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Énoncé Corrigé 0.1 Partie I

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Texte intégral

(1)

MPSI B 29 juin 2019

Énoncé Corrigé 0.1 Partie I

A. 1) Pour untdonné,Dtest une droite lorsqueP1(t)etP2(t)ne sont pas simultanément nuls. Par conséquent, (H1) est vérié lorsque P1 et P2 n'ont pas de racine en commun dansI.

2) La condition (H2) est équivalente à la condition géométrique : les droites Dt ne sont pas parallèles entre elles.

3) SupposonsP1,P2non proportionnels, la condition(P1, P2, P3)liée se traduit alors par l'existence d'un triplet(a, b, c)avecc6= 0tel que

∀t∈I, aP1(t) +bP2(t) +cP3(t) = 0 Soit, en divisant parcet en posantx= ac,y= bc

∀t∈I, xP1(t) +yP2(t) +P3(t) = 0

On en déduit que(H3)est équivalente à la condition géométrique : les droitesDt

ne sont ni parallèles ni concourantes.

B. 1) On peut écrire le produit matriciel suivant :

a1t2+b1t+c1 a2t2+b2t+c2 a3t2+b3t+c3 2a1t+b1 2a2t+b2 2a3t+b3

2a1 2a2 2a3

=

t2 t 1 2t 1 0 2 0 0

×

a1 a2 a3 b1 b2 b3 c1 c2 c3

On en déduitdetM(t) =−2 detM2.

Comme M2 est la matrice de la famille (P1, P2, P3) dans la base canonique de R2[X], la condition (H3) est réalisée si et seulement si pour tout t, la matrice M(t)est inversible.

2.a) Le systèmeStest de Cramer sauf lorsque le déterminant est nul. Ce déterminant est un polynôme de degré 3 ent, il existe donc un ensemble niF contenant au plus 3 éléments tel que dansI−F le systèmeStadmette une unique solution.

2.b) Comme on a supposé queI∩F est vide, on peut utiliser les formules de Cramer :

x(t) =

−P3(t) P2(t)

−p03(t) p02(t)

δ(t) , y(t) =

P1(t) −P3(t) p01(t) −p03(t)

δ(t) , δ(t) =

P1(t) P2(t) p01(t) p02(t)

6= 0

L'arcγ estC car ses fonctions coordonnées sont des fractions rationnelles sans pôle dans l'intervalle considéré.

2.c) Dérivons la deuxième équation deSten un point stationnaire de γ (c'est à dire tel quex0(t) =y0(t) = 0), on obtient

P100(t)x(t) +P200(t)y(t) +P300(t) = 0 ce qui ajouté àStentraine

M(t)

 x(t) y(t) 1

=

 0 0 0

en contradiction avec l'inversibilité de M(t) (hypothèse H3). Ceci montre que l'arcγest régulier.

Dérivons maintenant la première équation deSten tenant compte de la deuxième, on obtient

P1(t)x0(t) +P2(t)y0(t) = 0 Cela signie que−−→

γ0(t)∈Vect(−P2(t)−→

I +P1(t)−→

J). Or−P2(t)−→

I +P1(t)−→ J est un vecteur directeur deDt comme le montre son équation. De plusγ(t)∈Dt donc Dtest la tangente à γenγ(t).

2.d) Si le support deγ était inclus dans une droite xeD, celle ci serait forcément la tangenteDt en tous les t ce qui est en contradiction avec le fait que les droites Dtne sont ni parallèles ni concourantes.

L'équation cartésienne du support va se déduire de calculs de déterminants. Soit a, b, cdes réels quelconques, développons le déterminant suivant avec la dernière ligne

P1 P2 P3

P10 P20 P30

a b c

=a

P2 P3

P20 P30

−b

P1 P3

P10 P30

+c

P1 P2

P10 P20

=δ(t) (ax(t) +by(t) +c)

On applique systématiquement cette remarque (sans écrire lest) puis on simplie avec des combinaisons de lignes :

δ(a1x+a2y+a3) =

P1 P2 P3

P10 P20 P30 a1 a2 a3

=

b1t+c1 b2t+c2 b3t+c3

b1 b2 b3

a1 a2 a3

=−detM2

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1 Rémy Nicolai Aenvlop

(2)

MPSI B 29 juin 2019

δ(b1x+b2y+b3) =

P1 P2 P3 P10 P20 P30 b1 b2 b3

=

a1t2+c1 a2t2+c2 a3t2+c3 2a1t 2a2t 2a3t

b1 b2 b3

=−2tdetM2

δ(c1x+c2y+c3) =

P1 P2 P3 P10 P20 P30 c1 c2 c3

=

a1t2+b1t a2t2+b2t a3t2+b3t 2a1t+b1 2a2t+b2 2a3t+b3

c1 c2 c3

=

−a1t2 −a2t2 −a3t2 2a1t+b1 2a2t+b2 2a3t+b3

c1 c2 c3

=

−a1t2 −a2t2 −a3t2 b1 b2 b3

c1 c2 c3

=−t2detM2

On en déduit la formule demandée après simplication par δ(t). On en conclut que le support deγ est une conique. La suite montre que l'on peut obtenir tous les types de coniques.

0.2 Partie II

A. 1) L'équation deDtdemandée est

−tx+py+t2+p2= 0

2) Par un point (x, y) passe deux droites Dt distinctes lorsque l'équation du second degré en tadmet deux solutions réelles distinctes c'est à dire lorsque son discri- minant est strictement positif soit

x2−4p(y+p)>0

L'ensembleE0 est la portion du plan situé strictement au dessous de la parabole d'équationx2= 4p(y+p).

Une droiteDtest dirigée parp−→ I +t−→

J donc les droitesDt0 etDt1 sont orthogo- nales lorsque

t0t1=−p2

Le produit des deux valeurs det pour lesquellesDt passe par(x, y)est p(y+p) donc(x, y)∈ E0 si et seulement si (x, y)∈ E etp(y+p) =−p2 soit x2+ 4p2>0 ety=−2p.

FinalementE0 est la droite y=−2p.

3) La forme des équations des droitesDtpermet d'appliquer le résultat de I.B.2.c) et d) avec

P1(t) =−t, P2(t) =p, P3(t) =t2+p2

On en déduit que les droitesDtsont les tangentes à la parabole d'équation x2= 4p(y+p)

La droiteE0 est le foyer de cette parabole.

B. 1) En calculant, on obtient

∂−−−−→

OKt,α

∂t =2 p

−−→Ut,α

La droite Dt,α passe par Mt, elle est dirigée par−−→

Ut,α, elle contient donc Kt,α= Mt+1p−−→

Ut,α. D'autre part−−→

Ut,α est aussi la direction de la vitesse du point mobile (selont)Kt,α, ainsiDt,αest la tangente à l'arc paramétréTα.

2) Le projeté deKt,α est le pointMt+pt(p−→ I +t−→

J)de coordonnées (2t,t2

p −p)

Il décrit la parabole d'équationy=p1(x2)2−psoitx2= 4p(y+p). La projection deTαest la paraboleP de la question A.2) dont les droitesDtsont les tangentes.

Les coordonnées deKt,αsont

u= 2t, v=−p+t2

p, w=−t2

p cotanα

Ordonnons suivant les puissances detune combinaison arbitraire de ces coordon- nées :

a(2t) +b(−p+t2

p) +c(−t2

p cotanα) = (−c

pcotanα+ b

p)t2+ 2at+−bp Si on choisita= 0,b= 1,c= tanαon obtient

v+ tanαw+p= 0 Le support deTαest donc dans le planΠα d'équation

Πa : y+ tanα z+p= 0

Ce plan contient bien la droite∆d'équations (y=−p, z= 0).

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

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2 Rémy Nicolai Aenvlop

(3)

MPSI B 29 juin 2019

3) Je n'ai pas trouvé mieux que de calculer pas à pas en notantA= (0,−p,0), A0son image par l'homothétie etDα=A0+Vect−→

I

Kt,α = (2t,−p+t2 p,−t2

p cotanα) Fα = (0,−pcos2α,−psinαcosα)

−−−−→

FαKt,α

= · · ·= t2

psinα+psinα A = (0,−p,0)

−−→FαA = (0,−psin2α, psinαcosα)

−−−→FαA0 = (0,−2psin2α,2psinαcosα)

A0 = (0,−pcos2α−2psin2α, psinαcosα)

−−−−→

A0Kt,α = (2t,t2

p +psin2α,−t2

p cotanα−psinαcosα)

d(Kt,α, Dα) =

−−−−→

A0Kt,α∧−→ I

=

s (t2

p +psin2α)2+ (−t2

p cotanα−psinαcosα)2

= · · ·= t2

psinα+psinα

On en déduit que chaque courbeTαest une parabole dans le planΠαde foyerFα et de directriceDα.

0.3 Partie III

A. Le cercleCt est le cercle de centre

t= (pt,p

2(t2−1))

qui passe par l'origine dans le planZ = 0. La distance deO àΩtest aussi le rayon du cercle est égale à

d(O,Ωt) = p 2(t2+ 1) D'autre part, en notantA= (0,−p),

d(Ωt,∆) =

−−→AΩt∧−→ I

= p

2(t2+ 1)

On en déduit queCtest tangent à la droite∆.

Un cercleCtpasse par un point(x, y)lorsquetest solution de x2+y2−2ptx−p(t2−1)y = 0

−pyt2−2pxt+x2+y2+py = 0

Par un pointA= (x, y)passe donc au plus deux cercles. Le discriminant de l'équation du second degré est

(px)2+py(x2+y2+py) =p(p+y)(x2+y2)

SiAest au dessus de∆ (yM >−p), il passe exactement deux cercles parM.

SiAest sur ∆(yM =−p), il passe exactement un seul cercle par A SiAest au dessous de ∆(yM <−p), il ne passe aucun cercle parA B. 1) On calcule−−→

OΩt·−−→

OΩu=p422−Σ2+ 6Π + 1).On en déduit que−−→

OΩtet −−→

OΩu sont orthogonaux lorsque

R Π2−Σ2+ 6Π + 1 = 0 2) En posantΣ = 2√

2 tanω puis en remplaçanttan2ωpar cos12ω−1,la conditionR s'écrit

(Π + 3)2= 8 cos2ω

En remplaçant au besoinωparω+πce qui ne change pas la tangente la condition Rpeut toujours s'écrire

Σ = 2√

2 tanω, Π =−3 + 2√ 2 cosω

C. 1) Le calcul de l'équation de Ωtu se fait en développant le déterminant suivant la première ligne :

x y 1

pt p2(t2−1) 1 pu p2(u2−1) 1

=· · ·= p

2(t−u) (Σx−2(y−p)−3(p+ Π))

On en déduit l'équation :

tu Σx−2(y−p) = 3(p+ Π)

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3 Rémy Nicolai Aenvlop

(4)

MPSI B 29 juin 2019

2) L'équation de l'ellipse s'écrit encore x2

p2 +(y−p)2 2p2 = 1

Son centre estC= (0, p),commep2<2p2 l'axe focal est l'axe desy, la distance du centre aux foyers estp, les foyers sont l'origine et le pointG= (0,2p). Comme l'origine est un foyer, on va obtenir une équation polaire simple :

2r2cos2θ+r2sin2θ−2prsinθ = p2

(2 cos2θ+ sin2θ)r2 = p2+ 2prsinθ Puis en ajoutantr2sin2θde chaque côté :

r2= (p+rsinθ)2 On en déduit deux expressions possibles :

r= p

2−sinθ our= −p 2 + sinθ

En fait, si on notef+ la courbe paramétrée associée à la première formule et f celle associée à la seconde, on remarque quef+(θ+π) =f(θ).

3) Poser T = tanω2 va rendre rationnels tous les coecients de l'équation de (Ωtu) et rendre possible l'utilisation de la partie I. Plus précisément :

Σ = 2√

2 tanω= 4√ 2 T

1−T2, 3 + Π = 2√

21 +T2 1−T2

Après multiplication par1−T2et réarrangement, l'équation de(Ωtu)devient 2√

2T x+ (T2−1)y+p

−(√

2 + 1)T2+ 1−√ 2

= 0

On peut donc appliquer les résultats de la partie I avec P1(T) = 2√

2T, P2(T) =T2−1, P3(T) =p

−(√

2 + 1)T2+ 1−√ 2 On en déduit que les droites (Ωtu) qui ne dépendent plus que de T sont les tangentes à la courbe d'équation

8T2−4(y−p(√

2 + 1))(−y+p(−√

2 + 1)) = 0 2T2+ (y−p)2 = 2p2 On retrouve l'équation de l'ellipseE.

4) Soit K le point de l'ellipse E en lequel(Ωtu) est tangente à E. Comme M est le symétrique de O par rapport à(Ωtu), cette droite est la médiatrice de OM doncOK=KM et

GM =GK+KM =GK+KO=√ 2p

d'après la dénition bifocale deE de foyersO etGet de grand axe√ 2p. 5) Comme−−→

OΩtet −−→

OΩu sont les normales au cercle enO,CtetCu sont orthogonaux si et seulement si−−→

OΩt et−−→

OΩu le sont.Le pointM symétrique deO par rapport à (Ωtu) est le deuxième point d'intersection de ces cercles car (Ωtu) est la médiatrice de OM. Par conséquent, l'ensemble des points par lesquels passent deux cercles orthogonaux est formé deOet de la courbe des pointsM c'est à dire le cercle de centreGet de rayon p√

2.

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4 Rémy Nicolai Aenvlop

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