• Aucun résultat trouvé

Chapitre 9 : Résumé fonctions usuelles.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Chapitre 9 : Résumé fonctions usuelles."

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Lycée Louis Barthou Denis Augier

Chapitre 9 : Résumé fonctions usuelles.

A Tableau récapitulatif : Formules usuelles.

Dérivées des fonctions usuelles

u Dérivéeu1 Sur

kPR 0 R

x 1 R

x2 2x R

xn (nPN) nxn´1 R

1

x ´1

x2 R˚

1

xn ´ n

xn`1 R˚

?x 1

2?

x s0;`8r

cosx ´sinx R

sinx cosx R

tanx 1

cos2x“1`tan2x R˚

ex ex R

lnx 1

x R

Opérations sur les dérivées

uetv désignent deux fonctions quelconques, définies et dé- rivables sur un intervalleI.

Fonction Dérivée ku,kPR ku1

u`v u1`v1 uv u1v`uv1

u v

u1v´uv1 v2

u2 2u1u

1

u ´u1

u2 un (nPZ˚) nu1un´1

u˝vpxqq v1pxq ˆu1˝vpxq

?u u1

2? u

eu u1eu

lnu u1

u cosu ´u1ˆcosu

B Fonctions exponentielles.

1 Définition.

L’exponentielle est l’unique fonction dérivable surRtelle que : expp0q “1 et @xPR; exp1pxq “exppxq On note : exppxq ou ex.

Définition-Proposition 1

2 Étude de la fonction exponentielle.

Tableau de variation.

x exppxq

exppxq

´8 `8

`

0 0

`8

`8 0

1

On détermine la tangente àCexp en utilisant la formule : yexp1p0qpx´0q `expp0q “x`1

BCPST 1 2019-2020 1

(2)

Lycée Louis Barthou Denis Augier

3 Propriétés algébriques et fonctionnelles.

Pour tous x et y réels etnPZ

• expp0q “1

• exppx`yq “exppxq ˆexppyq

• exppy´xq “exppyq exppxq

• exppxqyexppxyq

• exppnxq “ pexppxqqn

e0“1

ex`yexˆey

ey´xeeyx

• pexqyexy

• penx“ pexqn Proposition 2

4 Exponentielle en base a.

Soitaun réel strictement positif. Pour tout réel x, on définit axpar :ax“exˆlna. A retenir que les formules sur les puissances entières restent vrai.

Définition-Proposition 3

Sifpxq “ax“exˆlna alorsf1pxq “lnaax. Commeaxą0, la dérivéef1pxqest du signe de lna. Doncf est strictement croissante siaą1 et strictement décroissante si 0ăaă1.

C Fonctions logarithmes.

La fonction f : s0,`8r Ñ R x ÞÑ 1x

est continue surs0,`8r. Elle admet une unique primitive s’annulant en 1. Cette primitive est, par définition, la fonction logarithme népérien notée ln

Définition 1

Pourpx, yq P` R˚`

˘2

et, pournPZon a :

lnpxyq “lnpxq `lnpyq ln

ˆ1 x

˙

“ ´lnpxq lnpxnq “nlnpxq

Proposition 4

La fonction ln est strictement croissante surs0,`8r. Elle vérifie

xÑ0limlnpxq “ ´8 lim

xÑ`8lnpxq “ `8 Proposition 5

BCPST 1 2019-2020 2

(3)

Lycée Louis Barthou Denis Augier

‚Pour xPRon a lnpexq “x. ‚ Pouryą0 on a elnpyqy Théorème 6

Tableau de variation.

x ln1xx1

exppxq

0 `8

`

´8

´8

`8

`8 1

0

Représentation graphique de ln etexp.

On définie le logarithme décimal par :

@xPR, logpxq “ lnpxq lnp10q Définition 2(Logarithme décimal)

Toutes les propriétés du logarithme népérien sont conservées, sauf que cette fois l’on a :

• log 10“1 • @xPR,logp10xq “x

La fonction inverse du logarithme est donc la fonctionxÞÑ10x définie surR. Proposition 7

D Fonctions puissances.

SoitaPRet xą0, on définitxa par

xa“exppalnpxqq Définition 3(Fonctions puissances)

Aveca‰0. Si l’on pose : f : s0;`8r Ñ R x ÞÑ xa

. Alorsf1pxq “a

xxaaxa´1. On retrouve donc la formule que l’on connait dans le cas oùaPZ˚.

E Fonctions circulaires.

Revoir les définitions vues à l’occasion du chapitre sur la trigonométrie, ainsi que les formules de trigonométrie.

On retiendra que :

• cos et sin sont définies surRtandis que tan n’est pas définie sur

! `π

2, kPZ )

. Ne pas oublier dés lors les limites de tan aux bornes de sont ensembles de définition (C’est-à-dire en tous points de

! `π

2, kPZ )

à gauche et à droite.)

• cos est pair et que sin et tan sont impaires.

• cos et sin sont 2π-périodique et tan estπ-périodique.

BCPST 1 2019-2020 3

(4)

Lycée Louis Barthou Denis Augier

F Méthodes.

Attention certaines de ces étapes peuvent s’avérer inutiles (par exemple la parité si les fonctions ne sont pas circulaires)

1ière Étape : Domaine de définition.

2ième Étape : Parité. (et réduction du domaine de d’étude ?) 3ième Étape : Périodicité (et réduction du domaine de d’étude ?) 4ième Étape : Calcul de la dérivée.

5ième Étape : Étude du signe la dérivée.

6ième Étape : Tableau de variation.

7ième Étape : Limites aux bornes du domaine de définition.

8ième Étape : Branches infinies et asymptotes.

Méthode 1(Étude de fonction.)

Étude de la parité. Soit la fonction définie surRparfpxq “cosp2xq `cosp3xq.

• Ici cosp2xqet cosp3xqsont respectivementπ-périodique et

3 -périodique.

• On déterminer la période "commune" . On obtient quef est 2π-périodique.

• On réduira l’intervalle d’étude à un intervalle de longueur 2π.

Attention : plutôt que r0,2πson choisirar´π, πs. En effet, ici la fonction est paire. On peut réduire l’intervalle symétrique r´π, πsa r0, πspuis l’on déduira le reste de la représentation par symétrie par rapport àp0yq.

Méthode-exemple 2 (Périodicité)

On peut parfois étudier certaines (in)-équations par décomposition en fonction de référence : Par exemple l’étude de ´3

?x2`16`1ď2

5, sur l’intervaller3;`8r.

Méthode-exemple 3 (Décomposition en fonction de référence : (in)-équation)

On peut résoudre des inéquations par des études de fonction. Voir exercice 8.

Méthode-exemple 4 (Étude de fonction et inéquation)

Pour|3x´5| “ |5x´3|

‚1ier cas : 3x´5“5x´3ôx“ ´1.

‚2ième cas : 3x´5“ ´p5x´3q ôx“1.

Soit donc deux solutions :S“ t´1; 1u

Méthode-exemple 5 (égalité et valeur absolue)

Pour|3x´5| ď |5x´3|

Comme ce sont des nombres positifs, on résout :

|3x´5| ď |5x´3| ď0ô p3x´5q2ď p5x´3q2ô0ď16x2´16

Soit maintenant, on étudie le polynôme du second degré soit on remarque : 16x2´16“16px´1qpx`1q Puis tableau de signe.

Méthode-exemple 6 (égalité et valeur absolue)

BCPST 1 2019-2020 4

Références

Documents relatifs

Pour obtenir une bijection à partir de cette fonction, il faut considérer la restriction de cosinus à l’intervalle [ 0 ,p].. Sur cet intervalle, la fonction cosinus est continue

Jusqu’au 18`eme si`ecle, les sinus, cosinus et tangente ne sont pas vues comme des fonctions mais comme des valeurs permettant les calculs de trigonom´etrie.. D`es le 6`eme si`ecle,

[r]

[r]

[r]

Les fonctions réciproques conservent la croissance et

Deux gures sont symétriques par rapport à un point si elles sont superposables par demi-tour autour de ce point.. Ce point est appelé le centre

Le triangle isocèle possède un axe de symétrie qui est à la fois la médiatrice de la base et la bissectrice de l'angle au som-