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BOIREOUGAGNER MOINS, IL FAUTCHOISIR

Pour gonfler son salaire, rien de mieux qu'un petit verre. Cest, à en croire le très sérieux Journal of Labor Research, la conclusion d'une récente enquête nord- américaine. Les salaires des amateurs d'apéro dépasseraient même de 10 à 14 % ceux des autres. L:explication, selon un professeur d'économie: « boire des verres aide à tisser des liens sociaux et ajouter des noms à son carnet d'adres- ses...» Ce qui revient à dénicher plus facilement des opportunités de travail intéressantes qu'en sirotant une tisane devant sa télévision. Pour les chercheurs qui sont parvenus à ces résultats, la conclusion est claire: il faut stopper les politiques de restriction d'alcool sur les campus américains. « Non seulement elles empêchent les buveurs de s'amuser, mais en prime elles peuvent réduire les salai- res.» Tournée générale dans les amphis ! /1Pauline Hervé

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N° 25'. Du 28septembre au 11octobre 2006

WWW.PRÊTRES-À-LOUER.COM

Elles ne figurent dans aucun évangile, mais les « Pages Jaunes de Dieu» intéressent bien des brebis égarées. Sous ce vocable se cache un site Internet recensant une liste de « prêtres à louer» pour les pratiquants catholiques qui, divorcés, homosexuels ou rebutés par une Église jugée passéiste, ont besoin des services d'un homme de foL Sur le site Internet Rentapriest.com, on trouve ainsi 2500 prêtres ayant renoncé à leur sacerdoce, mais qui acceptent d'officier - gratuitement -:- pour des baptêmes et des enterrements. Les mariages, quant à eux, sont célébrés contre commission. Ce site a permis de célébrer 3 000 unions l'année passée. L'un des prêtres « à louer »ex- plique ce succès par la rigidité de ce qu'il appelle « l'entreprise Église catholique».

Le pédégé de celle-ci, Benoît XVI, ne sembie guère se soucier de la concurrence de Rentapriest sur le marché du mariage... Il ne la reconnaît pas. /1P.H.

LEMEILLEUR CODEDUTRAVAIL,C'EST CELUIQUIN'EXISTE

^PAS

La Banque mondiale n'a pas froid aux yeux. Dans son rapport « Doing business 2007» (La pratique des affaires) qui cata- logue les bonnes réformes économiques à mener, l'institution internationale cou- ronne les Îles Marshall et Palau du titre de «meilleures performeuses mondiales de l'année» en matière de régulation du marché du travail. Cette distinctîon a fait bondir la Confédéra~rôn\i\r:)~rnà\

tionale des_---,..,SrrJPi~~~b'r:es)_{','" :.} (ClSL),

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fait remarquer que les deux petites Îles du Pacifique sont dépourvues de code du travail et n'adhèrent pas à l'Organi- sation

internationale du travail (OIT).La

médaille avraiment le goût du chocolat pour ces insulaires dont les employeurs sont autorisés à les faire travailler jus- qu'à 24 h sur 24 et 7 jours par semaine, sans droit

systématique aux vacances

ou à quelque préavis de licenciement

que ce soit.

^IlCharlie Pegg

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Réaction à l'article « Du sang sur les portables», Terra Economica n024, 14 septembre 2006.

La couverture promettait le poids des mots et surtout le choc des images. Un poignard dégoulinant d'hémoglobine accroché par une lanière à un téléphone portable.

Passons sur le caractère douteux du montage pour évoquer une région, l'Afrique des Grands lacs, ensanglantée par un génocide (800 000 morts) et une guerre civile qui a fait 3 millions de vic- times. Parler de l'exploitation du

coltan, la matière première uti- lisée pour fabriquer les mobiles, partait d'une excellente idée.

Mais quelle déception à la lec- ture de cet article. Sans surprise, une poignée de multinationales et quelques courtiers internatio- naux sont montrés du doigt. La faute aux vilains Occidentaux qui pourrissent la vie des pauvres pe- tits Africains... Un peu court.

/1Sonia Ramirez

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