• Aucun résultat trouvé

PB G107 1. Supposons que A, B et C ont comme taux de r´eussite 1,

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "PB G107 1. Supposons que A, B et C ont comme taux de r´eussite 1,"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

PB G107

1. Supposons que A, B et C ont comme taux de r´eussite 1, b et c avec 0 < c < b <1. La meilleure strat´egie pour A est de tirer sur B; pour B c’est de tirer sur A; pour C il y a deux strat´egies possibles a priori:

soit il tire sur A, soit il tire en l’air.

Si C tue A, sa probabilit´e de survie est ´egale `a p1 = (1−b)c+ (1− b)2(1−c)c+...= (1−b)c

1−(1−b)(1−c) = (1−b)c b+c−bc.

Si C rate A (ou s’il tire en l’air): soit A tire ensuite et tue B, C survit avec la probabilit´ec/2; soit B tire et tue A, C survit avec la probabilit´e

bc

2(1−(1−b)(1−c)); soit B tire et rate A, A tue alors B et C survit avec la probabilit´e (1−b)c/2. La probabilit´e de survie de C est donc

´

egale `a p2 =c/2 + bc

2(b+c−bc) + (1−b)c/2.

On calcule p2 − p1 = c(1−b)(2−b)c−(b2−5b+ 2)

2(b+c−bc) qui est positif si et seulement si c > b2 −5b+ 2

(1−b)(2−b) (1). Si b > 5−√ 17

2 ≈ 0,438 la condition (1) est toujours v´erifi´ee alors que si b < 0,349 elle n’est jamais v´erifi´ee. Dans la suite on supposera la condition (1) v´erifi´ee; la meilleure strat´egie pour C est donc de tirer en l’air et par suite il ne compte pas tant qu’ils sont tous les trois.

2. Calculons les probabilit´es de survie.

Premier cas (probabilit´e 1/2): A d´ebute et tue B; il gagne avec la probabilit´e (1−c)/2 alors que C gagne avec la probabilit´e c/2.

Deuxi`eme cas (probabilit´e b/2): B d´ebute et tue A; il gagne avec la probabilit´e b(1−c)b

2(b+c−bc) et C gagne avec la probabilit´e bc 2(b+c−bc) Troisi`eme cas (probabilit´e (1−b)/2): B d´ebute et rate A; A tue B et gagne avec la probabilit´e (1−b)(1−c)/2 et C gagne avec la probabilit´e (1−b)c/2.

On obtient les probabilit´es de survie: pA = (2 −b)(1 −c)/2 , pB = b2(1−c)

2(b+c−bc) etpC =p2 calcul´ee au dessus.

1

(2)

On a pA−pB = (1−c)(1−b)(2b+ 2c−bc)

2(b+c−bc) >0 alors que pC−pA= 2(2−b)(1−b)c2−(3b2−8b+ 2)c−b(2−b)

2(b+c−bc) > 0 si et seulement si c > 3b2−8b+ 2 +√

b4−8b3+ 12b2+ 4

4(1−b)(2−b) (2). Si (2) est v´erifi´ee avec c < b, c’est C qui a la plus grande chance de survie des trois. Pour avoir (2) la plus petite valeur de b est b = 0,4168 (on a alors c = b);

quand b = 0,8 , il faut 0,362 < c <0,8 ; quand b= 1, il faut c > 1/3.

Pour b = 0,8 et c = 0,5 on obtient pA = 0,3 , pB = 0,178 et pC = 0,522.

2

Références

Documents relatifs

En déduire la convergence de la suite ( ) et donner

On suppose que

Quelles formules ont été entrées dans les cellules B3 et C3 pour obtenir par copie vers le bas les termes des deux

Si la limite r(x) n'est ni 0 ni un inverse d'entier, elle est placé dans un intervalle ouvert dans lequel la fonction β est continue.. L'unicité d'un développement de Engel a

En reprenant la rédaction type proposée dans la fiche de cours, résoudre dans N les inéquations suivantes..

La tortue descend ensuite d’une case pour arriver dans le quadrant D et traverse chaque colonne de D tour ` a tour en bougeant d’une case vers la gauche lorsqu’une colonne est

Soit un entier naturel n

Elle ne peut converger, ni vers u, ni vers v car aucun de ces deux candidats limites ne majore la suite (x n ).. Par cons´ equent, elle diverge