers entre eux (et nous ne l’avons pas encore utilisé).

d est le pgcd de nα et β donc ses diviseurs premiers des diviseurs communs de nα et β .

Mais n et β =2n+1 n’ont aucun diviseurs premiers communs donc les diviseurs premiers communs de nα et β sont forcément ceux de α et β : ainsi d divise α et β donc il divise le pgcd δ .

4b. Soit ∆ =pgcd( , )a b : on a

( ( )( ) ( )( ) ) ( ) ( ( ) ( ) )

( ) ( ) ( )

gcd 1 3 , 1 2 1 1 gcd 3 , 2 1

1 gcd , 1

p n n n n n n p n n n

n p nα β n d

∆ = − + − + = − + +

= − = − .

D’après le 2b, ∆ =5

(

n1

)

lorsque n-2 est un multiple de 5 et ∆ = −n 1sinon.

4c. 2001 – 2 n’est pas divisible par 5 donc ∆2001=2000. 2002 – 2 est divisible par 5 donc ∆2002= ×5 2001.

Références

Documents relatifs

B est fausse puisque d’après le théorème de Bézout, comme 12 et 17 sont premiers entre eux, il existe des solutions.. A l’aide du cours, on se souvient que les solutions

A l’aide de la calculatrice, on vérifie rapidement que ces nombres ne divisent pas A : A n’admet donc aucun facteur premier (autre que lui-même), il est

Une machine M 1 place au hasard un jeton dans une case de la grille, puis une machine M 2 place de même un jeton sur la grille dans une case libre et enfin une troi- sième machine M

Vérifiez que ces deux nombres sont des entiers de la forme A p.. Sont-ils divisibles

Les hommes y dépensent 19 sous et les femmes 13. Utiliser l'algorithme pour donner le nombre d'hommes et de femmes possibles.?. Exercice

PanaMaths [2 - 4] Décembre 2008 Pour pouvoir simplifier cette écriture, nous allons considérer une autre expression de la différence symétrique. Nous n’avons en fait pas

AIDE AU TRAVAIL PERSONNEL - MATHÉMATIQUES 2 de - CALCUL ALGÉBRIQUE -.. Savoir MONTRER UNE

A la fin de la séquence, l’élève doit être capable de calculer la valeur numérique d’une expression littérale dans ℝ , de rendre rationnel le dénominateur d’un