• Aucun résultat trouvé

E tude asymptotique des suites .

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "E tude asymptotique des suites ."

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

M ath ematiques ´ - ECS1

19

E tude asymptotique des suites .

Lyc´eeLaBruyere` 30avenue deParis 78000 Versailles

2016, Polycopié du cours de mathématiques de première année.c

(2)

18.1 Objectifs du chapitre.

Suite négligeable. Notationun=o(vn).

Reformulation du théorème des croissances compa- rées.

Suites équivalentes. Notationun∼vn.

un∼vn⇐⇒un=vn+o(vn).

Compatibilité de l’équivalence avec le produit, le quotient et l’élévation à une puissance.

18.2 Relation de négligeabilité, équivalence.

Définition 1. Soient (un)n∈Net (vn)n∈Ndeux suites réelles. On dit que la suite (un)n∈N

est négligeable devant la suite (vn)n∈Ns’il existe N0 ∈Net une suite (εn)n≥N0 tels que limεn=0 et pour toutn≥N0, unnvn.

On note alorsun=o(vn).

En pratique, lorsque la suite (vn)n∈Nne s’annule pas, on utilise la caractérisation sui- vante

un=o(vn) si et seulement si limun vn

=0.

En particulier,

un=o(1) si et seulement si limun =0.

Exemple 1.

1

n =o 1

√n

! , 1

n2 =o 1 n

!

, lnn=o(n), e−n=o 1 n2

!

,n=o(n2),

Proposition 1. Soient(un)n∈N, (vn)n∈Net(wn)n∈Ndes suites réelles.

(1) Si un=o(wn)et vn=o(wn)alors un+vn=o(wn) (2) Siλ∈Ret un=o(vn)alorsλun=o(vn)

Définition 2. Soient (un)n∈Net (vn)n∈Ndeux suites réelles.

On dit que la suite (un)n∈Nest équivalente à la suite (vn)n∈Nlorsqueun−vn =o(vn).

On note alorsun∼vn.

2

(3)

18.2 Relation de négligeabilité, équivalence. 3

Dire que la suite (un) est équivalente à la suite (vn)n∈Nsignifie donc qu’il existeN0∈N et une suite (εn)n≥N0tels que limεn =0 et pour toutn≥N0, un=(1+εn)vn.

En pratique, lorsque la suite (vn)n∈Nne s’annule pas, on utilise la caractérisation sui- vante :

un∼vn⇐⇒limun

vn =1.

Exemple 2.

2n+1∼2n, n2−lnn∼n2, 1

√n+lnn ∼ 1

√n, bnc ∼n,

Dans certaines situations, il est très pratique d’employer un équivalent, pour obtenir la convergence d’une suite grâce à la propriété suivante :

Lorsqueλ,0, un ∼λ⇐⇒limun

 Attention, cependant, au casλ=0 :

un∼0⇐⇒ la suite (un) est nulle à partir d’un certain rang.

Proposition 2. Soit(εn)une suite tendant vers0.

sinεn ∼εn 1−cosεn ∼ 1

2n tanεn ∼εn eεn−1 ∼εn

ln(1+εn) ∼εn Arctanεn ∼εn

Exercice1. Soit (an)n∈Nune suite strictement positive telle quean→+∞. Montrer que 1+ 1

an

!an

→e.

Proposition 3. Soient(un)n∈Net(vn)n∈Ndeux suites réelles.

Si un∼vnalors vn∼un.

Proposition 4. Soient(un)n∈Net(vn)n∈Ndeux suites réelles.

Si un∼vnet silimvn=`alorslimun=`.

Proposition 5 (Compatibilité de la relation d’équivalence avec le produit). Soient (un)n∈N,(vn)n∈N, (xn)n∈N, (yn)n∈Ndes suites réelles.

Si un∼xnet si vn∼ynalors unvn ∼xnyn.

(4)

Proposition 6(Compatibilité de la relation d’équivalence avec le passage à l’inverse).

Soient(un)n∈Net(vn)n∈Ndeux suites réelles ne s’annulant pas.

Si un∼vnalors 1 un ∼ 1

vn.

Exercice2. On considère la suite (un)n≥1définie parun =ln(cosan)

ln(cosbn).aveca∈Retb,0 Déterminer limun.

 La relation d’équivalence n’est pas compatible avec la somme en général.Par exemple, avecun=−n−1,vn=n,xn=−n,yn =n+1 on aun∼xnetvn∼ynmaisun+vn∼ −1 etxn+yn∼1 donc (un+vn)n∈Nn’est pas équivalente à (xn+yn)n∈N

Exercice3. Déterminer un équivalent deun=1

n +sin 1

√n.

Proposition 7. Soient(un)n∈Net(vn)n∈Ndeux suites réelles.

eun∼evnsi et seulement si lim(un−vn)=0.

 Attention, le fait queun∼vnn’implique pas en général que eun ∼evn.

Exercice4. Déterminer un équivalent pour chacune des suites suivantes : un=n(n

2−1), vn=n−

√ n2−1

√n(n+1) , wn= 1

√nln n+1 n−1

!

, xn= 1−nsin 1 n2

!13

yn=

n

X

k=0

sin(kα) oùα∈R, zn=(3

4n−lnn)(e1n −cos1 n)

Exercice5. Déterminer un équivalent deun= 1+1 n

! 1

1−cos 1n

18.3 Comparaison des suites de référence

Proposition 8. Soit(un)n∈Nune suite réelle ne s’annulant pas à partir d’un certain rang et telle queun+1

un

−→`avec|`|<1. Alorslimun=0.

(5)

18.4 Exercices. 5

Proposition 9. Comparaison des suites de référence.

(1) Pourα∈R,q>1on a nα=o(qn) (2) n!=o(nn)

(3) Pour tout q∈R, qn=o(n!)

(4) Pourα >0, β >0on a(lnn)β=o(nα)

18.4 Exercices.

Exercice6. Sivn=1+(−1)netun= 1

n a-t-onun=o(vn) ? Siun∼vna-t-onun−vn→0 ?

Exercice7. Comparer les suitesn7→nn, n7→(lnn)n, n7→nlnn, n7→(lnn)lnn.

Exercice8. Déterminer un équivalent pour chacune des suites suivantes : (a) un= √

n2+n (b) un= √

n2+n−n (c) un=ln(n+√

n) (d) un= √

n+1+√ n (e) un= √

n+1−√ n

(f) un=nln(n+1)−(n+1) ln(n) (g) un =ln2(n)+nln(n)

(h) un =ln(n+en) (i) un=Pn

k=1kα,( oùα >0) (j) un=Pn

k=1 1 k

Exercice9. Soitp∈Net (un) la suite définie paru0=1 et pour toutn∈N, un= p

r

un−1p +1 n.

(1) Etudier le signe, la monotonie et la convergence de cette suite.

(2) Trouver un équivalent simple deunquandn→+∞.

(3) On posevn= 1

nu2n. Etudier la convergence deX vn.

Exercice10.(a) Montrer que pour toutx≥0,

ln(1+x)−x+12x2 ≤ x3

3 (b) Soit (un)n≥1la suite définie par∀n≥1, un=

n

X

k=1

ln 1+ k n3

!

.Déterminer des réels a,b,c,dtels que

un=a n + b

n2 + c n3 + d

n4 + o 1 n4

! .

(6)

Exercice11.Comportement asymptotique des solutions detanx=x.

(1) Montrer que pour toutn∈N, l’équation tanx=xadmet une et une seule solution xndans l’intervalle

nπ,nπ+π 2

. (2) On pose pourn ∈ N, un =nπ+ π

2 −xn. Déterminer un équivalent simple deun

quandntend vers+∞.

Exercice12. Soit la fonctionf définie sur ]−1,+∞[ parf(x)=ln(1+x)−x.

(1) Etudier f.

(2) Chercher un équivalent simple de f en 0.

(3) Soit (xn) une suite de réels telle que f(xn)=o(1n). Montrer quenx2n−→0.

(4) Application. Soit (an) une suite de réels. Montrer quean =o(√ n) ssi

1+an

n n

∼ ean.

Exercice13. Pour toutndeNon considère l’équation (En) définie par : (En) xn+2−2.xn+1+xn+x3−(2+n)x2+x(1+2n)−n=0

(1) Montrer que 1 est solution de (En) et déterminer son ordre de multiplicité en fonc- tion den.

(2) Désormais on suppose quenest supérieur ou égal à trois. Montrer qu’il existe une solution et une seule de (En) dans l’intervalle ]1,+∞[. Dans la suite on note an cette solution.

(3) Montrer que la suite de terme général an converge et déterminer sa limite L(on pourra, par exemple, compareranet 1+ 1

√n, pournassez grand).

(4) Déterminer un équivalent simple dean−L, quandntend vers l’infini.

Exercice14. Soita∈R+. On définit la suite un

n≥0par récurrence surnen posant : u0=aet pourn≥0,un+1=un+ n

un

a) Étudier cette suite.

b) Prouver que pour toutn≥0, on a :u2n+1=a2+Pn

k=1

k2

u2k +n(n+1).

c) En déduire un équivalent deunlorsquentend vers l’infini.

Exercice15. Déterminer des réelsa,btels que Z 1

0

et

1+tndt=a+b n+o 1

n

!

(7)

18.4 Exercices. 7

(8)

Exercice16. Soitnun entier naturel non nul et (En) l’équation : (En) 1+ln(x+n)=x (1) Montrer que (En) admet une unique solutionansurR+.

(2) Pournassez grand, comparer les trois nombresn,ln(n) etan. En déduire la nature de la suite (an).

(3) Déterminer une constanteCtelle que les suites (an) et (Cln(n)) soient équivalentes.

(4) Déterminer un équivalent simple de ean.

(5) Montrer que la suite (an−Cln(n)) est convergente et déterminer sa limite`.

Exercice17. On définit une suite (un)n∈Nparu0≥0 et pour toutn∈N, un= √

n+un−1

(1) Montrer que pour toutn∈N, un≥ √ n (2) (a) Montrer que pour toutx∈R+, √

x≤ 1 2(1+x) (b) En déduire que pour toutn∈N, un ≤n+u0

2n (c) puis que limun−1

n2 =0 (d) Montrer que limun

n =0 (e) En déduire un équivalent deun

Exercice18.Intégrales de Wallis.On poseIn =Z π2

0

cosn(x) dxsin ∈N. L’intégrale Ins’appelle intégrale de Wallis de rangn.

(a) Montrer que (In)nest positive décroissante.

(b) Montrer queIn+2 =n+1

n+2Inet expliciterInen discutant suivant la parité den.

(c) Montrer queIn∼In+1. Après avoir calculé (n+1)InIn+1, montrer queIn∼ r π

2n. (d) En déduire 1.3...(2n+1)

2.4...(2n) ∼2 rn

π.

18.5 Indications pour les exercices

Indication pour l’exercice1. Déterminer un équivalent de ln(un).

Indication pour l’exercice2. Chercher un équivalent de ln(xn) lorsque limxn=1.

Indication pour l’exercice3. Appliquer la définition des équivalents :un ∼ vn ssiun = vn+o(vn).

(9)

18.6 Correction des exercices 9

Indication pour l’exercice4. Equivalents classiques.

Indication pour l’exercice10. (a) Pourquoi pas étudier des fonctions après avoir ramené l’inégalité à un encadrement.

(b) Encadrerungrâce à (a) puis isoler les termes négligeables devant 1 n4.

Indication pour l’exercice11. (1) Il s’agit de montrer qu’une équation admet une unique solution. Appeler le théorème de la bijection à la rescousse.

(2) Commencer par montrer que limun=0 en étudiant tan(un).

18.6 Correction des exercices

Correction de l’exercice1. Posonsun= 1+ 1 an

!an

pour toutn. On a, pour toutn, ln(un)=anln 1+ 1

an

!

∼an× 1 an =1 donc lim ln(un)=1 d’où limun=e.

Correction de l’exercice2. Lorsquexn→1, ln(xn)∼xn−1. Donc ln(cosan)∼cos(an)− 1∼ − a

2n2 et de même, ln(cosbn)∼ − b 2n2 donc un∼1

2 et limun= 1 2. Correction de l’exercice3. On a 1

n =o 1

√n

!

et sin 1

√n ∼ 1

√n donc sin 1

√n = 1

√n + o 1

√n

! .

Par suite,un= 1

√n +o 1

√n

!

etun∼sin 1

√n. Correction de l’exercice4.

un∼ln(2), vn∼, wn∼ 1

√ n

n+1 n−1−1

!

∼ 1

√ n × 2

n−1 ∼ 2 n√

n Pourxn: on axn =e13ln

1−nsin 1

n2

et ln

1−nsinn12

∼nsinn12 ∼n×1

n puisquensinn12 →0.

On a donc lim13ln

1−nsinn12

=0 et par conséquent limxn=1 doncxn∼1.

Correction de l’exercice5. Pour tout n ∈ N, un = e

ln(1+1 n)

1−cos( 1n). On a ln(1+ 1n) ∼ 1

n et 1−cos(1n)∼ 2n12 donc ln(1+1n)

1−cos(1n) ∼2net par conséquent ln(1+1n)

1−cos(1n) =2n+o(n) donc un

Correction de l’exercice8. (a) un∼n (b) un= √

n2+n−n (c) un=ln(n+√

n)=ln(n)+ln 1+ 1

√n

!

∼ln(n)

(10)

(d) un= √

n+1+√

n= 1

n+1−√

n = 1

√n q

1+1n −1

∼ 1

√n×2n1 ∼2√ n.

(e) un= √

n+1−√ n= √

n q

1+1n−1 1

2√ n

(f) un=nln(n+1)−(n+1) ln(n)=nln(1+1n)−ln(n)=1+o(1)−ln(n)∼ −ln(n).

(g) un=ln2(n)+nln(n)=nln(n) 1+ln(n) n

!

∼nln(n).

(h) un=ln(n+en)=n+ln(1+ne−n)=n+ne−n+o(ne−n)∼n (i) siα >0, un=

n

X

k=1

kα∼nα+1

(j) un=

n

X

k=1

1 k ∼ln(n)

Correction de l’exercice9. (1) Par récurrence, on montre ,pour tout n ∈ N,un > 0.

Puis pour toutn∈N, unp+1−unp= 1

n+1 >0 doncun+1−un>0 par croissance stricte dex7→ xpsur ]0,+∞[.La suite est donc strictement croissante.

(2) Pour toutk∈N, ukp+1=ukp+ 1

k+1 donc par télescopage,unp−u0p=

n−1

X

k=0

1 k+1 =

n

X

k=1

1 k d’oùun ∼(ln(n))1p.

(3) On posevn = 1

nu2n pour toutn ∈ N. D’après l’équivalent ci-dessus,vn ∼ 1 nln(n)2p

et d’après le critère de comparaison des séries à termes positifs, la sérieX

n≥2

vn est de même nature que la sérieX

n≥2

1 nln(n)2p

.

Correction de l’exercice10. (a) Soit un réelx≥0. L’inégalité

ln(1+x)−x+12x2 ≤ x3 est équivalente à l’encadrement 3

−x3

3 ≤ln(1+x)−x+1 2x2≤ x3

3.

Il suffit d’étudier par exemple les variations surR+des fonctions f :t7→ ln(1+t)− t+ 12t2− t3

3 etg : t 7→ ln(1+t)−t+12t2+t3

3 pour obtenir leur signe surR+. Par opérations sur les fonctions dérivables,

f0(t)= 1

1+t −1+t−t2= 1

1+t −(1−t+t2)= 1

1+t −1+t3 1+t = −t3

1+t ≤0 donc f décroit surR+avec f(0)=0 ce qui implique que f est négative. Même étude pourg.

(b) Soit (un)n≥1la suite définie par :∀n≥1, un=

n

X

k=1

ln 1+ k n3

!

.On a, d’après (a),

n

X

k=1

k

n3

3

3 ≤

n

X

k=1

ln 1+ k n3

!

n

X

k=1

k n3 +1

2

n

X

k=1

k n3

!2

n

X

k=1

k

n3

3

3 donc

n+1

2n2 +(n+1)(2n+1)

12n5 −(n+1)2

12n7 ≤un≤ n+1

2n2 +(n+1)(2n+1)

12n5 +(n+1)2 12n7

(11)

18.6 Correction des exercices 11

soit encore 1

2n+ 1 2n2+ 1

6n3+ 1 4n4+ 1

12n5−(n+1)2

12n7 ≤un≤ 1 2n+ 1

2n2+ 1 6n3+ 1

4n4+ 1

12n5+(n+1)2 12n7 et(n+1)2

12n7 =o 1 n4

!

donc limn4 un− 1 2n+ 1

2n2 + 1 6n3 + 1

4n4 + 1 12n5

!

=0 ce qui se reformule

un= 1 2n+ 1

2n2 + 1 6n3 + 1

4n4 + 1

12n5 + o 1 n4

! .

Correction de l’exercice11. (1) Soitn∈Net f la fonctionx7→ x7→tan(x)−x. Sur l’intervalle

nπ,nπ+π 2

, la fonction f est dérivable de dérivéex7→ f0(x)=tan2(x) positive mais ne s’annulant qu’en nπdonc f est strictement croissante et continue sur

nπ,nπ+π 2

. Par ailleurs f(nπ) =−nπ <0 et lim

x→nπ+π2 x<nπ+π2

f(x)= +∞donc 0 est une valeur intermédiaire pour f qui admet donc un unique antécédent par le théorème de la bijection.

(2) D’abord, puisquenπ≤ xn <nπ+ π

2 donc xn ∼nπ. On pose pourn ∈N, un =nπ+ π

2 −xn. On a donc 0<un< π

2 et tan(un)=tan π

2 −xn

= 1 tan(xn) = 1

xn

∼ 1 nπ. Donc lim tan(un)=0. Mais puisqueun∈]0,π2[,on aun =arctan(tan(un)) donc limun=0 et par suiteun∼tan(un)∼ 1

nπ.

Correction de l’exercice12. Soit la fonction f définie sur ]−1,+∞[ par f(x)=ln(1+ x)−x.

(1) La fonction f est décroissante sur ]−1,+∞[ et f(0) =0 donc f est négative ou nulle sur [0,+∞[ et positive sur ]0,1[.

(2) Un équivalent simple de f au voisinage de 0 est : f(x)∼

(0)

−x2 2.

(3) Soit (xn) une suite de réels telle que f(xn) = o(1n). On a donc−x2n

2 = o(1n) et par conséquent limnx2n=0.

(4) Soit (an) une suite de réels. Supposonsan=o(√ n).

Alorsan

n =o 1

√n

!

donc liman

n =0 et ln

1+an n

−an n ∼ − a2n

2n2 doncnln

1+an n

− an∼ −a2n

2n Réciproquement,

Correction de l’exercice15. S’il existe, le réelaesta=lim Z 1

0

et

1+tndt. Montrons que cette limite esta=Z 1

0

etdt=e−1. On étudie donc la différence Z 1

0

et 1+tndt−

Z 1 0

etdt= Z 1

0

−tnet

1+tndtdans l’espoir qu’elle tende vers 0. Pour toutn∈N,

Z 1 0

−tnet 1+tndt

Z 1 0

tnetdt≤ Z 1

0

tne1dt= e n+1 d’où le résultat.

(12)

Le réelb, s’il existe, est alorsb=limn Z 1

0

−tnet 1+tndt

!

. Pour tout entier natureln∈N, n

Z 1 0

tnet 1+tndt

!

=Z 1 0

ntn−1 1+tntetdt

Références

Documents relatifs

Montrer que les droites (G H )et ( AB ) sont sécantes en un point qu’on appellera I... Be ready for

Reproduire le cours, la terminaison est assurée par le fait que la suite des carrés des normes est strictement décroissante à valeurs dans N.. La preuve de l'invariance

[r]

[r]

22 – Développement asymptotique de Hn 23 – Méthode de Newton pour les polynômes Algèbre 18 – Théorème

De façon analogue, si l’on suppose que la suite ( sin ( ) n θ ) converge, c’est cette fois la deuxième égalité qui nous permet de conclure que la suite ( cos ( ) n θ )

Dans un premier temps, nous allons établir que si f admet un point fixe, il

Enn, nous verrons comment approcher le nombre d'or. Ce dernier a des vertus mystiques et biologiques. Il est relié par exemple à l'angle séparant deux graines contiguës dans une eur