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Academic year: 2022

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(1)

Des extensions plus petites que leurs groupes de Galois

Bruno DESCHAMPS

Laboratoire de Mathématiques Nicolas Oresme et Université du Maine

Abra: In this article we conrusome Galois extensionsL/K with finite Galois groups and such that|Gal(L/K)|>[L:K]. Using an analog of the Noether method, we explain how to obtain, with a fixed center, such a Galois curiosity with a Galois group as large as we want.

.— Introduion.

Un des points centraux de la théorie de Galois eque, pour toute extension finieL/Kde corps commutatifs, on a toujours l’inégalité|Aut(L/K)| ≤[L:K] et que le cas d’égalité caraérise le fait que l’extension soit galoisienne. Dans le cas des extensions de corps non commutatifs, ce résultat n’eplus vrai en général : comme nous allons le voir dans les exemples qui suivent, il een effet facile de conruire des extensions galoisiennes de degrés finis et de groupes de Galois infinis.

La notion d’extension galoisienne que nous considérons ela plus générale possible, c’ecelle introduite par Artin : une extensionL/Keditegaloisienne, si le corps des invariants deLsous l’aion du groupe Aut(L/K) eégal au corpsK.

Quelques exemples : / Dans le cas commutatif, "être galoisienne" équivaut pour une extension algébrique au fait d’être normale et séparable.

/ Dans le cas commutatif et transcendant on peut voir par exemple que sikdésigne un corps alors l’extensionk(t)/kegaloisienne si et seulement sikeinfini, son groupe de Galois s’identifiant alors à PGL2(k). Dans la même veine, l’extensionk((t))/ketoujours galoisienne, quel que soit le corps commutatifk.

Pour l’extensionk(t)/k, on observe une inversion du caraère galoisien des sous-extensions, par rapport au cas algébrique : le théorème de Lüroth affirmant qu’une extension intermédiaire k(t)/L/k non triviale e de la formek(f), il s’ensuit quek(f)/k e toujours galoisienne. Pour autant, l’extensionk(t)/k(f) l’eassez rarement, car cette extension efinie et qu’il y a peu de sous-groupes finis dans PGL2(k).

/ Dans le cas non-commutatif, pour tout corpsKde dimension finie sur son centreC(i.e. K e un corps qui eune algèbre simple centrale), l’extensionK/C egaloisienne. En effet, d’après le théorème de Skolem-Noether, le groupe Aut(K/C) e composé de tous les automorphismes intérieurs deK. Le corps des invariants sous l’aion de Aut(K/C) edonc le centre deK et donc K/C ebien galoisienne. On voit que dans cette situation Gal(K/C) ={I(a)/ a∈K} 'K/C (où I(a) désigne l’automorphisme intérieur associé à l’élémenta) et donc que ce groupe einfini dès queK,C.

L’objeif de cet article ede donner un exemple d’extension galoisienne à groupe de Galois fini et tel que |Gal(L/K)|> [L : K]. Pour permettre au leeur non familiarisé à la théorie des corps gauches de comprendre la suite de ce texte, nous allons rappeler dans cette introduion les éléments de cette théorie que nous allons utiliser. Pour le détail des propriétés, nous renvoyons à [Jac] et [Coh].

Dans le cas non commutatif, la notion de groupe de Galois ereliée à celle de N-groupe : si Leun corps de centreC, on dit d’un groupe d’automorphismesGdeLque c’eun N-groupe si

Mathematics SubjeClassificationE,F

(2)

l’ensembleA={aL/ I(a)∈G}∪{0}eun corps. Le groupe de Galois d’une extension galoisienne L/Ketoujours un N-groupe, le corpsAassocié étant jue le centralisateur du corpsKdansL. On a réciproquement la proposition suivante, qui conitue une généralisation du théorème d’Artin :

SoientGun N-groupe d’automorphismes deL,G0={I(a)/ a∈A}le sous-groupe deGcomposé des automorphismes intérieurs etKle corps des invariants deLparG. On a

[L:K]g= [L:K]d= [G:G0][A:C]

et lorsque ces dimensions sont finies, l’extension egaloisienne et l’on aGal(L/K) =G.

Ici les degrés [L:K]g et [L:K]ddésignent les dimensions deLen tant queK-espace veoriel gauche et droite et quand elles seront égales (ce qui sera toujours le cas pour les extensions galoisi- ennes) nous le noterons plus simplement [L:K]. La quantité [G:G0][A:C] eappelée "l’ordre réduit" deG. On dit d’une extension galoisienne qu’elle eintérieure (resp. extérieure), siG=G0 (resp.G0= 1).

Pour conruire notre exemple, nous aurons besoin de la notion depolynômes tordusdue à Ore.

Etant donnés un corpsket un automorphismeα dek, l’anneau de polynômes tordusk[T , α] e défini comme l’ensemble des polynômesTnan+· · ·+T a1+a0muni du produit qui vérifieaT =T α(a).

Cet anneau possède un corps de fraions, noték(T , α), et tout élément de ce corps peut s’écrire sous la formeP Q1P etQsont deux polynômes.

 .— Une curiosité galoisienne.

Nous nous intéressons ici au cas où le groupe de Galois efini.

Théorème.—SoitL/Kune extension galoisienne de groupe de GaloisGfini. On a[L:K]≤ |G|et [L:K] =|G| ⇐⇒L/Kextérieure

Si[L:K]<|G|alors le centreCdeLenécessairement un corps fini, disonsC=Fq, et il exie un entiern≥2tel que

n.|G|= qn−1 q−1

! .[L:K] En particulier :

a) SiCeinfini, alorsL/Keextérieure et[L:K] =|G|.

b) Le sous-groupe deGconitué des automorphismes intérieurs eabélien.

Preuve : Soit G0 le sous-groupe deGcomposé des automorphismes intérieurs. PosonsA={aL/ I(a)G0} ∪ {0}, il s’agit d’un sous-corps deL et l’on voit queG0'A/C. PuisqueGe fini, A/Cl’eaussi et donc, il exie une famille finiea1,· · ·, anLtelle que

A=a1Ct · · · tanC

On en déduit que, en tant queC-espace veoriel, le corpsAela réunion dendroites veo- rielles diines deux à deux. SiCeinfini, ceci n’epossible que sin= 1 et l’on a doncG0= 1, ce qui assure queL/Keextérieure et que [L:K] =|G|.

SiC=FqalorsAeaussi un corps fini et il exie donc un entiern≥1 tel queA=Fqn. On a alors

[L:K] = (G:G0).[A:C] = (|G|/|G0|).[Fqn:Fq] =|G|

|Fq|

|F

qn|.n=|G| q−1 qn−1

! n≤ |G|

(3)

On voit alors que, dans cette situation, l’égalité [L:K] =|G|équivaut àn= 1, c’e-à-direA=C ou encore G0 = 1 (i.e. L/K e extérieure). L’égalitén.|G| =qn1

q1

.[L : K] découle de l’égalité précédente. Le a) eévident et le b) vient du fait que siG0,1, alorsG0s’identifie àF

qn/Fq pour un certain entiern≥2.

——–

Nous allons maintenant montrer que, pour toutq=ph≥2 puissance d’un nombre premierp, et tout entiern≥1, il exie une extension galoisienne intérieureL/Kde groupe de Galois finiG telle que

n.|G|= qn−1 q−1

! .[L:K]

Pour cela, considéronsα =fh l’itérée h-ième du frobénius dans Fq et le corps de fraions torduesK=Fq(T , α).

•Le centreC deK eégal à Fq. En effet,P(T) =Tnan+· · ·+a0 et Q(T) =Tmbm+· · ·+b0 deux polynômes tordus tels queR=P Q1soit un élément non nul deC. Par centralité, on aQR=RQ, ce qui implique queP Q=QP et, par suite, queP Q1=Q1P. Ainsi, pour toutx∈Fq,xP Q1 = P Q1x=Q1P xet doncP xQ=QxP.

Le terme de degrén+mdeP xQQxP vautαm(anm(x)bmαn(bmn(x)an= 0. On en déduit que, pour toutt∈Fq, on a

αmn(t) =

αm(an1n(bm) t

anbm1

=

αm(an1n(bm)anbm1 t

Puisqueαmneun automorphisme deFq, on a alors nécessairementn=metαm(am1bm) =am1bm, ce qui montre qu’il exieλ∈F

qmtel quebm=λam.

Pour 0≤dm−1, le terme de degrém+ddeP xQQxP vaut X

i+j=m+d

αj(x)h

αj(ai)bjαj(bi)aji

= Xm

j=d

αj(x)h

αj(am+dj)bjαj(bm+dj)aji

= 0

Puisque cette dernière égalité evalable pour toutx∈Fqet que l’automorphismeαed’ordre infini, le lemme d’indépendance linéaire de Dedekind assure que chaque terme de la somme e nul. En prenant j =m, on en déduit que αm(ad)bm =αm(bd)am. Ceci prouve que bd =λad et finalement queP Q1=λ∈Fqm. On vient donc de montrer queC⊂Fq, mais les seuls éléments de Fqqui commutent avecT sont les éléments deFq, ce qui montre finalement queC=Fq.

•Considérons maintenant un entiern≥1 et posons G0={I(a)/ a∈Fqn}

Ce groupe eun N-groupe d’automorphismes deK. En effet, siR0A={RK/ I(R)G0}alors il exiea∈Fqn tel queI(R0) =I(a) et donc il exieλC=Fqtel queR0=λa∈Fqn. Ceci montre aussi que le corpsAassocié au N-groupeG0vautA=A∪ {0}=Fqn.

Si l’on note D0 le corps des invariants deK par G0, d’après la généralisation du théorème d’Artin rappelée dans l’introduion, on peut affirmer que l’extensionK/D0 e galoisienne (in- térieure) de groupe de GaloisG0et que l’on a

[K:D0] = (G0:G0)[A:C] = [Fqn:Fq] =n

(4)

Le groupe de Galois G0 étant isomorphe àA/C, il e cyclique et compte (qn−1)/(q−1)> n éléments, ce qui donne donc un exemple d’extension galoisienne à groupe fini d’ordreriement plus grand que le degré de l’extension.

En peut voir qu’en fait

D0=Fq(Tn, αn)

Il edéjà clair que, Tn étant invariant sous l’aion deG0, on aFq(Tn, αn)⊂D0. Pour voir l’inclusion réciproque, établissons préalablement un lemme :

Lemme.—Pour tout polynômeP ∈Fq[T , α]de degrém, il exie un polynômeP0∈Fq[T , α]non nul de degréh≤(n−1)mtel queP(T)P0(T)∈Fq[Tn, αn].

Preuve :Posons formellement

P(T) =Tmam+· · ·+a0 P0(T) =Thbh+· · ·+b0h= (n−1)m. On a alors

P(T)P0(T) =

nm

X

d=0

Td







d

X

i=0

αi(adj)bj







Pour toutd= 0,· · ·, nm, considérons l’équation

(Ed) Xd

i=0

αi(adj)xj= 0

Le polynômeP0(T) vérifie le lemme si et seulement si le (h+ 1)-uplet (b0,· · ·, bh) esolution du syème d’équations {(Ed)}

0dnm, n-d. Ce syème e un syème linéaire de nm+ 1−(m+ 1) = (n−1)m=héquations àh+ 1 indéterminéesb0,· · ·, bh, il possède donc une solution non triviale, ce qui achève la preuve.

——–

Considérons maintenant une fraionR(T) =P(T)Q(T)1∈Fq(T , α) et, grâce au lemme, prenons Q0∈Fq[T , α] tel queQ(T)Q0(T) =H(Tn) pour un certainH∈Fq[T , α]. On a alors

P(T)Q(T)1=P(T)Q0(T)Q0(T)1Q(T)1=P(T)Q0(T)(Q(T)Q0(T))1=A(T)H(Tn)1 avecA(T) =P(T)Q0(T)∈Fq[T , α]. On a alorsR(T)∈ D0 ⇐⇒A(T)∈ D0, mais il e très facile de voir que A(T)∈ D0 si et seulement siA(T)∈ Fq[Tn, α], ce qui prouve finalement queD0 ⊂ Fq(Tn, αn).

Analogue commutatif.— On considère maintenant l’automorphisme trivialα =Id, si bien que Fq(T , α) s’identifie au corps commutatif classiqueFq(T) des fraions rationnelles à coefficients dansFq. On suppose ici que (n, q) = 1, l’extensionFq(T)/Fq(Tn) étant alors galoisienne de groupe µn(Fq)⊂F

qϕ(n).

On voit alors que dans les deux situationsα=Id, fh, les élémentsσ du groupe de Galois de l’extension de degrén,Fq(T , α)/Fq(Tn, αn), sont entièrement déterminés par les formules

σ(T) =T a

σ(x) =xpour toutx∈Fq avec

•siα=Id,aµn(Fq),

(5)

•siα=fh,a∈F

qn/Fq.

Ainsi, "tordre" l’extension usuelleFq(T)/Fq(Tn) par le frobenius ne change pas son degré mais fait grossir son groupe de Galois!

Treillis des sous-extensions :Dans la théorie de Galois des corps gauches, le théorème des corre- spondances galoisiennes ree valable sous la forme suivante :siL/k eune extension galoisienne de degré fini, les correspondances galoisiennes établissent des bijeions réciproques l’une de l’autre en- tre les corps intermédiaires de l’extension L/k et les sous-N-groupes du groupe Gal(L/k) (voir [Coh, Th....]).

Si l’on veut décrire le treillis des extensions intermédiaires deFq(T , α)/Fq(Tn, αn) il faut donc décrire les sous-N-groupes deG0. SiH eun sous-N-groupe, alors son corps associéAH eun sous-corps deFqn et il e donc de la formeF

qd. Réciproquement, pour toutd|n, le sous-groupe Hd={I(a)/ a∈F

qd}eun N-groupe dont le corps associé vautF

qd. On en déduit que la l’ensemble des sous-N-groupes deG0e{Hd}d|n. Pourd|ndonné, le corps des invariantsFq(T , α) par l’aion deHdeFq(Td, αd) (même preuve que précédemment).

En conclusion, même siFq(T , α)/Fq(Tn, αn) voit son groupe de Galois plus gros que son ana- logue commutatifFq(T)/Fq(Tn), on vient de montrer que, tout comme leur degré, les treillis de leurs extensions intermédiaires sont similairement les mêmes.

 .— Application de la méthode de Noether dans le cas non-commutatif.

Dans la formule du théorème l’entierqn1 q1

représente l’ordre du sous-groupe des automor- phismes intérieurs. Dans l’exempleFq(T)/Fq(Tn), puisque l’extension eintérieure, on a

|G| = qn−1 q−1

!

[L:K] = n

On va maintenant montrer comment, àqetnfixés, on peut faire "grossir" arbitrairementG(et donc [L:K]) en "rajoutant" des automorphismes extérieurs. Nous allons utiliser un analogue non commutatif de la méthode de Noether : considérons un groupeΓ d’ordrem, plongé dansSm. On définit alors la suite de corps

K1 = Fq(X1, α) K2 = K1(X2, I(X11)) K3 = K2(X3, I(X21))

... et l’on poseFq(X1,· · ·, Xm, α) =Km1(Xm, I(Xm11)).

Un petit calcul sans difficulté montre que, dansFq(X1,· · ·, Xm, α), l’on aXiXj =XjXi et que, pour tout (i, j) et pour toutak, l’on a

aXmkm· · ·X1k1=Xmkm· · ·X1k1αkm+···+k1(a)

si bien que, les éléments deFq(X1,· · ·, Xm, α) peuvent être écrits comme des rapports de polynômes XXmkm· · ·X1k1λkm,···,k1

XXmkm· · ·X1k1µkm,···,k1

1

Cette propriété s’établit sans peine par récurrence sur l’entierm.

(6)

On voit alors que, pour toute permutationσSm, on a

Fq(Xσ(1),· · ·, Xσ(m), α) =Fq(X1,· · ·, Xm, α)

où Fq(Xσ(1),· · ·, Xσ(m), α) e obtenu par la conruion précédente en permutant les variables.

Ceci montre que le groupeSmagît fidèlement surFq(X1,· · ·, Xm, α) par permutation des variables.

Le centre deFq(X1,· · ·, Xm, α) econtenu dans celui deFq(X1, α), il edonc égal àFq. Comme précédemment, on en déduit que le groupeG0={I(a)/ a∈F

qn}eun N-groupe et que son corps associé eA=Fqn.

Aucun élément non trivial deSmn’eintérieur. En effet, considéronsσ eune permutation non triviale, disons par exempleσ(X1) =X2. S’il exiaitRLtelle queσ(X1) =I(R)(X1) on aurait X1R=RX2. On peut considérerRcomme une fraion rationnelle de la variableX1et à coefficients dansFq(X2,· · ·, Xm, α), et donc, on aurait

dX1(R) + 1 =dX1(X1R) =dX1(RX2) =dX1R

ce qui eabsurde. Ceci montre queSm(et doncΓ) eun N-groupe dont le corps associé eFq. PuisqueSmagît trivialement surFq, on voit que les éléments deSmet deG0commutent deux à deux, si bien que, le sous-groupeGde Aut(Fq(X1,· · ·, Xm, α)) engendré parΓ⊂SmetG0s’identifie au produit dire G = Γ ×G0. Il s’agit d’un N-groupe dont le sous-groupe d’automorphismes intérieurs vautG0et le corps associé reeA=Fqn.

Si l’on noteKle corps des invariants deFq(X1,· · ·, Xm, α) par l’aion deG, alorsFq(X1,· · ·, Xm, α)/K egaloisienne de groupeGet l’on a

|G| = qn−1

q−1

! .m

[Fq(X1,· · ·, Xm, α) :K] = n.m

En application des éléments de théorie de Galois rappelés plus haut, l’extension se décompose de la manière suivante :

Fq(X1,· · ·, Xm, α)

Γ G0 m

n

G=G0×Γ

L nm

Γ m

G0 n

K Le sous-corpsLecomposé des fraions

XXmkm· · ·X1k1λkm,···,k1

XXmkm· · ·X1k1µkm,···,k1

1

où chaque monômeXmkm· · ·X1k1ede degré totalk1+· · ·+kmun multiple de l’entiern.

Bibliographie

(7)

[Coh]P.M. Cohn,Skew fields - Theory of general division rings, Encyclopedia of Mathematics and its applications Vol., Cambridge University Press ().

[Jac]N. Jacobson,Struure of rings, AMS Colloquium Publications Vol.().

Bruno Deschamps :

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Laboratoire de Mathématiques Nicolas Oresme (CNRS UMR) Université de Caen Normandie BP

Caen Cedex

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Département de Mathématiques Université du Maine

Avenue Olivier Messiaen,Le Mans cedex

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E-mail : Bruno.Deschamps@univ-lemans.fr

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