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L'évolution des standards en cancérologie urologique va très vite aussi bien dans le cancer du rein, de la prostate que de la vessie. Alors qu'il y a encore 10 ans...

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Correspondances en Onco-Urologie - Vol. IX - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2018 153

É d i t o r i a l

Traitements combinés

dans les cancers urologiques

Combined treatments in urological cancers

L’évolution des standards en cancérologie urologique va très vite aussi bien dans le cancer du rein, de la prostate que de la vessie.

Alors qu’il y a encore 10 ans nous traitions les cancers de la prostate métastatiques uniquement avec des agonistes ou antagonistes de la LH-RH, aujourd’hui l’arrivée

des nouvelles hormonothérapies (enzalutamide, abiratérone, apalutamide), l’utilisation du docétaxel plus précocement chez les patients hormononaïfs en phase métastatique et les protocoles prospectifs, comme l’étude PEACE 1 (résultats en attente), montrent l’efficacité et la bonne tolérance des schémas de combinaisons d’hormonothérapie et de chimiothérapie ou de double hormonothérapie à différents stades de la maladie.

De même, dans le cancer du rein métastatique, alors que nous étions sur des schémas de monothérapie avec les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) [sunitinib, pazopanib, sorafénib, axitinib, tivozanib] ou avec les anti-mTOR (évérolimus ou temsirolimus), nous voyons émerger des schémas thérapeutiques de combinaisons d’inhibiteurs de checkpoint (CPI) et d’ITK/anti-VEGF. Les rebondissements autour de l’acceptation par l’Agence européenne des médicaments (EMA) de l’association nivolumab et ipilimumab en première ligne

métastatique dans les cancers du rein ayant un pronostic intermédiaire ou mauvais permettent de positionner prochainement cette association en première ligne. D’autres schémas

d’associations axitinib + pembrolizumab ou avélumab font déjà état d’une efficacité très intéressante dans le cancer du rein en première ligne métastatique.

L’avenir est aux combinaisons ou surtout à une meilleure sélection des patients en fonction de l’environnement vasculaire ou immunitaire de leur tumeur.

Enfin, dans le cancer de la vessie, en raison de l’essor de l’immunothérapie en deuxième ligne post-chimiothérapie, un grand nombre d’essais évaluent la combinaison de CPI et de chimiothérapie en première ligne ou en traitement néo-adjuvant.

Dans ce recueil, un état des lieux est fait de l’ensemble des avancées thérapeutiques des schémas d’association de molécules de classes médicamenteuses différentes permettant de contourner la résistance et de s’adresser à des clones tumoraux différents

afin d’obtenir des taux de réponse plus élevés et des guérisons potentielles. Un bel avenir pour nos patients en perspective.

Très bonne lecture !

Pr Stéphane Oudard Service de cancérologie médicale, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris ;

université Paris-Descartes. S. Oudard n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.

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