HAL Id: cel-01521982
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CFD en aérodynamique - code RANS compressible
Eric Goncalves da Silva
To cite this version:
Eric Goncalves da Silva. CFD en aérodynamique - code RANS compressible. École d’ingénieur.
France. 2017, pp.55. �cel-01521982�
CODE RANS COMPRESSIBLE
1 CFD EN ECOULEMENT COMPRESSIBLE 1
1.1 Introdu tion . . . 1
1.2 Présentation générale d'un ode RANS . . . 2
2 LES EQUATIONS DENAVIER-STOKES MOYENNEES 4 2.1 Système deséquations NS moyennées "à laFavre" . . . 4
2.2 Formulation onservative . . . 5
2.3 Formulationen repèreentraîné . . . 6
2.3.1 Formulation envitesseabsolue . . . 7
2.3.2 Formulation envitesserelative . . . 7
2.4 Turbulen e ompressible . . . 7
2.4.1 Equationde transport pour les ontraintes turbulentes . . . 8
2.4.2 Equationde transport del'énergie inétiqueturbulente . . . 8
2.4.3 Tauxde dissipationd'énergie turbulente
ε
. . . 93 LES MODELES DETURBULENCE 10 3.1 La vis osité turbulente . . . 10
3.2 Modèles algébriques . . . 11
3.3 Modèleà 1 équation:lemodèle deSpalart-Allmaras (1992) . . . 12
3.4 Modèles à2 équations de transport . . . 12
3.4.1 Lemodèle
k − ε
de Jones-Launder (1972) . . . 13 3.4.2 Modèlek − ε
réalisable. . . 13 3.4.3 Lemodèlek − ε
RNG(1986) . . . 14 3.4.4 Modèlek − ε
ompressible . . . 14 3.4.5 Lemodèlek − ω
de Wil ox (1988) . . . 15 3.4.6 Lemodèlek − ω
ompressible . . . 153.4.7 Lemodèle
k − ω
de Menter ave orre tion SST(1992). . . 153.4.8 Formules de onversion. . . 16
3.5 Modèles non-linéaires . . . 17
3.5.1 Modèles ARSM . . . 17
3.5.2 Modèles
k − ε
non-linéaires . . . 173.6 Modèles ause ond ordre- RSM . . . 18
3.7 Aspe tsthermiques . . . 18
3.7.1 Modèlealgébrique . . . 19
4.1 URANS . . . 20
4.2 Deta hed EddySimulation(DES) etvariantes . . . 20
4.2.1 Versioninitiale delaDES . . . 20
4.2.2 Gridindu edseparation . . . 22
4.2.3 Delayed Deta hed EddySimulation (DDES) . . . 23
4.2.4 ZonalDeta hed Eddy Simulation(ZDES) . . . 23
4.2.5 ExtendedDDES . . . 25
4.2.6 Improve DelayedDES (IDDES) . . . 25
4.3 S ale-Adaptive Simulation(SAS) . . . 27
4.3.1 Des riptionde la onstru tion du modèleSAS . . . 27
4.3.2 ModèleSST-SAS . . . 30
4.4 ModèlePANS . . . 30
4.5 Formalismedes méthodeshybrides T-LES/RANS . . . 31
4.6 Organised Eddy Simulation(OES) . . . 32
5 LES LOIS DE PAROI 34 5.1 Problématique . . . 34
5.2 Rappeldespropriétés des ou hes limitesturbulentes 2Din ompressibles . . . 34
5.3 Eets de ompressibilité . . . 35
5.4 Prin ipe . . . 35
6 TRANSITION LAMINAIRE/TURBULENT 36 6.1 Modèlealgébrique detransition . . . 36
6.2 Modèleà équationde transportde Waltersand Leylek . . . 36
6.3 Modèle
γ − Re
θ
tr
deMenter . . . 376.3.1 Equationde transport pour l'intermitten e . . . 38
6.3.2 Equationde transport pour
Re
θ
tr
. . . 396.3.3 Corrélationpour le al ulde
Re
θ
. . . 406.3.4 Fermeturedu modèle: fon tions
F
length
etRe
θ
c
. . . 416.3.5 Couplagedumodèlede transitionave lemodèle
k − ω
SST . . . 417 ASPECTS NUMERIQUES 42 7.1 Intégration temporelle -Pasde temps lo al . . . 42
7.2 E oulements instationnaires - Pasde temps dual . . . 42
7.3 Dis rétisation spatiale desux onve tifs . . . 43
7.4 Dis rétisation spatiale destermes visqueux. . . 44
7.5 Multigrille . . . 44
7.5.1 Prin ipe . . . 44
7.5.2 Des riptionde l'algorithmemultigrille . . . 44
7.5.3 Opérateursintergrille. . . 45
7.6 Traitement des onditionsaux limites. . . 46
7.6.1 Conditionsàl'inni pourle hamp moyen . . . 46
7.6.2 Conditionsàl'inni pourle hamp turbulent . . . 47
7.6.3 Conditionsauxparois pour le hamp moyen . . . 48
7.6.4 Conditionsauxparois pour le hamp turbulent . . . 48
7.7 Initialisation des al uls . . . 48
CFD EN ECOULEMENT COMPRESSIBLE
1.1 Introdu tion
Lasimulationnumériquedesé oulementsturbulentsestunformidableoutilaussibienpouressayerdemieux
omprendreles mé anismesphysiquesque pour la on eption etle développement dansl'industrie. Son
uti-lisation ourante a été rendue possible par les progrès réalisés dans le domaine de la résolution numérique
des équations de la mé anique des uides et surtout par l'explosion des moyens de al ul. Aujourd'hui, la
simulationnumériqueestunvéritable omplément auxétudesexpérimentalesetpermetdelimiterlenombre
d'essais en souerie, entraînant une rédu tion des oûts et des délais de on eption, et onstitue ainsi un
enjeu é onomique majeur.
A tuellement, les appli ations on ernent des géométries de plus en plus pro hes des ongurations réelles
(avion omplet, moteur, tuyère...) qui mettent en jeu des phénomènes omplexes : transition
laminaire-turbulent, dé ollements,intera tion ho - ou he limite.Il seposealors lesproblèmes dereprésentativité des
al uls par rapport à la physique à reproduire, de pré ision, de robustesse et de oût de al ul. En eet,
malgré la puissan e des al ulateurs, la simulation de toutes les é helles spatio-temporelles a tives au sein
d'uné oulementturbulent, depuislesplusgrandes imposées parlatailleduproblèmejusqu'aux pluspetites
dissipatives(é helle de Kolmogorov[27℄), ne peut êtreenvisagée à l'heurea tuelle. Cetteappro he,appelée
SimulationNumériqueDire te ouDNS(Dire tNumeri alSimulation), estenpratique limitéeàdes astrès
simplesàfaiblenombredeReynolds. Dèslors,pour évaluerlesperforman esaérodynamiquesde omposants
industriels,le re ours à des modèles s'impose pour réduire les oûts de al ul, touten garantissant un bon
niveau de pré ision.
UnesolutionestderésoudreleséquationsdeNavier-Stokessurunegammerestreinted'é hellesetdemodéliser
l'a tion des autres. Cette séparation des é helles débou he sur diérents niveaux d'approximation de la
turbulen e ommelasimulationdesgrandesé hellesouLES(LargeEddySimulation)etl'appro hemoyennée
ouRANS(Reynolds Averaged Navier-Stokes).
•
La première, par ltrage en espa e, résout la dynamique des grandes et moyennes é helles porteusesd'énergie etutilise un modèle (dit de sous-maille) pour représenter l'a tion des é helles dont la taille
estinférieureà elledelamailledu al ul,surlesé hellesrésolues.Cetteméthode requiertunmaillage
très n etesten ore très oûteuse.
•
La se onde utilise un traitement statistique:lesvariables du systèmesont dé omposées en une partiemoyenne et une partie u tuante. Le système des équations de Navier-Stokes instantanées est alors
rempla é parunsystèmed'équationssurlesvaleursmoyennesdu hamp. Pour uné oulement
station-naire, lamoyenne d'ensembledes équations deNavier-Stokes(moyenne obtenue sur ungrandnombre
de réalisations)peutêtre rempla éepar unemoyenne temporelle(hypothèse d'ergodi ité).Dans le as
d'é oulements instationnaires, l'hypothèse d'ergodi ité de la turbulen e n'est plus valable et pose le
Lesnon-linéaritésdes termes onve tifs dusystème initial font apparaîtredes quantitésin onnuesasso iées
à des moyennes de produits de u tuations : les tensions de Reynolds
ρu
′
i
u
′
j
, le ux de haleur turbulentρu
′
i
e
′
,et d'autrestermes qui sont négligés(un terme
τ
′
ij
,un termede diusionturbulente, et .). Lestermessupplémentaires doivent être modélisés pour fermer le système dans le as d'é oulements turbulents. La
fermeture est réalisée au moyen d'un modèle de turbulen e plus ou moins sophistiqué. Elle permet une
diminutionimportantedunombrededegrésdelibertéquilarendappli ablesurdes ongurations omplexes
et pour desnombres de Reynoldselevés. C'estl'appro he laplus ouramment utiliséedansl'industrie.
Figure 1.1 Appro heDNS/LES/RANS rapportéesdansl'espa e spe tral
1.2 Présentation générale d'un ode RANS
Unsolveur RANS(Reynolds AveragedNavier-Stokes)permetlasimulation d'é oulements tridimensionnels,
instationnaires, ompressiblesouin ompressibles,parrésolution deséquationsdeNavier-Stokesmoyennées
sur maillages stru turés ou non par domaine. Le système est fermé par un modèle de turbulen e. Nous ne
parleronsi i quedu asdes odes ompressiblesave une dis rétisation detype VolumesFinis.
L'intégration entemps estee tuéeave un s hémaadapté(Ma Corma k,Runge-Kunta, Eulerexpli ite...),
ave un pas de temps lo al onditionné par un ritère CFL et/ou une phase impli ite. Une te hnique
mul-tigrillepermetl'a élération de la onvergen e. Pour les é oulements instationnaires, laméthode du pasde
temps dualestutilisée.
Ladis rétisationspatialeestdetypeVolumesFinisave une représentation" ell- entered"(valeurau entre
de la ellule) ou " ell-vertex" (valeur auxnoeuds). Le al ul desux autravers desfa ettes des ellulesest
réaliséau moyen de diérentss hémasnumériques entrés ou de entrés.
Uneappro hemulti-domaine,utilisantdeste hniquesdera ordsjointifsouautorisantlere ouvremententre
domaines,permetl'emploidemaillagesstru turésounonpardomaine.Les onditionsauxlimites,appliquées
par fa ette frontière, reposent sur la dis rétisation des relations ara téristiques é rites pour les équations
d'Euler tridimensionnelles.
onservationdumomentetdel'énergie.Miseàpartl'équationde onservationdelamasse,leséquationssont
mixtes hyperboliques-paraboliques en espa e et en temps (et elliptiques dans le as stationnaire).
L'équa-tiondela onservationdelamasseesthyperboliqueenespa eetentemps ommepourleséquationsd'Euler.
Lesystèmedeséquationsde Navier-Stokesmoyennées n'admetquedessolutions ontinues ontrairement
auxéquations d'Euler oùdes solutions dis ontinues (au sensfaible) sont admissibles. Leséquations d'Euler
sont la limite des équations de Navier-Stokes quand les termes visqueux tendent vers
0
, 'est-à-direquandle nombre de Reynolds tend vers l'inni. Dans le as de l'air où la vis osité inématique est de l'ordre de
10
−5
m
2
/s
, le nombre de Reynolds est très grand pour les ongurations de al uls les plus ourants(sou-vent supérieur à
10
6
et peut atteindre
10
8
). Le hamp de variables d'un é oulement peut alors présenter
de très fortes variations lo ales ( orrespondant aux dis ontinuités des équations d'Euler), dont l'épaisseur
est souvent bien inférieure à la taille du maillage utilisé pour la résolution numérique : on peut estimer la
taille ara téristique de es phénomènes à l'inverse du nombre de Reynolds. Les solutions numériques des
équationsdeNavier-Stokesmoyennées peuvent don présenterdes ho s. Pour simuler orre tementla
topo-logiedu ho ,ilfautpasserauxéquationsdeBurnettousuper-Burnett(utiliséesdansdes asdedétoniques).
Outre la prise en ompte des phénomènes de transferts thermiques, un ara tère spé ique des équations
de Navier-Stokes provient de la ondition limite d'adhéren e imposée au onta t de la paroi. En eet, la
vitesseduuideàlaparoisolideestnulle(pareetderugosité)d'oùlaprésen edefortsgradientsdu hamp
dansles régionsdepro heparoi dites ou heslimites. Dans ette zone,leseetsde vis ositédeviennent très
importants etla turbulen esedéveloppe. L'épaisseurde la ou he limitepeut êtreestimée ommel'inverse
de la ra ine arrée du nombre de Reynolds, e qui impose l'utilisation de maillages très ranés dans les
régionsde paroi. Les ou hes limites sont la majeure sour e de di ultés supplémentaires des équations de
LES EQUATIONS DE NAVIER-STOKES
MOYENNEES
Le traitement statistique des équations instantanées onduit à dé omposer haque grandeur
G
, selon laformulationdeReynolds,enunepartie moyenne(notée
G
)etunepartieu tuante(notéeg
′
).Pourles
é ou-lements ompressibles, on utilise une moyenne pondérée par la masse volumique (moyenne de Favre [14 ℄).
Cettemoyenneestdéniepar:
˜
φ =
ρφ
ρ
.Sonutilisationévitel'apparitiondesu tuationsdemassevolumiquedans les équations. On néglige les u tuations de la vis osité molé ulaire
µ
. Pour simplier les notations,nousnoterons enmajus ule lesgrandeurs moyennes.
Remarque:lamoyenne pondéréeparlamasseestunoutil mathématiqueetnonunesimpli ationphysique.
Mêmesilau tuationdemassevolumiqueadisparudeséquations, elan'éliminepaspourautantsoneetsur
laturbulen e.Morkovin[44℄aémisl'hypothèseque,dansune ou helimite,leseetsdeu tuationsdemasse
volumique sur la turbulen e restent négligeables en omparaison de eux de la masse volumique moyenne
sous ondition que le nombre de Ma h reste inférieur à 5. La turbulen e onserve ainsi un omportement
in ompressible.
2.1 Système des équations NS moyennées "à la Favre"
Onintroduitles dé ompositions suivantes:
ρ = ρ + ρ
′
;
P = P + P
′
;
q
j
= q
j
+ q
′
j
u
i
= ˜
u
i
+ u
′′
i
;
h = ˜
h + h
′′
;
e = ˜
e + e
′′
où
h
désigne l'enthalpieete
l'énergieinterne.Leséquations deNavier-Stokes"à laFavre" s'é rivent :
∂ρ
∂t
+
∂
∂x
i
(ρ ˜
u
i
)
=
0
∂
∂t
(ρ ˜
u
i
) +
∂
∂x
i
(ρ ˜
u
i
u
˜
j
)
=
−
∂P
∂x
i
+
∂
∂x
j
h
˜
τ
ji
− ρu
′′
i
u
′′
j
i
∂
∂t
"
ρ
˜
e +
u
˜
i
u
˜
i
2
+
ρu
′′
i
u
′′
i
2
#
+
∂
∂x
i
"
ρ ˜
u
j
˜
h +
u
˜
i
u
˜
i
2
+
ρu
′′
i
u
′′
i
2
#
=
∂
∂x
j
h
−q
j
− ρu
′′
j
h
′′
i
+
∂
∂x
j
h
˜
u
i
˜
τ
ij
− ρu
′′
i
u
′′
j
i
Ave l'équation d'état desgaz parfaits:
P = rρ ˜
T
Letenseur
τ
˜
ij
représentelapartiemoyennedutenseurdes ontraintesvisqueuses.Etleterme−ρu
′′
i
u
′′
j
= ρτ
ij
t
estletenseur des ontraintes turbulentes (ou tenseur de Reynolds).
Leterme
ρu
′′
j
h
′′
= q
t
j
estleuxde haleurturbulent;ilreprésentel'enthalpietransportéeparlesu tuations turbulentes.Leterme
1
2
ρu
′′
i
u
′′
i
est l'énergie inétiquede turbulen eρk
.Lapartiemoyennedutenseurtauxdedéformations'é rit:
S
˜
ij
=
1
2
∂ ˜
u
i
∂x
j
+
∂ ˜
u
j
∂x
i
.L'hypothèsedeBoussinesq(1877)permetd'exprimer letenseur turbulent auxgradientsde vitessemoyenne parunerelation analogueà
laloi de omportementliant les ontraintesvisqueusesautenseur destauxdedéformation.Cettehypothèse
faitintervenir lanotionde vis osité turbulente
µ
t
.ρτ
ij
t
= −ρu
′′
i
u
′′
j
= 2µ
t
˜
S
ij
−
1
3
∂ ˜
u
k
∂x
k
δ
ij
−
2
3
ρkδ
ij
Le uxde haleur turbulent est reliéau gradient de température moyenne via lavis osité turbulente et un
nombrede Prandtlturbulent
P
r
t
par unerelation analogue à laloide Fourier :q
j
t
= ρu
′′
j
h
′′
= −
µ
t
C
p
P r
t
∂ ˜
T
∂x
j
= −
µ
t
P r
t
∂˜
h
∂x
j
2.2 Formulation onservative
Pour alléger les notations, les grandeurs moyennes sont notées sans opérateur. Le système deséquations de
Navier-Stokesmoyennées oupléesave unmodèledeturbulen eàdeuxéquationsdetransport(
k
,Ψ
)s'é rit,sousforme onservative :
∂w
∂t
+
div(F
c
(w) − F
d
(w, w
x
, w
y
, w
z
)) = S(w)
(2.1)où
w
désigne leve teur desvariables onservatives,F
c
et lF
d
esdensités de ux onve tif etdiusif :w =
ρ
ρ~
V
ρE
ρk
ρΨ
;
F
c
=
ρ~
V
ρ(~
V ⊗ ~
V ) + pI
ρE ~
V + p~
V
ρk ~
V
ρΨ~
V
;
F
d
=
0
τ
v
+ τ
t
(τ
v
+ τ
t
).~
V − ~
q
v
− ~
q
t
(µ +
µ
t
σ
k
) ~
gradk
(µ +
µ
t
σ
Ψ
) ~
gradΨ
Le ve teur terme sour e S ne on erne que les équations de transport de la turbulen e.
E
désigne l'énergieLesmodèles de turbulen e sont formulés dans le adre de l'hypothèse de Boussinesq etde laloi de Fourier
turbulente. La modélisation du tenseur des ontraintes turbulentes (ou tenseur de Reynolds) et du ve teur
uxde haleur turbulent estrempla ée par ellede lavis osité turbulenteselon laformulation suivante:
τ
t
= µ
t
~
~
gradV + (
~
~
~
gradV )
~
t
−
2
3
(
divV )I
~
−
2
3
ρkI
~
q
t
= −
µ
t
P
rt
C
p
grad~
T
Cette relation signie que la turbulen e réagit instantanément à une modi ation du hamp de vitesse
moyenne, 'est-à-dire qu'iln'y a pasd'eet demémoire de laturbulen e.
Leterme
2
3
ρk
s'apparenteàune pressiondynamiqueturbulentedue auxmouvementsd'agitation. Ilestsou-vent asso ié à lapression pour former une pression modiée
P
∗
= P +
2
3
ρk
.Il est négligeable devantP
enrégimesubsonique.
On utilise les lois de Newton et de Fourier pour fermer le tenseur des ontraintes visqueuses et le ux
de haleur. Le tenseur des ontraintes (somme des ontraintes visqueuses et des ontraintes turbulentes)
τ = τ
v
+ τ
t
etleve teur uxde haleur
~
q = ~
q
v
+ ~
q
t
s'é riventalors :τ
= (µ + µ
t
)
~
~
gradV + (
~
~
~
gradV )
~
t
−
2
3
(
divV )I
~
−
2
3
ρkI
(2.2)~q
= −
µ
P
r
+
µ
t
P
rt
C
p
grad~
T
(2.3)oùles nombresde Prandtl molé ulaire etturbulent sont pris onstants :
P
r
= 0.72
etP
r
t
= 0.9
pour l'air.L'air est onsidéré omme un gaz parfait ave
γ = 1, 4
. La vis osité molé ulaire est évaluée par la loi deSutherland etnedépend quede latempérature moyenne :
µ(T ) = µ
ref
s
T
T
ref
1 + S/T
ref
1 + S/T
ave
T
ref
= 273.16K
,µ
ref
= 1.711 10
−5
kg.m
−1
.s
−1
et
S = 110.4K
.2.3 Formulation en repère entraîné
Pour ertaines appli ations, la proje tion desloisde bilan dansun repèreentraîné sejustie parl'existen e
d'uné oulement permanent dans e repère. C'est par exemple le aspour une roueisoléede turboma hine,
pour un rotord'héli optère en volstationnaireou pourune héli een mouvement de translationaxiale.
On distingue alors, dans e repère entraîné, deux formulations possibles des équations moyennées selon le
hoix d'in onnue pourlavitesse.
•
Formulationen vitesseabsolueCe hoix est elui retenu pour les appli ations héli es ou rotor d'héli optères en vol stationnaire. La
raison de e hoix est reliée dire tement à des onsidérations de pré ision numérique dansl'appro he
volumes nis.
•
Formulationen vitesserelativeCe hoix oreune formulation physique dire teen termesde loisdebilan pour l'observateurentraîné.
Onl'utilise pour les é oulementsdans lesturboma hines.
2.3.1 Formulation en vitesse absolue
Leséquations RANS sont projetées dans un repère artésien entraîné
R
E
. Le système est formulé ave lesomposantes
V
~
E
delavitesseabsoluedanslerepèreentraînéR
E
.Notons~s
E
leve teurvitessed'entraînementet
ω(R
~
E
/R)
leve teur rotation durepèreentraîné par rapportau repèreabsolu.∂w
E
∂t
+
div(F
c
(w
E
, ~s
E
) − F
d
(w
E
,
grad(w
E
))) = S(w
E
)
où
w
E
désigneleve teurdesvariables onservatives,F
c
(w
E
, ~s
E
)
etF
d
lesdensitésdeux onve tifetdiusif:w
E
=
ρ
ρ ~
V
E
ρE
; F
c
(w
E
, ~s
E
) =
ρ(~
V
E
− ~s
E
)
ρ
V
~
E
⊗ (~
V
E
− ~s
E
)
+ pI
E
ρE(~
V
E
− ~s
E
) + p~
V
E
;
F
d
=
0
τ
v
E
+ τ
t
E
(τ
v
E
+ τ
t
E
).~
V
E
− ~
q
v
E
− ~
q
t
E
où l'énergietotale
E
est dénie par :E = e +
| ~
V
E
|
2
2
.Les omposantes destenseurs des ontraintes et desve teursuxde haleur sont exprimées danslerepère
R
E
.Le ve teur termesour eS(w
E
)
:S(w
E
) =
0
−~ω(R
E
/R) ∧ ρ~
V
E
0
2.3.2 Formulation en vitesse relative
Le système est formulé ave les omposantes
V
~
r
E
= ~
V − ~s
E
de la vitesse relative exprimée dans le repère entraînéR
E
.∂w
E
∂t
+
div(F
c
(w
E
)) − F
d
(w
E
,
grad(w
E
))) = S(w
E
)
où
w
E
désigne leve teur desvariables onservatives,F
c
(w
E
)
etF
d
les densitésde ux onve tif et diusif:w
E
=
ρ
ρ ~
V
r
E
ρE
r
;
F
c
(w
E
) =
ρ~
V
r
E
ρ(~
V
r
E
⊗ ~
V
r
E
) + pI
E
ρE
r
V
~
r
E
+ p~
V
r
E
;
F
d
=
0
τ
v
E
+ τ
t
E
(τ
v
E
+ τ
t
E
).~
V
r
E
− ~
q
v
E
− ~
q
t
E
oùl'énergietotale"relative"
E
r
estdénie par :E
r
= e +
| ~
V
r
E
|
2
2
Les omposantesdestenseursdes ontraintesetdesve teursuxde haleursontexpriméesdanslerepère
R
E
.Leve teurtermesour e
S(w
E
)
etl'expressiondesfor es d'inertie:S(w
E
) =
0
ρ ~
f
cor
+ ρ ~
f
cen
ρ~
V
r
E
. ~
f
cen
;
~
f
cor
=
−2~ω(R
E
/R) ∧ ~
V
r
E
=
for ede Coriolis~
f
cen
= −
∂~s
E
∂t
+ ~
ω(R
E
/R) ∧ ~s
E
=
for e entrifuge 2.4 Turbulen e ompressible2.4.1 Equation de transport pour les ontraintes turbulentes
∂ρτ
ij
∂t
+
∂f
u
k
ρτ
ij
∂x
k
= ρP
ij
+ ρΠ
ij
− ρε
ij
+ ρM
ij
+ ρD
ij
aveρP
ij
= −ρ
τ
ik
∂ e
u
j
∂x
k
+
∂ e
u
i
∂x
k
τ
kj
ρΠ
ij
= p
′
∂u
′′
i
∂x
j
+
∂u
′′
j
∂x
i
!
= p
′
∂u
′
i
∂x
j
+
∂u
′
j
∂x
i
!
ρε
ij
= σ
′′
ik
∂u
′′
j
∂x
k
+ σ
′′
jk
∂u
′′
i
∂x
k
= σ
′
ik
∂u
′
j
∂x
k
+ σ
′
jk
∂u
′
i
∂x
k
ρM
ij
=
ρ
′
u
′′
i
ρ
∂p
∂x
j
−
∂σ
jk
∂x
k
+
ρ
′
u
′′
j
ρ
∂p
∂x
i
−
∂σ
ik
∂x
k
=
ρ
′
u
′
i
ρ
∂p
∂x
j
−
∂σ
jk
∂x
k
+
ρ
′
u
′
j
ρ
∂p
∂x
i
−
∂σ
ik
∂x
k
ρD
ij
= −
∂
∂x
k
h
ρu
′′
i
u
′′
j
u
′′
k
+
δ
ik
p
′
u
′′
j
+ p
′
u
′′
i
δ
jk
−
σ
′′
ik
u
′′
j
+ σ
′′
jk
u
′′
i
i
= −
∂x
∂
k
ρ
u
^
′′
i
u
′′
j
u
′′
k
+
δ
ik
p
′
u
′
j
+ p
′
u
′
i
δ
jk
|
{z
}
turbulent transport
−
σ
′
ik
u
′
j
+ σ
′
jk
u
′
i
|
{z
}
viscous transport
Lasigni ationdestermesest:
P
ij
produ tion,Π
ij
redistribution d'énergieentreles omposantesdutenseurde Reynolds,
ε
ij
destru tion/dissipation d'énergie par la vis osité molé ulaire,M
ij
ontribution du ux demasse,
D
ij
transportetdiusion.2.4.2 Equation de transport de l'énergie inétique turbulente
L'équation de transport pour l'énergie inétique turbulente est obtenue à partir de l'équation de transport
pour les ontraintes de Reynoldspar ontra tiondesindi es,
k =
τ
ii
2
.Onobtient :ρ
D k
ave
ρP
k
=
ρP
2
ii
=
−ρτ
ik
∂ e
u
i
∂x
k
ρΠ =
ρΠ
ii
2
= p
′
∂u
′
i
∂x
i
ρε =
ρε
ii
2
=
σ
′
ik
∂u
′
i
∂x
k
ρM =
ρM
ii
2
=
ρ
′
u
′
i
ρ
∂p
∂x
i
−
∂σ
ik
∂x
k
ρD =
ρD
ii
2
= −
∂
∂x
k
ρ
u
^
′′
i
u
′′
i
2
u
′′
k
+ p
′
u
′
i
δ
ik
− σ
′
ik
u
′
i
Usuellementlafermeturedu termedeprodu tion
P
k
estréalisée àl'aided'unehypothèse devis ositéturbu-lenteisotrope.Le terme de diusion
D
estmodélisépar une appro he de diusion par gradient.Lesautres termessont inuen éspar la ompressibilité etné essiteuntraitement parti ulier [49 , 31,16℄.
2.4.3 Taux de dissipation d'énergie turbulente
ε
Ladissipation s alaire peuts'é rire :
ρε ≈ 2 µ s
′
ik
s
′
ki
−
2
3
µ s
′
kk
s
′
ll
= 2 µw
′
ik
w
′
ik
|
{z
}
ρε
s
+ 2 µ
∂
∂x
k
"
∂u
′
k
u
′
l
∂x
l
− 2 u
′
k
s
′
ll
#
|
{z
}
ρε
inh
+
4
3
µ s
′
kk
s
′
ll
|
{z
}
ρε
d
où
ε
s
estla ontributionsolénoidalequi orrespondà la ontribution enin ompressible;ε
inh
la ontributioninhomogèneet
ε
d
la ontribution dilatationnelle ou ompressible.Ona
∂u
′
i
∂x
j
= s
′
ij
+ w
′
ij
ave :s
′
ij
=
1
2
∂u
′
i
∂x
j
+
∂u
′
j
∂x
i
!
;
w
ij
′
=
∂u
′
i
∂x
j
−
∂u
′
j
∂x
i
!
LES MODELES DE TURBULENCE
Lesdiéren esentreles modèlesde turbulen e résident dansleurs apa itésà reproduire dèlement le
om-portement des é oulements turbulents sur diérentes ongurations, dans les di ultés liées à leur
implé-mentation et leur résolution dansdes odesde al ul. Au un modèle n'est satisfaisant pour tous les
types de ongurations.Le hoix dumodèle deturbulen eest don fon tion desappli ationsviséesainsi
quede la apa itédesméthodesnumériques à lesupporter.
3.1 La vis osité turbulente
Lesmodèles utilisantlanotion de vis ositéturbulente reposentsur l'existen e,au seindes ou hes isaillées
àgrandnombre deReynolds,d'unerégion assezétendued'équilibreapproximatifentrelaprodu tion
d'éner-gie turbulente (extraite des grosses stru tures) et la dissipation turbulente (dissipée aux petites é helles),
é hanges entrel'é oulement moyen etl'é oulement u tuant :
production
dissipation
≃ 1
Cetéquilibreprodu tion-dissipationjustielo alementlanotiondevis ositéturbulente(argumentd'isotropie
lo ale) orrespondant en uide in ompressibleà :
τ
ij
t
= 2µ
t
S
ij
aveS
ij
=
1
2
∂U
i
∂x
j
+
∂U
j
∂x
i
aveτ
t
letenseur de Reynoldset
S
letenseur destaux dedéformation.Cettemodélisation onduit auxapproximations suivantes :
•
letenseurdeReynoldsestalignésurletenseurdesdéformations( olinéarité), equin'estgénéralementpasvérié.
•
l'é oulement turbulent réagitdire tement à deseets de distorsions de l'é oulement moyen sans eetde mémoire.
•
le terme de produ tionP
k
= 2µ
t
S
2
traduit un transfert d'énergie uniquement du mouvement moyen
vers laturbulen e.
•
on donne un ara tère diusif (adapté aux petites é helles) à un phénomène à grande é helle (dontl'origine estlanonlinéarité deséquations de Navier-Stokes). Lestensions deReynoldstendent don à
stabiliser les mé anismesinstationaires adve tifs e qui esten ontradi tion ave leurorigineformelle.
A l'équilibre stri t
P roduction/Dissipation = 1
dans une région de l'espa e, l'expression deµ
t
peut êtreunemodélisationplus omplexe ( omme lemodèle
k − ε
) maissavaliditéest moins ertaine.Pour
P roduction/Dissipation 6= 1
,tout devient ompliqué!! Non seulement la possibilité de al ulersim-plement la valeur de
µ
t
disparaît, mais en plus la notion même d'une vis osité turbulenteµ
t
s alaire estperdue. Il est possible de développer desmodèles plus sophistiqués ave transport des omposantes du
ten-seurdeReynolds:lesmodèlesRSM(7équationsdetransport).Onpeutaussidénirunevis ositéturbulente
tensorielled'ordre 4:
−ρu
′
i
u
′
j
= (µ
t
)
ijkl
∂U
l
∂x
k
+
∂U
k
∂x
l
Lavis ositéturbulentes alaireestévaluée,paranalogieave lavis ositémolé ulaire, ommeleproduitd'une
é helle de vitesse
u
et d'une é helle de longueurl
, ara téristiques de la turbulen e. Elle peut s'obtenir àpartird'unerelation algébrique,d'une ouplusieurs équations de transport.
Pour l'é helle de vitesse, omme une part importante de l'énergie des u tuations de vitesse est ontenue
danslesgrossesstru tures,ilestnaturel deprendreunegrandeurrelative àl'énergie inétiquedeturbulen e
k
,soitu ∼
√
k
.Pour l'é helle de longueur
l
,plusieurs hoixde variables transportéessont possibles:-le tauxde dissipation
ε
,l ∼
k
3/2
ε
-la dissipationspé iqueω
,l ∼
√
k
ω
-dire tement l'é helle delongueur
l
Lsmodèles lesplus utilisésen aérodynamiquesont :
•
Le modèle àune équation deSpalart-Allmaras [54℄•
Le modèlek − ω
de Menter ave orre tion SST [34 ℄•
Le modèlek − ε
de Jones-Launder [26℄ou sesvariantes•
Le modèlek − ω
de Wil ox[65 ℄ etses améiliorations3.2 Modèles algébriques
Lavis osité turbulente est déniealgébriquement d'aprèsunelongueur demélange. Cesmodèlesont
l'avan-taged'unerelative robustesseetdel'é onomieentemps de al ul.Leurvaleurprédi tive estlimitéemaisles
modèles pluspré issont omplexeset oûteux.
L'é helle de longueur servant à exprimer la vis osité turbulente tend à représenter la taille des tourbillons
porteursd'énergie, 'estpourquoielleestsouventproportionnelleàladistan eàlaparoi
d
.Ladéterminationde ette é helle, appelée longueur de mélange "
l
", est basée sur une analogie ave le libre par ours moyendans la théorie inétique des gaz. L'é helle de vitesse
u
, pour un é oulement turbulent isaillé en ou hemin e,estfon tion de lavitessemoyenne del'é oulement :
u = l |
∂U
∂y
|
.Citons le modèle de Mi hel-Quémard-Durant [41 ℄ (1969) où lavis osité turbulente, fon tion de la vorti ité
del'é oulement moyen
ω
etdesgrandeurs ara téristiques dela ou he limite, suit l'équationsuivante:µ
t
= ρl
2
D
2
ω
avel = 0.085δ
tanhκ
0.085
d
δ
où
l
estlalongueurdemélange,κ
la onstantedevonKarman=0.41,δ
estl'épaisseurdela ou helimite,d
estladistan eà laparoi.
D
estunefon tion d'amortissementtraduisant ladé roissan erapidede laturbulen eauvoisinage de laparoi:
D(ξ) = 1 −
exp−
ξ
1/2
26κ
!
aveξ = ρl
2
µ + µ
t
µ
2
ω
UnautremodèlealgébriquesouventutiliséestlemodèledeBaldwin-Lomax[2 ℄(1978).Lavis ositéturbulente
s'é rit :
ν
t
= min (ν
t
i
, ν
t
e
)
ν
t
i
= (κdD(d))
2
ω
ν
t
e
= C
Clauser
C
cp
F
wake
F
Kleb
(d)
ave
F
wake
unefon tion desillage,D(d)
lafon tion d'amortissement de vanDriest,C
Clauser
la onstantedeClauser=0.0168,
C
cp
une onstante =1.6etF
Kleb
lafon tion deKlebano.Cemodèle peutgénérer desos illations numériques.
3.3 Modèle à 1 équation : le modèle de Spalart-Allmaras (1992)
Ce modèle utilise une seule équation de transport pour la quantité
ν
˜
qui, loin des parois, se onfond avela vis osité turbulente
ν
t
. L'équation pourν
˜
résulte d'une onstru tion pas à pas par ajout de termesdestinés à prendre en ompte de plus en plus de phénomènes physiques. Partant d'une forme
" onve -tion=produ tion+diusion" pour les é oulements libres, Spalart [53, 54℄ajoute les termes né essaires pour
obtenirune régionlogarithmique dansles prolsde vitessepuis lestermesde orre tion de faiblenombrede
Reynoldsde turbulen epour larégion depro he paroi.
∂ρ˜
ν
∂t
+
div~
V ρ˜
ν −
1
σ
(µ + ρ˜
ν) ~
gradν
˜
=
c
b
1
(1 − f
t2
) ˜
Sρ˜
ν +
c
b
2
σ
grad~
ρ˜
ν. ~
gradν
˜
−
c
w
1
f
w
−
c
b
1
κ
2
f
t2
ρ
ν
˜
2
d
2
ν
t
= ˜
νf
v
1
;
f
v
1
=
χ
3
χ
3
+ c
3
v
1
;
χ =
ρ˜
ν
µ
˜
S = | ~
rotV | +
~
e
ν
κ
2
d
2
f
v
2
;
f
v
2
= 1 −
χ
1 + χf
v
1
;
f
t2
= c
t3
exp(−c
t4
χ
2
)
f
w
= g
1 + c
6
w
3
g
6
+ c
6
w
3
1
6
;
g = r + c
w
2
(r
6
− r)
;
r =
ν
˜
˜
Sκ
2
d
2
Les onstantes :c
b
1
= 0, 1355
;
c
b
2
= 0, 622
;
σ =
2
3
;
κ = 0, 41
c
w
1
=
c
b
1
κ
2
+ (1 + c
b
2
)/σ
;
c
w
2
= 0, 3
;
c
w
3
= 2
c
v
1
= 7, 1
;
c
t3
= 1, 1
;
c
t4
= 2
3.4 Modèles à 2 équations de transport
A tuellement, es modèles sont les plus répandus dans les odes RANS. Dans es équations, la variable
d
3.4.1 Le modèle
k
− ε
de Jones-Launder (1972)Cemodèle, très largement utilisé,a étédéveloppé àl'originepour prévoir lephénomène de relaminarisation
des ou heslimitesturbulentes en présen ede gradients depression favorables[26℄.
∂ρk
∂t
+
divρk ~
V −
µ +
µ
t
σ
k
~
gradk
= P
k
− ρ˜ε − D
∂ρε
∂t
+
divρ˜
ε~
V −
µ +
µ
t
σ
ε
~
gradε
˜
= c
ε
1
˜
ε
k
P
k
− ρc
ε
2
f
2
˜
ε
2
k
+ E
Letaux de dissipationde l'énergie inétiquepeutêtreapproximée par :
ρε = µ
∂u
′′
i
∂x
j
∂u
′′
i
∂x
j
Le terme
D
est introduit pour intégrer la quantitéε
˜
, grandeur interprétée omme la partie isotrope de ladissipation.Elleal'avantagedetendreverszéroàlaparoi equisimpliel'é rituredela onditionaulimite.
D = 2ν
grad~
√
k
.
grad~
√
k
;
ρ˜
ε = ρε − D
Lavis ositéturbulente, laprodu tionde
k
etleterme debasnombredeReynoldsdeturbulen eE
vérient:µ
t
= ρc
µ
f
µ
k
2
˜
ε
;
P
k
= τ
t
:
~
~
gradV
~
E = 2
µµ
t
ρ
~
~
~
grad~
~
grad~
V
. . .~
~
~
grad~
~
grad~
V
Lesfon tionsd'amortissement sont reliées aunombre deReynolds deturbulen e :
R
t
=
k
2
νε
;
f
µ
=
exp−2, 5
1 + R
t
/50
;
f
2
= 1 − 0, 3
exp−R
2
t
Les onstantes :c
µ
= 0, 09
;
C
ε1
= 1, 57
;
C
ǫ2
= 2
;
σ
k
= 1
;
σ
ε
= 1, 3
L'é helle detemps ara téristique
T = k/ε
représente laduréené essairepourdissiperuntourbillonporteurd'uneénergie inétiqueturbulente
k
.Il existe de nombreux modèles
k − ε
(Jones-Launder, Launder-Sharma, Nagano, Chieng, Shih...). Lesdif-féren es majeures entre es modèles on ernent les valeurs des onstantes etles fon tions d'amortissement
utilisées.
3.4.2 Modèle
k
− ε
réalisableLes onditions deréalisabilité exprimentquelesu tuations devitesseau arré doivent êtrepositiveset que
les orrélations roisées doiventvérierl'inégalité de S hwartz. Appliquéesà unmodèlede turbulen e
k − ε
,les onditions pourassurer laréalisabilité dansuné oulement tridimensionnel sont (voir[12 ℄) :
C
µ
≤
1
s
√
3
;
s =
k
ε
S
;
S
2
= 2S
ij
S
ij
−
2
3
S
2
kk
Ce i permet d'obtenir un modèle faiblement non-linéaire ave un oe ient
C
µ
fon tion du tenseur dedéformationadimensionné :
C
µ
= min
C
µ
o
,
c
s
√
3
avec ≤ 1
etC
o
µ
= 0.09
3.4.3 Le modèle
k
− ε
RNG (1986)Cemodèle,dûauxtravauxdeYakhotetOrszag[66 ,67℄,estuneaméliorationdumodèle
k −ε
parl'utilisationdete hniquesbasées surlathéoriedesgroupesderenormalisation(mé aniquequantique).L'idée généralede
ettethéorieest d'abord desepla er dansl'espa ede Fourier. Onraisonne alorssurles nombresd'onde, les
grandesé helles orrespondentauxpetitsnombresd'ondeetlespetitesé hellesauxgrandsnombresd'ondes.
Le hamp de vitesse est dé omposée en bandes de nombres d'onde. Un pro édé itératif est utilisé pour
al- ulerl'inuen e de haquebande en fon tion desnombres d'onde plusfaiblesadja ents. Cepro édépermet
don d'exprimer les eetsdesgrands nombres d'onde(les petitesé helles nonrésolues) enfon tion desplus
faibles.De pro he en pro he,on élimine les bandesde nombres d'ondeelevésque l'on peutrelier auxpetits
nombresd'ondes orrespondant auxé helles résolues.
On repasse ensuite dans l'espa e physique et on peut obtenir de manière "analytique" les modèles de
tur-bulen e que l'on souhaite. Les al uls analytiques obtenus par ette appro he donnent un modèle ave des
onstanters diérentsde ellesdumodèlestandard,ainsiquelaprésen ed'unetermesupplémentaire
R
dansl'equationpour
ε
:∂ρε
∂t
+
divρ˜
ε~
V −
µ +
µ
t
σ
ε
~
gradε
˜
= c
ε
1
˜
ε
k
P
k
− ρc
ε
2
f
2
˜
ε
2
k
+ E − R
Ladétermination des onstantesdumodèlesefaitdemanièreanalytiquesansavoirre oursàdesexpérien es
ommele asdumodèlenormal.Cependant,lenouveauterme
R
,nondéduitdelathéorieRNG,est"bri olé".Laformulationoriginale, fon tiondu tauxde déformation de l'é oulement moyen
η
,s'é rit :R =
C
µ
η
3
(1 − η/η
0
1 + βη
3
ε
2
k
aveη = S
k
ε
etS =
q
2Ω
ijΩ
ij
AveC
µ
= 0.085
,β = 0.012
,η
0
= 4.38
,c
ε
2
= 1.68
,c
ε
1
= 1.42
,σ
k
= σ
ε
0.719
.On onstatepour e modèle :
•
une dépendan ede lasolutionà lamodélisation dutermeR
.•
une améliorationdesrésultatsauxeetsde déformationrapidede l'é oulement parrapportaumodèlestandard.Dansleszonesà fortedéformation(lorsque
η
estgrand), letermeR
amèneune ontributionnégative auterme en
c
ε
2
e quientraîne une diminuation de ladestru tion de ladissipationε
et donde
k
etéventuellement delavis osité turbulenteµ
t
.3.4.4 Modèle
k
− ε
ompressibleLemodèle
k −ε
ompressibledéveloppéparSarkartient omptedela ompressibilitédelaturbulen edansleasoùlenombredeMa hestsupérieurà5.Enturbulen e ompressible,deuxnouveauxtermesinterviennent
dansl'équation de transport de l'énergie inétique turbulente : un terme de orrélation pression-dilatation
Π
et letermede dissipationdilatationnelleε
d
. L'équation de transport del'énergie inétiqueturbulenteenompressible s'é rit don :
∂ρk
∂t
+ div
ρk ~
V −
µ +
µ
t
σ
k
~
grad k
= P
k
− ρε − D + Π
aveΠ = p
′
∂u
′′
∂x
i
= p
′
d
′
etε = ε
s
+ ε
d
Sarkaraproposéunefermeturepour esdeuxnouveauxtermesensebasantsurlenombredeMa hturbulent
ommeindi ateur dela ompressibilité dela turbulen e. Lafermeture de Sarkar s'exprime :
ε
d
= α
1
M
t
2
ε
s
p
′
d
′
= −α
2
P M
t
+ α
3
ε
s
M
t
2
ou p
′
d
′
= −α
ave
M
t
=
√
2k
a
α
1
= 0.5
α
2
= 0.15
α
3
= 0.2
α
4
= 0.4
α
5
= 0.2
3.4.5 Le modèlek
− ω
de Wil ox (1988)Cemodèle[64 ℄présente legrandavantagedenepas omporterdefon tiond'amortissementdanslesse onds
membres des équations de transport ni dans l'expression de la vis osité turbulente. Par ontre, il est très
sensibleà la onditionlimite àimposersur
ω
auxfrontièresdes ou hes limiteset dessillages.∂ρk
∂t
+
divh
ρk ~
V − (µ + σ
∗
µ
t
) ~
gradk
i
=
P
k
− β
∗
ρkω
∂ρω
∂t
+
divh
ρω ~
V − (µ + σµ
t
) ~
gradω
i
=
α
ω
k
P
k
− βρω
2
avec
µ
t
=
ρk
ω
Les onstantes :α =
5
9
;
β =
3
40
;
β
∗
= 0, 09
;
σ = σ
∗
= 0, 5
La ondition limiteàla paroipourladissipation spé iqueest :
lim
d→0
ω =
6ν
βd
2
3.4.6 Le modèle
k
− ω
ompressibleLe modèle
k − ω
ompressible de Wil oxs'inspire des orre tions de Sarkar pour le modèlek − ε
. Laom-pressibilitéde laturbulen eest prise en ompte par lamodi ationdes oe ient
β
etβ
∗
.β
c
∗
= β
∗
(1 + ξ
∗
F [M
t
])
β
c
= β − β
∗
ξ
∗
F [M
t
]
Lafon tionF
s'é rit :F [M
t
] =
M
2
t
− M
t0
2
M
t
> M
t0
0
M
t
< M
t0
Les oe ents sont :
β
∗
= 0, 09
β =
3
40
ξ
∗
=
2
1.5
M
t0
= 0.25
3.4.7 Le modèle
k
− ω
de Menter ave orre tion SST (1992)Il s'agit d'un modèle bi ou he,
k − ω
de Wil ox etk − ε
de Launder-Sharma, développé pour remédier auproblèmedesensibilitéàlavaleurde
ω
e
àl'extérieurdes ou heslimites.Menter[32 ℄espèreainsi onserverlebon omportement du modèlede Wil oxdanslarégion interne des ou heslimiteset obtenir une ondition
limiteinsensibleau niveau de
ω
e
.Ce i onstitue lemodèleBSLde Menter:∂ρk
∂t
+
divh
ρk ~
V − (µ + σ
∗
µ
t
) ~
gradk
i
=
P
k
− β
∗
ρkω
∂ρω
∂t
+
divh
ρω ~
V − (µ + σµ
t
) ~
gradω
i
=
γ
ν
t
P
k
− βρω
2
+ 2
ρσ
ω
ω
grad~
k. ~
gradω
Menterajouteenplusune orre tionditeSSTpour"ShearStressTransport".Ellereposesurla onstatation
quepourles modèlesde turbulen eàdeuxéquationsde transportutilisant lanotionde vis ositéturbulente,
lerapportde la ontrainte de isaillement
τ
à lavaleur deρk
estégale à:τ
ρk
=
r
C
µ
P
k
ε
;
C
µ
= 0, 09
alors qu'expérimentalement e rapportest plutt
τ /ρk ≃
p
C
µ
= 0, 3
dans une grande partie de la ou helimite. Dans le as d'é oulements en présen e de gradients de pression positifs, le rapport produ tion sur
dissipation peut être nettement supérieur à 1 e qui onduit à surestimer la ontrainte de isaillement et
don ,indire tement, à sous-estimerl'eet desgradientsde pressionpositifs.
Pour pallier ette in ohéren e, Menter [34 ℄ propose de limiter le oe ient de vis osité turbulente dans la
régionexterne des ou heslimites :
µ
t
=
ρk/ω
max
1,
ΩF
2
a
1
ω
Lafon tion
F
1
permetde passerdumodèlek − ω
àlaparoi (F
1
= 1
)au modèlek − ε
àl'extérieur(F
1
= 0
)et lafon tion
F
2
limite lavaleurde lavis osité turbulente. Elles sontdonnées par :F
1
=
tanh(ζ
4
)
avec
ζ = min
"
max
√
k
0, 09ωy
,
500ν
y
2
ω
!
;
4ρσ
ω2
k
D
ω
y
2
#
et
D
ω
= max
ρσ
ω2
ω
grad~
k. ~
gradω; 10
−20
F
2
=
tanh(ι
2
)
avec
ι = max
2
√
k
0, 09ωy
;
500ν
y
2
ω
!
Les onstantes, indi ées1 pour lemodèlede Wil oxet2 pour le modèlede LaunderSharma s'é rivent :
φ = F
1
φ
1
+ (1 − F
1
)φ
2
σ
∗
1
= 0, 5
;
σ
1
= 0, 5
;
β
1
= 0, 075
;
σ
ω
1
= 0
σ
2
∗
= 0, 85
;
σ
2
= 0, 856
;
β
2
= 0, 0828
;
σ
ω
2
= 0, 856
κ = 0, 41
;
a
1
=
p
β
∗
= 0, 3
;
γ
i
=
β
i
β
∗
− σ
i
κ
2
√
β
∗
pour i=1,2Remarque:la orre tion SST deMenter peutêtre appliquée àn'importe quel modèle deturbulen e à deux
équations
k − Ψ
.3.4.8 Formules de onversion
Ellesreposentsurladénitiondelavis ositéturbulentepour ha undesmodèles,ennégligeantles orre tions
defaible nombrede Reynolds deturbulen e :
k − ε : µ
t
= ρC
µ
k
2
/ε
k − ω : µ
t
= ρk/ω
3.5 Modèles non-linéaires
Lesmodèles lassiquessourent souvent deslimitationsimposéespar l'hypothèsedeBoussinesq.Cetétatde
fait onduit naturellement às'intéresseràuneexpressionnon-linéaireplusgénéraledestensionsdeReynolds
etàlaformulationde nouvelleshypothèsespourlafermeturedusystèmeause ondordre.LesmodèlesRSM
R
ij
− ε
né essitent larésolution de 7 équations de transport e qui est en général lourd à mettreen oeuvreetposedesproblèmes de onvergen e etrobustesse.
3.5.1 Modèles ARSM
LesmodèlesalbébriquesanisotropesARSMsontunesimpli ationdesmodèlesRSMobtenusaumoyend'un
hypothèse d'équilibre.Cettehypothèse onduità unsystèmede inqéquations indépendantes, impli itesen
R
ij
e quipermetde fermerlesystème.Le passageà uneforme expli iteEARSM(Expli it Algebrai RSM)en supposant une linéarité entre le tenseur de pression/dilatation et letenseur d'anisotropie permeten ore
desimplier l'expression.
Onintroduitle tenseur d'anisotropie
a
ij
etle tenseur d'anisotropieadimensionnéb
ij
dénis par :a
ij
= R
ij
−
2
3
kδ
ij
etb
ij
=
a
ij
2k
Pour desuides homogènesturbulents en équilibre, ladérivée parti ulaire dutenseur d'anisotropie
adimen-sionnéestsupposénulle 'est-à-direlestermesdediusionpareetsdevis osité,depressionetdeturbulen e
sont négligés. Cette hypothèse peut s'appliquer aux é oulements à turbulen e quasi homogène. On obtient
alorsune formulationgénéralesuivante :
(P
k
− ε)b
ij
= −
2
3
kS
ij
− k(b
ij
S
ij
+ b
jk
S
ik
−
2
3
b
mn
S
mn
δ
ij
) − k(b
ik
Ω
ik
+ b
jk
Ω
ik
) +
1
2
Π
ij
Ave
Π
ij
= φ
ij
− ε
ij
le gradient de pression-vitesse. A e stade, la modèle est impli ite. La passage à uneformeexpli ite supposequeletenseur
Π
soit linéaire enb
.Laforme linéaire laplus générales'é rit :
Π
ij
= C
1
εb
ij
+ C
2
kS
ij
+ C
3
k(b
ij
S
ij
+ b
jk
S
ik
−
2
3
b
mn
S
mn
δ
ij
) + C
4
k(b
ik
Ω
ik
+ b
jk
Ω
ik
)
Ilexisteplusieursjeuxdevaleurspourles oe ients
C
1
, C
2
, C
3
etC
4
quipeuventêtre onstantoùdépendre desinvariantsdeb
ij
etdu rapportP
k
/ε
(voirpar exemple lemodèle de Speziale etGatski [57 ℄).3.5.2 Modèles
k
− ε
non-linéairesCes modèles introduisent une relation non-linéaire pour le al ul du tenseur de Reynolds et permettent
ainsideprendre en ompte deseetsd'anisotropie( ourbure, swirl)ainsique de al uler latransition
lami-naire/turbulent.Une formulations'é rit :
−ρu
′
i
u
′
j
=
µ
t
∂U
i
∂x
j
+
∂U
j
∂x
i
−
2
3
ρkδ
ij
+A
3
ρk
3
2ǫ
2
∂U
k
∂x
i
∂U
k
∂x
j
+
∂U
i
∂x
k
∂U
j
∂x
k
+A
5
ρk
4
2ǫ
3
∂U
k
∂x
i
∂U
k
∂x
p
∂U
p
∂x
j
+
∂U
k
∂x
j
∂U
k
∂x
p
∂U
p
∂x
i
−
2
3
∂U
i
∂x
k
∂U
i
∂x
p
∂U
p
∂x
k
δ
ij
−0.5
∂U
∂x
l
l
∂U
i
∂x
k
∂U
k
∂x
j
+
∂U
j
∂x
k
∂U
k
∂x
i
−
2
3
∂U
i
∂x
j
∂U
j
∂x
i
δ
ij
−0.5
∂U
∂x
l
l
∂U
k
∂x
i
∂U
k
∂x
j
+
∂U
i
∂x
k
∂U
j
∂x
k
−
2
3
∂U
i
∂x
j
∂U
i
∂x
j
δ
ij
Les oe ientsdumodèlesontdéterminésparlathéoriedeladistorsionrapide,des ontraintesderéalisabilité
etdes donnéesexpérimentales. Etajout desfon tions d'amortissement de laturbulen e enpro he paroi.
3.6 Modèles au se ond ordre - RSM
LesmodèlesRSM(ReynoldsStressModel)reposentsurlarésolutiondeséquationsdetransportdestensions
de Reynolds. Ces équations de transport sont obtenues en soustrayant de l'équation de
u
′
i
u
′
j
l'équation deU
i
U
j
et en prenant la moyenne de Reynolds (ou de Favre) du résultat. L'équation s'é rit alors sous formeompa te:
C
ij
= P
ij
+ φ
ij
− ε
ij
+ Dt
ij
+ Dp
ij
+ Dν
ij
Cetteéquation omprend deux typesde terme: eux exprimables sous forme de divergen e de tenseursqui
représententletransportd'unequantité(termes
Dt
ij
,Dp
ij
etDν
ij
dontl'intégralerestenullesurl'ensemble de l'é oulement) et eux qui jouent le rle de sour es et de puits (termesP
ij
,φ
ij
etε
ij
dont l'intégrale estnonnulle).
Lesdiérentstermes sont :
-
C
ij
:terme de onve tion.-
P
ij
:produ tion résultant du travaildes tensionsde Reynolds.-
φ
ij
:terme deredistribution parlapression.-
ε
ij
:terme dedissipation dueà lavis osité duuide.-
Dt
ij
:diusionturbulente qui estune onve tion au niveau desagitations turbulentes.-
Dp
ij
:diusion turbulente due auxu tuationsdepression-
Dν
ij
:diusion molé ulaire.Apartlaprodu tion,tous estermesné essitentd'êtremodélisés.Ilestaussiné essairederésoudrel'équation
de transport exa te pour
ε
et d'introduire desmodèles à basnombre de Reynolds de turbulen e (fon tionsd'amortissement de laturbulen e).
Lesprin ipalesqualitésd'un modèleRSMsont ses apa itésàprédiredesé oulementsdiérents lesuns des
autres (plus grande universalité). Il permet une meilleure modélisation physique de l'é oulement puisqu'il
prenden ompte l'anisotropie auvoisinage de laparoi.
L'in onvénient majeurde esmodèlesestle oûtentemps de al uletenmémoire arils requièrent la
réso-lution de6 nouvelles équations.Un autredéfautest lemanque de robustessedanslarésolution numérique.
Une alternative peutêtre l'utilisation de modèles ARSM(Algebrai ReynoldsStress Model) où lestensions
deReynolds sontobtenuesàpartir d'expressionsalgébriques déduitesde leurs équationsde transport.
3.7 Aspe ts thermiques
Il existe diérentes modélisations du ux de haleur turbulent. Plusieurs démar hes sont prin ipalement
utilisées:
a) Modèle algébriquebasésurune loi deFourier turbulente.
b) Modèleà équation detransportbasésur uneloi de Fourier turbulente.